L’étude Beyond Irregularity (Au-delà de l’irrégularité), menée par l’Institut de recherches en politiques publiques (IPPR) en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), aboutit à la publication de deux rapports en conclusion de ce projet lancé en mars 2011.
Intitulés « Retour des migrants irréguliers au Maroc : quelles politiques de réintégration ? » et « Le mythe du transit : la migration subsaharienne au Maroc », ces rapports synthétisent plusieurs travaux de terrain réalisés entre 2011 et 2013 par les chercheurs impliqués dans ce projet financé par l’Union européenne (UE).
En effet, a été réalisée dans un contexte où le Maroc, autrefois pays d’émigration, est devenu une terre de transit et de destination pour les migrants subsahariens. Le durcissement des contrôles européens a prolongé leur séjour, mais la politique marocaine, influencée par l’UE, reste sécuritaire, limitant les solutions durables. Malgré cela, la Constitution de 2011 marque une avancée en reconnaissant les droits des migrants.
Avant la publication de ces études, une dernière réunion avec les principaux acteurs du projet et les contributeurs du rapport final s’est tenue le vendredi 14 juin à Bruxelles, au siège de l’UE.
Lire les deux études (fr,en) :