« Relations anciennes, amitié séculaire et coopération multiforme entre le Maroc et le Sénégal » est le titre du livre de Sidi Mohammed El Farssi présenté ce dimanche 11 février 2018 au stand du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) au salon du livre de Casablanca.
Dans son intervention, l’auteur de l’ouvrage a expliqué que son livre a l’objectif « d’allumer un phare sur la communauté marocaine au Sénégal et sur ses problèmes » et de mettre en valeur « toutes ses valeurs communes que le Maroc et le Sénégal partagent depuis des siècles ».
Une citation qui, selon lui, résume toute l’histoire des échanges entre nos deux pays qui ont tout mis en œuvre pour intensifier les liens de fraternité et de spiritualité qui les lient.
L’ouvrage explique que « le commerce et la religion sont les principales assises de la migration marocaine au Sénégal ». A partir de 1863, des familles marocaines comme Benmessaoud, Diouri, Mekouar ou Bengelloune sont arrivées au Sénégal pour fructifier des affaires commerciales et nous assistons aujourd’hui à « la distinction de leur descendance : cinq frères de la même famille, Bengelloune, ont donné lieu à une famille qui compte aujourd’hui près de 600 membres au Sénégal ».
Une migration marocaine vers l’Afrique qui a aussi connu des transformations, dont la plus marquante est la féminisation, avec « la montée en nombre des mariages mixtes et l’arrivée d’une communauté estudiantine marocaine dans le pays ».
M. Farssi a tenu à demontrer tout au long de son intervention que les relations maroco-sénégalaises sont indéfectibles, « soutenues par une approche humaine au sommet des deux états par des présidents et des Rois qui ont concrétisé ces liens par des accords dans tous les domaines : santé, éducation … ».
D’autre part, Mme Fatma Guennoun, s’est dit « fière de ses origines marocaines et de sa culture d’origine qui se met en œuvre au quotidien avec des habitudes, des traditions et une cuisine marocaines même après de très longues années d’installation loin du pays ».
Des relations séculaires d’ailleurs reconnues « dès le premier document administratif diplomatique sénégalais qui stipulait en 1964 que tout Marocain pouvait s’installer au Sénégal et y mener des opérations économiques et vice versa ».
La rédaction