Il s’agit d’un voyage symbolique à travers plus de 90 pays de tous les continents, effectué par une équipe internationale qui va faire le tour du monde en 3 mois en vue d’encourager les initiatives en faveur du désarmement nucléaire et la résolution pacifique des conflits.
Au cours de son passage au Maroc, du 16 au 20 novembre, la marche mondiale qui a pris son envol le 2 octobre (journée internationale de la non-violence) à Wellington en Nouvelle-Zélande, va sillonner plusieurs villes du Royaume, notamment Tanger, Fès, Rabat, Casablanca, Agadir, Tan Tan et Laâyoune, dernière étape en terre marocaine avant de partir pour Las Palmas. Des activités culturelles et sportives et des conférences sur la paix et la non-violence sont organisées à cette occasion.
Le Maroc, portail de l’Afrique pour cette marche, a joué, et continue de le faire toujours, un rôle pionnier dans la promotion du dialogue entre les différentes cultures, de la cohabitation pacifique, de la solidarité, du bon voisinage et de la fraternité entre les peules, a indiqué M. Miloud Rezzouki, coordonnateur régional et membre de la coordination nationale de la marche mondiale pour la paix et la non-violence, dans une intervention lors d’une cérémonie organisée à l’occasion.
Les associations et les organisations de la société civile marocaine ont adhéré au projet de cette marche mondiale parce qu’elles sont conscientes de son rôle en matière de consécration de la culture de la paix et de la non-violence au sein de la société et pour mettre en avant l’importance du dialogue dans la résolution des conflits, a-t-il dit.
De son côté, le président de la commune urbaine d’Oujda, M. Omar Hejira, a souligné l’importance de cette initiative pour éveiller les consciences et réaliser le rêve des peuples du monde entier qui aspirent à la paix, soulignant que le Maroc a toujours prôné la paix et le dialogue.
Il a, par la même occasion, rappelé le conflit artificiel autour du Sahara marocain, soulignant que l’initiative marocaine d’accorder une large autonomie aux provinces du Sud constitue une solution juste et appropriée pour le règlement de ce conflit qui n’a que trop duré.
Présentant la marche mondiale pour la paix et la non-violence et ses objectif, M. Rafael De La Robia, porte-parole de la marche, a expliqué que ce voyage symbolique de Nouvelle-Zélande jusqu’en Argentine (160.000 km à parcourir en 93 jours) vise à créer une nouvelle conscience de paix et de non-violence, estimant que ce désir, que la majorité des êtres humains ont depuis bien longtemps dans leur coeur, prend aujourd’hui un nouveau sens.
« Le changement est possible, si toutes les personnes positives convergent autour d’actions communes, en conservant leurs différences qui enrichissent le tout », a-t-il dit, faisant remarquer que la faim dans le monde pourrait être résolue avec 10 % des dépenses consacrées à l’armement.
Parlant de l’équipe de base qui est le catalyseur de cette marche, M. Rafael, qui a salué la mobilisation et l’adhésion de nombreux acteurs associatifs marocains, les jeunes en particulier, et leur appui à cette marche, a précisé qu’il s’agit d’une équipe internationale constituée de plus de 100 personnes, dont un groupe permanent de 30 personnes, de différentes cultures et organisations.
Des succès de la marche mondiale pour la paix et la non-violence, il a indiqué notamment que les marcheurs ont pu rentrer, pour la première fois depuis 56 ans, dans la zone démilitarisée entre les deux Corées.
MAP