L’Organisation marocaine des Droits de l’Homme (OMDH et le Centre euro-méditerranéen migration et développement ont estimé, lors d’une table-ronde qui s’est tenue ce 4 mars 2013 à Rabat, que « plusieurs procédures et lois sur l’immigration appliquées par le gouvernement néerlandais ou qui sont en cours d’application « affectent profondément » la situation des Marocains résidant aux Pays Bas.
Pour les militants des droits de l’Homme « ces décisions constituent une violation des accords conclus entre le Maroc et les Pays-Bas ».
Les participants ont dénoncé les décisions de l’exécutif néerlandais obligeant les immigrés à déclarer leurs propriétés immobilières et leurs comptes bancaires dans leurs pays d’origine ainsi que celles portant sur l’octroi des allocations sociales et la suspension de l’enseignement de la langue et de la culture d’origine aux enfants.
Intervenant à cette occasion, le président du Centre, Abdou Menebhi, a précisé que les procédures fiscales que le gouvernement néerlandais envisage de mettre en oeuvre, à partir de l’exercice prochain, menacent la communauté marocaine résidant au pays d’une double imposition et impactent négativement sa situation sociale et financière.
De son côté, le président de l’OMDH, Mohamed Nechnach, a fait savoir que les immigrants représentent la première catégorie menacée par les répercussions des crises économiques et financières, ajoutant que la résolution des difficultés vécues par la communauté marocaine à l’étranger relève de la responsabilité partagée des différentes parties concernées.
Avec MAP