« Les Néerlandais d’origine marocaine et turque se marient de plus en plus avec un conjoint issu de leurs communautés respectives résidant aux Pays-Bas au lieu d’aller le chercher dans le pays d’origine », selon un rapport sur les migrations liées au mariage du Bureau de planification social et culturel (SCP), publié ce mercredi 29 octobre 2014.
« Près de 15 pc des Turcs et 17 pc des Marocains ont choisi de se marier avec un partenaire dans le pays d’origine au cours des quatre dernières années, contre respectivement 60 pc et 55 pc en 2011 », indique le rapport.
Cette nouvelle donne pourrait s’expliquer, selon la même source, notamment par « le durcissement des règles du regroupement familial et l’existence aux Pays-Bas de potentiels conjoints issus de la même communauté du prétendant ».
Les Turcs et les Marocains des Pays-Bas ont tendance toutefois à épouser un partenaire issu de leurs communautés respectives, selon la même source.
« Le partenaire étranger de sexe masculin trouve un emploi plus rapidement qu’un conjoint de sexe féminin », précise le rapport, notant toutefois que les emplois proposés ne correspondent presque jamais à la formation et l’expérience acquises dans les pays d’origine.
Selon la SCP, la langue reste un obstacle majeur et les diplômes des pays d’origine sont souvent sous-estimés.