Cet accord a été conclu entre l’Association Méditerranée Initiatives (AMI), présidée par le Marocain Driss ElFane, et le Club parisien Nouveau Siècle (CNS), que préside Bernard Reygrobellet. Ce partenariat a pour marraine Mme Anh Dao Traxel, présidente de l’Etoile européenne du Développement civil et militaire et fille adoptive de l’ancien président français Jacques Chirac.
Placé sous le thème « l’Union pour la Méditerranée, stagiaires du co-développement », le projet prévoit des stages de formation se déroulant dans le cadre d’un séjour temporaire en France dans des PMI à vocation exportatrice.
A terme, ce projet a pour vocation de favoriser un développement économique et social durable, gagnant-gagnant et mutuellement bénéfique pour les PMI du Sud et du Nord
La formation, d’une durée de 6 à 15 mois, est ouverte aux jeunes marocains (25-35 ans) disposant d’une première expérience d’entreprise et motivés par un projet moyen d’investissement (10 à 15 employés), directement utile au pays d’origine.
Aux termes de cet accord, le CNS, concepteur et initiateur du projet, s’engage à assurer des fonctions d’expertise et de conseil et à assister sur le plan relationnel l’association AMI dans la phase d’expérimentation du projet qui se déroulera entre le Maroc et la France et dont le lancement est prévu pour novembre prochain.
L’AMI, quant à elle, se chargera de la mise en Âœuvre de la phase d’expérimentation, comme elle s’occupera de la préparation et du suivi des stages de formation, lesquels doivent être adaptés aux objectifs planifiés de développement durable du pays d’origine.
Selon M. ElFane, parmi les partenaires institutionnels de l’AMI au Maroc figurent l’Office de la Formation professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), la Fédération des Chambres du Commerce, de l’Industrie et des services, le programme Moukawalati, ainsi que le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), avec lequel l’AMI a conclu, début juillet à Skhirat, une convention de partenariat.
Cette convention porte sur l’identification d’une quinzaine de porteurs de projets devant participer à la phase d’expérimentation (6 mois) et leur suivi après leur retour au Maroc.
Le concept de cette formation, a affirmé M. ElFane, répond au besoin de transfert des compétences acquises par les jeunes marocains eux-mêmes et adaptables par eux et pour eux et leurs familles au sens large.
Les initiateurs du projet entendent roder la formule de cette formation, dans un premier temps, en France, en relation avec le Maroc, au vu du statut avancé dont il bénéficie auprès de l’Union européenne, avant de la généraliser aux pays du Maghreb et puis à d’autres combinaisons de pays : l’Allemagne (avec la Turquie), la Grande Bretagne (avec l’Egypte), la France (Liban), la Belgique et les Pays Bas (pays du Maghreb).
MAP