Qu'est-ce qui compose l'identité nationale marocaine? Un mélange à la fois de cultures, de croyances, d'horizons, d'appartenances répondent les membres de "Marocains Pluriels", une association créée il y a un an. Pour eux, la diversité est le patrimoine de notre avenir et il est temps de faire de ce crédo un mouvement national. L'appel a été fait mercredi à Casablanca lors d'une conférence-débat.
“Identité et diversité”, tel était le thème d'une conférence-débat organisée mercredi par le Centre de recherches Links et l'Association “Marocains Pluriels”. Créé il y a tout juste un an, l'Association compte actuellement 15 membres pour la plupart d'anciens Marocains résidant à l'étranger devenus bi-nationaux mais aussi, des natifs du pays qui ne l'ont jamais quitté.
L'objectif de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs personnalités dont André Azoulay, Conseiller du Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, Rachid Ben Mokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain ou encore Driss Yazami, président du Conseil de la communauté des Marocains de l'étranger (CCME), était de faire comprendre aux Marocains, qu'au fil des ans et de la construction de notre Histoire, le Maroc est devenu un métissage de populations, de cultures, de croyances religieuses ou pas, d'appartenances, de langues etc.
C'est de cette diversité, de cette ouverture et de ce pluralisme dont se portent garants les membres de “Marocains Pluriels”.
MRE de retour au bercail
Actuellement, près de 3 millions de Marocains résident à l'étranger. Certains choisissent de rentrer et d'autres pas. Mais une chose est sûre, nombre d'entre eux restent profondément attachés à leurs origines marocaines qu'ils aient grandi en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis. Et le fait de ne pas parler couramment l'Arabe, la Darija ou l'Amazigh ne fait pas d'eux des non-Marocains.
À ce sujet, il est d'ailleurs intéressant de souligner que récemment, des scientifiques ont constaté que les personnes élevées dans un environnement bilingue étaient plus enclines à pouvoir s’adapter au changement, étaient plus tolérantes et plus ouvertes.
“Moi j’ai choisi de rester dans ce pays. Il y en a qui restent par dépit et d’autres qui restent en attendant de partir. Choisir de rester c’est être militant pour que ce pays s’améliore. Militer ce n’est pas seulement appartenir à un mouvement politique, c’est donner de son énergie pour permettre un meilleur vivre ensemble”.Driss Ksikes, économiste et acteur socio-culturel
“Le Maroc n'est ni arabe ni un pays occidentalisé mais c'est un melting-pot”, souligne t-il.
Être juif marocain au Maroc
La religion d'Etat est l'Islam, et à côté des millions de musulmans vit une minorité juive. Leur confession ne fait pas d'eux des non-Marocains; ce sont des citoyens à part entière qui contribuent autant que faire se peut au développement social, culturel et économique de notre pays et ceci est une “réalité sociale”.
“C'est un privilège, une richesse et une responsabilité d'être façonné par des valeurs fécondées par la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées”.
Pour André Azoulay.
Les communautés étrangères dans tout cela?
Ne les appelons plus ainsi car lorsque l'on adhère aux principes du mouvement “Marocains Pluriels”, le Marocain n'est pas seulement celui qui est né d'un père ou d'une mère de “souche”, mais c'est toute personne qui porte le Maroc dans son coeur, qui veut faire partie de la société marocaine et qui, à travers ses actions, contribue au développement de notre pays. Le racisme, la discrimination, l'exclusion, l'ostracisme n'ont plus leur place dans cette société qui a décidé de s'ouvrir sur le monde.
Les participants à la conférence-débat de mercredi ont ainsi appelé à la construction d'une société ouverte, tolérante et plurielle. Pour étendre leur mouvement, les membres de l'Association ont décidé de confectionner des t-shirts et des pin's qui seront vendus sur les plages par exemple en été.
C'est quoi être Marocain pluriel? Témoignages.
Albert Benamou, acteur social: “Bonjour, assalam moualekoum, shalom. Je suis né ici à Casablanca d’une famille juive marocaine. A 14 ans, j’ai quitté le Maroc pour aller étudier aux USA. Mais par la force des choses, et suite à l’immigration de mes parents, j’y deviens résident permanent. C’est alors que je fus appelé à servir ce pays dans l’armée et je me suis retrouvé sans le vouloir, en plein milieu d’une guerre qui ne me concernait pas du tout: celle du Vietnam. La guerre, c’est l’enfer et étant dans cette situation, je me demandais constamment qui suis-je et qu’est-ce que je fais ici? Heureusement, au plus profond de moi-même, j’avais la certitude et le sentiment indéfectible d’être Marocain avant tout; ce qui m’a permis de survivre à cet enfer. Le souvenir d’une enfance joyeuse et pleine d’amour ne me quittera plus durant toute cette période et même après la guerre, cette pensée me sauva du suicide. Je me suis donc agrippé à ma marocanité et personne ne pourra jamais m’ôter cela. Et aujourd’hui, je dois m’acquitter de ma dette de reconnaissance envers mon pays et c’est pour cela que je m’efforce de devenir un citoyen exemplaire. Et c’est pour cela que j’ai choisi d’être un Marocain pluriel”.
Myam Berrada, avocate: “Lorsqu’on souhaite opérer des changements dans la société au lieu de s’exaspérer et de subir passivement ce qu’on perçoit en elle de négatif, il me semble qu’il faut commencer à changer soi-même de comportement et faire de la résistance. Que cela semble utopique, prétentieux ou irréaliste aux yeux de certains, je me rattache à ce proverbe qui dit: “ un est la mère de 10.000”. Lorsque nos intentions visent à construire une société de paix, de sécurité où les personnes peuvent exprimer librement ce qu’il y a de meilleur en elles, c’est-à dire leur humanité, alors cela vaut la peine de se battre. L’humanisme n’est pas le fait d’une culture en particulier, ceux qui attestent que les valeurs et les libertés fondamentales sont le fait d’une culture occidentale ne connaissent pas à mon sens l’Histoire des civilisations qui ont servi à construire l’identité de notre pays. Égoïstement, je veux vivre en paix et en sécurité dans mon pays. Je souhaite pouvoir parler avec un arabophone, un berbérophone, un hispanophone ou un francophone de mon pays sans être jugée, ni exclue. Nous ne sommes pas plus ou moins Marocains que les autres. Etre Marocain, c’est avant tout aimer et servir les gens de ce pays. Je suis Marocaine, attachée à un pays qui a toujours su occuper une place particulière sur la scène internationale. Je suis donc citoyenne du monde, d’un monde que nous laisserons à nos enfants. Je suis Marocaine pluriel”.
Source : Aufait
Le port roulier TangerMed a entamé ses premiers tours de roue. Le port, encore en travaux, a démarré son activité «passagers» le 17 mai. Déjà, il avait entamé le transit du trafic roulier (camions Tir essentiellement). Mais c’est lundi dernier que les premiers passagers ont étrenné le marbre noir dont est pavé la nouvelle Gare maritime de TangerMed Port Roulier. Pour cette première journée, le flux reste minimal avec pas plus de 700 passagers et 580 camions. Mais pas de fausses illusions, ce n’est qu’une période de rodage en attendant le baptême de feu qu’est l’opération Retour MRE qui devrait démarrer le 15 juin prochain.
Mais déjà l’essentiel est là. Les travaux de finition du port et de la gare maritime avancent à une vitesse soutenue et il est prévu que le port soit inauguré au mois de juillet prochain. A cette date, tous les travaux seront achevés et l’ensemble des services prévus sera mis en place, selon Saïd El Hadi, président du directoire de l’Agence Spéciale TangerMed, TMSA.
Déjà les passagers ont eu à savourer un transit via le port de TangerMed. En période de pointe, le port devra assurer un départ toutes les heures avec huit quais d’accostage utilisables simultanément. Déjà, le port offre des services similaires à ceux des plateformes aéroportuaires. Il dispose de quatorze points de contrôle frontalier, qui peuvent être modulables pour gérer les entrées et les sorties en fonction du sens et de l’importance des flux. Le transit se fera par bateau et par ligne. Après contrôle, les passagers à pied seront appelés à embarquer dans leurs bateaux respectifs via une navette spéciale. En plus, des navettes spéciales devront les amener vers la gare ferroviaire de Ksar Sghir, en attendant la mise en place de la gare ferroviaire de TangerMed qui devrait voir le jour au courant de 2011, selon El Hadi.
La grande nouveauté par rapport au port de Tanger-ville c’est l’absence de pentes ou d’escaliers à monter, le circuit est épuré, assurant le plus grand confort de transit. Les passagers en autocar ou en voiture ont déjà vu leur transit amélioré avec une prise en charge en réduisant au minimum le dérangement. Déjà, TangerMed sera le premier port de la région à assurer un transit de passagers en autocar tout au long de leur passage par le port, une prouesse que même le port d’Algésiras n’a pas encore été capable de mettre en place. «Nous sommes actuellement en discussion avec le port d’Algésiras pour que la mesure soit généralisée sur tout le trajet, même de l’autre côté du détroit» note El Hadi. L’objectif est de fluidifier encore plus la traversée du détroit. Une fluidité que les passagers à bord de leurs véhicules ont pu relever dès ce lundi avec des passagers via des aubettes de contrôle dans un temps record ne dépassant pas les 10 minutes.
Les passagers à pied auront eux aussi droit à tous les égards. Actuellement, ils sont pris en charge via les agences de voyage du port de Tanger-ville et une navette gratuite, mise à leur disposition, les amène au port de TangerMed.
Les bateaux ont aussi eu droit à l’attention des concepteurs du projet. Chaque compagnie maritime s’est vue affecter un poste d’embarquement appuyé par une aire de pré-embarquement de 1,5 hectare. Cette aire sera gérée par la compagnie en toute indépendance. Ce qui devra aider à accélérer les mouvements d’embarquement et de débarquement car chaque compagnie sera obligée de laisser la place à un autre bateau de sa propre flotte. A noter que les risques d’engorgement sont minimes. En effet, le port dispose d’aires d’embarquement et de contrôle d’un total de 30 hectares et de 35 hectares au sein des aires de contrôle douanier et policier.
Le port de TangerMed s’est révelé être assez insensible aux vents d’Est qui balaient le détroit. En effet, malgré des vents assez forts, les bateaux ont pu accoster au port de TangerMed. Selon El Hadi, même si le vent semble souffler plus fort, la houle est en effet moins forte à ce niveau du détroit. A noter aussi que la conception du port et de sa digue font que le bateau au moment de sortir de la darse se retrouve pratiquement sur la principale voie maritime de traversée du détroit et n’a pas à faire de manœuvres supplémentaires, ce qui raccourcit d’autant plus le temps de la traversée. Cette dernière est actuellement d’une heure en ferry conventionnel, contre 2h30 au port de Tanger-ville, un argument qui risque de plaire aux voyageurs et de faire mal dans la bataille commerciale qui oppose depuis une dizaine d’années les ports de Tanger et de Sebta. Ces dernières années, ce dernier avait accaparé une partie du transit MRE, mais il est probable que cette fois-ci, ce sera le nouveau port de TangerMed qui raflera la mise.
Source : L’Economiste
La première pierre de la Grande mosquée de Marseille a été posée jeudi dans le nord de la ville, mais l'association en charge de la construction doit désormais résoudre la difficile équation du financement des travaux.
"Ce projet a été long à se mettre en route mais son aboutissement ne fait plus aucun doute", s'est félicité Nourredine Cheikh, président de l'association "La Mosquée de Marseille", lors d'une cérémonie à laquelle participaient notamment le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin (UMP), et le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.
"Je suis confiant dans l'avenir, je demande à tous les musulmans, particulièrement ceux de Marseille, de bien mesurer l'enjeu fondamental que constitue notre mosquée pour se rassembler, accompagner jusqu'au bout sa construction et la défendre", a poursuivi M. Cheikh, donnant à l'assistance "rendez-vous le jour de l'inauguration, in cha' Allah !"
La pose de cette première ne constitue qu'une nouvelle étape avant le début effectif des travaux "en février 2011" pour une "livraison du bâtiment prévue en janvier 2012 et l'ouverture au public en octobre 2012", selon Maxime Repaux, l'un des architectes du projet.
"Cette pose de première pierre était symbolique pour réunir dans une grande cérémonie l'ensemble des pays musulmans et finaliser les engagements et la participation des différents Etats qui doit se faire, je pense, dans les prochains mois", a-t-il expliqué.
Au total, l'association doit trouver 22 millions d'euros.
Jeudi, les consuls généraux du Sénégal, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de la Syrie, du Liban, de la Lybie et de la Turquie étaient présents.
Une réunion entre eux et les représentants de l'association devait se tenir dans l'après-midi pour dessiner les contours des engagements des Etats, selon Makhete Cissé, vice-président de l'association.
L'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, était également venu à Marseille.
"C'est pour montrer son attachement aux valeurs de l'Islam et témoigner de l'importance qu'elle accorde à la communauté algérienne qui vit à Marseille et sa région, que l'Algérie a décidé de s'associer à l'effort collégial pour que ce projet voie finalement le jour", a déclaré M. Sbih.
"La disponibilité de mon pays reste entière pour contribuer au succès de ce projet au plan moral, financier et matériel, mais aussi par la mise à disposition, le moment venu, des ressources humaines adéquates, en particulier des imams formés, maîtrisant aussi bien la langue arabe que la langue française", a-t-il ajouté, sans préciser le montant de l'enveloppe que pourrait verser son pays.
La Grande mosquée et sa salle de prière de 2.500 m2 doivent être érigées sur le site d'anciens abattoirs situés dans le 15e arrondissement de Marseille (nord), sur un terrain de 8.600 m2 que l'association loue à la ville pour 24.000 euros l'année.
Marseille compte une importante communauté musulmane estimée à 200.000 personnes, même si toutes ne sont pas pratiquantes.
Source : AFP
Un hommage au monde arabe et à sa culture universelle sera rendu dans deux concerts organisés vendredi et samedi dans la capitale espagnole.
Ces concerts, qui auront lieu au complexe "Planetario de Madrid", seront donnés par le célèbre compositeur espagnol Luis Delgado en compagnie du chanteur marocain Mohamed Serghini El Arabi.
Les deux récitals seront accompagnés par la projection simultanée d'un montage audiovisuel sur les paysages les plus emblématiques du monde arabe pour présenter en son et en image le patrimoine arabe et son passé glorieux.
A cette occasion, Delgado, un spécialiste de la musique andalouse, va charmer le public avec ses plus belles chansons, dont "Halimim", "Zid Wa Sqini" ou "Melihul".
Né à Madrid (1956), Delgado a consacré sa vie à l'interprétation, à la composition et à la recherche dans le domaine de la musique arabo-andalouse. Il est auteur de nombreuses chansons et disques de la musique andalouse. Sa musique est souvent utilisée dans des documentaires et des films, notamment "Le Royaume des Cieux" de Ridley Scott.
Pour sa part, le marocain Mohamed Serghini El Arabi est l'une des voix les plus importantes au Maghreb. Récompensé par le prix du "Meilleur Chanteur de la Musique Religieuse" au Maroc, Serghini est un chanteur, violoniste et percussionniste qui a une formation classique de musique arabo-andalouse. Il travaille depuis plus de 20 ans avec Delgado pour la préservation et la promotion des cultures Orientale et Occidentale à travers de la musique.
Source : MAP
La 2ème édition du Salon de l'immobilier marocain, baptisé Morocco Property Expo, se tiendra les 26 et 27 juin prochain à Montréal, a annoncé l'Association "Alliance Canada-Maroc".
L'événement est dédié aux Marocains d'Amérique du Nord désireux d'investir dans leur pays d'origine mais également aux investisseurs nord-américains attirés par les atouts immobiliers du Maroc.
Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.
Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.
Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé par "Alliance Canada-Maroc", sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada.
Source : MAP
Des centaines de Marocains ont manifesté, jeudi devant le siège du Parlement européen à Strasbourg (Est de la France), pour exprimer leur "soutien inconditionnel" et leur "adhésion complète" au projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution au conflit artificiel du Sahara.
Les manifestants ont scandé à l'adresse des parlementaires européens, réunis à Strasbourg, des slogans dénonçant le calvaire que vivent les séquestrés dans les camps de Tindouf, sous le joug des "milices violentes et affairistes" du +polisario+.
"Libérez nos familles retenues contre leur volonté", ont également clamé les manifestants, venus par centaines malgré une météo peu clémente.
De même, ils ont appelé à une intervention urgente des élus européens "pour mettre un terme au calvaire de nos familles séquestrées à ce jour depuis un quart de siècle".
Tout en exprimant leur mobilisation indéfectible derrière SM le Roi Mohammed VI, ils ont exhorté les instances européennes à "faire pression sur le +polisario+ et son mentor l'Algérie pour que cessent les exactions commises dans les camps de Tindouf", attirant, à cette occasion, l'attention de l'opinion publique en Europe et dans le monde sur cette situation "déplorable".
Ils ont, d'autre part, interpelé les institutions européennes, soucieuses du respect des droits de l'Homme, sur l'impérieuse nécessité de procéder au "recensement de ces populations soumises aux violations les plus graves de leurs droits les plus fondamentaux".
Pour ces manifestants, dont l'écrasante majorité est originaire des provinces du Sud, soutenir le +polisario+ équivaudrait à "cautionner le non-droit, la tuerie des innocents et de facto transgresser les principes fondamentaux des droits de l'Homme".
Le Sahara est une terre marocaine par la géographie, l'histoire, la culture, la religion et par le Pacte d'allégeance liant, depuis des siècles, les populations sahraouies au trône Alaouite, ont-ils rappelé.
Dans un appel distribué aux Strasbourgeois, ils soulignent que la création d'une entité factice, fruit de l'imaginaire des ennemis du Maroc toujours soucieux de "garder une hégémonie" hors du temps et de la raison, constitue "une grave atteinte aux idéaux de l'Afrique, à la paix et à la prospérité des peuples du Maghreb".
Ils ont enfin mis en garde contre les développements dangereux qui favoriseraient un terrain fertile pour la multiplication de groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne où la sécurité des ressortissants européens est en danger après plusieurs enlèvements.
Organisée à l'initiative de l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie (ASSPA), cette manifestation a mobilisé les Marocains sahraouis "et fiers de l'être" venus "défendre le Sahara, une terre marocaine et qui le restera jusqu'à la fin des temps".
Source : MAP
Le Maroc n'est jamais plus fort, plus serein et plus écouté que quand il assume et revendique la légitimité, la profondeur et l'irréfragabilité de toutes ses racines historiques, culturelles et spirituelles. C'est en partant de ce postulat que M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, a développé son intervention, mercredi à Casablanca, sur le thème "Identité et Diversité" dans un amphithéâtre archicomble de la faculté des sciences économiques de Casablanca.
Lors d'une rencontre, initiée par le centre de recherches "Links" et à laquelle ont participé MM. Mohamed Berrada, président du centre de recherches "Links'', Driss Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Rachid Belmokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain (ONDH), M. Azoulay a commencé par dire sa "fierté" et son "bonheur" de voir "réunis autant d'étudiants et de personnalités venus très nombreux pour débattre du thème du pluralisme et de la diversité de la société marocaine".
Une société dont il a souligné qu'elle était "plus ancrée que jamais dans son unité et dans son identité à partir justement de son approche lucide et déterminée pour ne renoncer à aucun des rendez-vous que l'Histoire lui a donnés au fil des millénaires qui ont forgé notre civilisation".
"Dans un monde et dans un temps où beaucoup n'ont pas su et ne savent pas encore résister aux tentations du repli identitaire et aux vertiges de la rupture et parfois du choc culturel et spirituel, le Maroc est en pôle position pour exprimer et faire connaître aux autres, une réalité sociale et philosophique qui est celle de la modernité tranquille et de l'altérité inscrite dans l'ordinaire du quotidien de beaucoup d'entre nous", a ajouté le conseiller de SM le Roi.
"Ce constat n'est ni de circonstance ni de convenance dans une logique qui serait celle du politiquement correct, spécialement convoqué aujourd'hui dans cette salle pour les besoins d'un débat qui se veut pluriel ", a déclaré M. Azoulay en expliquant qu'il vivait comme "un privilège, une richesse et une responsabilité" son identité "façonnée par des valeurs fécondées pas la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées".
"C'est autour de cette capillarité singulière, certes fragile et complexe mais combien exaltante, que j'ai choisi de tisser le fil d'or et de lumière qui m'a en permanence guidé, pour m'enrichir et me nourrir des moindres recoins de toutes mes histoires, sans jamais accepter de les voir amputées ou mutilées de l'une quelconque de leurs facettes que j'ai délibérément choisi de toutes faire miennes", a souligné, pour conclure, le conseiller de SM le Roi.
Les intervenants à a cette conférence ont appelé à la construction d'une société ouverte et tolérante, précisant qu'un ensemble de valeurs et concepts relatifs à la diversité doivent être pris en considération pour définir une vision commune sur la question de l'identité, dans le but de construire une société marocaine avec toutes ses différentes composantes culturelles imbues de valeurs d'ouverture et de pluralité.
A cette occasion, il a été annoncé la constitution de l'association "Marocains Pluriels'' présidée par M. Ahmed Ghayat.
Cette association, qui se veut une référence pour la jeunesse marocaine, ambitionne de participer au développement et d'incarner les valeurs de citoyenneté.
Source : MAP
Une coordination des Marocains d'Andalousie pour la défense de la cause nationale a été créée mercredi à Séville (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès de ses promoteurs.
L'annonce a été faite au cours d'une rencontre de communication organisée par l'association Hispano-Sahraouie "Hiwar" en collaboration avec la "Ligue des défenseurs des Droits Humains au Sahara", sur le processus engagé au Maroc en matière de renforcement du développement local et de consolidation des droits de l'Homme, notamment dans les provinces du sud du Royaume, ainsi que sur l'essor socio-économique que connaissent ces provinces.
Au cours de cette rencontre, l'accent a été mis sur les progrès réalisés au Maroc dans le domaine de la consécration des droits Humains, notamment dans les provinces du Sud, et ce contrairement aux allégations véhiculées par les ennemis de l'intégrité du Royaume, a indiqué le président de l'association "Hiwar", Abderrahim Berdiji, dans une déclaration à la MAP.
La rencontre a été également l'occasion pour dénoncer l'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme de la part des ennemis de l'intégrité du Maroc dans le dessein, bien avoué, de porter atteinte aux réalisations et autres acquis du Royaume en matière de promotion et de défense de ces droits, a-t-il dit.
Il a indiqué, dans ce contexte, que les violations systématiques des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, ainsi que le blocus imposé par le polisario aux séquestrés Sahraouis, ont été également dénoncés au cours de cette réunion.
Cette rencontre de communication, qui a été marquée par une forte participation de représentants d'associations de la société civile à Séville et d'étudiants Marocains dans la capitale Andalouse, a mis l'accent, par ailleurs, sur le bien fondé de la proposition marocaine d'Autonomie en tant que solution judicieuse permettant le règlement définitif de la question du Sahara.
Elle s'est déroulée en présence du consul du Maroc à Séville, Said Douelkakar, du président de la Ligue des Défenseurs des Droits de l'Homme au Sahara et membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, Baba Ahl Mayara et du secrétaire général du Forum Sakia Al Hamra-Oued Eddahab pour la Démocratie et le Développement et membre du Corcas, Taoufik Berdiji.
Selon les organisateurs, une rencontre similaire sera organisée la semaine prochaine à Almeria (Sud de l'Espagne).
Source : MAP
Une vingtaine d'experts du réseau des compétences germano-marocain ont entamé, mercredi, une visite à Nador pour partager avec des acteurs locaux, publics et privés, leur savoir-faire accumulé, des années durant, dans leur pays d'accueil, l'Allemagne.
Cette visite a été l'occasion pour lancer l'initiative "Ensemble pour le développement de la région", lors d'une réunion tenue mercredi soir et au cours de laquelle l'accent a été mis sur l'importance de cette action qui a permis la mobilisation des compétences marocaines pour contribuer au développement de leur région.
Intervenant à cette occasion, le Directeur général de l'Agence de l'Oriental, M. Mohamed Lambarki a salué cette initiative qui renforcera davantage la coopération maroco-allemande, notamment en matière de transfert du savoir-faire dans différents secteurs.
Après avoir mis en exergue le potentiel naturel, économique et touristique énorme que recèle la région de l'Oriental, M. Lambarki a indiqué que grâce à l'initiative royale pour le développement de l'Oriental, des chantiers gigantesques ont été réalisés et d'autres sont programmés dans le cadre d'une vision cohérente et intégrée susceptible de transformer la région en locomotive de l'économie nationale.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'Etranger, M. Mohamed Barnoussi a donné un aperçu sur la stratégie adoptée par son département pour la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger afin qu'elles puissent apporter leur pierre à l'édifice du Maroc moderne.
Le président du réseau des compétences germano-marocain, M. Hachim haddouti a, de son côté, indiqué que cette initiative vise à renforcer la participation des MRE au processus de développement initié par le Maroc et à la consolidation des relations maroco-allemandes, ajoutant que la dynamique que connaît le Royaume sur les différents plans encourage les MRE à contribuer au développement de leurs régions natales. Il a, en outre, fait savoir que des initiatives similaires seront lancées dans d'autres régions du Royaume.
Le responsable du projet MIDEO-GTZ à Nador, M. Torsten Striepke a, quant à lui, affirmé que cette action constitue le fruit de mois de travail et d'efforts de plusieurs partenaires, soulignant que cette initiative pourrait constituer un modèle à suivre dans d'autres régions.
Répartis sur cinq groupes représentant différents secteurs (technologies de l'information, automobile, énergies renouvelables, environnement, médecine et tourisme), les experts du réseau des compétences germano-marocain vont assurer, pendant une semaine, des actions de formation et de consulting dans leurs domaines respectifs au profit d'acteurs locaux de la région de l'Oriental et d'Al-Hoceima.
Le séjour de ces experts sera également l'occasion pour identifier d'autres établissements et institutions partenaires ayant besoin d'un savoir-faire externe et pour signer des conventions avec différents partenaires.
Source : PAM
Près de 3000 migrants en situation irrégulière au Maroc ont bénéficié, depuis fin 2005, du Programme de retour volontaire assisté (AVRR), mis en place par l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Ces données ont été révélées par une étude d'évaluation réalisée en 2009 par l'OIM et présentée jeudi à Rabat, précisant qu'environ 88 pc des bénéficiaires du programme AVRR, n'ont plus l'intention de retenter une migration irrégulière, et 95 pc des migrants ne regrettent pas leur retour.
Le programme AVRR vise à assister les migrants irréguliers au Maroc (en provenance de pays subsahariens), souvent en situation de détresse, souhaitant retourner volontairement dans leurs pays d'origine.
Le projet AVRR, subventionné par la Belgique, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, et la Suisse, a été mené en étroite coordination avec les autorités marocaines et des pays d'origine des migrants concernés.
D'après cette étude, depuis 2008, 592 migrants (en situation irrégulière au Maroc) ont sollicité l'assistance de l'OIM et sont retournés volontairement vers 20 différents pays d'origine.
Cependant, selon les migrants ayant bénéficié des projets générateurs de revenus, le montant alloué au projet de réinsertion est jugé insuffisant pour créer une activité génératrice de revenus pérenne et 86 pc des migrants pensent que leurs projets ne sont pas rentables à long terme.
Ainsi, un ensemble de recommandations ont été formulées par l'OIM, suggérant notamment que l'aide à la réinsertion, estimée à 400 Euros, devrait être revue à la hausse pour atteindre 800 Euros.
Source : MAP
C'est un sujet sur lequel le ministre de l'Immigration, Eric Besson, travaille depuis longtemps. Déjà auteur d'un rapport sur le codéveloppement en 2008, dans lequel il abordait le sujet des transferts de fonds des migrants, il a réuni hier 17 organismes bancaires en vue de faire baisser les commissions exigées lors de ces transferts.
Selon les chiffres du ministère, ces commissions avoisinent le plus souvent les 8 à 10 % de la somme envoyée, et peuvent aller jusqu'à 20 % dans certaines banques. L'envoi de 100 euros vers l'Algérie (d'espèce en espèce et en instantané) coûte ainsi 19 euros en passant par La Banque Postale et 8 euros via l'organisme Money Gram. Ces taux, qui peuvent donc varier du simple à plus du double, sont jugés excessifs par Eric Besson. Ils rapportent aussi beaucoup d'argent aux banques car le montant des fonds transférés par les migrants depuis la France vers leur pays d'origine s'élevait à 8 milliards l'an passé.
« Bons et mauvais élèves »
L'objectif fixé par le ministre est de faire baisser de moitié le niveau de ces commissions d'ici à cinq ans. Pour y parvenir, pas de mesure contraignante. Eric Besson préfère parier sur les vertus de la transparence et de la concurrence en mettant en ligne, en partenariat avec l'Agence française du développement (AFD), un tableau comparatif des différents tarifs pratiqués par les banques vers 21 pays de destination. « Ce tableau sera mis à jour en permanence, assure-t-on au cabinet du ministre, et il permettra de distinguer les bons élèves et les mauvais. » Une mise au ban que certains experts nuancent toutefois car le montant des commissions est très variable selon le service rendu. Si le migrant accepte que son transfert soit différé de vingt-quatre ou quarante-huit heures, le coût peut être divisé par deux. De même, les transferts de compte à compte sont beaucoup moins onéreux que d'espèce à espèce. Certains organismes bancaires font enfin valoir l'important maillage territorial de leur réseau qui représente un service supplémentaire, et donc un coût.
En faisant baisser le coût des transferts, les autorités publiques espèrent aussi rapatrier une partie des flux informels vers les réseaux bancaires. Selon un spécialiste des migrations à l'AFD, « la plupart des transferts se font de manière informelle ». D'où la difficulté d'évaluer la contribution des capitaux envoyés par les émigrés au développement de leur pays d'origine.
Autre objectif assigné aux banques par le ministre : mieux valoriser l'épargne dite de « codéveloppement ». Depuis la création du compte épargne codéveloppement en 2007, on en dénombre une vingtaine à peine. Un chiffre dérisoire au regard des enjeux, qui s'explique notamment par le faible taux de rémunération proposé par les banques.
Source : Les Echos
Communiqué de presse
« Présence des artistes Marocains du monde au festival Mawazine »
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) est partenaire institutionnel de la 9ème édition du festival Mawazine, Rythmes du monde, qui se tiendra à Rabat du 21 au 29 mai 2010.
Un colloque international autour du thème "Genre et Interculturalité" aura lieu, les 27 et 28 mai à Fès, avec la participation d'académiciens, de militants du tissu associatif, de décideurs politiques et d'hommes de médias des Etats-Unis, d'Europe et d'Afrique du nord.
Initiée par la faculté des Lettres Dhar el Mehraz, en partenariat avec l'ambassade des Etats-Unis au Maroc et la Commission maroco-américaine, cette rencontre mettra en lumière les notions d'"interculturalité" et de "genre" et tentera de donner des éléments de réponses aux problèmes rencontrés dans le traitement de cette problématique.
Ce colloque, qui rendra hommage aux professeurs universitaires Moha Ennaji et Fatima Sadiqi, offrira l'opportunité à des participants, de spécialités et d'horizons divers, de confronter et de partager leurs expériences et leurs savoirs sur ce sujet, pour essayer de concevoir des projets favorisant le partenariat par la mutualisation des ressources.
Pour le choix du sujet de ce colloque, les organisateurs estiment que "la thématique +Genre et Interculturalié+ résume à la fois l'évolution de l'approche genre au cours des dernières décennies et traduit le développement d'un courant de recherche novateur et fédérateur consacré à la chose interculturelle".
Cette thématique ouvre, selon eux, la voie vers des interprétations nouvelles et fondamentales à la compréhension des sociétés en général et des rôles socioculturels des femmes en particulier.
La conférence est aussi une occasion de faire participer des jeunes étudiants et militants associatifs à un processus interculturel global de repensement du futur, à la lumière des changements profonds ayant touché la femme.
Le colloque s'articulera en quatre axes majeurs, portant sur "concepts, approches théoriques et pratiques du genre et de l'interculturel", "diversités culturelles et politiques féministes", "genre, diversité culturelle et cohésion sociale" et "le rôle incontournable de la société civile dans le changement des concepts genre et interculturalité".
Les participants à ce colloque se pencheront ainsi, dans le cadre de tables-rondes, sur la discussion de thèmes ayant trait, entre autres, au "genre et interculturalité: perspectives Est-Ouest", "féminismes et Interculturalité", "la langue arabe entre pouvoir de genre et impact de la diversité culturelle", "communication linguistique et interculturalité" et au "genre, patrimoine culturel marocain et interculturalité".
Source : MAP
Dans un avis de 40 pages, la Haute juridiction, tout en insistant sur le respect de la liberté religieuse garanti par la Convention européenne des droits de l'Homme, rappelle le principe fondamental de la neutralité du service public en Belgique, auquel il attache d'ailleurs une valeur constitutionnelle. Il estime aussi que la proposition s'inscrit dans le prolongement de décrets de la Communauté qui prescrivent que le personnel enseignant s'abstient de témoigner en faveur d'un système philosophique, politique ou religieux.
"L'obligation pour la Communauté d'organiser un enseignement neutre et la neutralité du service public ont évidemment une incidence sur l'attitude pouvant être escomptée de la part des enseignants dans le secteur public. Ces derniers étant détenteurs de l'autorité scolaire, on peut attendre d'eux que par leurs propos et leur attitude, ils adhèrent au projet d'enseignement neutre auquel ils prennent part", dit l'avis. Le Conseil d'Etat précise toutefois que la proposition ne peut s'appliquer aux professeurs de religion.
Source : Belgomag
Dans le cadre des jeudis de l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris, trois courts métrages du réalisateur et scénariste marocain, Ahmed Bouanani, seront projetés le 27 mai prochain. La séance aura lieu à partir de 18h30 à l’auditorium (niveau -2) à l’IMA.
"La marche d’un poète" (1969, 20’), "Mémoire 14" (1971, 30’) ainsi que "6 et 12" (1968, 18’) sont les trois courts métrages programmés.
Né en 1938 à Casablanca, Ahmed Bouanani a étudié à l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) de Paris, devenu en 1986, École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS). Il n’a réalisé qu’un seul long-métrage, Le Mirage, en 1979. Mais il est surtout connu dans la réalisation de courts métrages mais aussi comme scénariste ("Le cheval de vent" en 2001) et monteur ("Le trésor infernal" et "Wechma" en 1970).
Les trois films sélectionnés donnent un aperçu de la perfection technique et poétique du réalisateur.
Ce "jeudi du documentaire" sera animé par Ali Essafi, directeur artistique à la SNRT et réalisateur de plusieurs documentaires, parmi ses films "Nous voila Général !" en 1997, "Le bleues des chikhates" en 2004, "Al-Jazira, la nouvelle voix des Arabes" en 2005.
Source : Yabiladi
Natif de Tétouan, RedOne, de son vrai nom Nadir Khayat, a émigré en Suède à l’âge de 18 ans pour se consacrer entièrement à la musique. Plus tard, il part pour Hollywood où il est devenu producteur de Hip-hop et de Pop. Il opère désormais dans sa propre boite de production, RedOne Konvict, une coentreprise créée avec le rappeur Akon.
En 2006, RedOne s’est fait connaitre dans le monde entier avec "Bamboo", un remix de "Hips Don't Lie" de Shakira en featuring avec Wyclef Jean, désignée chanson officielle de la Coupe du monde de football en Allemagne. RedOne est devenu par la suite, l’un des producteurs et compositeurs pour Lady Gaga.
En plus de Lady Gaga, il travaille avec Akon, mais il collabore aussi avec Backstreet boys, Mika (pour "We Are Young" la bande originale du film "Kick Ass"), Kat De Luna, Enrique Iglesias, Space Cowboy, Ciara, Usher, Christina Aguilera, Michael Jackson et Lionel Richie; et récemment avec Enrique Iglesias pour son prochain album.
Au cours de la même soirée, "Love Story" de l’Américaine, Taylor Swift, a été désigné "chanson de l'année", le chanteur américain et guitariste de rock, John Fogerty, "icône BMI".
Broadcast Music, Incorporated (BMI) est une organisation américaine de collecte des droits d'auteur pour les écrivains, compositeurs et producteurs de chansons. La société organise chaque année des récompenses dans diverses catégories du cinéma et de la musique.
Source : Yabiladi
Quatre films représenteront le Maroc dans la compétition officielle de la septième édition du Festival du Cinéma Africain de Tarifa (FCAT) qui se tiendra du 21 au 29 mai, apprend-on, mercredi, auprès des organisateurs.
Il s'agit de "Fissures" de Hicham Ayouch, "Dès l'Aube" de Jilali Ferhati, "Fatma" de Samia Charkioui, et "Les damnés de la mer" de Jawad Rhalib.
La programmation comprend plus d'une centaine de films dont des inédits, quatre expositions photographiques et un espace professionnel consacré à la promotion des coproductions entre l'Espagne et l'Afrique.
Grâce à une large sélection de films, le festival veut offrir au spectateur hispanophone l'occasion de découvrir les différentes réalités du continent africain.
Selon les organisateurs, des projections à l'air libre d'une partie de la programmation du FCAT'10 sont programmées, une semaine avant l'ouverture du Festival, dans plusieurs villes marocaines comme Tétouan, Larache et Tanger mais également en Espagne, à Algésiras, San Roque et Los Barrios.
Ces projections, organisées par l'équipe de Cine-mobile-FCAT, en collaboration avec le Centre cinématographique marocain (CCM), la Fondation des Deux Rives et l'Institut Cervantes, sont accompagnées d'un studio ambulant de photographie numérique.
Cette édition maintient et renforce l'objectif du festival qui consiste à faire connaître en Espagne la cinématographie africaine, non seulement en tant qu'expression artistique, mais aussi comme un outil de développement et de progrès pour le continent africain.
Le FCAT concentre ses efforts sur la promotion et la diffusion des cinématographies du continent africain en Espagne et en Amérique Latine à travers des actions concrètes de coopération, d'enseignement et de formation.
L'objectif de cette manifestation cinématographique est de favoriser une meilleure compréhension entre les peuples et d'apporter une contribution positive au développement de la culture et de l'industrie cinématographique africaine, en offrant un espace de rencontre pour les professionnels de l'industrie audiovisuelle et en développant la distribution ses Âœuvres au niveau du territoire espagnol.
Le FCAT est initié par l'association Al Tarab, avec le soutien notamment de l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), de la Casa Africa (la maison de l'Afrique), de la Casa Arabe (la maison arabe), du gouvernement d'Andalousie et de la fondation Trois Cultures de la Méditerranée.
Source : MAP
Les intervenants à une conférence sur "l'identité et la diversité" ont appelé, mercredi à Casablanca, à la construction d'une société ouverte et tolérante.
Ils ont indiqué qu'un ensemble de valeurs et concepts relatifs à la diversité doivent être pris en considération pour définir une vision commune sur la question de l'identité, dans le but de construire une société marocaine avec toutes ses différentes composantes culturelles imbues de valeurs d'ouverture et de pluralité.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi Mohammed VI et un panel d'hommes du monde de la politique, de l'économie, de l'art et de la culture, M. Mohamed Berrada, président du centre de recherches "Links'', organisateur de cette conférence, a souligné que ce débat mène à une réflexion sur des questions concernant la relation entre le "moi'' et "l'autre'' et sur l'individualisme et le sentiment commun.
Il a, par ailleurs, évoqué des questions liées à l'identité, un concept qui bouge, se modifie et évolue, en tant qu'ensemble de valeurs qui constituent la relation de la personne avec son environnement, précisant que c'est l'homme qui nourrit son sentiment d'identité individuelle et que l'identité humaine n'existe que si elle est reliée à autrui.
De son côté, M. Driss Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a tenu à expliquer que le Maroc est confronté à plusieurs défis relatifs à l'identité et à la diversité, soulignant que ce débat représente un atelier complexe qui nécessite une profonde réflexion.
Et d'ajouter que cette réflexion consiste en la relation du Maroc en tant que mère patrie avec les jeunes marocains résidant à l'étranger et en la nature de l'offre culturelle qu'elle leur présente pour préserver leurs liens avec leur pays d'origine.
Pour M. Rachid Belmokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain (ONDH), l'identité est un ensemble de valeurs basées sur l'éducation et la formation que tout un chacun apprend au sein de la famille et de l'école, mettant l'accent sur l'importance de l'auto instruction qui permet de s'imprégner notamment de la tolérante et de l'ouverture sur l'autre.
A cette occasion, il a été annoncé la constitution de l'association "Marocains Pluriels'' présidée par M. Ahmed Ghayat.
Cette association, qui se veut une référence pour la jeunesse marocaine, ambitionne de participer au développement et d'incarner les valeurs de citoyenneté.
Source : MAP
"Mort à vif" est l'intitulé d'un nouveau recueil de la poétesse et traductrice marocaine Siham Bouhlal, paru récemment aux éditions "Al-Manar" à Paris.
Dans ce recueil, qui s'ouvre sur une partie intitulée "Le livre de Driss", Siham Bouhlal replonge dans les souvenirs qui ont tissé sa vie avec son compagnon, décédé il y a trois ans, et voit présente la mort personnifiée qui se barricadait dans leurs moments, pendant qu'ils étaient occupés à aller vers la vie.
Elle entame avec la mort alors un dialogue violent et révolté et défie la mort au moment même où elle prend conscience qu'elle a effectivement et sans possibilité de retour ravi l'être aimé.
Deux autres parties suivent ensuite où elle essaye d'apaiser la colère et d'ouvrir une lucarne d'espoir, celui-là même que son compagnon, dans ses derniers conseils, voulait pour elle.
La couverture de ce recueil est illustrée de dessins du peintre Mahi Binebine.
Née à Casablanca dans une famille originaire de Fès, Siham Bouhlal est installée en France depuis 25 ans où elle a reçu l'enseignement du poète et médiéviste Jamel-Eddine Bencheikh.
Titulaire d'un doctorat en littérature de l'Université Paris-Sorbonne, elle se consacre à la traduction de textes médiévaux (Le livre de brocart ou la société raffinée de Bagdad au Xe siècle, Connaissance de l'Orient, ""Gallimard" 2004) et à la composition et à la traduction de poésies (Printemps des poètes à l'Institut du Monde Arabe, 2003 et 2004).
La poétesse, dont son recueil personnel "Poèmes bleus" est paru aux éditions "Tarabuste" en 2005, a participé en 2006 aux côtés de feu Driss Benzekri et Carlos Freire à l'élaboration de l'ouvrage "Amazigh ou voyage dans le temps berbère", paru aux éditions "Hazan" à Paris.
En 2007, elle prend part au séminaire "Femmes Marocaines et immigration : les femmes et la création" organisé par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et rédige un texte à cette occasion : "La femme créatrice", puis au colloque "Femmes d'ici et d'ailleurs", organisé par les Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME, 2008).
Elle a également pris part à de nombreuses rencontres sur la question notamment de l'écriture et l'exil comme elle a rédigé de multiples textes à ce sujet, dont "Ecrivains en déplacement", "Au pays de Molières" et "Nostalgie des mots".
Siham Bouhlal est l'auteur aussi des recueils "La tombe d'épines", paru aux éditions "Al-Manar" à Paris en 2007 avec des illustrations de Diane de Bournazel, "Corps lumière" (Al-Manar, 2008) puis "Le sel de l'amour" rehaussé de dessins de Julius Baltazar en 2009.
Elle a publié également une nouvelle traduction dans le domaine ancien "L'art du commensal ou boire dans la culture Arabe" aux éditons Actes Sud, 2009), un livre d'artiste, "Tombeau / Grab", texte bilingue, français/allemand, avec les peintures de Klaus Zylla et un récit "Princesse Amazigh", paru en aux éditions "Al Manar", 2009.
Source : MAP
Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, en tournée en France, a visité des centres cultuels et culturels et tenu des rencontres avec plusieurs élus et représentants des autorités locales dans les régions du Nord et de l'Est de l'Hexagone.
A Armentières, dans la banlieue de Lille (Nord), le ministre a visité un complexe cultuel et culturel opérationnel composé d'une mosquée, de salles de cours et d'informatique, d'un espace de rencontres et d'une bibliothèque que le ministre a offert d'approvisionner en ouvrages diversifiés.
A Strasbourg, le ministre s'est rendu au chantier de construction de l'une des plus grandes mosquées d'Europe. Cofinancée par le Maroc, le conseil municipal de la ville, le conseil régional et les contributions des Marocains de la région, la Grande Mosquée de Strasbourg ouvrira ses portes aux fidèles au printemps 2011.
Ces édifices, qui viennent renforcer l'offre spirituelle en direction de la communauté, témoignent de l'intérêt que les autorités locales des deux régions accordent au bien-être moral de ces concitoyens.
Cet aspect a été présent dans les entretiens que M. Ameur a eus avec les maires d'Armentières et de Strasbourg, le préfet du département de l'Alsace (Est), le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Strasbourg et le président de la région Alsace-Lorraine.
Ces responsables ont tous salué le dynamisme et l'exemplarité de la communauté marocaine, parfaitement intégrée dans la société du pays d'accueil. Soulignant que la France progresse avec la richesse et la pluralité de sa population, ces responsables n'ont pas manqué d'insister sur la vitalité du rôle du gouvernement marocain, notamment dans la diversification de l'action culturelle, aspect fondamental pour la pérennisation des liens d'attachement des nouvelles générations des Marocains de France à leur pays d'origine comme pour une meilleure intégration dans leur société d'accueil.
Lors de ces entretiens, M. Ameur a exprimé la détermination de son département à collaborer avec ces autorités et instances, à travers des actions concrètes et ciblées, pour le réconfort et le bien-être de leurs administrés marocains. Il a indiqué, à ce propos, qu'une attention particulière sera accordée précisément aux échanges culturels dans le but de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle et consacrer le statut avancé du Maroc dans ses relations privilégiées avec l'Union européenne.
Le ministre, qui a entamé cette tournée le 14 mai, a également tenu des réunions avec les compétences marocaines et les représentants de la communauté marocaine établie dans ces deux régions de la France, rappelle-t-on.
La visite de M. Ameur se poursuivra jusqu'au 23 mai et le mènera, successivement, à Rennes, Nantes (Ouest), Orléans (Centre) et Paris où il signera avec le maire de Mantes-la-Jolie une convention pour la création conjointe d'un centre culturel marocain dans cette banlieue parisienne avant d'animer une conférence, en marge du salon SMAP Immo, sur la politique gouvernementale au service des Marocains du monde.
Source : MAP
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