Eté 1983, des émeutes éclatent dans le quartier lyonnais des Minguettes. Toumi Djaïda, président de l'association SOS Avenir Minguettes, victime dune balle tirée par un policier décide, avec la complicité du Père Christian Delorme, d'organiser la Marche pacifique pour l'égalité contre le racisme. Le coup d'envoi de la marche est donné le 15 octobre de Marseille et se termine à Paris le 3 décembre 1983.
La marche qui part de Marseille avec 32 personnes et s'achève par un défilé réunissant plus de 100 000 personnes met l'immigration maghrébine sur le devant de la scène politique et médiatique françaises. Une délégation rencontre le président de la République française François Mitterrand . Les marcheurs avaient deux principales revendications : une carte de séjour de dix ans et le droit de vote pour les étrangers. François Mitterrand accorde une carte de séjour et de travail valable pour dix ans.
Deux acteurs majeurs de l'événement ; Toumi Djaidja et David Assouline, en parlent aujourd'hui avec trente années de recul.
La table ronde est prévue pour ce lundi 1er avril à partir de 18h au stand du CCME.