Les membres du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) réunis le samedi 30 avril 2011 à Rabat dans le cadre de leur séminaire interne, ayant passé en revue avec une profonde affliction et une grande tristesse l’ignoble acte terroriste qui a frappé la Place Jamaa El Fna à Marrakech le jeudi 28 avril et qui a laissé derrière lui plusieurs morts et victimes innocentes aussi bien parmi les étrangers que les marocains, expriment leur vive condamnation de cet acte criminel et leur rejet profond de toutes les formes d’actes terroristes qui portent atteinte au premier droit fondamental de l’homme, à savoir le droit à la vie, quels qu’en soient les auteurs.
Les études d'économistes démontrent que l'immigration ne provoque ni chômage ni dégradation des comptes sociaux…Suite
La Commission est prête à redéfinir les « conditions exceptionnelles» qui justifieraient le retour d'un contrôle aux frontières au sein de l’UE…Suite
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'est élevé mercredi contre l'interpellation d'une soixantaine de migrants tunisiens, égyptiens et libyens dans l'est de la capitale et en Seine-Saint-Denis.
Une chaîne de solidarité s'est organisée à Paris pour venir en aide à plusieurs centaines de migrants réfugiés depuis plusieurs semaines autour de la porte de Villette ou dans le parc de Belleville, certains en provenance de pays qui connaissent des bouleversements politiques.
Pour Bertrand Delanoë, les interpellations effectuées au même moment par la police sont "choquantes".
"Elles interviennent quelques heures après que la Ville de Paris a décidé de missionner les associations 'France Terre d'asile' et 'Emmaüs' pour évaluer la situation de chaque personne migrante et proposer des solutions adaptées", écrit l'élu socialiste dans un communiqué.
"Je demande à l'Etat de cesser ces opérations de police qui ne sont pas à la hauteur de la situation", ajoute-t-il.
Les interpellations ont été effectuées à Paris et à Pantin pour "infraction à la législation sur le séjour", a indiqué la préfecture.
Selon elle, l'objectif est de contrôler l'identité de ces personnes et de donner les moyens de repartir dans leur pays à celles qui le souhaitent.
Gérard Bon
28/4/2011
Le renforcement des frontières européennes face à un possible afflux de migrants mobilise les politiques. Des dizaines de Tunisiens ont été interpellés mercredi soir à Paris. Jean-Philippe Chauzy, porte-parole de l'OIM, fait le point sur ces flux migratoires.
Alors que la question migratoire postérieure au "printemps arabe" agite les pays d'Europe du sud, la pression porte moins sur les pays européens, que sur les pays d'Afrique du Nord, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les explications de Jean-Philippe Chauzy, son porte-parole.
Vous avez déclaré que l'Afrique du Nord portait davantage le poids migratoire de la crise libyenne, que l'Europe. Expliquez-vous...
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. 600 000 personnes ont fui le pays depuis le début de la crise. 4000 sont arrivées sur l'île de Lampedusa, et 290 000 sont parties vers la Tunisie. Ces personnes étaient essentiellement des travailleurs asiatiques ou issus d'Afrique subsaharienne, qui transitaient pour ensuite rejoindre leur pays d'origine.
Qu'en est-il des flux migratoires causés par les crises égyptienne et tunisienne?
En même temps que la Libye, la Tunisie a connu, depuis le début de la révolte populaire, le départ de plus de 23 000 personnes. Pour la plupart, celles-ci se sont aussi dirigées vers l'île de Lampedusa. Au total, avec les 4000 réfugiés venus de Libye, l'île a donc accueilli près de 28 000 personnes.
Par contre, nous n'avons aucune information concernant des personnes qui ont quitté le territoire égyptien, lui aussi secoué par un mouvement populaire. La raison en est que l'Egypte n'a pas connu de mouvements migratoires, quand, en Libye, nous avions à contrario presque 5000 personnes chaque heure souhaitant quitter le pays, au plus fort de la crise.
Que pensez-vous de la polémique européenne concernant l'afflux de migrants aux frontières de l'Union?
Mettre en place un contrôle renforcé aux frontières européennes, cela se comprend. Mais, ce que nous vivons aujourd'hui est moins une crise de réfugiés en Europe, qu'une crise migratoire régionale, voire extra-régionale. Au delà des migrants arrivés en Europe, il faut prendre en compte un contexte beaucoup plus large, affectant avant tout l'Afrique du Nord et subsaharienne, ainsi que l'Asie.
Au niveau régional, les personnes ayant fui par exemple l'Est libyen vers l'Egypte sont rapidement revenues en Libye après le début des frappes de l'Otan, chassant les forces de Kadhafi. Par ailleurs, au niveau extra-régional, la plupart des migrants de ce printemps libyen sont des travailleurs étrangers. Lorsqu'ils ont fui, ils sont repartis vers leur pays d'origine, c'est à dire notamment le Vietnam, la Chine, le Tchad, ou le Niger.
Ainsi, au final, le rapport est de 600 000 personnes, venues de Libye, et migrant à l'intérieur du territoire africain ou à destination de l'Asie, contre 28 000 immigrés tunisiens arrivés en Europe. L'échelle n'est pas la même. Donc lorsque les dirigeants européens craignent une vague de dizaines de milliers de migrants frappant à leurs portes, je trouve cela démesuré.
Qu'attendez-vous dès lors de la politique européenne en matière de gestion migratoire?
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) privilégie l'approche plurielle. Certes il faut contrôler les frontières, mais l'Europe doit aussi réguler les flux en aidant les pays touchés par des crises de régime à se reconstruire un avenir. Et cela devrait passer par des partenariats de développement. Un tel système a marché en Afrique du Sud [après l'élection de Nelson Mandela, ndlr]. Cela devrait aussi fonctionner en Afrique du Nord.
Quelle est la situation des évacuations actuellement? Avez-vous besoin d'aide financière?
Actuellement, il reste à la frontière Ouest de la Libye près de 3500 personnes à évacuer. A la frontière Est, à Saloum, les personnes qui attendent sont encore 4000. Dans quelques jours, ce chiffre s'élèvera à 6000. A ces estimations, il faut rajouter les 900 000 travailleurs étrangers qui sont toujours sous contrat en Libye, et qui pourraient un jour demander à partir.
Nous avons demandé une aide d'environ 160 millions de dollars, dans le cadre du système d'appel de fonds des Nations unies. Nous avons reçu 65 millions de dollars jusqu'à aujourd'hui. Cette somme a été totalement dépensée. La tâche est donc encore immense, notamment au niveau de l'évacuation par voie aérienne. Et c'est la région de Misrata qui est actuellement la plus critique.
Mais si les financements venaient à manquer, les passeurs, notamment en Libye, pourraient profiter de la situation pour proposer aux personnes souhaitant être évacuées, des plans de sortie du territoire. A des prix peut-être plus élevés que ceux pratiqués envers les migrants Tunisiens, soit 1500 euros. Quelques arrestations de travailleurs libyens, migrants en dehors des programmes d'évacuation, ont d'ailleurs été enregistrées en Egypte il y a une quinzaine de jours.
28/4/2011
La préfecture des Bouches-du-Rhône expliquait jeudi préparer "un dispositif permettant la réalisation rapide d'un retour au pays" des immigrés tunisiens arrivés clandestinement à Marseille.
Ce dispositif, mis en place en concertation avec le consulat général de Tunisie "devrait être opérationnel dans des délais très brefs", précisait la préfecture.
Plusieurs dizaines de Tunisiens arrivés d'Italie ont trouvé refuge depuis le début de la semaine dans un square proche de la Porte d'Aix, au cœur de Marseille, où des associations se relaient pour leur venir en aide. Leur nombre varie de 25 à une centaine selon les heures.
Beaucoup parmi eux ont gagné la Sicile en bateau. Détenteurs de permis de séjour en zone Schengen octroyés par Rome, ils ont traversé l'Italie en train pour rejoindre Vintimille, puis Nice et Marseille.
"La situation créée par cette arrivée récente de ressortissants tunisiens dans la ville de Marseille exige une réaction concertée et mesurée", estime le préfet des Bouches-du-Rhône Hugues Parant.
"Nombre d'entre eux se sont déclarés volontaires au retour", affirme-t-il. "Pour ceux d'entre eux qui ne manifestent pas clairement cette volonté, l'application stricte des lois et règlements de la République a été demandée", prévient la préfecture.
28/4/2011
L'unité pastorale Fronton-Villaudric accueillait l'ensemble du doyenné.
Plus de 70 enfants des CE1 et CE2 se retrouvaient avec leurs catéchistes, les prêtres, les parents accompagnateurs pour partager un après-midi de convivialité, de découverte, de joie dans un site très agréable au domaine Caze à Villaudric.
Le thème de la journée: «Migrant, mon ami, raconte-moi!». Un mot bien d'actualité de nos jours... Dès 14h des petits groupes se formaient autour des catéchistes et se dirigeaient vers les différents stands, représentant divers pays du monde entier : de l'Afrique du Sud au Canada en passant par la France.
Deux heures de découvertes, d'écoute pour ces enfants curieux qui entraient facilement dans le débat et les jeux proposés adaptés au thème.
Un goûter collectif sur l'herbe les regroupait pour un moment de détente bien apprécié.
Puis une célébration clôtura l'après-midi en présence des prêtres à l'ombre du grand pin.
27/4/2011
Madrid ne juge pas nécessaire une réforme du traité de Schengen sur la libre circulation des personnes en Europe, à cause du nombre très élevé de migrants ayant débarqué, depuis le début de l'année, sur les côtes sud de l'Italie.
"Nous estimons qu'il n'est pas nécessaire" de modifier le traité de Schengen, a indiqué, mercredi, le premier vice-président du gouvernement espagnol et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, dans des déclarations à la presse.
Rubalcaba a souligné qu'il ne faut pas oublier que "nous avons un problème en Tunisie et en Libye, des gens qui traversent la frontière entre ces deux pays pour s'installer dans des camps de réfugiés", estimant qu'il s'agit là du "vrai problème".
Le ministre espagnol s'est montré ainsi défavorable à la modification du traité de Schengen qui, selon lui, "fonctionne de manière satisfaisante", ajoutant que le problème migratoire dont soufre actuellement l'Italie" peut être réglé à travers des formules plus efficaces".
"Le gouvernement espagnol estime que l'Italie mérite un effort de solidarité de la part de l'Union européenne, au même titre que Malte et la Grèce qui sont moins évoquées actuellement", a-t-il souligné à ce propos. Rubalcaba a affirmé que son pays "est disposé à prendre part à cet effort de solidarité" avec ces trois pays.
La France et l'Italie se sont déclarées, mardi, favorables à une réforme du traité de Schengen afin de garantir sa survie dans les circonstances actuelles marquées par la résurgence du problème migratoire. "Nous voulons que Schengen vive, et pour que Schengen vive, Schengen doit être réformé", a déclaré le président français, Nicolas Sarkozy, au terme du 29ème Sommet italo-français tenu à Rome.
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a admis aussi la nécessité d'apporter "des modifications" audit traité "dans les circonstances exceptionnelles" générées par les arrivées massives de migrants en Italie et les tensions que la gestion de cet exode a provoqué pour les relations entre la France et l'Italie. Le nombre de migrants ayant débarqué depuis le début de l'année sur les côtes sud de l'Italie, principalement de la Tunisie, est évalué à environ 25.000 personnes.
28/4/2011
La Commission européenne (CE) est en train d’élaborer des propositions sur la manière de renforcer la dimension externe de la politique de migration de l’UE (« approche mondiale de l’EU à la migration ») afin de mieux répondre aux objectifs politiques et aux intérêts de l’Union européenne, de ses pays partenaires et de tous les migrants concernés. Cet ensemble de propositions mettra un accent particulier sur la dimension de la migration et du développement de la politique de migration de l’UE.
Pour accéder au document d’analyse préparé par la CE cliquez ici
En tant que membre du réseau M4D Net, la CE souhaiterait connaître votre point de vue sur cette partie importante de l’élaboration des politiques !
Evoluer vers une approche axée sur les migrants
On s’attend à ce que les propositions présentent des arguments afin que l’ordre du jour traditionnel sur la migration et le développement soit élargi afin d’offrir une approche axée sur les migrants.
De ce fait, la CE considère qu’il est important d’examiner la politique de migration et de développement en utilisant les points de vue suivants et en identifiant les bénéfices que la migration apporte à chacun, ainsi que les défis et leurs solutions possibles : migrants individuels ; familles/foyers de migrants ; pays et communautés locales d’origine ; et pays de destination. On espère que cela permettra aux décideurs politiques de renforcer les dimensions humaines et sociales des politiques de migration et de développement.
Une approche centrée sur les migrants peut être également renforcée en renforçant l’implication des groupes de migrants, instituts de recherche, médias et autres acteurs non-étatiques, tant dans le domaine du développement que dans l’application de la politique de migration et de développement.
Enfin, étant donné le fait que le plus important mouvement de migrants intervient entre les pays situés dans le Sud du monde (nommée migration Sud-Sud), la contribution de ces migrants au développement de leurs pays d’origine doit être reconnue et appuyée.
Nous souhaiterions traiter des sujets suivants au cours de cette discussion en ligne :
Thème 1 - 18 avril 2011 - 9 mai 2011 :
- Tenant compte de l’approche axée sur les migrants décrite ci-dessus, comment les diverses parties prenantes, à savoir, les pays d’origine, de destination, les gouvernements et les communautés locaux, peuvent-elles le mieux contribuer à son application ?
Thème 2 - 9 mai 2011 - 30 mai 2011 :
- Comment une approche de la politique de migration et de développement davantage axée sur les migrants impacte-t-elle les principaux domaines politiques suivants :
- Fuite des cerveaux : Avez-vous des moyens à suggérer pour permettre à l’UE d’aider les pays touchés par la fuite des cerveaux ? Le développement des mécanismes de migration circulaire dans des secteurs particulièrement touchés par la fuite des cerveaux permettrait-il d’atténuer ce problème ?
- Droits des migrants : De votre point de vue, de quelle manière les droits des migrants peuvent-ils le mieux être appuyés et appliqués ?
- Conséquences sociales de la migration : De quelle manière les conséquences sociales de la migration peuvent-elles être traitées grâce à la politique de migration et de développement de l’UE ?
Nous encourageons chaleureusement nos membres à retransmettre ce message à leurs réseaux et à les inviter à apporter eux aussi leurs contributions. La consultation électronique se déroulera sur six semaines, du 18 avril au 30 mai 2011. Veuillez y participer en envoyant un courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou en affichant vos commentaires en ligne sur le forum Migration4Development ici. Veuillez noter que les réponses ne sont pas automatiquement partagées mais sont transmises pour compilation aux équipes de facilitation.
Il était devenu urgent de calmer la furia antifrançaise qui fait rage en Italie depuis plusieurs semaines·. Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy affichaient hier une mine grave…Suite
Décidément, l'œuvre de l'écrivain marocain Mohamed Choukri suscite toujours l'intérêt. Huit ans après son décès, ses livres sont toujours aussi plébiscités par les lecteurs marocains et étrangers…Suite
On l'appelle « le village des migrants ». En arrivant sur la petite place de Riace, ce village du fin fond de la Calabre perché sur une colline, non loin de la côte, on comprend vite pourquoi. Les fillettes qui courent en criant, en cet après-midi presque estival, sont éthiopiennes, érythréennes ou somaliennes…Suite
Le rideau est tombé, lundi soir, sur le Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan" sur un ton de satisfaction des organisateurs eu égard à l'affluence qu'a connue cet évènement de trois jours.
Bien que les statistiques définitives n'aient pas été encore établies, les organisateurs estiment d'ores et déjà le nombre de visiteurs, marocains et étrangers, entre 55 et 60 mille.
Ouvert samedi en présence du ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, Ahmed Taoufiq Hjira, et du ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, le Salon proposait une offre riche et diversifiée à même de répondre aux attentes des visiteurs intéressés.
Lors de cette première édition du "SMAP Expo Milan", M. Hjira a réaffirmé la possibilité pour les Marocains résidant à l'étranger (MRE) de bénéficier, au même titre que leurs concitoyens au pays, de l'offre de logement social lancée conformément aux hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.
Pour répondre aux différentes sollicitations, les initiateurs du Salon ont compté avec une importante participation et une imposante logistique: 50 exposants, un grand village de l'artisanat marocain, plus de 48 villes marocaines représentées...
"SMAP Expo", qui a concentré dans un espace unique l'intégralité de l'information nécessaire et spécifique pour la concrétisation de tout type de projet d'achat et d'investissement immobilier au Maroc, a mis à la disposition des visiteurs tout un éventail de prestations pour les aider à faire le meilleur choix et les orienter grâce à l'appui d'organismes bancaires et la présence d'agences immobilières et de notaires.
Des agences de voyages et de tourisme, des compagnies aériennes, maritimes et routières ont été également à pied d'œuvre durant toute la durée du Salon pour répondre à leurs attentes.
Le Salon a accordé une place de choix à la région de Tadla-Azilal dont les atouts et opportunités d'investissements ont été présentés, de manière exhaustive, lors de la cérémonie d'ouverture.
Pour concilier affaires et culture, le programme du Salon a fait la part belle aux conférences-débats, soirées artistiques, ateliers de cuisine et dégustations de mets typiques de l'art culinaire marocain.
Des expositions relatant la grande diversité régionale du Royaume, la richesse de sa culture et de son artisanat et le mode de vie marocains ont été également inscrites au programme du Salon outre des séances de Beauté et bien-être, avec notamment des démonstrations de tatouages corporels au henné.
La musique marocaine a été aussi à l'honneur avec, chaque après-midi, un méga-concert gratuit, avec à l'affiche une pléiade d'artistes marocains et italiens.
De même, un programme de conférences a concocté en partenariat avec des notaires du Maroc et la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers.
Le Salon de Milan, qui s'inscrit dans le sillage du "SMAP Expo Bruxelles" tenu, du 4 au 6 février dernier, sera suivi du SMAP Immo Paris (2 au 5 juin), du SMAP Expo Marseille (11 au 13 novembre) et du SMAP Expo Barcelone (2 au 4 décembre).
26/4/2011
Les chantiers structurants mis en œuvre au Maroc et les efforts consentis au service des Marocains du monde ont été à l'ordre du jour d'une rencontre tenue, lundi, par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec les membres de cette communauté établis dans la région de Turin, au nord-ouest de l'Italie.
L'exposé exhaustif fait par M. Ameur a offert l'occasion à l'assistance, composée notamment de responsables et membres d'associations marocaines au Piémont, en Val D'Aoste et en Ligurie, de soulever diverses questions d'ordre tant social et juridique qu'administratif et culturel.
La question de la scolarisation des enfants des membres de la communauté marocaine a particulièrement retenu l'attention aux côtés de problématiques liées à la sécurité sociale et à la reconnaissance mutuelle des permis de conduire.
Au terme de l'échange fructueux engagé à propos de toutes ces questions, des membres de la communauté marocaine se sont félicités du souci des pouvoirs publics de les associer à l'œuvre en cours dans le Royaume et à l'édification du Maroc de demain, dont les contours ont été tracés par SM le Roi dans Son discours du 9 mars.
M. Ameur, qui était accompagné de l'ambassadeur du Maroc à Rome et des autorités consulaires, avait entamé, samedi, une tournée d'une dizaine de jours en Italie par des rencontres à Milan (nord) avec les compétences marocaines dans la Péninsule ainsi qu'avec les associations marocaines actives dans diverses régions du pays.
Au cours de ces rencontres, le ministre a souligné notamment que la nouvelle vision devant orienter la politique gouvernementale en matière de gestion des affaires de la communauté marocaine à l'étranger sera bâtie sur un partenariat participatif, la responsabilité, l'engagement et la confiance.
Après Turin, M. Ameur se rendra à Bologne (centre), Vérone (nord), Palerme (Sicile) et Rome (centre).
Outre des rencontres avec les membres de la communauté marocaine, le ministre aura lors de cette tournée, qui prendra fin le 1er mai, une série d'entretiens avec les autorités locales italiennes.
Samedi, M. Ameur avait assisté, en compagnie de M. Ahmed Taoufiq Hejira, ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, à l'ouverture de la première édition du Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan" qui a pris fin lundi.
26/4/2011
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) lance un vaste programme de consultation auprès des Marocain(e)s résidents à l'étranger afin d'impliquer cette communauté dans le grand débat national en cours à propos des réformes constitutionnelles et politiques que vit le Maroc.
Le CCME explique, dans un communiqué, qu' "au regard des enjeux pour notre pays et de l'importance historique des événements en cours, il est primordial que cette communauté exprime, dans le pluralisme et la sérénité, ses avis sur des réformes qui engagent l'avenir du Maroc".
Ainsi, le CCME annonce qu'il a mis en place un questionnaire et un forum de discussion à travers une page dédiée sur son site internet www.ccme.org.ma/debat-reformes.
Ce questionnaire sera également envoyé par mail à un large échantillon de Marocain(e)s du monde, indique ce communiqué qui ajoute que cet organisme soutiendra les initiatives ou actions des associations et acteurs marocains qui, dans les pays d'accueil, souhaitent contribuer à ce débat.
Cette campagne de consultation sera clôturée par l'organisation, en mai prochain d'un colloque international au Maroc autour du thème "la migration marocaine et les réformes constitutionnelles et politiques", avec la présence d'acteurs associatifs de l'émigration, experts et acteurs politiques, syndicaux et associatifs du Maroc.
L'Alliance Méditerranéenne des amis du Maroc (ALMAMA) participe pour la septième fois consécutive à la Grande Foire Culturelle de Catalogne (Nord Est de l'Espagne) qui ouvrira ses portes le 29 courant à Barcelone, apprend-on mardi auprès de cette ONG.
Cette traditionnelle manifestation culturelle organisée par la Fédération des entités culturelles andalouses en Catalogne (FECAC), sera marquée par l'installation, en collaboration avec la Wilaya et le Conseil Préfectoral de Guelmim, d'une authentique " Khaima des provinces du Sud du Maroc en vue de faire connaître la diversité et la richesse de la culture marocaine depuis Tanger jusqu'à Lagouira ", souligne-t-on de même source.
Par ailleurs, une table ronde sous le thème " les immigrés, la régionalisation élargie et les réformes Constitutionnelles " sera organisée, le 1er mai prochain, dans le cadre de cette même " Khaima Sahraouie ".
Animée par des professeurs et des spécialistes en matière d'immigration, cette rencontre se fixe pour objectif d'expliquer à la communauté immigrée, les réformes annoncées le 9 mars dernier par SM le Roi Mohammed VI.
Grand événement Culturel annuel dans cette région autonome du Nord-est de l'Espagne, qui accueille une forte communauté Marocaine, la Grande Foire Culturelle de Catalogne draine chaque année des dizaines de milliers de visiteurs.
La Foire, qui offre l'occasion aux différentes composantes de la société Catalane de se rencontrer et de partager leurs différences, se veut un haut lieu d'intégration et d'échanges.
26/4/2011
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise un séminaire sur le thème : « Les réformes constitutionnelles, immigration et citoyenneté» les 18 et 19 juin 2011 à Casablanca.
Le message dit «urbi et Qrbi», à la «villé et au monde», est lancé à la veille du sommet qui réunit MM. Berlusconi et Sarkozy…Suite
Les Marocains qui constituent le collectif étranger non communautaire le plus nombreux en Espagne sont en même temps les grandes victimes de la récession économique. En mars dernier, 95 .058 d'entre eux étaient inscrits aux bureaux de recrutement de l'institut de l'emploi et touchaient des prestations de chômage…Suite