Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.En Afrique, plus de 8 millions de personnes ont été contraintes de quitter leurs domiciles en 2012, suite à une catastrophe naturelle de type inondation ou en raison de violences, soit quatre fois plus qu'au cours des quatre dernières années, révèle un nouveau rapport publié mercredi par l'Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC).
Il s'agit d'un phénomène récurrent dans des pays déjà en proie aux effets des conflits et de l'insécurité, souligne l'Observatoire, notant que la faim, la pauvreté et la violence viennent souvent s'ajouter aux conséquences désastreuses des inondations, ce qui rend les populations encore plus vulnérables et crée un ensemble de facteurs de risque propices à leur déplacement.
Lors d'une rencontre sur "les défis actuels et les perspectives d'avenir", organisée à Nairobi, la Fédération internationale du Croix Rouge et du Croissant-Rouge a indiqué qu'avec au moins 2 millions de personnes déplacées dans la région de l'Afrique de l'Est, il est de plus en plus nécessaire de répondre aux besoins et d'aider ceux qui sont touchés par l'aggravation de la crise humanitaire dans la région. Les conflits, l'instabilité politique, la sécheresse, les changements climatiques et la pauvreté ne sont que certain facteurs parmi d'autres qui contraignent les gens à se déraciner et à fuir leur pays d'origine, ont indiqué les participants.
Pour les migrants, les réfugiés et autres personnes en situation de déplacement en Afrique de l'Est, l'accès aux soins de santé, la protection, l'éducation et les services de base restent souvent très limités et constituent un sujet de préoccupation croissante pour les organisations humanitaires.
Le Kenya, à titre d'exemple, accueille plus de 650.000 réfugiés en majorité des Somaliens installés dans les camps de Dadaab, les plus grands au monde, situés dans le Nord-est du pays.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des personnes déplacées, Chaloka Beyani, avait relevé que le phénomène du déplacement de populations reste l'un des plus grand défis humanitaires du monde, en raison de la multiplication des violences, des conflits et des catastrophes naturelles. Plus de 32 millions de personnes étaient déplacés dans le monde en 2012 à cause de conflits armés, de la violence généralisée ou des catastrophes naturelles, selon l'Observatoire des situations de déplacement interne.
15 mai 2013
Source : MAP
