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Hollande : un texte sur le vote des étrangers "après les municipales"

Lors de sa conférence de presse, le président a annoncé qu'un texte pour accorder le droit de vote aux étrangers serait présenté au Parlement.
François Hollande a annoncé jeudi qu'un texte pour accorder le droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales serait présenté au Parlement après les élections municipales.

"Je ne veux pas donner l'impression que nous chercherions avant les municipales à utiliser cette question du droit de vote des étrangers pour entretenir je ne sais quel malentendu", a déclaré le chef de l'État lors d'une conférence de presse.
"Donc, ce texte ne sera pas présenté avant les élections municipales", de 2014, a-t-il ajouté, s'exprimant spontanément sur cet engagement de campagne resté lettre morte au grand dam d'une partie de ses soutiens, notamment dans les banlieues. "Après les élections municipales, comme cela il n'y aura plus d'enjeu, il sera soumis au Parlement, et le Parlement en fera l'adoption s'il le souhaite", a-t-il ensuite promis, s'engageant pour la première fois aussi clairement depuis son élection.
Serpent de mer
Cette réforme passe par une révision de la Constitution, qui ne peut être adoptée que par trois cinquièmes des parlementaires ou par référendum. "Je n'ai pas soumis ce texte parce que je sais d'avance que l'opposition n'en veut pas", a redit François Hollande, alors qu'il manque une trentaine de voix pour une adoption au Congrès. Quant au référendum, le président avait exclu cette option lors de sa précédente conférence de presse, en novembre.
Serpent de mer de la vie politique depuis plus de 30 ans, cet engagement avait été abandonné par François Mitterrand en 1981, puis par Lionel Jospin, dont la gauche plurielle avait fait voter une proposition de loi par l'Assemblée en mai 2000. François Hollande avait repris l'idée dans ses 60 engagements, après l'adoption en décembre 2011 d'un projet de loi au Sénat tout juste passé à gauche. Dès septembre, le gouvernement avait émis ses premiers doutes, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls estimant que la réforme ne représentait "pas une revendication forte", avant d'appeler à "ne pas se précipiter".
16/05/2013
Source : Le Point.fr

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