jeudi 4 juillet 2024 20:16

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Marocains résidant à l’étranger : Le partenariat avec les ONG renforcé

Pour Anis Birrou, ministre chargé des MRE et des Affaires de la migration, «le tissu associatif joue un rôle primordial dans la concrétisation des programmes mis en place par le Maroc en faveur de sa diaspora»

Après le lancement de la régularisation des immigrés, Anis Birrou s’attaque à l’autre volet de son portefeuille ministériel, à savoir les MRE. Le ministre veut se rapprocher davantage des Marocains du monde en renforçant le partenariat avec la société civile qui les représente. Son objectif est d’établir un nouveau modèle de partenariat avec les associations œuvrant en faveur des MRE. Et ce, «pour répondre au mieux aux besoins de la diaspora marocaine et faire bénéficier le Maroc de son savoir-faire», dit-il lors du 1er forum de la société civile des Marocains du monde, organisé samedi dernier à Skhirat. L’évènement a connu une forte affluence  avec plus de 150 ONG. Même les prédécesseurs de Birrou, en l’occurrence Mohamed Ameur et Abdellatif Maâzouz, ont fait le déplacement. Ce qui témoigne de la volonté du ministre d’œuvrer dans la continuité.

Le modèle de partenariat qui sera tracé, devra améliorer les capacités du tissu associatif. Car, actuellement, les compétences managériales de certaines ONG représentant les MRE demeurent faibles, particulièrement dans les domaines liés à la conception et à la gestion des projets. Or, «ces associations jouent un rôle primordial dans la concrétisation des programmes mis en place par l’Etat en faveur de sa diaspora», a indiqué le ministre. D’autant plus que «le développement de tout pays se mesure aujourd’hui par le dynamisme de sa société civile».

Concrètement, le futur modèle de partenariat avec les ONG, qui œuvrent dans le domaine des MRE, devra déboucher sur de nouvelles politiques publiques. «Des politiques dans lesquelles il faudra intégrer les défis actuels et futurs auxquels les MRE sont confrontés», a souligné Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Le but est de «garantir les droits et intérêts de cette catégorie aussi bien au Maroc que dans les pays d’accueil. Il faudra notamment mettre en place les mécanismes nécessaires pour «lutter contre l’échec scolaire des jeunes MRE, qui est souvent 5 fois supérieur à celui des populations du pays d’accueil», a dit Anis Birrou. L’objectif du ministre est de porter les MRE au centre des décisions du pays dans lequel ils résident. 
En attendant la mise en place de nouvelles politiques publiques destinées aux MRE, les responsables du département ont fait le point sur les programmes mis en place en faveur du tissu associatif. Ainsi, pas moins de 4.000 ONG ont bénéficié du programme destiné à renforcer leurs capacités pour un coût global de 13 millions de DH. Parallèlement, 390 autres ont été appuyées par ce ministère pour réaliser des projets touchant à différents domaines, particulièrement culturel, avec une enveloppe qui s’élève à 84 millions de DH.

12/5/2014, H. B.

Source :.leconomiste.com

 

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