Ainsi, près de 40 % des immigrants du Québec, âgés de 25 à 64, détenaient un certificat, diplôme ou grade universitaire contre 20 % des non-immigrants. Les certificats universitaires inférieurs au baccalauréat, ne sont pas inclus dans ces statistiques.

Chez les diplômés universitaires issus de l’immigration, près d'un sur cinq a étudié dans un programme de génie.

«Chez la population native, on retrouve environ 9 % de diplômés en génie», a expliqué Marc-André Gauthier, agent de recherche socioéconomique à l’Institut de la statistique du Québec.

Selon lui, cet important pourcentage d’immigrants scolarisés reflète la sélection des immigrants selon des critères économiques et d’employabilité.

«Les immigrants qui ont étudié en génie sont généralement plus mobiles que ceux qui ont étudié dans d’autres domaines», a souligné M. Gauthier.

Des différences entre les hommes et les femmes

Les immigrants arrivés récemment et les immigrants les plus jeunes sont ceux qui détiennent les plus hauts niveaux de scolarité. Les hommes sont aussi plus formés que les femmes.

«Chez les personnes nées au Canada, ce sont les femmes qui sont le plus scolarisées, chez les immigrants, c’est l’inverse, a ajouté Marc-André Gauthier. Les hommes immigrants sont plus nombreux à présenter un profil plus scolarisé que les femmes, surtout en ce qui concerne les diplômes supérieurs au baccalauréat.»

L’emploi progresse lentement chez les immigrants

Selon Statistique Canada, l'emploi chez les immigrants de 25 à 54 ans a augmenté de 4,3 % de 2010 à 2011. L'essentiel de cette croissance a été observé chez les immigrants établis depuis une décennie ou plus.

En 2011, 63,5 % des immigrants arrivés au Canada depuis cinq ans ou moins avaient un emploi contre 79,8 % pour ceux établis depuis plus de 10 ans.  

 03 juin 2014, Lise Millette

Source : journaldemontreal.