Il est né sous le soleil du Souss ; mais aujourd'hui, à 71 ans, Belaïd vieillit sous le ciel gris de la banlieue parisienne, seul, dans un petit pavillon défraîchi.
Au terme de décennies de travail intense, il touche une pension de retraite à peine supérieure au minimum vieillesse (787 euros) , ce qui n'est pas grand-chose. D'autant que c'est dans cette maigre somme qu'il puise l'argent qu'il envoie à sa femme et ses enfants, restés au pays...Suite