La reconnaissance de la double nationalité et de la double identité des citoyens marocains résidant à l'étranger constitue l'une des grandes avancées apportées par la constitution de 2011 en faveur de cette communauté, a souligné le chargé de mission au sein du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Ahmed Siraj.
Le Maroc est l'un des rares pays qui met en œuvre des mesures et des dispositions de taille en vue de veiller sur le confort de sa diaspora, et d'être au diapason des attentes et des mutations qui s'opèrent au sein de cette communauté, a relevé M. Siraj dans une déclaration à la MAP en marge d'une Rencontre, tenue ce week-end à Al Hoceima, sous le thème "l'immigration et les questions d'identité".
Il en veut pour preuve le grand nombre d'institutions dédiées à cette couche de la population marocaine, dont le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le ministère des Marocains résidant à l'étranger et la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger.
De son côté, le membre du Conseil régional des droits de l'Homme à Al Hoceima-Nador, Mohamed Khamlichi, a souligné que la problématique de l'identité soulève plusieurs questions, à savoir est ce qu'elle est unique ou multiple ou est-elle une richesse ou un handicap pour les pays d'accueil et d'origine, relevant que le cloisonnement et le déni d'autrui est un danger pour la vie en commun et tue les identités.
Cette rencontre, organisée par l'association Thaziri pour la communication et l'animation culturelle dans le cadre de la 7ème édition du festival Anmugar, a connu également la présentation du nouveau beau-livre "Rif, les traces de l'histoire" (actes du colloque patrimoine culturel du Rif : quelle muséologie), comme il a été procédé de la projection d'un court métrage sur l'immigration clandestine et des bateaux de la mort.
08 juil. 2013
Source : MAP
