Comment le Sénégal gère ses 4 millions d'émigrés ? Voilà la question que se posent deux pays de la sous-région (le Mali et le Cap-Vert). Pendant une semaine, les fonctionnaires de ces deux pays vont visiter les structures, parties prenantes, de la gestion des émigrés sénégalais.
Les politiques migratoires que le Sénégal met en œuvre font école dans la sous-région. Une délégation de fonctionnaires du ministère en charge des Cap-Verdiens de l'extérieur visite à partir de ce lundi, les services et autres directions, parties prenantes de la gestion et de la promotion des Sénégalais de l'extérieur. Le 2 septembre prochain, ce sera au tour de la délégation des fonctionnaires du ministère des Maliens de l'Extérieur et de l'Intégration africaine. Ces visites d'études sont une initiative de l'Organisation internationale pour la migration (Oim) et le Centre international pour le développement des politiques migratoires (en anglais, Icmpd). Pendant une semaine, chaque délégation va visiter tour à tour le ministère délégué des Sénégalais de l'Extérieur, notamment la Direction de l'appui à l'investissement et aux projets (Daip) et le Fonds d'appui à l'investissement des Sénégalais de l'Extérieur (Faise), logés au dit ministère, la Direction des affaires consulaires (Dac) établie au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, l'Apix, la Direction d'appui du secteur privé (Dasp) du ministère de l'Economie et des Finances, la Stratégie de croissance accélérée (Sca), la Caritas, l'Office français de l'immigration pour l'intégration, le Congad, la Plateforme d'appui du secteur et à la valorisation de la diaspora sénégalaise en Italie (Plasepri). Deux entreprises mises en place par les migrants seront visitées à Cayar et à Keur Ndiaye Lô . L'objectif est de renforcer les politiques à l'égard des diasporas d'Afrique et du Moyen-Orient (Amedip) par les échanges Sud-Sud. Il s'agira, par ces visites, de chercher à améliorer les capacités de conception de politiques et projets en matière de migration et développement, de renforcer les liens entre les institutions des pays du Sud en matière de migration et de développement. Les domaines visés sont la protection et la sécurisation des migrants et les membres de leurs familles, les mécanisrnes et les dispositifs de gestion appropriés pour mieux organiser la migration, la valorisation des apports de la diaspora pour réduire la pauvreté et soutenir le développement national.
25 Août 2013
Source : rewmi.com/KD