LE MONDE (FR)
Expatriés ou immigrés
L'édition du quotidien français le Monde de ce 1er août 2013 consacre un dossier aux jeunes qui choisissent de s'expatrier sous le titre « pourquoi des jeunes choisissent de s'expatrier. Plus que la crise, l'envie d'ailleurs motive les candidats au départ vers l'étranger ».
Citant une récente étude qui « révèle que 27% des jeunes diplômés voulaient travailler hors France, contre 15% en 2012, le journal trace plusieurs portraits de jeunes diplômés, toutes origines confondues qui ont fait le choix de l'expatriation. Le terme immigration n'étant pas encore véritablement l'objet.
Parmi les portraits du journal de Beuve-Mery un jeune couple de français d'origine marocaine Nadia et Réda tous deux diplômés de d'une école de commerce. Pour ces deux jeunes gens tous les choisi Dubaï, les pays du Moyen orient ou encore le Maghreb sont des destinations privilégiées. Ceci bien que « la chambre de commerce française de Dubaï et des Emirats arabes Unis met de plus en plus en garde contre les risques de désillusion les nombreux jeunes qui la sollicitent note le quotidien du soir.
Mais les jeunes français d'origine maghrébine sont loin d'être les seuls à vouloir trouver le Graal ailleurs, les jeunes s'expatrient diplômés français qui s'expatrient choisissent le Canada, la chine, l'Inde.
Le Journal note par ailleurs qu'il existe actuellement un véritable business des conseils à l'émigration.
LIBERATION (ma)
Le parti de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) annonce l'organisation d'une journée d'études sous le thème « l'USFP et les questions de l'immigration » ce 3 août 2013 au siège du parti à Rabat-Hay Ryad.
« Cette journée d'étude constitue une opportunité de dialogue et de discussion sur les problématiques de l'immigration à la lumière de la crise économique et sociale qui secoue les pays d'accueil et des mutations qui traversent l'immigration. Les conditions d'exercice effectif de leurs droits constitutionnels par les MRE et les questions politiques qui les concernent feront également l'objet d'étude et de débat » annonce un communiqué du parti ».
Le communiqué poursuit que « La rencontre sera une opportunité pour discuter des questions relatives à l'organisation du parti à l'étranger et celles relatives à l'immigration en général, et ce conformément aux résolutions de la dernière réunion de la Commission administrative du parti.
De nombreuses personnalités des milieux politiques, culturels, associatifs d'ici et d'ailleurs participeront à cette journée.
Lien pour consultation du site
http://www.libe.ma/L-USFP-et-l-immigration_a40704.html
LE SOIR
D'avantage de droits aux travailleurs migrants
Le Maroc devrait être « le prochain pays signataire de la Convention 97 de L'Organisation Internationale sur le travail des migrants (OIT) indique le quotidien marocain Le Soir dans son édition du 1er août 2013.
« La Convention 97 de l'OIT sur le travail des migrants porte sur le protection des droits des migrants et de leur famille » écrit le journal qui précise qu'en vertu de cette convention « les pays signataires s'engagent notamment à faciliter des pratiques de recrutement loyales et à respecter l'égalité de traitement entre nationaux et travailleurs migrants en situation irrgulière».
LIBERATION (FR)
Etrangers : visas ou expulsions fissa
« Au palais de justice de Paris, la chambre « 35bis » fait office de labyrinthe judiciaire pour les sans-papiers défilant chaque jour » écrit le quotidien français de centre gauche « Libération » qui consacre un long reportage à tous ces voyageurs sans bagages venus tenter leur chance en France sans ces papiers « vitaux ».
Dans le reportage de Libé plusieurs cas généralement pas véritablement au fait de ce qui leur arrive. Après avoir été interpellés de façon aléatoire, ces sans papiers avant d'être expulsés. Le quotidien cite le cas de ce marocain qui vit en France depuis 20 ans sans papiers qui se présente en compagnie de son avocat « tout en haut de l'étroit escalier T du palais de justice de Paris –où- se niche la permanence où se décide le sort des étrangers en situation irrégulière interpellés dans la capitale . Les seuls à ne pas être pressés de prendre un avion en juillet, note avec un certain cynisme le quotidien français.
« Ce mardi de juillet, la machine administrative est un peu ralentie. Le premier homme à se présenter devant la « 35bis (chambre ainsi car le JLD statue sur le fondement de l'article 35 bis de l'ordonnance du 2 novembre 1945 sur les étrangers) est un Marocain vivant en France depuis vingt ans en situation irrégulière ».
A la question « Êtes-vous prêt à retourner dans votre pays » interroge – ndlr- le juge des libertés et de la détention (JLD) qui posera cette question à chaque « retenu » ». La réponse est sans détours « Non, cela fait vingt ans que je suis en France et je n'ai jamais commis d'infraction, je ne suis pas contre la loi », se défend l'homme dont la rétention est prolongée de vingt jours ajoute Libération.
Le quotidien cite aussi le cas de cet égyptien maçon en France depuis quatre ans. A la question : »êtes-vous d'accord pour rentrer chez vous ? ». L'homme répond « comme vous voulez ».
S'agissant de la question de « l'asile », le journal note que « si le cas ndlr du demandeur d'asile- est vite réglé, d'autres retenus, conscients que la partie est perdue, multiplient les initiatives pour gagner du temps ».
Dans sa rubrique repères le journal précise que « la réforme opérée par la loi du 16 juin 2011 n'a permis que des progrès très modestes, alors que le prix payé en termes de protection de liberté individuelle est élevé.
Le nombre d'éloignements d'étrangers dans les cinq jours suivant l'interpellation a augmenté de 40% par rapport à 2011. Il est actuellement de 5935