La population de l'Union européenne s'est accrue de 1,1 million de personnes en 2012, atteignant 505,7 millions d'habitants au 1er janvier 2013, grâce à la natalité mais surtout à l'immigration, selon des chiffres publiés mercredi par l'institut européen de statistiques Eurostat.
L'accroissement de la population européenne résulte en partie d'un accroissement naturel: en 2012 ont été enregistrées 5,2 millions de naissances pour 5 millions de décès, soit 200.000 personnes supplémentaires.
Les taux de natalité les plus élevés ont été observés en Irlande (15,7 naissances pour mille habitants), suivie par le Royaume-Uni (12,8 pour mille), la France (12,6 pour mille), la Suède et Chypre. Les plus faibles taux de natalité ont été enregistrés en Allemagne (8,4 pour mille), suivie par le Portugal, la Grèce et l'Italie.
Les taux de mortalité les plus élevés ont été constatés en Bulgarie (15 décès pour mille habitants), suivie par la Lettonie, la Lituanie et la Hongrie, et les plus faibles en Irlande (6,3 pour mille) suivie par Chypre, le Luxembourg et Malte.
Mais 80% de l'augmentation de la population de l'UE est due au solde migratoire positif de 900.000 personnes enregistré au cours de l'année 2012, souligne Eurostat.
Si la population a augmenté dans 17 pays de l'UE, elle a aussi baissé dans 11 d'entre eux.
Les baisses les plus marquées ont été observées en Lituanie (-10,6 pour mille habitants), suivie par la Lettonie, l'Estonie, la Bulgarie, la Grèce et le Portugal.
A l'inverse, c'est le Luxembourg qui a enregistré la plus forte augmentation de sa population (+23 pour mille), suivi par Malte, la Suède, le Royaume-Uni, la Belgique et l'Autriche. Ces fortes hausses s'expliquent essentiellement par le solde migratoire positif qu'ont enregistré ces pays.
20 nov 2013
Source : AFP