dimanche 24 novembre 2024 19:29

La réforme de l'immigration aux USA franchit une première étape

Le projet de réforme de l'immigration aux Etats-Unis a franchi mardi un premier vote de procédure au Sénat, où la motion inscrivant la proposition de loi à l'ordre du jour de la chambre haute a été adoptée à une très large majorité. /Photo d'archives/REUTERS/Joshua Lott (c) Reuters

WASHINGTON (Reuters) - Le projet de réforme de l'immigration aux Etats-Unis a franchi mardi un premier vote de procédure au Sénat, où la motion inscrivant la proposition de loi à l'ordre du jour de la chambre haute a été adoptée à une très large majorité.

Soixante voix étaient nécessaires pour passer ce premier test. Même des élus hostiles au projet, que soutient Barack Obama, ont voté pour.

Le débat devrait s'engager sur des amendements au texte, un processus qui pourrait durer jusqu'à la fin du mois.

Dans sa version actuelle, élaborée par un groupe de sénateurs démocrates et républicains, la proposition de loi déposée au Sénat prévoit de nouveaux programmes d'octroi de visas pour des travailleurs étrangers hautement ou faiblement qualifiés et ouvre une filière de naturalisation pour les quelque 11 millions d'étrangers sans papiers qui vivent actuellement aux Etats-Unis.

Dans le même temps, elle valide de nouvelles dépenses visant à renforcer la sécurité aux frontières dont le budget se chiffrerait en milliards de dollars.

"Si vous pensez vraiment que nous devons remettre en état notre système d'immigration, aucune bonne raison ne s'oppose à cette proposition de loi", avait déclaré dans l'après-midi Barack Obama.

Le président démocrate, dont la réélection doit beaucoup à la mobilisation de l'électorat latino, espère que cette réforme sera bouclée d'ici la fin de l'été.

Mais le texte, qui jouit d'un large soutien parmi les élus démocrates, devra obtenir l'appui de certains élus républicains afin que son adoption au Sénat soit suffisamment large pour inciter la Chambre des représentants, à majorité républicaine, à embrayer.

11-06-2013, Richard Cowan

Source : Reuters/Nouvel Observateur

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