Le ministre néerlandais des Affaires sociales, Lodewijk Asscher, a annoncé, mercredi, la détermination du gouvernement libéral-travailliste aux Pays-Bas de lutter contre l'exploitation de la main d'oeuvre étrangère par des entreprises.
Les entreprises ne pourront pas désormais "garder les mains propres" en feignant ignorer les procédés auxquels recourent les sous-traitants pour payer leur personnel sous le niveau des conventions collectives, a souligné le ministre, cité par la presse néerlandaise.
Asscher s'est déclaré en faveur de la libre circulation des travailleurs dans l'Union européenne tout en restant convaincu que cette circulation a des "effets secondaires", dont les actes d'exploitation de la main d'œuvre.
Quinze inspecteurs de travail supplémentaires ont été désignés depuis le début du mois en cours après la conclusion d'accords avec la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie sur la gestion de cette question.
Lodewijk Asscher qui espère la conclusion d'un accord sur une directive européenne d'ici le 9 décembre prochain, avait affirmé que les pays de l'Union européenne doivent prendre de nouvelles mesures restrictives à la libre circulation pour faire face aux excès de l'immigration interne au sein de l'Union.
Il les a invités à prendre en compte les conséquences des niveaux sans précédent de l'immigration interne au sein des Vingt-Huit en révisant la politique d'immigration en vigueur, ajoutant que la migration d'habitants des pays les plus pauvres de l'UE, dans l'Est et dans le Sud, risquait d'exclure certains européens de l'Ouest du marché de l'emploi.
27 nov. 2013
Source : MAP