Les autorités d'une province soudanaise frontalière de l'Erythrée ont demandé mercredi l'aide de l'Union européenne pour lutter contre le trafic d'êtres humains après la mort en octobre de centaines de migrants érythréens dans un naufrage au large de l'Italie.
"Nous sommes confrontés à des groupes (criminels) organisés", a déclaré le gouverneur de la province du Kassala, Mohammed Youssef Adam, à des ambassadeurs de l'UE en visite dans cette région de l'est du Soudan.
Selon le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), 1.800 réfugiés et demandeurs d'asile arrivent chaque mois dans l'est du Soudan, fuyant le régime autoritaire érythréen.
La région est très pauvre et les migrants cherchent toujours à poursuivre le voyage vers Khartoum, l'Egypte, Israël ou l'Europe.
"Il s'agit vraiment d'un domaine dans lequel nous voulons coopérer plus avec le Soudan et avec tous les pays voisins", a assuré Toma Ulicny, ambassadeur de l'Union européenne.
Le 3 octobre, plus de 350 migrants, principalement Erythréens, ont perdu la vie dans le naufrage de leur embarcation au large des côtes de l'île italienne de Lampedusa.
07 nov. 2013
Source : MAP