L'Arabie saoudite s'est retrouvée lundi sous le feu des critiques au Conseil des droits de l'homme de L'ONU, plusieurs pays, dont ses alliés américains,l'accusant d'emprisonnements arbitraires et de bafouer les droits des femmes saoudiennes et des travailleurs étrangers.
La Grande-Bretagne a réclamé l'abolition du système de tutelle imposé aux Saoudiennes. Les Etats-Unis ont dénoncé le travail forcé imposé à certains travailleurs immigrés.
La délégation américaine a en outre exprimé sa crainte concernant les restrictions en matière de liberté de culte et de réunion, tandis que l'Allemagne a appelé à un moratoire sur la peine de mort.
"De nombreux pays ont des bilans problématiques, mais l'Arabie saoudite se distingue par son niveau de répression extrêmement élevé et son incapacité à respecter les engagements pris devant le Conseil des droits de l'homme", dit dans un communiqué le directeur de la zone Moyen-Orient à Human RightsWatch, Joe Stork.
L'Arabie Saoudite, qui accueille neuf millions de travailleurs étrangers sur une population de 28 millions de personnes, a pris des mesures pour protéger leurs droits et leur fournir des conditions de vie appropriées, a fait valoir le président de la Commission saoudienne des droits de l'homme,Bandar bin Mohamed al Aiban.
Ces mesures comprennent notamment une interdiction de travailler à l'extérieur entre la mi-journée et trois heures du matin de juin à ao t, lorsque les températures dépassent généralement les 40 degrés.
Les Saoudiennes sont des citoyens à part entière, a assuré Bandar bin Mohamed al Aiban, et peuvent disposer de leurs biens et les gérer sans avoir à demander la permission de quiconque,
21 octobre 2013, Gilles Trequesser
Source : Reuters
