Les étrangers qui reçoivent un ordre de quitter le territoire optent de plus en plus souvent pour un retour volontaire effectif vers leur pays d'origine et cela, grâce à la meilleure collaboration entre les communes, la police locale et l'Office des étrangers.
C'est ce qu'a indiqué lundi la secrétaire d'Etat à la Migration et l'Asile, Maggie De Block (Open Vld), sur base des premiers chiffres du projet "Sefor" lancé en juin 2011, qui informe et suit plus intensivement les étrangers.
La collaboration du Sefor se fait notamment avec la commune dans laquelle l'immigrant expulsé réside. Il lui signifie l'ordre de quitter le territoire et lui envoie une brochure d'informations dans sa langue. Dans le cas où l'étranger accède à l'ordre, le Sefor le communique à la commune et suit le trajet de retour. En 2011 et 2012, 3.870 et 5.656 personnes ont opté pour le retour volontaire, 20% d'entre eux l'ont fait via le Sefor.
Le Sefor a pour credo "Sensibilisering, Follow-up en Return" (sensibilisation, suivi et retour) et touche, selon Maggie De Block, un nouveau groupe d'étrangers: les migrants qui résident dans une habitation privée au lieu d'un centre d'accueil. "Le projet se concentre tant sur le retour volontaire que sur le rapatriement des personnes qui présentent un risque pour l'ordre public et la sécurité", explique la secrétaire d'Etat.
"Il s'agit dans ce dernier cas tant de grands criminels comme les voleurs et les trafiquants de drogue, que de fraudeurs ou de personnes qui concluent des mariages de complaisance. Quarante pour cent des cas traités par le Sefor en 2013 faisaient partie de cette catégorie. Nous travaillons là-dessus avec les parquets."
15/7/2013
Source : Lavenir.net