vendredi 5 juillet 2024 09:25

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Le réseau européen contre le racisme (ENAR) et plusieurs ONG antiracistes ont annoncé, mercredi 31 août, l'organisation de manifestations devant les ambassades françaises de plusieurs pays de l'Union européenne, samedi, pour "protester contre les politiques xénophobes de la France".

A la suite des "récents événements en France ciblant et stigmatisant les immigrés et plus particulièrement la population rom", le réseau ENAR "lance une réponse coordonnée pour protester contre les politiques xénophobes de la France", déclare mercredi le réseau dans un communiqué transmis par le MRAP. Le réseau exprime "ses préoccupations quant à l'expulsion systématique des Roms de Roumanie et Bulgarie et aux déclarations faisant un lien entre Roms, immigration et criminalité" et condamne "un discours populiste et discriminatoire" du gouvernement français.

Les rassemblements auront lieu à Bruxelles, Vienne, Rome, Londres, devant le consulat français à Barcelone, ainsi que dans plusieurs villes de Roumanie, en "solidarité avec les ONG antiracistes françaises qui organisent une grande manifestation en France le même jour". De nombreuses organisations françaises, parmi lesquelles la Ligue des droits de l'homme, Médecins du monde, la Cimade, ATTAC, la CGT et la CFDT, ou encore Droit au logement appellent à participer à des rassemblements samedi à 14 heures partout en France contre les "dérives" à l'encontre des Roms et "pour dire ensemble leur attachement à la liberté, à l'égalité et à la fraternité".

ENAR est un réseau d'ONG œuvrant pour lutter contre le racisme dans tous les états membres de l'UE et représente plus de 700 ONG, dont le MRAP, précise le communiqué.

Source : Le Monde

La réunion d'arbitrage du président Nicolas Sarkozy sur le projet d'élargissement à certains cas de la déchéance de nationalité devrait avoir lieu lundi et non vendredi comme l'avait annoncé mardi le ministre de l'Immigration Eric Besson, a-t-on appris mercredi de sources gouvernementales.

"C'est le président de la République et le Premier ministre qui arbitreront cette fin de semaine, si j'ai bien compris vendredi", avait déclaré mardi à LCI M. Besson pour qui la question de la déchéance de la nationalité n'est pas une "révolution" puisqu'elle existe dans le droit français à l'article 25 du code civil.

Or vendredi le chef de l'Etat sera en déplacement en Côte d'Or, ont souligné auprès de l'AFP des sources gouvernementales, affirmant que cette réunion d'arbitrage n'aurait "pas lieu vendredi".

Elles ont précisé qu'elle devrait se tenir lundi.

Source : AFP

C’est ce qu'affirme une étude du centre de recherche américain Pew publiée mercredi 1 septembre.

Sur la période qui court de mars 2007 à mars 2009, en moyenne 300.000 sans-papiers sont entrés chaque année sur le territoire américain, beaucoup moins que pour la période allant de mars 2000 à mars 2005, où quelque 850.000 personnes pénétraient illégalement aux Etats-Unis chaque année, selon l'étude qui se base sur les chiffres du recensement.

L'immense majorité d'entre eux viennent de pays d'Amérique latine. Avec 60% (6,7 millions) de sans-papiers résidant aux Etats-Unis, le Mexique arrive largement en tête.

Source : AFP

Le court-métrage marocain " Grain de sable " de Mohamed Hamdaoui Alaoui, a été primé récemment au festival de Couenne, dont la quatrième édition a eu lieu du 28 au 30 août dernier à Beauville, près de Toulouse en France.

Outre un film documentaire intitulé " Soldat à l'ombre ", Mohamed Hamdaoui Alaoui qui avait suivi une formation en audiovisuelle en France, compte à son actif trois autres courts-métrages : " Entre deux mondes ", " A travers fenêtres " et " Au profit d'autres ".

Source : MAP

Les membres du directoire de la Bundesbank, la banque centrale allemande, se sont prononcés à l'unanimité mercredi pour l'éviction de l'un des leurs après des propos jugés racistes, a rapporté jeudi le quotidien Berliner Zeitung, alors que le débat prend de l'ampleur en Allemagne.

Le président de la "Buba", Axel Weber, et les quatre membres du directoire non concernés ont débattu mercredi de l'avenir au sein de l'institution du sixième membre de l'organe de direction, Thilo Sarrazin, vivement critiqué après des attaques au vitriol contre les immigrés musulmans et des propos sur l'existence d'un "gène juif".

Les cinq dirigeants de la Bundesbank seraient d'accord pour faire prendre la porte à M. Sarrazin, coutumier de déclarations provocatrices et qui avait déjà mis son employeur en difficultés par des propos peu délicats l'an dernier, rapporte le Berliner Zeitung. Les modalités de son départ seraient encore à déterminer, selon le journal.

La Bundesbank a refusé de commenter ces informations.

La procédure officielle veut que la Bundesbank demande au président de la République de démettre un membre de son directoire. Celui-ci, le conservateur Christian Wulff, a jugé mercredi soir qu'il fallait éviter "que la discussion ne nuise à l'Allemagne, notamment sur le plan international".

L'affaire fait grand bruit en Allemagne, où M. Sarrazin a essuyé des critiques très violentes, notamment de la part de responsables politiques de tous bords. Mais il est également soutenu par une partie de la population, qui adhère à ses thèses sur la faible volonté d'intégration de certains immigrés.

Selon un sondage de la chaîne de télévision N-24, 51% des Allemands seraient opposés à son renvoi de la Bundesbank.

Le chef du parti social-démocrate SPD, dont M. Sarrazin est membre, a reconnu mercredi qu'il avait reçu un flot de messages de soutien à M. Sarrazin ces derniers jours de la part de la base du parti. Sigmar Gabriel veut néanmoins exclure le provocateur.

Pour l'influent hebdomadaire Die Zeit, "Thilo Sarrazin est en passe devenir un héros national, un renvoi du directoire de la Bundesbank ou du SPD lui conféreraient même un statut de martyr", selon un éditorial.

L'affaire suscite une nouvelle fois le débat sur l'intégration des étrangers à la société allemande, une problématique dont la chef de file des Verts, Renate Künast, a reconnu jeudi qu'elle lui causait "aussi des inquiétudes", tout en se distançant des propos de M. Sarrazin.

Source : Romandie/AFP

 

La politique d'expulsion des Roms que mène le gouvernement français place l'Union européenne face à un dilemme entre sa volonté de donner davantage de marge de manoeuvre aux Etats membres et son souci de protéger les droits d'une population pauvre et marginalisée.

"La Commission demande aux autorités françaises des informations détaillées sur le fait de savoir si et dans quelle mesure les garanties requises ont été appliquées dans des cas récents", écrivent trois commissaires européens - Viviane Reding (Justice), Laszlo Andor (Emploi) et Cecilia Malmström (Affaires intérieures) - dans un rapport confidentiel remis cette semaine.

Au cours du mois dernier, Paris a procédé aux reconduites à la frontière de 979 Roumains et Bulgares et démantelé une centaine de campements illicites. Au total, quelque 9.000 Roms ont été expulsés depuis le début l'année.

Ces reconduites ont suscité une cascade de critiques en France, émanant d'associations de défense des droits de l'homme, de l'Eglise catholique, voire de plusieurs ministres - Bernard Kouchner dit avoir "profondément" songé à démissionner du Quai d'Orsay. De nombreux acteurs du débat public accusent le président Nicolas Sarkozy de pratiquer l'amalgame entre la communauté rom et la criminalité.

Parce que la Roumanie et la Bulgarie sont membres de l'Union européenne, le dossier a des répercussions au niveau du bloc communautaire.

Au cours du mois d'août, bombardée quotidiennement de questions sur la politique française, la Commission européenne a peiné à arrêter sa position. Elle tente à présent de reprendre l'initiative sur une question très sensible inscrite ce jeudi à l'ordre du jour de la commission des affaires intérieures et des libertés civiles du Parlement européen.

POLITIQUE DE L'AUTRUCHE ?

Pour des experts européens, la légalité de ces reconduites à la frontière dépend davantage des conditions dans lesquelles ces Roms sont renvoyés chez eux que de la décision de les renvoyer, même si le gouvernement français devra sans doute démontrer que sa politique de lutte contre la délinquance ne cible pas spécifiquement les Roms.

En tant que citoyens de l'UE, les Roms ont le droit de séjourner dans tout Etat membre pour une durée de trois mois. Au-delà, il leur faut disposer de ressources financières suffisantes et d'une assurance maladie.

Dans leur rapport confidentiel, dont l'agence Reuters s'est procuré une copie, les trois commissaires estiment que la France doit s'assurer au cas par cas que les expulsions sont justifiées et démontrer que les personnes reconduites à la frontière constituaient une menace à l'ordre public ou une "charge déraisonnable pour le s ystème d'assistance sociale".

Le gouvernement français, qui nie stigmatiser une communauté quelle qu'elle soit, souligne que chaque expulsion procède d'un examen individuel et que "ces retours, dans leur immense majorité, sont des retours volontaires" accompagnés d'une aide financière de 300 euros, plus 100 euros par enfant, précisait le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le mois dernier.

Mais les commissaires jugent qu'il ne suffit pas à la France d'offrir aux Roms une prime de départ, qui revient, disent-ils, à payer pour suspendre l'application des règles communautaires encadrant la libre circulation des Européens.

Un autre aspect du problème pour la Commission est de déterminer si la politique française respecte l'égalité entre ressortissants européens. Les directives européennes interdisent à un Etat de distinguer un groupe de population sur la base de ses origines ethniques.

Au-delà du cas spécifique que représente la France, la Commission devra aussi se pencher sur la question de l'intégration des Roms dans les sociétés européennes.

"Les Roms sont en train de devenir le visage de l'immigration en Europe", note Andrzej Mirga, conseiller sur les questions liées à cette communauté pour l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

D'après une étude remontant à 2008, un quart des Européens vit avec malaise la présence de Roms dans son voisinage. Pour les autres groupes ethniques, cette proportion chute à 6%.

"Tout le monde tente d'enfouir sa tête dans le sable", analyse Piotr Maciej Kaczynski, du Centre d'études politiques européennes de Bruxelles, qui estime que les responsables politiques cherchent à esquiver une question qui concerne quelque 10 millions de personnes et implique un complexe mélange de pauvreté, d'exclusion sociale et de racisme.

Source : Challenge/Reuters

Le Maroc est devenu depuis un certain temps, la destination privilégiée des étudiants de l’Afrique subsaharienne. D’abord pour son accessibilité, mais et surtout pour les bonnes relations  qu’entretient le Maroc avec les pays  d’Afrique noire. A travers l’Agence marocaine de  coopération internationale (AMCI), le Royaume du Maroc accorde  une bourse d’étude à près de 7000 étudiants étrangers. Entre tentative d’adaptation et la différence des cultures, l’échange ne peut être qu’enrichissant.

Depuis plus de dix ans, les gouvernements de certains pays de l’Afrique subsaharienne, envoient chaque année les plus méritants de leurs bacheliers au Maroc pour y effectuer des études universitaires. Ainsi, le Maroc participe à la formation des  leaders de l’Afrique et vulgarise sa politique dans le continent. Car chaque année plus de 500 étudiants retournent dans leur pays d’origine en ayant dans leur valise, l’expertise et la technicité marocaine qu’ils  mettent à la disposition de leur nation. Ceci dans tous les domaines d’activités : La science, les technologies, les sciences humaines etc…

La cité universitaire internationale, dortoir  de la plupart des étudiants

Nous sommes à Rabat, à la cité universitaire internationale, où l’on trouve la majorité de ces étudiants subsahariens dans la capitale. Aida, ancienne étudiante sénégalaise au Maroc, a suivi tout son cursus à l’ISIC, l’école publique de journalisme et de communication du pays. Elle se souvient que dans sa classe, elle était la seule fille étrangère de sa promotion : «  J’étais avec quatre garçons subsahariens dans ma promotion. Au début je me sentais seule mais avec l’accueil,  l’ouverture de mes camarades marocains et la solidarité de mes amis, je me suis adaptée », confie-t-elle. Elle rajoute, « la communication était facile puisque nous parlions tous le français et pour mieux nous adapter, je m’amusais à prononcer certains mots de la Darija, le dialecte du pays, qui était un peu compliqué au départ ».

Aida est consciente que le Maroc est plus doté que son pays d’origine, elle s’y sentait à l’aise. « Les moments où je sentais que je suis étrangère » confie-t-elle, c’est lorsqu’elle faisait l’objet de   remarques frustrantes que certains  Marocains, peut-être non habitués à voir des étrangers, proféraient à son encontre, du genre « Azzia ». Mais dans son école, elle ne s’est jamais sentie différente. Au contraire, sa culture et ses origines intéressaient ses camarades.

Le passage au Maroc, un moment inoubliable

Les témoignages des anciens étudiants au Maroc, aujourd’hui retournés au pays ne manquent pas. Francis est un ancien étudiant béninois du Maroc. Aujourd’hui, il est cadre dans le secteur de la communication dans son pays. Interpellé sur son séjour au Royaume, il nous raconte « qu’il n’a gardé que de bons souvenirs, ses amis, la cuisine marocaine et la beauté  du pays ». D’ailleurs, il nous dit qu’il envisage d’y faire un tour lorsqu’il aura des congés.

Diakhiss, un Mauritanien de la même promotion que Francis n’a pas oublié ses soucis et ses « nombreuses altercations avec [ses] professeurs », mais néanmoins, il avoue que les plus beaux moments de sa jeunesse, c’est au Maroc qu’il les a vécus. Son séjour, dit-il, lui a permis de « connaître plusieurs cultures, de [se] faire des amis de nationalités différentes » de la sienne.

En un et mille mots, le Maroc, riche de par sa culture et sa position géographique, fait aussi le bonheur de certains pays de l’Afrique en formant leurs cadres. Et sa politique de développement continue d’être un exemple dans la région, ce qui pousse à penser qu’il restera encore longtemps la destination privilégiée des étudiants de l’Afrique noire.

La culture africaine importée au Maroc

Pour se retrouver entre expatriés et revivre des moments purement africains, chaque nationalité présente au Royaume, organise une journée culturelle où elle a l’opportunité de montrer aux autres sa culture à travers des conférences, spectacles de danses, sketchs, des défilés de mode mais aussi à travers l’art culinaire. Ainsi, les étudiants ont une possibilité de montrer toutes les facettes de leur tradition.

Ces moments de retrouvailles se font en présence des représentants diplomatiques des pays des étudiants, et des autorités du Maroc,  rendant l’événement plus officiel. Les ressortissants sénégalais eux ont initié la semaine du Sénégal au Maroc. Durant cette semaine, les médias sénégalais, les investisseurs et d’autres professionnels font le déplacement pour affiner et perpétuer les échanges entre les deux pays.

1.09.2010

Source : Yabiladi

Le taux de chômage en Espagne a renoué avec la hausse en août dernier après quatre mois consécutifs de baisse, grimpant de 1,5 pc par rapport aux chiffres du mois de juillet, selon des statistiques officielles rendues publiques jeudi à Madrid.

Le nombre total de chômeurs a augmenté ainsi de 61.083 personnes en août pour s'établir à 3,96 millions, indique le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration dans un communiqué.

L'ensemble des secteurs d'activité ont été concernés par cette nouvelle hausse du chômage, à l'exception de l'agriculture qui, en revanche, a connu une baisse du nombre de chômeurs, souligne le communiqué.

La grande majorité des régions autonomes espagnoles ont été également touchées par cette situation, selon la même source.

L'Office européen des statistiques " Eurostat " avait indiqué, mercredi, que le taux de chômage s'est établi à 20,3 pc à fin juillet dernier en Espagne, soulignant qu'il s'agit du taux le plus élevé en Europe.

Ce taux a été de 20,09% durant le deuxième trimestre de l'année en cours, ce qui avait également constitué un record par rapport la moyenne européenne (10%).

Les baisses successives du nombre de chômeurs en Espagne entre avril et juillet derniers laissaient prévoir une reprise du marché de travail pour le reste de l'année, mais la nouvelle hausse du mois d'août laisse planer quelques doutes sur ces espoirs, dans un pays encore plongé dans la crise économique.

Source : Casafree

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