mercredi 27 novembre 2024 18:50

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a achevé vendredi une visite de travail en Tunisie consacrée à l'accord de gestion concertée des flux migratoires et au projet d'Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ).

"Nous sommes en plein dans l'application de l'accord, le plus ambitieux que la France ait signé avec un pays partenaire (...) avec les plus gros montants consacrés au développement solidaire", a-t-il déclaré à l'AFP.

La France a engagé 40 millions d'euros sur la période 2008-2011 pour "le développement solidaire", dont 30 millions consacrés aux projets de formation professionnelle.

M. Besson a visité deux centres de formation (textile/mode et métiers du marbre) financés en partie par la France dans le cadre de l'accord signé en avril 2008. Comme ceux qui ont été signés par la France avec nombre de pays africains, l'accord avec la Tunisie prévoit la réadmission d'immigrants illégaux dans leur pays d'origine.

La création d'un Office méditerranéen de la Jeunesse a été en outre au centre des entretiens de M. Besson qui a rencontré le ministres des Affaires étrangères, Kamel Morjane, et celui de l'Emploi et Formation professionnelle, Mohamed Agrebi.

"C'est le projet auquel je suis le plus attaché, et dans lequel la Tunisie a été un partenaire de la première minute", a dit M. Besson.

"Il est essentiel pour l'avenir de la relation euro-méditerranéenne et correspond à un immense besoin de formation et de débouchés professionnels pour les jeunes", a-t-il plaidé.

"Il y aura des échanges en permanence et des formations co-diplomantes entre les universités du nord et du sud", a-t-il ajouté.

Lancé en décembre 2009 à Paris, l'OMJ et son budget seront au menu d'une ultime réunion dimanche prochain à Chypre, avant l'annonce de sa création avant la fin de l'année, afin que les premiers étudiants postulent à la rentrée 2011, a-t-il poursuivi.

Arrivé jeudi à Tunis en compagnie de sa jeune épouse tunisienne Yasmine Torjman, Eric Besson prolongera séjournera en privé, samedi, avant de regagner Paris dimanche et repartir à Chypre.

"Avec Yasmine nous n'aurons qu'une journée libre samedi", a-t-il dit sans autre précision, affirmant vouloir "élever une muraille de Chine entre vie privée et vie publique".

Source : AFP

La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé samedi que le modèle d'une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement diverses cultures, avait "totalement échoué", alors que le débat sur l'intégration s'enflamme en Allemagne.

Mais l'immigration de spécialistes dans une Allemagne qui manque de main d'oeuvre qualifiée est nécessaire, a-t-elle plaidé.

Le credo "Multikulti" (multiculturel), selon lequel "Nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons", a échoué, a-t-elle dit. "Cette approche a échoué, totalement échoué", a martelé la chancelière lors d'une réunion des Jeunesses de son parti conservateur l'Union chrétienne-démocrate (CDU) à Potsdam près de Berlin.

Vendredi soir, le chef de la branche bavaroise de son parti, Horst Seehofer (CSU), avait déclaré devant le même public: "Nous, en tant qu'Union, nous nous engageons pour la culture de référence allemande et contre le multiculturel. Le Multikulti est mort".

Tout en affirmant que l'Allemagne restait un pays ouvert au monde, Angela Merkel a estimé: "Nous n'avons pas besoin d'une immigration qui pèse sur notre système social".

Cependant, le pays ne pourra faire l'économie de spécialistes étrangers même s'il forme des chômeurs allemands, a estimé la chancelière.

Selon le président de la chambre de commerce et d'industrie allemande (DIHK), Hans Heinrich Driftmann, il manque à l'économie allemande environ 400.000 ingénieurs et personnels diplômés.

"Cela nous coûte environ 1% de croissance", a-t-il estimé dans le journal Welt am Sonntag à paraître dimanche, en plaidant pour une immigration qualifiée.

Mme Merkel a mis en garde les Unions conservatrices (CDU-CSU) contre le fait de susciter l'idée que "celui qui ne parle pas immédiatement allemand n'est pas le bienvenu".

Source : AFP

Un séminaire sur les effets de la crise économique mondiale sur les Marocains en Espagne se tiendra, mardi prochain à Madrid, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

Le séminaire, organisé également par "Casa arabe", en partenariat avec la Direction générale de la citoyenneté espagnole à l'extérieur et la Direction générale de l'intégration des immigrés, se propose de permettre aux différents intervenants en matière de migration marocaine, tant au Maroc qu'en Espagne, d'avoir "une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise sur les migrants et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter", selon un communiqué du CCME parvenu vendredi à la MAP.

Articulé autour de trois tables rondes "état des lieux et effets de la crise sur les migrants marocains", "les mesures gouvernementales de réponse à la crise", et "quelles nouvelles actions des pouvoirs publics et des acteurs sociaux", la rencontre, qui se tient sous le thème "Les effets de la crise sur les migrants en Espagne : le cas des Marocains", réunira des chercheurs marocains et espagnols, des représentants des syndicats espagnols et marocains (CDT, UMT, UGTM, FDT, UNMT), ainsi que de nombreux acteurs associatifs de l'émigration marocaine et des responsables du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle et du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, indique-t-on de même source.

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, et le président du CCME, Driss El Yazami sont attendus à cette conférence organisée à l'initiative du Groupe de travail "administration, politiques publiques et droits des usagers" du CCME.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de 4,6 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année en cours, soit près de 20,5 pc de la population active, selon des données avancées par le CCME. Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés sont les plus touchés avec un taux de chômage de 28 pc contre 15,2 pc chez la population active autochtone.

Ce fort taux de chômage des immigrés s'explique en grande partie par leur présence dans des secteurs très touchés par la crise tels que le bâtiment, l'hôtellerie, la restauration et les secteurs agricole et manufacturier.

Source : MAP

Depuis que la Caisse d’allocations familiales (CAF) a décidé de bloquer leurs indemnités, plus d’une centaine de retraités marocains à Perpignan font face à des difficultés. Certains risquent même de se retrouver dans la rue pour ne pas avoir payé leur loyer. C’est le cas de deux d’entre eux; le tribunal s'est exprimé.

Le tribunal de Perpignan a suspendu sa décision de résilier le bail des deux retraités marocains menacés d’expulsion par leur propriétaire rapporte le quotidien régional français L'Indépendant.  Les locataires du quartier Saint-Jacques peuvent donc continuer à occuper leurs logements mais à condition de payer leur loyer dès le mois prochain. De même, ils devront commencer à  s’acquitter de leurs dettes, les mensualités précédentes non payées jusqu’à présent.

Dans un premier temps, cette  nouvelle décision du tribunal arrange ces retraités,  mais ne résout pas l’affaire. Car l’histoire risque de se répéter sous peu comme le laisse présager la réaction de leur avocat, Me Chninif,  dans les colonnes de L’Indépendant : « Faute de paiement, ils seront expulsés et ils ne peuvent pas payer».

Ils sont dans l’incapacité de payer leur loyer parce que la CAF bloque encore leurs subventions. L’institution justifie la suspension de ses versements par le peu de temps que ces retraités passent sur le territoire français, moins de huit mois. Ce qui leur prive donc du droit de percevoir leurs aides.

Environs 150 retraités marocains sont concernées par cette décision de la CAF. Me Chninif compte sur la décision de la commission de recours de la CAF pour la résolution du problème. Cette commission, qui planche sur le dossier depuis le mois de juin, ne devrait pas tarder à trancher sur la question. Mais en dehors de ce procès, il est plus que jamais nécessaire de revoir le régime des retraités marocains en France de manière globale.

Source : Yabiladi

Une semaine culturelle marocaine s'est ouverte, jeudi, à Barcelone (nord-est de l'Espagne) en vue de permettre au public catalan de découvrir le Maroc sous ses différentes facettes.

Organisée à l'initiative de l'Association des étudiants marocains à Barcelone, cette manifestation vise également à consolider les liens d'amitié entre le Maroc et la Catalogne et à promouvoir la connaissance mutuelle entre les deux parties.

Un programme riche et varié a été concocté par les organisateurs, notamment la tenue de tables rondes sur la coopération maroco-catalane dans le domaine universitaire et la coopération au développement du Maroc, ainsi que des expositions de photographies d'art retraçant la vie et les paysages sublimes du Maroc, prises par des artistes catalans, lors de leur voyage à travers le Royaume.

Parmi les activités prévues dans le cadre de cette manifestation culturelle, figurent également une dégustation de plats marocains en vue de faire connaître au public catalan la richesse de la gastronomie marocaine, des concerts de musique amazighe, ainsi qu'un récital de poésie marocaine et espagnole et la projection de documentaires sur le Maroc, réalisés par des cinéastes catalans.

La littérature marocaine sera, elle aussi, au centre de cet événement, à travers une exposition d'œuvres de plusieurs écrivains marocains, traduites en catalans.

Source : MAP

Un séminaire international sur "La femme et l'entreprise en milieu rural : Andalousie et Maroc" se tient actuellement à Séville (Sud de l'Espagne), à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.

Les participants à ce séminaire, organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger les 14 et 15 octobre courant, ont mis l'accent sur plusieurs aspects relatifs à la réalité des perspectives économiques des femmes marocaines et espagnoles et leur position dans le tissu entrepreneurial et l'intégration de la femme du milieu rural dans le développement durable.

Lors de la séance inaugurale de ce séminaire, l'accent a été mis sur l'importance du rôle de la femme en Espagne et au Maroc dans le développement humain, notamment en milieu rural, ainsi que sa contribution dans le développement économique et social.

A cette occasion, les participants ont salué la contribution de la femme dans la consolidation du tissu entrepreneurial en milieu rural à travers la création des projets et d'entreprises susceptibles de créer des postes d'emploi.

Plusieurs expériences d'entreprises crées et dirigées par des femmes au Maroc, notamment dans la province de Chichaoua-Marrakech, et en Espagne ont été également présentées lors de cette rencontre.

Intervenant à cette occasion, le Consul général du Maroc à Séville, M. Mohamed Said Doulfakar, a mis en exergue l'importance de l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée par le Maroc en 2005, indiquant que cette initiative a donné un nouvel élan à la promotion et au développement de la situation de la femme en milieu rural.

Lors de cette rencontre, organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville, il sera question aussi d'évoquer la nécessité de l'égalité d'opportunités dans la création d'entreprises afin de promouvoir la dynamisation socioéconomique au Maroc et en Andalousie.

Le thème de la femme occupe une place importante dans le cadre du cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et activités artistiques programmés.

Ce cycle d'activités culturelles ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc". Pour ce faire, les organisateurs ont retenu une riche programmation étalée jusqu'à fin octobre, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a eu, jeudi à Vitoria (Nord de l'Espagne), un entretien avec la conseillère (ministre) en charge du Travail et des affaires sociales au gouvernement autonome basque, Mme Gemma Zabaleta Areta.

Cette entrevue a été l'occasion d'examiner les moyens à même de renforcer les relations de coopération entre le ministère marocain et le département basque du Travail et des affaires sociales, qui se charge aussi des questions relatives à l'immigration, et ce, au profit de la communauté marocaine résidant dans cette région autonome espagnole.

Dans une déclaration à la MAP, M. Ameur a indiqué qu'il a été décidé, lors de cette rencontre, de constituer un groupe de travail pour établir un plan d'action et de coopération dans le domaine social entre le ministère marocain et le département basque, ciblant notamment les jeunes.

"Nous avons convenu de la conclusion d'un accord de partenariat que nous activerons prochainement au profit de la communauté marocaine au Pays basque et de l'approfondissement des relations entre l'Espagne et le Maroc" de manière générale, a souligné le ministre marocain.

Pour sa part, Mme Areta a qualifié cette réunion de "très importante", vu l'effectif de la communauté marocaine installée dans la région autonome du Pays basque, mettant l'accent sur l'importance de la coopération et du travail conjoint ciblant les membres de cette communauté, notamment les jeunes.

"En tant qu'autorités basques, nous nous préoccupons pour les jeunes Basques au même titre que les Marocains qui vivent ici et auxquels nous tenons à préparer toutes les conditions nécessaires en matière de formation, d'éducation et d'acquis de compétences afin qu'ils soient des personnes totalement préparées pour le marché du travail", a-t-elle relevé.

Mme Areta a souligné que cette réunion ouvre de nouvelles perspectives de collaboration et d'échange entre les jeunes Marocains et leurs homologues Basques qui pourront, à leur tour, enrichir leurs connaissances à traves de futurs voyages au Royaume.

M. Ameur a eu, en outre, un entretien avec le maire de Vitoria, M. Patxi Lazcoz durant lequel les deux parties ont convenu de mettre en place un plan d'action axé sur la coopération dans différents domaines.

Dans ce cadre, le maire de Vitoria effectuera une visite au Maroc au début de décembre prochain pour la signature d'une convention de coopération entre la mairie de cette ville espagnole et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

M. Lazcoz a indiqué que sa réunion avec M. Ameur constitue "un premier pas très important" pour l'établissement de relations de coopération bilatérales qui seront concrétisées, dans les plus proches délais, par des projets déterminés qui consacreront les relations d'amitié entre les deux pays.

Vitoria est la ville de la région du Pays Basque avec le pourcentage le plus élevé d'immigrés, dont la majorité sont d'origine marocaine, a-t-il ajouté, soulignant que plusieurs secteurs de l'économie de cette région dépendent des travailleurs marocains.

M. Ameur a entamé, jeudi, une visite de travail en Espagne, qui le mène dans les régions autonomes du Pays basque (Nord) et de Madrid (Centre).

Le premier jour de cette visite a été marqué également par des entretiens à Bilbao avec le maire de cette ville, M. Inaki Azkuna, et le président du Parti nationaliste basque (PNV), en M. Inigo Urkullu, en présence du consul général du Royaume à Bilbao, M. Azzouz Abou El Kouroum.

Ces deux réunions ont été axées sur les moyens de renforcer les relations de coopération entre le Maroc et l'Espagne, notamment avec le Pays basque, dans plusieurs domaines, ainsi que sur l'examen de différentes questions touchant la communauté marocaine résidant dans cette région autonome espagnole.

La visite de M. Ameur en Espagne s'inscrit dans le cadre des rencontres de communication avec les membres de la communauté marocaine à l'étranger visant à s'enquérir de leur situation.

Selon le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, elle a pour objectif d'exposer aux immigrés marocains résidant en Espagne le programme mis en place par le gouvernement au service des questions sociales, culturelles et économiques qui les concernent.

Cette visite revêt une importance particulière étant donné la conjoncture économique que traverse l'Espagne où plus de 800.000 Marocains sont légalement établis, selon la même source.

Source : MAP

"Nouvelles tendances dans la gestion des flux migratoires entre l'Afrique occidentale et l'Europe" est le thème des deuxièmes journées hispano-sénégalaises, prévues les 21 et 22 octobre à Las Palmas, en Grande Canarie, apprend-on auprès des organisateurs.

Cette manifestation sera organisée conjointement par l'Université de Las Palmas de Grande Canarie (ULPGC) et l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, avec le concours du gouvernement autonome canarien et l'institution "Casa Africa", dans le cadre du Programme de coopération internationale au développement intitulé "Migrations et Droits de l'Homme".

Ce programme de coopération interuniversitaire, financé par la Direction générale des relations extérieures du gouvernement canarien, vise à encourager le dialogue interculturel sur le phénomène migratoire entre les pays émetteurs et les pays d'accueil, notamment le Sénégal et l'Espagne, précise-t-on de même source.

Cette rencontre se propose d'être un forum pour échanger les idées, dans un cadre universitaire, sur les différentes politiques, cadres juridiques et mesures administratives concernant le phénomène de l'immigration et sur les conditions d'intégration sociale des immigrants africains dans les sociétés d'accueil, soulignent les organisateurs.

Source : Aufait/MAP

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