mercredi 27 novembre 2024 09:32

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a proposé mardi à Venise la création d'un "visa commun méditerranéen" destiné à certains étudiants, lors d'une rencontre des ministres de l'Intérieur de dix pays du pourtour méditerranéen. "Nous voulons ouvrir des opportunités pour les immigrés en situation régulière, favoriser leur mobilité et leur circulation", a-t-il expliqué au téléphone à l'AFP à Rome, annonçant qu'il proposait à ses collègues "une expérience pilote pour les jeunes", la création d'un visa commun méditerranéen. Ce visa permettrait à des étudiants issus de "filières d'excellence", comme les technologies de l'environnement ou l'aéronautique, "de se déplacer dans n'importe lequel des pays du 5+5, voire à terme des pays de l'Union pour la Méditerranée", a-t-il expliqué. Le 5+5 regroupe Espagne, Portugal, France, Italie, Malte, Maroc, Tunisie, Libye, Algérie, Mauritanie.

Ces étudiants auraient en outre accès à "une bourse méditerranéenne" et à "une première expérience professionnelle à la fin de leurs études". M. Besson a, en parallèle, plaidé pour "un renforcement de la lutte contre l'immigration illégale", avec une aide des pays du Nord à ceux du Sud pour "accroître leurs capacités de surveillance". A ce sujet, le ministre a rappelé que la France et l'Italie avaient demandé récemment à l'Union européenne un renforcement de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex. M. Besson a également proposé aux ministres du 5+5 d'"étudier les conditions dans lesquelles les candidats au statut de réfugié pourraient faire cette demande dans les pays de transit".

Cette procédure permettrait par exemple à des candidats à ce statut issus de pays de l'Afrique sub-saharienne de demander la protection internationale à partir des pays de "transit" comme le Maroc, la Tunisie ou la Libye. "Nous devons pouvoir expliquer au candidat au statut de réfugié politique qu'ils n'ont pas besoin de prendre le risque de traverser la Méditerranée pour que leur demande soit examinée", a-t-il dit. De son côté, l'Europe s'engagerait à "répartir de façon équitable" en son sein les personnes qui obtiendraient ainsi ce statut.

Source : Le Matin

D'un côté, un gouvernement qui réaffirme sa volonté de fermeté à l'égard de l'immigration irrégulière. Et annonce vouloir renforcer les sanctions contre les entreprises employant des étrangers sans titre de séjour. De l'autre, un Parti socialiste qui affirme devoir défendre une "large" régularisation, sur critères, des travailleurs étrangers qui réclament actuellement des papiers. La volée de propos échangés depuis deux jours signerait-elle la résurgence d'un vrai clivage gauche-droite sur la question sensible de l'immigration ? Pas sûr.

Certes, les déclarations musclées se succèdent à droite. Dimanche, Xavier Darcos, le ministre du travail, a menacé de faire fermer les entreprises qui emploient des sans-papiers. Son homologue chargé de l'immigration, Eric Besson, a renchéri en annonçant un prochain projet de loi comportant un "arsenal de lutte complet contre les abus en la matière".

A quatre mois des élections régionales de mars 2010, le gouvernement cherche à se donner une image de fermeté, alors que depuis six semaines, la grève des travailleurs sans papiers se prolonge et s'étend. Lundi 23 novembre au soir, la police est intervenue, à la demande de Bouygues, pour évacuer les grévistes qui occupaient son chantier de la tour First à la Défense (Hauts-de-Seine).

De son côté, Martine Aubry, première secrétaire du PS, a remis l'accent sur cette question de société qui depuis longtemps divise ses rangs. "Nous voulons rebâtir le principe d'une immigration stable, reposant sur les trois voies que sont l'asile, l'immigration familiale et l'immigration économique", explique Harlem Désir, alors qu'un débat est prévu mardi soir au bureau national. Le secrétaire national du PS fustige "l'attitude inconstante et démagogique du gouvernement" qui "ne permet pas de faire face aux problèmes".

Au-delà de ces joutes, les points de vue ne sont cependant pas si éloignés. Le gouvernement se donne d'autant plus une image de fermeté qu'il sait qu'il devra se résoudre à régulariser une partie des travailleurs actuellement en grève.

Eric Besson n'a-t-il pas lâché, dimanche sur France 5, que la nouvelle circulaire précisant les critères de régularisation par le travail qu'il doit rendre publique mardi 24 concernerait "environ mille personnes" ? Déjà, en 2008, à la suite d'un premier mouvement de travailleurs sans papiers, les préfectures ont ouvert, au cas par cas, alors que Brice Hortefeux était ministre de l'immigration, quelque 2 500 procédures de régularisation.

Les syndicats qui soutiennent le mouvement actuel sentent, eux aussi, que le ministère bouge. "Même s'il y a un problème de travail illégal, les pouvoirs publics savent parfaitement que ces travailleurs sans papiers en grève ne sont pas complètement clandestins, et sont, pour une bonne part inexpulsables", relève Jean-Louis Malys de la CFDT. Et de rappeler qu'ils paient, comme les autres, travailleurs, charges sociales et impôts. De leur côté, les socialistes rejettent tout procès en laxisme. "On ne peut évidemment pas accepter toute la misère du monde", a relevé lundi sur France Info, Laurent Fabius, citant la fameuse phrase de Michel Rocard. Le député de Seine-Maritime ajoute qu'il "ne faut pas admettre que des entreprises puissent profiter de la misère des gens". Mais en contrepartie de cette fermeté, le PS demande que soient instaurés des critères objectifs de régularisation. Pas question, pour lui, de revendiquer une régularisation massive et générale : "Il faut être en France depuis une certaine période, ne pas avoir de condamnation, être intégré", précisent M. Fabius comme M. Désir.

Une attitude pas si différente de celle adoptée par Lionel Jospin lorsqu'il était chef du gouvernement. Après avoir procédé à la régularisation, sur des critères d'intégration et de travail, de quelque 90 000 sans-papiers au lendemain des élections législatives de 1997, le gouvernement de l'époque avait opté pour une régularisation au cas par cas, faisant valoir que tant qu'il y aurait du chômage dans une filière, il ne s'agissait pas d'ouvrir les vannes.

Source : Le Monde

L'idée du gouvernement de fermer les entreprises employant des étrangers en situation irrégulière fait débat en France, où la gauche réclame parallèlement une large régularisation des sans-papiers.

Les ministres du Travail et de l'Immigration, Xavier Darcos et Eric Besson, ont annoncé pour les prochaines semaines un projet de loi punissant les patrons employant sciemment des sans-papiers dans les secteurs de la restauration, du bâtiment et du nettoyage notamment.

Face à ces développements, Martine Aubry a déclaré dimanche que le PS était favorable à une "large" régularisation des étrangers qui revendiquent actuellement des papiers.

Une idée reprise lundi par le député européen socialiste Vincent Peillon.

"Pour que la France soit fidèle à son image - le soldat de la liberté, le pays qui porte les droits de l'homme - je crois qu'il faut être aujourd'hui généreux et accueillir ces gens-là", a-t-il déclaré sur France Inter.

Pour Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste, le projet du gouvernement est saugrenu.

"Il faut être un peu sérieux : on va fermer quoi ? Bouygues, la RATP ? C'est une blague !", a-t-il déclaré sur i-Télé. "La seule solution c'est la régularisation des sans-papiers".

Selon la CGT, le mouvement de grève de travailleurs sans papiers, qui dure depuis six semaines, touche plus de 5.000 salariés de 1.800 entreprises.

Une nouvelle loi "ça (ne) sert à rien", estime le syndicat, qui plaide pour "une circulaire de régularisation" donnant "des critères définis, harmonisés, simplifiés et améliorés".

"On ne peut pas mettre dans le même sac un grand donneur d'ordre et des petits employeurs qui sont les boucs émissaires de cette affaire, et faire peur à des employeurs individuels qui ont besoin de nounous pour leurs enfants", a souligné sur France 2 Francine Blanche, secrétaire confédérale.

Selon elle, 85% des travailleurs illégaux ont des papiers.

FRAUDES ET ABUS

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a apporté son soutien à ses collègues du Travail et de l'Immigration.

"S'il y a des entreprises qui sciemment emploient des travailleurs clandestins, cela me paraît sain (de les fermer-NDLR)", a-t-il dit sur RTL. "Dans notre pays il ne doit pas y avoir de place pour les fraudes et les abus, c'est un moyen de lutter contre ceux-ci".

Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a estimé sur RMC qu'il n'était "pas question d'assouplir les règles" pour les clandestins mais de "renforcer les dispositifs pour sanctionner ceux qui utilisent des sans-papiers, car si vous n'êtes pas clair ça ne peut pas marcher".

Pour Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), "une entreprise qui sciemment emploie des sans-papiers, à des tarifs, dans des conditions qui ne sont pas acceptables, il est normal qu'elle soit fermée : c'est totalement illicite et c'est de la concurrence déloyale".

Il a toutefois souligné sur RTL que les patrons ne sont pas toujours en mesure de savoir si leurs employés sont en règle.

"Le chef d'entreprise ne peut pas lui-même voir si les papiers sont faux", a-t-il souligné. "Ne transformons pas les chefs d'entreprise en policier".

Pour Christian Charpy, le directeur général de Pôle Emploi, les fermetures administratives envisagées permettraient "d'assainir une situation qui n'est pas saine".

"Il faut impérativement sortir d'une situation où des personnes sont mises en état de précarité et des entreprises en situation de danger par rapport aux règles qu'elles doivent respecter", a-t-il dit sur LCI.

Christian Charpy a précisé que Pôle Emploi était en mesure de garantir aux entreprises de leur présenter des demandeurs d'emplois ayant des papiers en règle.

Source : L'Express.fr

Les eurodéputés ont critiqué hier un projet de l'Ue de financer des vols charters pour des expulsions groupées de migrants irréguliers, malgré les gages de conformité apportés par Bruxelles.

Les dirigeants européens ont demandé à leur dernier sommet fin octobre à Bruxelles "l'examen de la possibilité d'affréter régulièrement des vols de retour communs" financés par Frontex, l'agence européenne chargée de la sécurité des frontières externes de l'Union.

Marielle de Sarnez, députée française du groupe des démocrates et libéraux, a exprimé "la tristesse de nombreux Européens", après un vol organisé le 20 octobre par Paris et Londres pour emmener à Kaboul 24 Afghans expulsés de Grande-Bretagne et trois de leurs jeunes compatriotes renvoyés de France.

Ils ont été renvoyés "dans un pays en guerre où leur sécurité ne peut en aucun cas être garantie", a critiqué l'eurodéputée. Marie-Christine Vergiat, au nom de la Gauche européenne, a demandé que l'on "cesse de jouer sur les mots". "C'est une expulsion collective, des Afghans ont été renvoyés dans un pays en guerre", a-t-elle déploré. Sommé de s'expliquer devant l'hémicycle du Parlement européen (Pe), le ministre suédois de l'Immigration Tobias Billstroem, dont le pays assure la présidence de l'Ue, a estimé qu'un tel vol charter contracté par plusieurs pays était "une mise en commun de ressources et non une décision collective de retour".

Source : Le Soleil/AFP

Une convention de partenariat visant la promotion du rôle de la communauté marocaine en Catalogne (Nord-est de l'Espagne) vient d'être signée entre deux Ong marocaines actives dans cette région d'Espagne.

Cet accord a été signé dans la localité de Malgrat de Mar, près de Barcelone, entre l'Ong Co-développement avec l'Afrique du Nord, "Codenaf- Catalunya" et la Ligue marocaine pour l'éducation basique et la lutte contre l'analphabétisme.

A travers cette convention, les deux associations comptent unir leurs efforts pour l'élaboration et la mise en œuvre de projets visant à promouvoir le rôle de la communauté marocaine en Catalogne sur les plans social, éducatif, de la participation citoyenne et du co-développement.

Lors de la cérémonie de signature, marquée par la présence de représentants des autorités locales, de partis politiques catalans et du consulat général du Maroc à Barcelone, l'accent a été mis sur l'importance de cette initiative pour le renforcement des capacités des immigrés marocains en Catalogne dans les différents domaines.

Cet accord s'inscrit, en outre, dans le cadre des efforts déployés par les associations marocaines en Catalogne pour une meilleure intégration des Marocains résidant dans cette région à travers des activités et des initiatives appropriées.

La région de Catalogne, où résident près de 300.000 Marocains, compte plus de 250 associations marocaines actives notamment dans les domaines du co-développement, de l'intégration, de l'éducation et de la culture.

Source : MAP

Des centaines de jeunes demandeurs d'asile qui jouent au football dans des clubs belges ne peuvent plus jouer en raison d'une mesure de la fédération internationale FIFA visant à lutter contre le commerce de jeunes footballeurs de talent, écrivent mardi Het Nieuwsblad et De Standaard.

Le 12 novembre, l'Union royale belge de football (URSBFA) a envoyé un fax pour signaler aux clubs qu'ils ne peuvent plus faire jouer les jeunes demandeurs d'asile qui se sont inscrits après le 1er octobre.

L'URSBFA se réfère à une mesure de la FIFA. Celle-ci veut combattre le phénomène de trafiquants d'êtres humains qui font venir dans les pays de l'Ouest de jeunes joueurs prometteurs. Si ces jeunes échouent, ils sont alors abandonnés à leur propre sort. Cette mesure ne concerne que les enfants jusqu'à 18 ans.

Les enfants qui se sont inscrits avant le 1er octobre mais dont l'inscription n'était pas totalement clôturée à cette date, risquent également de rester sur la touche. (belga)

Source : 7sur 7.be

La 14ème conférence des ministres de l'Intérieur des pays de la Méditerranée occidentale (CIMO) s'est ouverte, mardi matin à Venise (Italie), avec la participation des dix pays membres du groupe "5+5" dont le Maroc.

Sont ainsi présents à cette conférence, aux côtés de M. Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, les responsables gouvernementaux ou leurs représentants en charge de l'intérieur d'Italie, d'Espagne, du Portugal, de France, de Malte, de Tunisie, de Libye, d'Algérie et de Mauritanie.

La Commission européenne participe également à cette conférence en tant qu'observateur.

Cette édition, qui se déroule sous présidence italienne, est consacrée au développement de stratégies communes relatives à la sécurité ainsi qu'à la protection et à l'administration civiles.

La séance d'ouverture a été marquée par l'intervention du ministre italien de l'Intérieur, M. Roberto Maroni, qui a mis l'accent sur les menaces découlant du terrorisme et de la criminalité organisée ainsi que sur l'importance de la question de l'immigration.

Le terrorisme et le crime organisé "sont deux menaces potentiellement insidieuses pour toute l'aire méditerranéenne et en continuelle évolution, que nous devons savoir prévenir et affronter avec un programme commun partageant les expériences les plus avancées", a-t-il affirmé.

Le ministre italien a souligné, à cet égard, la capacité de la criminalité organisée de "polluer avec ses énormes moyens financiers l'économie saine", évoquant le "fort engagement" de son pays dans la lutte contre les réseaux mafieux. Il a fait état, dans ce cadre, des "excellents résultats" accomplis par l'Italie en saisissant, en 18 mois, pour 5,5 milliards euros en biens et avoirs provenant de la criminalité organisée.

Concernant le volet de l'immigration, M. Maroni a souligné l'intérêt qu'accorde l'Union européenne (UE) à cette question dans la stratégie qu'elle est en train d'élaborer pour les cinq prochaines années.

"L'on s'attend à ce que soient réservées à la Méditerranée des ressources et une attention à la mesure des grands défis que comporte l'immigration dans cette aire", a-t-il affirmé.


"Une meilleure gestion de l'immigration légale suppose la simplification des procédures et passe par le renforcement de la lutte contre l'immigration illégale et le trafic des êtres humains", a-t-il fait remarquer.

Les travaux de cette 14ème session de la CIMO se sont ensuite poursuivis en sessions dont la première a été consacrée au terrorisme et au crime organisé.

Dans une intervention lors de cette session, M. Benmoussa a mis l'accent sur la nécessité de coordonner les efforts et la coopération régionale pour faire face à l'évolution de la criminalité qui change de physionomie et de modes opératoires.

Il a de même insisté sur l'importance de neutraliser les circuits de financement illicite de ces activités et sur la nécessité de faire face à toutes les formes nouvelles de criminalité, notamment la cybercriminalité.

Au programme de la CIMO figurent deux autres sessions consacrées, l'une à l'immigration et l'autre, aux collectivités locales et à la protection civile.

La délégation marocaine, conduite par M. Benmoussa, est composée de MM. Mohamed Tricha, wali directeur général des affaires intérieures, Cherki Draiss, directeur général de la sûreté nationale et Khalid Zerouali, gouverneur directeur de la migration et de la surveillance des frontières.

Créée en 1995, la Conférence de la CIMO est le seul forum multilatéral qui traite les questions relevant de la responsabilité des ministères de l'Intérieur, impliquant à la fois les pays de l'UE et les pays du Sud de la Méditerranée, afin d'élaborer des stratégies communes sur les questions de la sécurité, de la défense civile et de l'administration civile.

La 13ème CIMO s'étaient tenue, en mai 2008, à Nouakchott.

Les précédentes sessions s'étaient déroulées en Tunisie, au Maroc, en France, en Italie, en Algérie, au Portugal, en Espagne, en Libye, à Malte et en Mauritanie.

Source : MAP

M. Chakib Benmoussa, ministre de l'intérieur, a mis l'accent, mardi 24 novembre à Venise (Italie), sur la nécessité de réhabiliter la migration dans sa noble dimension, en ce qu'elle participe au rapprochement entre les peuples et les civilisations.

Intervenant lors la deuxième session, au programme de la 14ème conférence des ministres de l'intérieur de la Méditerranée occidentale (CIMO), consacrée au thème de l'immigration, M. Benmoussa a appelé également à une conception coordonnée des politiques migratoires au niveau de la région. De telles politiques ne sauraient être décidées de manière unilatérale, a-t-il insisté.

Le ministre a, de même, préconisé que la gestion de ce phénomène se fasse dans le cadre d'une approche intégrée qui allie fermeté contre les réseaux de trafic et prise de mesures structurelles passant par le développement solidaire, le co-développement et l'encouragement des flux migratoires légaux.

M. Benmoussa a décliné ensuite les résultats concrets de la stratégie menée par le Maroc dans ce domaine et qui a abouti à d'excellents résultats, notamment en termes de prévention, de protection des victimes et de lutte contre les réseaux de trafic.

Lors de la troisième session de cette conférence, consacrée à la protection civile et la gestion de crises, le ministre a appelé à la mise sur place d'une synergie et à une action commune visant à renforcer les capacités de ripostes collectives face aux crises majeures dans le bassin méditerranéen.

Pour ce qui est des collectivités locales, M. Benmoussa a mis l'accent sur les efforts du Maroc en matière de déconcentration, un vecteur de la réforme territoriale.

Il a, dans ce sens, appelé à davantage d'échanges en matière de gestion efficiente et à une coopération accrue dans le domaine de la formation en vue de renforcer le rôle des collectivités locales en tant que pilier du développement économique et social.

Le ministre a adressé à cette occasion une invitation à ses homologues du groupe 5+5 pour participer au sommet Africités qui devra se tenir à Marrakech du 16 au 20 décembre prochain.

A l'issue de leurs travaux, les ministres de l'intérieur ou leurs représentants du groupe 5+5 ont adopté la déclaration commune de la 14-ème conférence CIMO.

La délégation marocaine à la 14ème CIMO, conduite par M. Benmoussa, était composée de MM. Mohamed Tricha, wali directeur général des Affaires intérieures, Cherki Draiss, directeur général de la Sûreté nationale et Khalid Zerouali, gouverneur directeur de la Migration et de la Surveillance des Frontières.

Source : MAP

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