Cette année les manifestations organisées ça et la à travers tout le Royaume n'ont pas manqué de susciter un engouement particulier partout.
Ainsi la commission professionnelle a mis sur pied des manifestations d'envergure comme celle de Fès où Mustapha Lakhsam a réussi à reconquérir son titre de champion dans la catégorie de 88 kg en full contact (sa dernière sortie) puis une autre à Nador ; une manifestation internationale avec la participation de champions locaux et Marocains résidant à l'étranger (des Pays Bas plus précisément).
Les champions marocains du terroir se sont distingués à telle enseigne que les promoteurs internationaux ont souhaité organiser des galas en Hollande, Russie, Thaïlande. Une preuve que le professionnalisme au Maroc est sur la bonne voie. Pour preuve des combattants marocains sont, à l'heure actuelle, en mesure de croiser le fer avec leurs pairs mondiaux tels Soufiane Zraïdi (70kg), Soufiane Taaouati (67 kg), Lhaloui (63kg) et la liste est longue ! La commission recèle, présentement, 8 juges internationaux !
Des réalisations de ce genre n'ont pas manqué d'apporter une idée bien précise sur les progrès réalisés par le taï boxing, le kick boxing et le full contact. Un appel aux différents sponsors afin qu'ils parrainent des champions qui ne le décevront, certainement, pas.
La commission professionnelle tient à établir les conditions idéales au champion marocain qui assureraient son avenir sportif et une condition d vie décente. Car ce qui rehausse le drapeau marocain ce sont surtout les résultats acquis dans les différentes manifestations internationales. Dans une déclaration à notre journal, Lahcen El Hilali, président de la Commission du professionnalisme au sein de la fédé a mis en exergue le travail accompli même avec des moyens dérisoires :« Le moyens ne sont pas tout ! Il y a des pays dont les moyens sont pratiquement nuls et pourtant ils arrivent à inscrire leurs noms grâce aux résultats dans les différentes enceintes internationales telles les championnats du monde, les Jeux Olympiques, les championnats continentaux. Grâce à ces résultats ces pays ont ouvert la voie à une promotion remarquable sur les plans politiques, économique, touristiques. Et c'est ce qui est demandé. » a –t -il reconnu !
Source : Le Matin
En marge du Forum des Jeunes Marocains du Monde à Ifrane, Zoubida Bengeloune, Maroco-Sénégalaise dont la famille est au Sénégal depuis 5 générations, nous a expliqué la situation de Marocains résidant au Sénégal. Une situation bien différente de ce que nous sommes habitués à entendre des pays d'immigration européens.
- Yabiladi: Quel est votre lien de filiation avec le Maroc ?
- Zoubida Bengeloune: Mon père est Marocain né au Sénégal. Mon grand-père est Marocain né au Sénégal. C’est mon arrière grand-père je crois – si mes souvenirs sont bons – qui est parti au Sénégal. Depuis ce temps, on a des mariages mixtes dans la communauté (...). Il est vrai qu’on a toujours le prénom, le nom marocain qui reste, mais on est « sénégalisé » à 75%, par la force du métissage, par un certain nombre de choses. Et les liens qui nous unissent au Maroc, du coup, commencent à se perdre. On est la 5e ou 6e génération au Sénégal.
- Vous faites allusion aux « liens qui se perdent », comment se manifeste votre marocanité au quotidien ?
- La première chose qu’on a perdue est la langue. On parle tous Wolof (première langue nationale du Sénégal), je parle wolof très bien. Mais on a gardé les us et coutumes, aussi bien dans les mariages, baptêmes, que dans la façon de s’alimenter. On se sent de plus en plus Sénégalais, mais il n’y a pas de dichotomie. On ne se dit pas Marocain ou Sénégalais, on est les deux, on l’accepte et on vit avec.
- Vivez-vous des problèmes identitaires ou de ségrégation ?
- Aucunement. Au Sénégal, on ne connait pas de problèmes de discrimination ou d’intégration. Pas non plus de problème d’insertion. On travaille aussi bien dans le secteur privé que dans la fonction publique, sans que personne ne nous pointe du doigt.
- Comment expliquez-vous cette différence avec l’Europe ?
- C’est totalement subjectif ce que je vais dire. Je crois qu’on ne s'est pas « sectarisé », on ne s’est pas contenté de rester dans notre cocon, d’aller nous marier entre nous. On s’est fondu dans la population. Je prends l’exemple sur mon cas. Ma mère est 100% Sénégalaise, mon père est Marocain de par son père et de par sa mère, alors que parmi ses grands parents, il y a des Sénégalais. Toujours dans mon cas, mon mari est Sénégalais et du coup ma fille est Sénégalaise. Ma présence ici aujourd’hui, vise a relever un défi et de transmettre un message à ma fille, en lui disant, « tu n’es pas partagée entre deux cultures. Tu es ce que tu es. Marocaine par ta mère et Sénégalaise par ton père. C’est ce mélange qui fait de toi ce que tu es aujourd’hui ». Cet aspect est fondamental pour moi.
- Si un Maroco-Sénégalais a la couleur de peau beaucoup plus blanche, est-ce que cela ne pose pas de problème d'intégration?
- Il n'y a pas de problèmes au Sénégal. On a des Capverdiens qui sont Sénégalais peut-être aussi depuis 5 générations, ils sont blancs ils ont les cheveux longs etc. On ne se pose pas la question de la couleur de la peau. Par exemple, mes tantes sont de teints clairs avec des cheveux raides longs typiquement marocains. Je fais partie des plus métissées (…), je passe souvent pour noire dans certains endroits alors que c’est le contraire dans d’autres. Mais, même si on voit directement que je ne suis pas 100% Sénégalaise, mais cela ne vas pas plus loin. Je ne vois pas où est le problème.
Source : Yabiladi
03.08.2010
Une convention relative à la promotion des activités culturelles et sociales de la communauté marocaine établie dans la ville danoise de Hoje Taastrup a été signée, lundi à Rabat, entre le ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger et cette localité.
Signée par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le maire de la ville de Hoje Taastrup, M. Michael Ziegler, cette convention vise à renforcer l'intégration des Marocains établis dans cette ville en particulier, et dans la société danoise en général et à faire connaître davantage le patrimoine culturel et civilisationel marocain auprès des Danois.
L'accord stipule l'organisation de journées culturelles marocaines au profit des jeunes Danois et Marocains, l'appui aux actions associatives dans les domaines culturel, éducatif et sportif et le renforcement de la coordination à même de mobiliser les compétences marocaines établies à Hoje Taastrup et de les impliquer dans la politique des grands chantiers lancés au Maroc.
S'exprimant à cette occasion, M. Ameur a mis en exergue l'importance de cette convention, qui répond aux ambitions des Marocains résidant à Hoje Taastrup, saluant, à cet égard, leur apport au processus de développement de leur pays d'origine.
Après avoir souligné l'importance de la coopération avec les collectivités locales en matière d'amélioration de la situation des MRE, M. Ameur a appelé au développement des relations de coordination dans ce domaine avec le Danemark, sur la base d'une approche axée sur la concertation et l'entente mutuelle.
De son côté, M. Ziegler s'est félicité du fait que la ville de Hoje Taastrup soit la première cité à signer un tel accord avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, soulignant que cette convention contribuera au raffermissement des relations de coopération entre les deux pays.
Et d'ajouter que cette convention permettra aux jeunes danois de visiter, en compagnie, de leurs amis Marocains, le Royaume pour découvrir la richesse et la diversité de son patrimoine culturel et civilisationnel.
Source : MAP
Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé un excédent estimé à 16,34 milliards de dirhams (MMDH) au premier semestre 2010, contre 18,3 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes.
Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint quelque 46,18 MMDH en hausse de 6,1 pc, alors que les dépenses se sont élevées à 29,8 MMDH en hausse de 18,3 pc, précise l'Office, qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.
Les recettes MRE se sont élevées à 25,13 MMDH au terme du 1er semestre 2010, contre 22,55 MMDH une année auparavant, soit une hausse de 11,5 pc en comparaison avec la moyenne des recettes MRE des années 2005 à 2009, selon la même source.
Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont accusé une baisse de 18,6 pc, passant de 13,3 MMDH à fin juin 2009 à 10,84 MMDH au terme du premier semestre de l'année en cours.
Par nature d'opération, les investissements directs ont participé à hauteur de 78,7 pc dans le total de ces recettes. Les investissements de portefeuille et les prêts privés étrangers ont participé respectivement pour 12,4 pc et 8,9 pc.
Source : MAP
Le Consulat général du Royaume à Barcelone a commencé à programmer des déplacements à l'Ile d'Ibiza (Archipel des Baléares) dans le but de répondre aux besoins administratifs des Marocains établis dans cette région d'Espagne.
Le premier de ces voyages, effectué les 28 et 29 juillet dernier, a permis à près de 200 ressortissants marocains résidant dans l'Ile d'Ibiza et celle de Formentera d'effectuer différentes démarches administratives, sans avoir à se déplacer jusqu'à Barcelone (Nord-est), a-t-on appris lundi auprès du Consulat général du Maroc dans la capitale catalane.
Ce voyage, à l'instar de ceux effectués auparavant à l'île de Majorque, s'inscrit dans le cadre des efforts du Consulat pour le rapprochement de l'administration de la communauté marocaine aux Iles Baléares et la simplification de l'obtention des documents administratifs.
Cette initiative, appelée à se reproduire dans l'avenir, a été fortement appréciée par les membres de la communauté marocaine établie à Ibiza et Formentera.
La programmation de la part du Consulat général du Maroc à Barcelone de déplacements à Ibza a été, justement, l'un des points abordés lors d'une rencontre tenue récemment dans cette île entre le consul général du Maroc à Barcelone, Ghoulam Maichane, et des représentants de la communauté marocaine.
Cette rencontre a été une occasion également de s'enquérir de près de la situation des Marocains résidant aux îles Baléares, d'examiner les moyens à même d'aider à résoudre leurs problèmes et de débattre de différentes questions les intéressant.
Les préoccupations de la communauté marocaine des îles Baléares, notamment celles relatives à l'enseignement de la langue arabe aux enfants des immigrés marocains nés aux îles Baléares, ainsi que d'autres questions relatives aux domaines social et religieux, ont été également au centre de cette rencontre.
Source : MAP
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