mardi 26 novembre 2024 23:22

Les lauréats marocains de l'Ecole fédérale royale belge des entraîneurs de Bruxelles viennent de se constituer en association dans l'objectif de fédérer les compétences sportives marocaines établies en Belgique et contribuer au développement du football national, apprend-on auprès des membres de cette structure.

Baptisée "Association des entraîneurs marocains diplômés en Belgique" (AEMDB), cette nouvelle entité vise à promouvoir les techniciens marocains, mettant à profit leurs connaissances et savoir-faire au service du sport de leur pays d'origine, a indiqué à la MAP, le vice-président de l'association, M. Faouzi Jamal.

L'association, a-t-il poursuivi, regroupe une quarantaine de techniciens détenant des diplômes reconnus par l'UEFA, dont d'anciens lauréats de cette prestigieuse école qui exercent déjà au Maroc.

Cette jeune association se veut également une passerelle pour dynamiser les échanges dans le domaine du football entre les instances sportives marocaines et belges à travers des conférences, des échanges de visites en plus de stages et sessions de formation au profit des jeunes marocains, a ajouté l'ancien sociétaire du Mouloudia d'Oujda et ex- international marocain.

Parmi les activités de l'AEMDB, a-t-il ajouté, il y a lieu de citer l'analyse et le perfectionnement de la préparation physique des jeunes footballeurs, l'organisation de stages et sessions de formation et de formation continue pour les jeunes entraîneurs et joueurs marocains.

La contribution à la détection et la prospection de jeunes talents marocains établis en Belgique, le soutien aux clubs nationaux dans leur démarche de professionnalisation et le soutien à la restructuration des centres de formation et des ligues de football, sont, entre autres, les objectifs de la nouvelle association.

Reconnue par la Fédération de football belge, l'association compte aussi contribuer à l'élargissement des horizons du sport national et diversifier les techniques appliquées en matière de football au Maroc.

Les premiers techniciens marocains de l'Ecole fédérale royale belge des entraîneurs avaient décroché leurs diplômes au début des années 1980. Plusieurs d'entre eux avaient présidé aux destinés de clubs nationaux notamment feu Bouchaib Ghalmi, Abdelkhalek Louzani, Abdelkader Youmir, Chadli Jilali ou encore Mustapha Madih.

Source : MAP

La France et la Tunisie ont signé samedi un document portant sur une remise d'"équipements et de matériel" destinés à la lutte contre l'immigration clandestine, a-t-on appris de source officielle.

Ce document a été signé par Rafik Belhaj Kacem, ministre tunisien de l'Intérieur et Eric Besson, ministre français de l'Immigration, en visite en Tunisie depuis vendredi, a indiqué l'agence gouvernementale TAP.

La TAP n'a précisé pas la nature de ces "équipements et matériels".

Ce document entre dans le cadre de l'accord global dit de gestion concertée des flux migratoires signé entre Paris et Tunis en avril 2008.

Dans les accords de gestion concertée que la France avait signés avec huit pays africains dont la Tunisie, la contrepartie de l'aide au développement qu'elle apporte concerne les réadmissions dans leurs pays d'origine d'immigrants illégaux présents sur son territoire.

Les deux ministres ont plaidé pour le renforcement de leur coopération afin de "garantir la facilitation de la circulation organisée des personnes et des flux migratoires, l'instauration d'un partenariat de développement solidaire et durable, la préservation de la dignité et des droits acquis de l'immigré et la lutte contre le passage illégal des frontières", a rapporté la TAP.

La France délivre quelque 90.000 visas par an aux ressortissants tunisiens.

Il y a environ 600.000 Tunisiens ou Franco-Tunisiens installés en France, alors que le pays d'Afrique du nord compte environ dix millions d'habitants.

Source : AFP

Le Maroc a pris mercredi de nouvelles mesures pour renforcer la réforme du champ religieux en décidant d’éditer un “million d’exemplaires du coran uniformisé” et en adoptant un code sur “la gestion des biens religieux”, a-t-on annoncé de source officielle à Rabat.

“Le royaume a mis en place une Fondation Mohammed VI pour l’édition du saint coran Mohammadi” (ndlr: appellation qui fait référence au roi, commandeur des croyants au Maroc), selon Ahmed Taoufik, le ministre des Affaires islamiques et des Habous (biens religieux) dans une conférence de presse.

“Cette fondation sera chargée de l’édition et de la distribution du livre saint dans les 50.000 mosquées du royaume pour uniformiser les exemplaires du coran avec une copie comme seule référence et une calligraphie standardisée”, a ajouté le ministre.

La fondation Mohammed VI devra désormais “accorder et agrémenter tous les exemplaires du livre saint”, a précisé le ministre.

Ahmed Taoufik a en outre affirmé que cette fondation “compte produire annuellement un million d’exemplaires du coran uniformisé”.

“La moitié des exemplaires ira aux mosquées, un tiers aux pays d’Afrique de l’ouest et le reste destiné” aux lieux de culte fréquentés par “les résidents marocains à l’étranger”, selon M. Taoufik.

Source : Marocains du Monde

Dans le cadre du programme d’accompagnement des marocains du monde durant la période estivale, le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger organise, du 14 au 21 Juillet 2010, la septième édition du Raid des Marocains du Monde. Cette édition sera marquée par un circuit exceptionnel traversant les provinces du sud du Royaume avec la participation de plus de 150 MRE et amis du Maroc, notamment les élus d’origine marocaine, en tant qu’invités d’honneur de cette 7ème édition. Les participants auront l’occasion de découvrir les richesses naturelles et culturelles de la région et aussi les avancées remarquables de nos provinces sahariennes sur les plans économique, social et culturel…

La septième édition est une opportunité pour mettre en exergue les efforts entrepris par le Maroc pour le développement des provinces du Sud ; de faire découvrir aux participants les richesses naturelles et culturelles ainsi que les potentialités touristiques et économiques des provinces sahariennes, d’intégrer les MRE dans la nouvelle dynamique initiée par Sa Majesté le RoiMohamed VI pour la promotion et le développement des provinces du Sud, et d’informer les participants, notamment les élus d’origine marocaine et leurs homologues étrangers sur le projet d’autonomie des provinces du Sud.

Source : Marocains du Monde

La France serait le deuxième pays européen après la Belgique où il serait interdit dans tout l'espace public.

Le projet de loi sur l'interdiction en France du port du voile islamique intégral dans l'espace public va être examiné à partir de mardi en séance plénière à l'Assemblée nationale, après un an de controverse et en dépit des réserves des juristes et du malaise des musulmans.Le projet de loi doit être ensuite débattu au Sénat en septembre, pour une adoption définitive attendue dans la foulée.Il interdit le port du voile intégral (niqab, burqa) dans tout l'espace public, sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Les maris ou concubins obligeant leurs compagnes à se voiler seront, eux, passibles d'un an de prison et 15.000 euros d'amende.

Par souci de pédagogie, le gouvernement a décidé d'un délai de grâce avant l'application des sanctions.Le projet de loi devrait être facilement adopté, le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, ayant fait savoir qu'il fera en sorte que le Parti socialiste (PS, opposition) n'y fasse "pas obstacle"."En tout état de cause, je pense que pour l'immense majorité des Français - qu'ils soient catholiques, juifs, musulmans ou sans religion - le port du voile est une régression par rapport à nos valeurs, par rapport à la dignité de la femme", a-t-il ajouté.

Une large majorité de Français est favorable à une interdiction générale du voile intégral, selon plusieurs sondages.La tension politique est retombée depuis le vote consensuel, début mai, d'une résolution parlementaire anti-niqab et burqa. Le PS avait alors uni ses voix à celles de la droite pour approuver cette déclaration de principe sans pouvoir contraignant. Communistes et écologistes avaient refusé de participer au scrutin.Le gouvernement a cependant passé outre l'avis du Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative du pays, qui recommandait de limiter cette interdiction à certains lieux publics (administrations, transports...) et jugeait une interdiction dans la rue "sans fondement juridique incontestable".

Selon les juristes, la loi s'expose à une censure du Conseil constitutionnel et à une condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme pour qui chacun peut mener sa vie selon ses convictions dès lors que cela ne porte pas atteinte à autrui.Amnesty International a également appelé les parlementaires français à "rejeter" le projet de loi. "Une interdiction complète de la dissimulation du visage violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui portent la burqa ou le niqab en public en tant qu'expression de leur identité ou de leurs convictions", selon l'organisation de défense des droits de l'homme.

De même, les représentants de la communauté musulmane en France ont regretté une loi "stigmatisante" pour les cinq à six millions de musulmans vivant dans le pays.Ce nouvel épisode s'inscrit en marge d'un débat persistant en France sur la place de l'islam dans la société et après l'échec du débat organisé par le gouvernement sur le concept d'"identité nationale".Le Premier ministre François Fillon a fait le 28 juin l'éloge de l'islam de France, culte "de paix et de dialogue", tout en qualifiant de "détournement du message religieux" le port du voile intégral.Celui-ci concerne moins de 2.000 femmes en France, selon les autorités, sur un total de 5 à 6 millions de musulmans.La France serait le deuxième pays européen après la Belgique où il serait interdit dans tout l'espace public.

Source : Lalibre.be/AFP

04/07/2010

Les persécutions contre les minorités religieuses sont en augmentation, selon un rapport publié le 1er juillet par Minority Rights Group International (MRG). Cette ONG britannique, active dans plus de 60 pays, s’inquiète de trois tendances : la montée du nationalisme religieux, la marginalisation économique des minorités religieuses, et l’abus de législation antiterroriste

« Quelles sont les minorités religieuses et les régions du globe concernées ?

Toutes les religions sont concernées, aussi bien les trois grandes monothéistes (christianisme, judaïsme et islam) que des courants plus modestes, comme le mandéisme, une religion qui se réfère à Jean-Baptiste, ou encore le bahaïsme, né au XIXe siècle d’un mouvement dissident du chiisme.

Dans son rapport, le MRG révèle deux phénomènes nouveaux : la montée de l’islamophobie en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, et les exactions contre les minorités religieuses dans les conflits armés, particulièrement dans les pays d’Asie et du Moyen-Orient subissant la “guerre contre le terrorisme” développée par l’administration américaine après les attentats du 11 septembre 2001.

Comment se traduisent les persécutions ?

Dans ces pays en guerre, les minorités religieuses servent d’exutoire à l’une ou l’autre des parties. Au Pakistan, les Talibans se vengent ainsi sur les chrétiens des attaques militaires de l’armée ou des États-Unis, en brûlant des églises ou en les forçant à se convertir. En Irak aussi, les minorités religieuses subissent de nombreuses violences.

En 2009, le MRG a recensé entre 15 et 64 % de réfugiés irakiens, selon le pays d’accueil, issus de minorités religieuses ou ethniques. La majorité d’entre eux a indiqué ne pas vouloir retourner en Irak, alors que certaines communautés y étaient présentes depuis plus de deux millénaires.

En Occident, les discriminations relèvent davantage d’un climat de méfiance généralisée, surtout vis-à-vis des musulmans depuis le 11 septembre 2001. En Suisse, en novembre dernier, un référendum a approuvé l’interdiction de construire de nouveaux minarets. Aux États-Unis, à la suite de l’attentat manqué à Noël 2009 par un musulman nigérien sur un vol Amsterdam-Detroit, les autorités contrôlent tout spécialement les citoyens de 14 pays, dont 13 pays musulmans, dans les aéroports.
D’après une étude de l’ONG Open Society Justice Initiative (OSJI), citée dans le rapport, les personnes d’origine africaine et maghrébine oncourent un risque dix à quinze fois plus important que la moyenne de se faire arrêter dans le métro parisien. L’OSJI évoque enfin les descentes effectuées par les pôles régionaux de lutte contre l’islam radical, dans les lieux publics où des islamistes radicaux sont suspectés de se retrouver.

En 2005, pas moins de 47 mosquées et salles de prières, 473 commerces et 85 cafés et call-centers avaient été passés au crible. “Alors que ces raids n’ont donné que des résultats limités dans la résistance au terrorisme, ils ont eu un effet désastreux sur les vies quotidiennes des musulmans français” note l’OSJI.

Source : La Croix

Face aux femmes voilées, les habitants de la ville, où se côtoient quotidiennement 93 nationalités, oscillent entre malaise et désir de tenter malgré tout de nouer des liens. Les députés examineront mardi 6 juillet la loi interdisant le port du voile intégral

Accents et saveurs épicées se mêlent harmonieusement sur le marché d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et donnent l’étrange sentiment de déambuler dans un concentré du monde. En boubou, en jeans ou en sari, les habitants s’entrecroisent pour acheter fruits, légumes, mais aussi tissus orientaux, bijoux dorés et produits de beauté qui font le bonheur des femmes, voilées ou pas.

Ici, le voile classique est très courant. Il se porte en couleur, sombre, sobrement ou coquettement, laissant apparaître quelques jolies mèches de cheveux. Plus rarement, Nadia est aussi amenée à servir des femmes au visage caché. « Elles achètent beaucoup de mascara pour souligner leur regard mais aussi du vernis, de la teinture pour les cheveux », explique la jeune femme en robe légère sous la chaleur écrasante.

« Pour certaines d’entre elles, je vais être l’une des seules personnes à qui elles vont parler dans la journée, poursuit-elle. Devant moi, elles dévoilent leur visage, elles se confient. La plupart sont assez convaincantes quand elles parlent d’un choix. Mais un jour l’une d’entre elles, Akima, m’a avoué au bord des larmes qu’elle était contrainte par son mari. Puis je ne l’ai plus revue. Elle avait 19 ans. »

Dominique est habituée aux femmes qui portent le voile classique. Habitant Aubervilliers depuis plus de trente ans, elle les croise, leur parle dans le cabinet où elle exerce la profession de secrétaire médicale. « Nous avons des contacts tout à fait normaux », explique- t-elle. Mais elle n’a jamais eu l’occasion de parler à une femme au visage voilé et avoue son malaise quand les regards se croisent, comme au moment de faire les courses.

Situations déstabilisantes

« En général, on se toise, on s’observe sans trop savoir ce que pense l’autre, raconte-t-elle. Moi, cela me dérange de les voir tout de noir vêtues, cachées, alors que leurs maris peuvent se promener tranquillement dans la tenue de leur choix. C’est profondément sexiste. Pour moi, ce voile-là limite les contacts et c’est même le but de l’opération, puisqu’il doit tenir à distance les autres hommes. Mais il met aussi, par la même occasion, une barrière avec les femmes et le reste du monde. Je ne peux pas m’empêcher de me demander si elles sont heureuses, si elles sont contraintes ou pas. Ce regard des autres doit les gêner. Ce n’est agréable pour personne. »

Près des étals de fruits et légumes, Khadouja entend la conversation et finit par se mêler à la discussion. « Oui, mais si c’est leur choix, on est en démocratie, non ? Elles ne font de mal à personne », intervient-elle.

Malgré cette prise de position, la jeune femme, musulmane, avoue s’être elle aussi retrouvée dans des situations déstabilisantes. « Je me suis liée d’amitié avec une femme que je vois régulièrement à la mosquée d’Aubervilliers. Puis je l’ai croisée dans la rue, entièrement voilée. Si j’ai pu la reconnaître, c’est uniquement parce que j’ai aperçu sa fille, qu’elle tenait par la main. Sans cela, je serais passée devant elle sans lui dire bonjour. Cela m’a paru étrange, mais je n’ai rien dit. Je pense qu’il s’agit d’une mode et que si on en fait toute une affaire, le phénomène durera encore plus longtemps. »

À deux pas du marché, dans les locaux de la mairie d’Aubervilliers, les agents de la ville ont maintenant pris l’habitude de voir entrer des femmes en niqab, ou plus rarement en burqa, dans leur bureau.

Convaincre plutôt que contraindre

« Je n’ai jamais vu l’une d’entre elles refuser de dévoiler son visage, assure Tahir, qui les reçoit à la caisse communale d’action sociale. Au contraire, je n’ai même pas à le demander. Elles se découvrent toutes d’elles-mêmes en arrivant. Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi leur pratique serait incompatible avec les règles courantes de la République, même si à titre personnel je considère qu’il est inhumain pour elles de vivre cachées et coupées du monde. »

Accepter de vivre avec celles que certains taxent de « fantômes » plutôt que les sanctionner, les rejeter comme des personnes inassimilables : c’est le choix qu’a fait Désiré, professeur de biologie à l’université. Pour lui, il est primordial de nouer des liens avec ces femmes, d’aller vers elles. Pour cette raison, il ne voit pas le recours à la loi d’un très bon œil. « Si elles restent chez elles du fait de l’interdiction, elles seront encore un peu plus isolées », argumente-t-il.

Convaincre plutôt que contraindre : ce Français d’origine haïtienne, qui a déjà eu plusieurs fois l’occasion d’échanger avec des étudiantes en burqa, est persuadé que c’est là la voie d’une saine cohabitation. Étroite peut-être, mais, à l’en croire, la seule possible.
« Je me souviens de Binto, qui cherchait un poste dans le secteur de la vente, sans succès. La socialisation, cela passe aussi beaucoup par le travail, et beaucoup d’entre elles en sont coupées. Nous avons eu de longues discussions dans lesquelles je tentais de lui expliquer que son voile était un frein. Certains estimeront que c’est de la discrimination à l’embauche que de ne pas pouvoir décrocher un poste dans ces conditions, mais j’estime que dans un pays où la communication passe beaucoup par le visage, il est impossible d’exercer un métier où l’on doit fidéliser une clientèle. J’ai fini par la convaincre. Elle a renoncé à se voiler et depuis, elle a trouvé une place de responsable à Pier Import. »

Source : La Croix

Les Marocains résidant à l’étranger de Belgique peuvent désormais envoyer de l’argent à partir de leur GSM ou d’internet à partir d’un compte Mobicash de Maroc Télécom.

L’argent peut ensuite être retiré par le bénéficiaire auprès de toutes les agences agréées au Maroc, moyennant des frais de transfert ""nettement plus bas"" que ceux des professionnels du transfert d’argent, a indiqué Maroc Telecom.

Ce service très concurrentiel, qui sera bientôt opérationnel en France, bousculera certainement le marché très 4 juillet 2010juteux du transfert d’argent de MRE, monopolisé jusque-là par les opérateurs historiques du transfert de fonds.

Source : Bladi

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