mardi 26 novembre 2024 19:16

Pendant deux heures, l’avenue de la Victoire de la ville d’Orly, en banlieue parisienne, est devenu un petit bout du Maroc. Une centaine de ressortissants du royaume chérifien portant des drapeaux rouges et verts se sont agglutinés, mardi 23 février, devant le consulat du Maroc pour saluer le roi Mohammed VI, venu donner le coup d’envoi d’une nouvelle politique de proximité de Rabat en faveur de la communauté marocaine résidant en France. Sous les youyous, pancartes et vivats à sa gloire, le roi du Maroc, en costard-cravate, s’est offert un bain de foule royal comme il en a l’habitude dans son propre pays. Bravant les consignes de sécurité, il est parti, comme il fait toujours, saluer ses sujets que les CRS français avaient bien du mal à maîtriser. 

Les demandes de naturalisations ont explosé l'an dernier en Suisse et le phénomène s'accélère encore depuis le début de cette année, alors que les Suisses doivent voter dimanche sur un texte visant à expulser les "criminels étrangers".

Le Haut-commissaire aux réfugiés de l'ONU, Filippo Grandi, a estimé mardi que la "fermeture croissante" des passages aux réfugiés et migrants sur la route balkanique risquait de créer un "chaos" en Europe, au cours d'une visite sur l'île grecque de Lesbos, principale porte d'entrée des migrants en Europe.

Le gouvernement autrichien a rejeté mardi les critiques d'Athènes sur la réunion qui se tiendra mercredi avec les pays des Balkans impliqués dans la gestion de la crise migratoire, soulignant que ce format, qui n'inclut pas la Grèce, n'était pas une première.

La Commission européenne et la présidence néerlandaise de l'UE se sont dites "inquiètes" mardi face à la situation confuse sur la route migratoire des Balkans, craignant une possible "crise humanitaire" dans certains pays et notamment en Grèce.

Le renforcement des contrôles aux frontières sur la route des Balkans a aggravé mardi les divisions européennes sur la crise migratoire, avec des passes d'armes entre Athènes, Vienne et Berlin, et accentué l'inquiétude de l'UE face au risque d'une "crise humanitaire".

La diversité culturelle représente une source de richesse pour l'humanité à même de renforcer la résistance des sociétés contre toutes les formes de radicalisation, ont souligné mardi à Séville (sud de l'Espagne) les participants à un forum organisé par la Fondation des trois cultures de la Méditerranée.

"Agora historique de la convergence de nos civilisations, de nos religions et de la diversité de nos histoires respectives, la Fondation des trois cultures reste en Méditerranée l'espace privilégié du savoir-vivre ensemble", a déclaré mardi à Séville (Sud de l'Espagne) M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président-délégué de la Fondation.

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