Le Maroc sera représenté à l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde à travers la galerie d'art "L'Atelier 21", sélectionnée pour participer à ArtParis, prévue du 17 au 22 mars dans la capitale française, apprend-on auprès des organisateurs.
"L'Atelier 21" est l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe qui a été choisie pour disposer d'un stand lors de la 12ème édition de cet important rendez-vous qui se déroule dans l'un des plus prestigieux monuments de la capitale française : le Grand Palais.
Sept artistes, parmi les grand noms de l'art contemporain marocain, seront ainsi exposés à Artparis par "L'Atelier 21", à savoir: Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.
La participation marocaine à la 12ème édition d'ArtParis est co-pilotée par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'ONMT, également partenaire de cet événement.
A travers sa participation à ArtParis, "la galerie d'art Atelier 21 ambitionne de montrer, d'une part, la vigueur des arts plastiques au Maroc et de conquérir, d'autre part, de nouveaux marchés pour les plasticiens marocains", explique à la MAP son directeur Aziz Daki.
Depuis sa création en 2008 à Casablanca, cette galerie s'est fixée pour objectif la promotion de l'art contemporain et des artistes plasticiens au Maroc, mais aussi à l'étranger.
Evènement artistique unique à l'échelon mondial, ArtParis réunit 120 galeries françaises et internationales d'art moderne et contemporain.
La foire invite collectionneurs, amateurs et professionnels du monde de l'art à découvrir les grandes signatures de l'art moderne mais aussi de jeunes artistes prometteurs. Plus de 45 000 visiteurs sont attendus cette année à ArtParis.
Source : MAP
Tout en relevant qu'environ 55 pc de cette population serait née en Asie, l'agence estime que quel que soit le scénario de croissance examiné, la diversité de la population du Canada continuera de s'accroître de façon importante au cours des deux prochaines décennies.
Ces résultats des projections de la diversité de la population reposent sur un " scénario de référence " ou sur des hypothèses dites " moyennes " d'évolution de la population après examen des récentes tendances démographiques.
La population du Canada née à l'étranger pourrait augmenter, d'ici 2031, environ quatre fois plus rapidement que le reste de la population pour atteindre entre 9,8 millions et 12,5 millions de personnes, selon les hypothèses d'immigration retenues.
Le pourcentage de personnes nées à l'étranger dans la population totale passerait de 20 pc en 2006 à un niveau se situant entre 25 et 28 pc, selon la même source.
"En 2031, près de la moitié (46 pc) des Canadiens de 15 ans et plus seraient nés à l'étranger ou auraient au moins un parent né à l'étranger", prévoit l'étude. En 2006, ce pourcentage s'établissait à 39 pc.
La même source estime qu'"entre 29 pc et 32 pc de la population appartiendrait à un groupe de minorités visibles (...) Cette proportion serait près de deux fois plus élevée que celle observée au recensement de 2006".
Elle souligne que "la population de minorités visibles (non-européennes) devrait s'accroître rapidement au sein de la population née au Canada, plusieurs parmi cette dernière étant des enfants et petits-enfants d'immigrants".
Quelle que soit l'immigration à venir, l'étude indique, d'autre part, que la diversité de la population née au Canada devrait continuer de s'accroître.
En 2031, selon le scénario de référence, 47 pc des Canadiens de deuxième génération appartiendraient à un groupe de minorités visibles, ce qui est presque deux fois le pourcentage (24 pc) enregistré en 2006. On entend par deuxième génération "les personnes nées au Canada dont au moins un parent est né à l'extérieur du Canada".
"Dans la troisième génération ou plus, le pourcentage de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles, bien que faible, pourrait presque tripler, passant de 1 pc à 3 pc", ajoute-t-on de même source. Les personnes de troisième génération ou plus sont celles qui sont nées au Canada et dont les parents et peut-être aussi les grands-parents sont nés au Canada, explique-t-on de même source.
D'après les scénarios élaborés aux fins des projections, la population de minorités visibles continuerait de s'accroître en raison d'une immigration soutenue, d'une fécondité légèrement plus élevée et d'une structure par âge plus jeune.
"En 2006, l'âge médian de cette population était de 32,5 ans comparativement à 40,4 ans pour le reste de la population", précise-t-on.
Selon ces projections démographiques, la population sud-asiatique, qui continuerait de former le groupe de minorités visibles comptant la plus importante population, pourrait plus que doubler et atteindre entre 3,2 millions de personnes et 4,1 millions de personnes, contre environ 1,3 million de personnes en 2006, alors que la population chinoise se situerait entre 2,4 millions et 3 millions de personnes comparativement à 1,3 million de personnes en 2006.
"Les populations noire et philippine du Canada, qui se classaient aux troisième et quatrième rangs des groupes de minorités visibles en 2006, doubleraient aussi en taille", estime-t-on.
"Les populations des Arabes et des Asiatiques occidentaux pourraient plus que tripler, ce qui correspondrait à la croissance la plus rapide parmi l'ensemble des groupes, releve-t-on de même source.
Source : Aufait/MAP
Une étude sociologique du collectif immigré marocain établi en Andalousie, destinée à analyser en profondeur son profil social et démographique, a révélé le grand attachement que porte ce collectif au Maroc et les liens forts qu'il maintient avec la famille et la région d'origine.
Les résultats de l'étude "Immigrants marocains installés en Andalousie", qui entre dans le cadre d'un macro-projet de caractère international auquel ont participé un total de 32 chercheurs en provenance du Maroc, de la France et de l'Andalousie, ont été présentés récemment à Grenade en marge du séminaire sur "les relations Maroc-Andalousie: les scénarios du présent et les possibilités du futur", organisé par la fondation Euro-Arabe à l'occasion du premier sommet UE-Maroc.
L'étude, basée sur 1.514 questionnaires rédigés en Darija (dialecte marocain) distribués à des ressortissants marocains établis dans 42 municipalités andalouses, a révélé le grand attachement des immigrés marocains d'Andalousie à leur pays d'origine.
En effet, l'écrasante majorité (97 pc) a affirmé maintenir un contact permanent avec le Maroc et 82 pc a indiqué envoyer de l'argent pour répondre aux nécessités des siens. Ce dernier groupe, relativement bien établi et dont la tranche d'âge oscille entre 30 et 49 ans, envoie régulièrement de l'argent, comparativement avec les jeunes qui se trouvent dans un processus d'intégration encore récent.
Le travail de recherche, développé entre 2007 et 2010 sous la direction de Mokhtar Mohatar Marzok, docteur en anthropologie sociale, sous la coordination et le financement du Centre des études andalouses, en collaboration avec la Fondation des Trois Cultures, les autorités andalouses en charge de l'immigration et l'Université de Grenade, a également révélé la cohésion sociale de ce collectif immigré qui maintient de forts liens avec sa région d'origine et sa famille.
Selon les résultats de l'enquête, la majorité des immigrés marocains d'Andalousie ont bénéficié de l'aide de leur famille au moment d'initier le processus d'immigration. Une fois en Espagne, l'engagement envers les siens est maintenu à travers des contacts (64 pc) ou en accueillant un proche (30 pc).
L'enquête a également démontré le rôle important joué par la femme immigrée marocaine installée dans cette région. La gent féminine immigrée assure un rôle fondamental dans la gestion et la réalisation de l'équilibre budgétaire des foyers. Les résultats de l'enquête sont venus battre en brèche les idées pré-reçues des agents sociaux de la municipalité concernant la femme immigrée marocaine (manque de formation, méconnaissance de la langue espagnole) et ont révélé que la femme immigrée marocaine fait montre de capacités d'innovation et d'adaptation dans la gestion du budget familial dans un contexte social différent.
Les résultats de l'étude, d'un grand apport à la thématique migratoire en Espagne étant donné la rareté des travaux de recherche sur cette question, ont été obtenus à partir de l'exploitation de trois sous-projets à savoir "Cartographies d'origine et itinéraires de mobilité", "Portraits de vie" et "Horizons biographiques et ethno-comptabilité".
Selon l'enquête, durant les 10 dernières années, la population immigrée marocaine établie en Andalousie a enregistré une croissance continue avec un total de 92.712 personnes recensées en janvier 2008, soit le deuxième collectif immigré en importance après les Britanniques.
Le profil de l'immigré marocain ayant choisi l'Andalousie comme lieu d'établissement est celui d'un homme âgé entre 30 et 50 ans, procédant principalement du Nord du Maroc de l'axe Tanger-Tétouan-Nador, des banlieues de Casablanca ainsi que des provinces de Khouribga et Beni Mellal.
Généralement le collectif immigré marocain occupe des emplois ne requérant aucune qualification. Selon l'enquête, la majorité des immigrés marocains (68 pc) occupent un travail non qualifiant: 34,6 pc dans l'agriculture, 22,4 pc dans la construction, 13,5 pc dans l'hôtellerie, 9,8 pc dans les services domestiques et 8,8 pc comme employé dans un établissement géré par un compatriote.
Concernant leur situation légale en Andalousie, près de 80 pc ont affirmé disposer d'un permis de travail, contre 12 pc en situation illégale et 8 pc des étudiants.
Source : MAP
Les grandes lignes du projet "Transferts d'argent solidaires" que le réseau euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCODE) compte initier dans le nord du Maroc et qui vise la création d'un fonds de solidarité généré par les transferts des immigrés marocains, ont été présentés à Madrid.
Ce fonds solidaire sera réalisé, dans un premier temps, par des immigrés originaires du nord du Maroc pour mener et financer des actions directes de développement dans leurs régions d'origine, avant de l'étendre à d'autres régions du Maroc, une fois sa réussite prouvée.
Le projet "Transferts d'argent solidaires" se fixe pour objectif de promouvoir "une dynamique de participation active et constante des immigrants marocains au développement de leur pays d'origine", selon ses initiateurs.
Il a été présenté lors d'une rencontre, organisée récemment à Madrid, et à laquelle ont pris part les représentants d'associations d'Espagne et du reste de l'Europe actives notamment dans les actions de développement local au Maroc, des banquiers marocains, ainsi que des représentants de la communauté de Madrid, qui finance ledit projet et du corps diplomatique marocain accrédité en Espagne.
Au cours de cette rencontre, le directeur de REMCODE, Abdelhamid Bejjouki, a présenté les grandes lignes du projet que le REMCODE compte réaliser en collaboration avec la communauté de Madrid et la municipalité de Tétouan en vue de la création d'un fonds de solidarité généré par les transferts de la diaspora marocaine pour la réalisation de projets générateurs de développement au Maroc.
Parmi les autres objectifs de ce projet pilote figurent notamment l'information et la sensibilisation des immigrants marocains, particulièrement ceux établis en Espagne sur l'importance de leur projet dans le développement des régions d'origine, à travers notamment les transferts d'argent.
Le représentant de la communauté de Madrid, qui finance ce projet, a souligné l'importance qu'accorde la municipalité, dans le cadre de sa politique de co-développement, au rôle des communautés étrangères et à leur participation au développement de leurs pays d'origine.
Le projet pilote, s'inscrit dans le cadre d'une approche participative des communautés installées en Espagne, a-t-il dit, expliquant qu'un projet similaire a été réalisé avec l'Equateur.
Intervenant de son côté, le consul du Maroc à Madrid, Youns Tijani, a mis l'accent sur la nouvelle approche marocaine en matière de migration qui privilégie la dimension du développement, relevant l'importance accordée à la question du développement local par l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancé par le Souverain, ainsi que l'intérêt accordé par le gouvernement au rôle joué par la communauté marocaine dans le développement économique du Maroc.
Crée en 1997 à l'initiative d'immigrants marocains, REMCODE est une ONG espagnole à but non lucratif destinée à la coopération au développement. Elle est intégrée d'immigrants originaires du Maroc, mais également d'Espagnols et d'immigrés d'autres pays.
Source : MAP
Le maire de New York Michael Bloomberg a estimé mercredi que New York et les Etats-Unis ont besoin de plus d'immigrés pour générer davantage d'emplois et pour relancer l'économie.
"Malheureusement, quand l'économie ralentit, beaucoup de personnes disent que les immigrés sont à l'origine de la crise, alors que si nous voulons nous en sortir, nous avons besoin de plus d'immigrés venant de tous les coins de la planète", a déclaré Bloomberg, au cours d'une réception dans un centre culturel de Manhattan, devant un parterre de membres de la chambre de commerce latino-américaine.
En outre, Bloomberg s'est félicité de voir que la ville de New York était l'une des rares mégalopoles où ne dominait pas un sentiment "anti-immigré" contrairement à d'autres villes états-uniennes ou de l'Europe de l'ouest.
"Nous avons des cas de personnes qui étudient dans nos facultés de médecine mais après nous ne leur attribuons pas une carte de résident. Ceci est ce que j'appelle un "suicide national". Nous devons continuer à accueillir des gens du monde entier" a-t-il ajouté, ponctuant son discours de remarques en espagnol. "Mon accent est parfait, les gens me disent que je parle avec un accent colombien" a-t-il plaisanté.
Source : Nouvel Observateur/AP
Plus qu'un musée ou un centre culturel, la Légation américaine de Tanger représente une illustration des relations séculaires liant le Maroc et les Etats-Unis, a affirmé le président du Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALM), William Zartman lors d'une rencontre à Washington autour de l'histoire singulière de ce monument.
Cet édifice a toujours joué un rôle de «témoin du développement réalisé par le Maroc, notamment sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI», a déclaré M. Zartman à l'agence MAP à l'issue de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des festivités inscrits dans le cadre du 20e anniversaire du Washington Moroccan Club (WMC).
Le Maroc, selon ce professeur de l'Université John Hopkins, est un «pays éclairé sur la voie du progrès et de la modernisation et nous sommes heureux d'y être associés».
Nonobstant sa vocation de «point de liaison pour les chercheurs américains», la Légation américaine de Tanger s'est toujours fixée pour tâche de s'ouvrir sur son environnement immédiat, et partant, sur la société marocaine», a encore relevé M.Zartman.
A l'heure actuelle, la légation américaine de Tanger est considérée comme l'unique monument historique américain situé en dehors des Etats-Unis et la première représentation diplomatique américaine dans le Royaume.
En 1777, le Maroc fut le premier pays à reconnaître officiellement l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique par le Sultan Moulay Abdellah et en symbole de cette nouvelle amitié le Sultan Moulay Slimane décida en 1821 d'offrir à l'Amérique, en la personne de son président James Monroe, une représentation diplomatique à Tanger.
Ainsi, durant plus de 140 ans et jusqu'en 1976, ce don du Maroc allait abriter une représentation consulaire et diplomatique américaine avant d'être reconverti en musée.
La légation américaine acquit sa plus grande renommée sous le consulat de Maxwell Blake, qui, arrivé à Tanger en 1910, y séjourna pendant 25 ans en tant que représentant des Etats-Unis.
En 1976, à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance des Etats-Unis, des dons privés collectés auprès d'amis et de nostalgiques de la perle du Détroit ont rendu possible la création d'une Fondation qui a converti la légation américaine en musée et centre culturel.
Ce musée présente une abondance de gravures et de cartes anciennes du nord de l'Afrique, du mobilier et des peintures de James McBey, Yves Brayer, Charles Baskerville, Cecil Beaton et de Stewart Church.
Certaines œuvres exposées s'intéressent à l'histoire du Maroc depuis le XVIIIe siècle, alors que d'autres évoquent le Royaume tel que perçu par Delacroix ou Matisse.
Le musée abrite également une intéressante bibliothèque spécialisée dans l'histoire du Maroc et du Maghreb et a été restauré en 1920 peu avant que Tanger ne soit placée sous mandat international (1906-1956).
Source : Le Matin/MAP
Une convention de partenariat a été signée, mercredi à Rabat, entre le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Académie Ibn Khaldoune, qui œuvre dans le domaine de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine dans la région de Washington.
La convention, qui a été signée lors d'une cérémonie présidée par le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, ambitionne de contribuer au développement de l'enseignement parallèle à la langue arabe et à la culture marocaine aux enfants marocains résidant à l'étranger, indique un communiqué du ministère.
Elle vise également l'augmentation du nombre des bénéficiaires de ce genre d'enseignement conduit par l'académie d'Ibn Khaldoune à Washington, à 200 enfants au titre de l'année scolaire 2009/2010.
En vertu de cette convention, le ministère s'engage à contribuer à la rémunération des enseignants, à mettre à la disposition de l'académie des manuels scolaires et des moyens logistiques nécessaires et à participer à l'organisation d'une excursion culturelle vers la mère-patrie aux profits des élèves marocains brillants qui poursuivent des cours d'arabe au sein de l'Académie.
A noter que cette convention qui s'inscrit dans le cadre du programme de partenariat entre le ministère et les associations "Marocains du Monde", vise principalement l'amélioration des conditions de cette communauté et la consécration des efforts soutenus déployés par le gouvernement et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger en matière d'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'accueil.
Source : MAP
Dans le cadre de la dynamique lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les Marocains du monde participeront, le vendredi 12 mars à Rabat, à une rencontre sur le projet de Charte nationale de l’environnement et du développement durable.
Un important colloque sur le dialogue entre les convictions a lieu depuis hier à Gand et à LLN. Les enjeux sont réels pour la société belge. Entretien
C’est comme titulaire de la Chaire de droit des religions et responsable du master pluridisciplinaire de sciences des religions à l’UCL, que le Pr Louis-Léon Christians, un de ses organisateurs, balise la rencontre pour "La Libre".
Pourquoi ce colloque maintenant chez nous, à Gand et à Louvain-la-Neuve ?
Depuis quelques années, les pouvoirs publics multiplient leur soutien à divers types de plateformes interconvictionnelles, qu’il s’agisse d’initiatives locales émanant de grandes villes, ou d’initiatives nationales, voire internationales : programme de l’Onu sur l’Alliance des civilisations, dialogue avec les religions et philosophies prévu par l’Article 17 du Traité sur le fonctionnement de l’Union, ou encore le processus annuel lancé auprès des communautés convictionnelles par le Conseil de l’Europe depuis l’année du dialogue interculturel. Au-delà de simples effets de mode et d’une pure diplomatie médiatique (symbolisée par une photo de sourires et de mains tendues), ces initiatives se caractérisent par deux nouveautés. On peut d’abord y voir une nouvelle lucidité sur la responsabilité spécifique des ressources convictionnelles présentes. Ensuite, ces nouvelles formes de prise de parole ne se font plus dans des formes classiques bilatérales, mais dans des dispositifs multilatéraux et ouverts, d’interpellations et de reconnaissances. Ces nouvelles dynamiques suscitent l’enthousiasme des partisans d’un espace public ouvert réellement à tous, mais inquiètent ceux qui y voient déjà "une overdose" du religieux par ces nouvelles plateformes. Stimuler cette prise de parole plurielle doit demeurer distinct de toute emprise non démocratique du religieux sur les structures décisionnelles de l’Etat. Bref, le phénomène suscite espoirs ou craintes, mais n’avait pas encore été étudié de près. C’est la raison du double colloque que nous organisons avec l’institut Hilos de Gand et la Chaire de droit des religions de l’UCL, à Gand (approche comparée des initiatives nationales en Europe) et à Louvain-la-Neuve (sur les organisations internationales, et une relecture interdisciplinaire des enjeux). Avec des experts européens, juristes, politologues, philosophes socio-anthropologues et théologiens de diverses traditions.
Il tombe bien… : il y a un vif débat sur l’islam en Belgique, alors qu’on a ressorti de vieux démons catholiques à l’occasion de la désignation du nouvel archevêque.
Des philosophes fameux tels Jurgen Habermas, John Rawls ou Jean-Marc Ferry (présent à LLN) ont clairement fait évoluer leur pensée pour montrer la nécessité de rendre une certaine place publique à la parole des communautés convictionnelles. Ils en ont aussi examiné les conditions et les balises dans nos démocraties dites libérales. Les gouvernements avancent l’idée que leurs nouveaux dispositifs entendent prévenir des risques de violence. C’est toutefois un argument à double tranchant. Le retour du sécuritaire dans nos sociétés ne fait pas bon ménage avec la promotion réelle des droits de l’homme. Les enjeux sont plus profonds. Il s’agit de reconnaître la double dignité de tout individu et de tout citoyen dans les solidarités réelles de la société. La liberté d’expression que prétendent assurer nos sociétés suppose le bénéfice d’une réelle présomption d’innocence. Le retour d’identités religieuses fortes est un enjeu nouveau C’est aussi un test pour nos démocraties. Se priver de parole échangée et de reconnaissance mutuelle, se priver de présomption d’innocence est plus sécurisant, mais d’autres régimes l’ont tristement mieux montré que nos démocraties
Est-ce qu’il y a des différences entre néerlandophones et francophones, ici ?
Le rapport à l’identité collective est très différent. Des processus d’intégration différents en découlent. Mais nos démocraties se retrouvent en phase expérimentale : comment éviter les réflexes de peur, d’urgence, de fantasmes divers au moment où les effets de la mondialisation semblent nous priver de prise sur les événements ? De ce point de vue, tout nombrilisme belge, du Sud ou du Nord, serait tragi-comique. Quand des paris doivent être faits sur un avenir incertain, il faut les assumer collectivement et sans exclusive, d’où l’enjeu des nouveaux types de plateformes interconvictionnelles.
Les esprits sont-ils mûrs pour un vaste pow-wow sur les cultes dans notre pays ?
Dans les sociétés ultramodernes, comme l’expliquera le sociologue Jean-Paul Willaime, la quête d’éthiques et de sens est réhabilitée, mais dans des formes moins structurées socialement et culturellement. Les dispositifs de guerres et d’après-guerres religieuses s’estompent, mais laissent la place à des convictions plus flottantes, moins "anticipables". La question n’est pas de savoir si les esprits sont mûrs, mais de quels esprits l’on parle. Nos sociétés sont de moins en moins pilotables avec les instruments d’hier, explicites, formels et institutionnels. Les jeux du conformisme social sont bien à l’œuvre, y compris par le formatage médiatique, mais tout ça relève de nouvelles modalités discrètes et informelles. Tel est un des enjeux, difficile, des processus que nous évoquons, y compris celui des assises de l’interculturalité : il s’agit de préparer de nouvelles formes de gouvernance à la fois sociale, explicite et ouverte aptes à répondre aux difficultés de rendre une raison collective à l’individualisme. Fondamentalement, les enjeux à long terme de la régulation des cultes supposent cette nouvelle maturité. Les nouveaux dispositifs publics émergents y réussiront-ils ?
Source : Lalibre.be
Le réseau Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA), qui a vu le jour il y a quelques mois dans la Grande région de Washington, ambitionne de rassembler les compétences marocaines installées aux Etats-Unis et de les impliquer dans des projets dédiés au secteur de l'éducation au Maroc.
Dans le cadre des activités célébrant le 20-ème anniversaire de la création du Washington Moroccan Club, un atelier a été organisé jeudi dernier à George Mason University dans la ville de Fairfax (Etat de Virginie) pour faire connaître HMEMSA et dévoiler ses projets ambitieux mais concrétisables à la faveur "d'un véritable engagement et surtout d'un bon suivi", souligne Khadija Rheljari, fondatrice de cette organisation.
"Education, Education et Education" est le slogan redondant mais percutant qui a été retenu par l'association et que les participants à cet atelier n'ont eu cesse de répéter, convaincus du rôle primordial de l'éducation comme "levier de développement et de réussite".
" Les Etats-Unis comptent beaucoup de compétences marocaines qui se sont distinguées dans plusieurs domaines. Nous essayons de fédérer dans le cadre de HMEMSA les efforts de ces personnes pour qu'elles contribuent à des projets dans leur pays d'origine", explique Mme Rheljari.
Les Marocains aux Etats-Unis, dont le nombre est estimé entre 150.000 et 200.000, comptent en effet parmi les communautés qui ont un profil d'éducation très élevé. Selon le think tank "361 Degrees Institute", 41 pc parmi eux détiennent des diplômes de 3ème cycle universitaire et 21 pc sont des cadres.
HMEMSA s'assigne pour objectif de créer une plate-forme permettant de promouvoir le travail en réseau entre étudiants et enseignants marocains aux USA ainsi qu'avec leurs compatriotes au Maroc et d'aider les étudiants et enseignants marocains à tirer parti des opportunités offertes aux Etats Unis, souligne de son côté Amine Chigani, professeur de sciences de l'information à l'Université Virgina Tech et membre du conseil d'administration de ce réseau.
" Il s'agit de réunir des compétences pour faire de cette structure une source d'énergie qui pourrait aider le Maroc, en mettant à sa disposition ce potentiel et en faisant venir des étudiants et enseignants aux USA pour qu'ils puissent bénéficier du savoir-faire et de l'expertise disponibles”, a indiqué A. Chigani lors de cet atelier, qui a eu lieu en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar.
HMEMSA, dont certains membres avaient pris part à la rencontre "des Marocaines d'ici et d'ailleurs" organisée au Maroc à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), ambitionne d'assister les Marocains et les Américains dans le cadre de programmes d'échange éducatif et culturel et d'informer les écoles marocaines des initiatives lancées par des organismes d'éducation gouvernementaux au USA.
L'organisation à but non lucratif a aussi pour objectifs d'établir des canaux de communication entre étudiants et enseignants au Maroc avec leurs pairs aux USA et organiser des séminaires et conférences pour partager le savoir-faire avec des professionnels au Maroc, souligne Yasmine Hasnaoui, professeur à Amherst College (Etat du Massachusetts).
Pour Nadia Duchelle, professeur à George Mason University qui accompagnera une délégation d'étudiants américains au Maroc et donnera des cours d'une semaine à l'Université Al Akhawayne à Ifrane dans le cadre des projets de HMEMSA, l'éducation demeure un volet très important pour la réussite des individus et le développement des pays.
"Sans l'éducation, je n'aurais jamais pu devenir ce que je suis maintenant", dit-elle d'un air très déterminé.
L'éducation et les jeunes occupent d'ailleurs le haut du pavé dans les objectifs de HMEMSA qui ambitionne, à travers des projets concrets et pratiques, de faire une différence réelle dans la vie des personnes.
Source : MAP
"Les problèmes et les préoccupations des Marocains résidant dans les pays du Golfe, sont simples et peuvent être facilement réglés grâce à la conjugaison des efforts des membres de la communauté marocaine, des services consulaires et des ambassades marocaines et aux initiatives prises dans ce sens par le ministère délégué chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger", a affirmé M. Ameur dans un entretien accordé à la MAP à l'issue d'une tournée dans les pays du Golfe, qui l'a mené au Qatar, Bahreïn et aux Emirats arabes unis.
Il a souligné que sa visite dans ces pays lui a permis "de s'enquérir de la situation des Marocains établis dans ces pays et d'être à l'écoute de leurs préoccupations", ajoutant que la communauté marocaine dans ces trois pays a connu un développement notable durant les dernières années aux plans quantitatif et qualitatif.
Ce changement se manifeste par l'émergence d'une élite de jeunes cadres qui occupent d'importants postes dans les mondes de l'économie, des finances et des affaires, du commerce, des services, du tourisme et de la recherche scientifique, a dit M. Ameur.
"Ce qui attiré mon attention au cours de cette visite, c'est le fait qu'une grande partie de ces hauts cadres travaillant à Doha, Manama, Dubai et Abou Dhabi, ont quitté le Maroc après plusieurs années d'études, mais la plupart d'entre-eux viennent de pays européens où ils ont suivi une formation de haut niveau dans de grandes écoles et universités européennes, et ont choisi de s'installer après dans ces pays pour des considérations relatives en premier lieu à la nature et à l'importance des contrats et offres d'emploi disponibles", a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, M. Ameur a affirmé que les cadres marocains exerçant dans la région du Golfe "sont des compétences internationales, dont le Maroc pourra tirer profit à l'avenir en vue de poursuivre la réalisation des chantiers ouverts dans les différents domaines".
"Il suffit seulement de chercher les formules pratiques pour les attirer de nouveau", a-t-il expliqué.
M. Ameur a rappelé, par ailleurs, que sa visite lui a permis de "convenir avec des membres de la communauté marocaine établie dans ces pays de plusieurs initiatives qui seront entreprises dans les mois à venir, aussi bien dans le domaine culturel que social, outre la mobilisation des compétences exerçant dans cette région".
Dans le domaine social, a ajouté le ministre, "nous allons entreprendre d'importantes mesures qui concernent le renforcement du soutien judiciaire et social au niveau des services consulaires et des ambassades pour faire accélérer le règlement des problèmes auxquels font face les membres de la communauté marocaine établie dans les pays du Golfe".
Dans le domaine culturel, "nous avons convenu d'organiser des journées culturelles de la femme marocaine dans l'Etat des Emirats arabes unis pour mettre en exergue la place qu'elle occupe désormais aussi bien sur le plan national qu'international, et faire connaître le véritable visage des compétences féminines marocaines et leur rôle dans les divers domaines".
Le ministre a indiqué qu'il a été également convenu, avec les membres de la communauté marocaine, de la mise en place dans les sièges des ambassades marocaines de bibliothèques dotées d'ouvrages marocains dans diverses disciplines en vue de faire connaître aux jeunes générations l'histoire du Royaume du Maroc, la richesse de son patrimoine et de sa diversité culturelle et linguistique.
M. Ameur s'est dit, d'autre part, satisfait de sa tournée dans les pays du Golfe ainsi que de ses rencontres fructueuses aussi bien à Doha, Manama, Dubaï et à Abou Dhabi avec des membres de la communauté marocaine, qui ont affiché leur disposition à oeuvrer avec sérieux non seulement pour servir leurs intérêts et leurs attentes quotidiennes mais également pour contribuer au rayonnement de leur patrie, le Maroc, et mettre en exergue sa place dans le concert des nations.
La semaine dernière, M. Ameur avait effectué une tournée dans la région du Golfe, qui l'avait mené au Qatar, au Bahreïn et aux Emirats arabes unis, et au cours de laquelle il avait tenu des réunions avec des membres de la communauté marocaine établie dans ces pays.
Le ministre avait également tenu des séances de travail avec plusieurs responsables de ces pays en vue de s'informer des préoccupations des Marocains résidant dans les pays du Golfe et de leurs propositions pour la promotion de leur situation et la concrétisation de leurs attentes.
La "Charte nationale de l'environnement et du développement durable : Quelles contributions de la Communauté marocaine à l'étranger ?" est le thème d'une rencontre qui sera organisée, vendredi 12 mars à Rabat, avec la participation de plusieurs compétences marocaines établies à l'étranger.
Organisée en partenariat entre le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette manifestation s'inscrit dans le cadre du "large processus de concertation sur le projet de la Charte et vise à associer les Marocains du monde spécialistes aux questions environnementales, à ce grand projet de société", selon un communiqué du ministère.
Elle a pour objectif également de "permettre aux acteurs intervenant dans le domaine de l'environnement au Maroc de présenter les programmes, expériences et actions en cours, ainsi que les besoins en matière de partenariat dans plusieurs domaines, au niveau national et local".
Au menu de cette manifestation, figurent plusieurs sessions thématiques, notamment la "Charte, action de l'Etat, des régions et des collectivités locales : quelle répartition de compétence ? Quelles expériences pilotées ?", "Santé, sécurité et environnement", "Les énergies renouvelables" et "Quelles modalités de contribution des compétences marocaines à l'étranger?".
Environ 150 participants, dont 70 compétences marocaines établies à l'étranger, prendront part à cette rencontre.
Source : MAP
Les avancées vers l'égalité des sexes enregistrées au Maroc à la lumière des dispositions du code marocain de la famille ont été au centre d'une conférence tenue, lundi soir, à Aoste (Nord de l'Italie).
L'accent a ainsi été mis, lors de cette conférence animée par deux juristes marocains, sur l'"équité" instaurée par la réforme de la Moudawana et sur les nouveautés introduites par le nouveau code de la famille sur la voie de la consécration de l'égalité entre hommes et femmes.
Au cours de cette conférence, organisée par le consulat du Maroc à Turin en collaboration avec la région italienne de la Vallée d'Aoste et l'Association des Marocains Immigrés en Vallée d'Aoste (AMIVA), les intervenants ont également traité de la problématique administrative posée par la Kafala en Italie.
Cette conférence, placée sous le thème "la réforme de la Moudawana et l'institution juridique de la Kafala", a été animée par M. Drissi Kaitouni, magistrat, spécialiste du droit de la famille, et Mme Jamila Sayouri, avocate, membre fondatrice de l'"Union féminine".
Une conférence similaire sera organisée, ce mardi, à Turin (nord) avec le concours du Groupe "Abele", une association turinoise qui s'active dans les domaines social, culturel et politique, l'association "Al Maghreb" et l'association pour les études juridiques sur l'immigration (ASGI).
Source : La Vie eco/MAP
Les Marocains établis dans les régions du sud-est de la France, auront rendez-vous, du 12 au 14 mars au Parc Chanot à Marseille, avec le premier salon SMAP EXPO, une manifestation culturelle, commerciale et festive dédiée principalement à cette communauté.
Cet événement, déclinaison d'un concept qui a fait ses preuves depuis 1997 à Paris et, depuis 2009, à Barcelone, propose à un large public de MRE, mais aussi de Maghrébins et d'Européens, de retrouver, dans des conditions idéales et festives, les qualités vitales d'un Maroc en pleine expansion : Art de vivre, immobilier, créations artisanale, musicale et culturelle, le tout sous le signe de la gratuité totale.
Des soirées musicales animées par de grands noms de la scène artistique marocaine (Nass El Ghiwan, Tagada, Daoudi, Stati), des rencontres-débats sur les questions touchant aux préoccupations de la communauté marocaine résidant à l'étranger ainsi que des offres commerciales, notamment dans l'immobilier, sont au programme.
Plus d'une trentaine d'exposants feront le déplacement à ce rendez-vous qui met à l'honneur l'artisanat marocain, avec un grand espace médina donnant à voir l'art de vivre marocain à travers ses différentes déclinaisons: culture, artisanat, gastronomie, beauté et bien-être.
Le tourisme n'est pas en reste. Agences de voyages et de tourisme, compagnies aériennes, maritimes et routières, ainsi que services bancaires, rivaliseront pour présenter les meilleures offres sur la destination Maroc.
Un village associatif vient compléter le panorama, l'objectif étant de permettre de renouer les contacts entre les Marocains, Français et Franco-marocains d'une région qui compte le plus grand nombre d'élus d'origine marocaine.
Situé à cinq minutes des plages, sur une superficie de dix-sept hectares, six halls et un total de 40.000 m2 de surfaces utiles, le Parc Chanot offre le lieu adéquat pour se retrouver autour du Maroc. Une fête que ne peuvent manquer les Français et particulièrement les habitants du Midi (régions du sud-est de la France) désireux de découvrir la terre et les traditions d'un peuple proche, attachant et fier.
Après le succès grandissant de ses manifestations auprès des Marocains de France, le SMAP a fait une percée remarquée en Espagne, où une deuxième édition est programmée en septembre 2010, à Barcelone (nord est), selon les organisateurs. Il s'apprête désormais à conquérir également la Belgique et l'Italie, pour le grand bonheur de la communauté marocaine résidant dans ces pays.
Fidèle à l'esprit des salons rodés de Marseille et de son expérience de Barcelone, auprès des Marocains établis en Catalogne, le SMAP Expo de Marseille promet d'être un rassemblement singulier où les Marocains ainsi que leurs amis de la cité phocéenne et de sa région trouveront à leur disposition pendant trois jours, diverses expressions festives, culturelles et commerciales.
Source : MAP
Le Parlement européen a autorisé hier les étrangers séjournant dans l'espace Schengen avec un visa de long séjour à circuler librement dans les autres pays de la zone, dans les mêmes conditions que les immigrés titulaires d'un titre de séjour. Ce dispositif, qui doit entrer en vigueur avant le 5 avril, concerne les ressortissants extracommunautaires bénéficiant d'un visa de long séjour (de trois mois à un an). En pratique, il s'agit souvent d'étudiants ou de scientifiques, ou bien de personnes séjournant dans leur famille en Europe. Actuellement, les étrangers relevant de ce cas ne peuvent séjourner que dans le pays européen qui leur a délivré leur visa.
Source : Les Echos
La 6è Journée nationale de l'Entreprise sera organisée samedi à Casablanca autour du thème ''Marocains du Monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine''.
Cette rencontre, initiée par le Centre des jeunes dirigeants, sera une occasion pour les participants de traiter différents axes de travail tels les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde, la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME ou encore la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME, font savoir les organisateurs
Responsables,opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et Internationaux, sont attendus à
cette journée qui sera clôturée par la remise des trophées Centre des jeunes dirigeants/ ANPME ( agence nationale pour la promotion de la PME).
La Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain.
Source : MAP
Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, a souligné, samedi dernier à Québec, les acquis réalisés par le Maroc en matière de promotion de la femme, "grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI".
"Ces acquis considérables ont été possibles grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI, à une forte implication des différents acteurs et à la mobilisation de la société civile", a dit la diplomate lors d'une rencontre (6/7 mars) à l'occasion de la journée internationale de la femme, sous le thème "Femmes immigrantes, citoyennes engagées : leurs parcours, leurs réalisations et les défis à relever pour l'atteinte d'un idéal égalitaire".
A cette occasion, elle a invité les acteurs associatifs marocains du Québec à servir de ponts de partage d'expériences et d'expertises accumulées dans le pays d'accueil avec les acteurs associatifs au Maroc et à s'impliquer davantage dans le renforcement du processus en cours d'émancipation et d'épanouissement de la femme marocaine de sorte qu'elle puisse s'ériger en levier crucial dans le développement économique et socio-culturel du Royaume.
Cette journée a été couronnée par une soirée artistique marocaine à laquelle ont pris part, outre un nombre important des Marocains vivant dans la grande région du Québec, quelques responsables québécois dont une Sénatrice et une Conseillère municipale.
En marge de cette rencontre, Mme Chekrouni a tenu une réunion avec la communauté marocaine installée dans la grande région du Québec, qui a porté sur un certain nombre de problèmes liés notamment à la reconnaissance des diplômes, au taux de chômage exacerbé par cet obstacle, à l'exemption des frais de scolarité majorés au profit des étudiants universitaires marocains et à quelques procédures administratives relatives à la carte d'identité nationale biométrique, à la reconnaissance des actes de mariage et à l'enregistrement aux registres de l'état civil.
A cette occasion, elle a exprimé la volonté de l'ambassade de soulever les différentes préoccupations de la communauté marocaine au Québec à même de leur trouver des solutions appropriées.
Elle a, en outre, appelé les membres de cette communauté, de par leurs compétences, leurs expériences et leur haut niveau intellectuel, à mieux s'organiser afin de s'imposer dans la société d'accueil et à s'ériger en une force de proposition et de suggestion dans le but d'œuvrer en partenariat pour la résolution de divers problèmes posés.
Source : MAP
Les ministres marocain et qatari de la Culture, MM. Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de "Doha capitale 2010 de la culture arabe".
Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays.
"Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de +La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale", a notamment dit le ministre.
De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. "Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine", a dit le ministre qatari.
"Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe", a-t-il dit.
La soirée s'est poursuivie avec deux représentations de musique populaire marocaine, avec la troupe de Rekba de Zagora et celle de musique hassanie de Bnat Aïchata, originaire de Guelmim, pour lesquelles le théâtre national de Doha a fait salle comble.
Cette première soirée de la manifestation a aussi vu l'inauguration par l'ambassadeur du Maroc, M. Abdelaadim Tber, et le secrétaire général du ministère qatari de la Culture, Mubarak bin Nasser al Khalifa, d'une grande exposition culturelle marocaine dans le hall du Théâtre.
Venu nombreux, un public tant qatari que marocain a pu découvrir des exemples triés sur le volet d'arts plastiques marocains, de manuscrits historiques, de sellerie de cheval, de bijoux ou d'ameublement, tout en regardant à l'Âœuvre des artisans et artisanes pratiquer leurs broderie, zellige, dinanderie, tatouage de henné ou encore production d'huile d'aragne.
Les deux ministres de la Culture et plusieurs ambassadeurs arabes ont également visité l'exposition, avant de prendre part à la soirée officielle.
Source : MAP
Le gouvernement du Québec entend établir de façon formelle que toute personne doit avoir le visage découvert pour "transiger avec l'Etat" ou "recevoir des services d'institutions publiques", selon la vice-première ministre du Québec, Nathalie Normandeau.
Cette polémique avait éclaté en novembre dernier quand le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu pour expulser une égyptienne d'un cours de français destiné aux immigrés au Cégep St-Laurent, un établissement pré-universitaire à Montréal, suite à son refus de dévoiler son visage en classe.
Après des mois de tentatives d'accommodement de la part de l'enseignante et de la direction du Cégep Saint-Laurent, la situation est devenue tendue au risque de provoquer des affrontements au sein de l'institution. On lui a fait savoir qu'elle pouvait poursuivre ses cours avec son niqab mais qu'elle avait tout loisir de suivre la formation en ligne.
Selon la vice-première ministre Normandeau, le gouvernement "a pris ses responsabilités" mais "il faut aller plus loin dans les circonstances".
"Nous aurons l'occasion comme gouvernement de faire d'autres gestes au cours des prochaines semaines relativement à tout cet enjeu lié au niqab, au port du voile. Ces gestes vont permettre de clarifier certaines situations", a-t-elle affirmé dans des déclarations à la presse.
Professeurs de droit et de philosophie, auteurs et présidents d'association de toutes sortes interrogés par les médias étaient tous d'accord: " le Cégep Saint-Laurent a bien agi en expulsant de son cours une femme qui tenait mordicus à garder son niqab en classe ".
"Il n'y a pas de compromis possible avec des personnes qui ont des attitudes aussi rigides par rapport à leur religion", a déclaré Yolande Geadah, chercheuse indépendante et auteur de "Femmes voilées".
Pour d'autres, interdire le port du voile intégral dans les cours de français est de nature à "barrer la route à quelques-unes de ces femmes voilées qui veulent s'en sortir".
Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec réitère dans ce sens la position de son organisme: "c'est oui au port de signes religieux - y compris pour les employés de l'Etat - mais le niqab et la burqa, c'est non".
"Au Cégep Saint-Laurent, on a bien fait d'essayer de discuter avec l'élève. On a ainsi démontré de la bonne foi, mais on s'est heurté à un refus", indique-t-on.
Au gouvernement, le débat aussi fait rage entre les partisans de la conciliation et les tenants de la ligne dure, débat pimenté par les positions des partis de l'opposition.L'étudiante d'origine égyptienne Naïma Atef Amed affirme ne pas comprendre en quoi le port du voile intégral en classe est problématique.
La mère de trois enfants, qui ne voulait pas parler à visage découvert devant des hommes lors d'un cours de français a donné, mercredi, sa version des faits à la chaine de télévision TVA. "Je ne parle pas du niqab en tant que quelque chose de religieux, mais plutôt comme un habit dans lequel je me sens bien et que j'ai choisi", explique Naïma.
"Mon niqab n'a jamais causé de problèmes dans les institutions publiques depuis que je suis là", a-t-elle ajouté, affirmant que "ça n'a jamais causé aucun problème de communication ou avec d'autres étudiants de la classe. Ils sont très compréhensifs, ils l'aimaient bien".
Naïma (29 ans) comprend mal pourquoi le ministère de l'Immigration est intervenu en novembre dernier, à la demande du Cégep de Saint-Laurent, pour l'expulser de son cours. "Je sens que c'est eux (le ministère) qui m'ont isolée de la société. J'essaie de m'intégrer et d'apprendre, et on m'a dit non", a-t-elle martelé.
La jeune mère suivait des cours de français afin de pouvoir exercer sa profession de pharmacienne au Québec. Elle affirme se sentir "humiliée et vivre des moments éprouvants".
"Je veux apprendre le français pour pouvoir travailler, avec tout ce qui se passe, ils m'ont enlevé tout espoir et ils ont détruit mes rêves", a-t-elle dit les larmes aux yeux.
La dame a d'ailleurs porté plainte devant la Commission des droits de la personne dans laquelle elle invoque la liberté de pratique religieuse.
Bien des Québécois applaudiront la fermeté du gouvernement dans ce dossier, mais, politiquement et juridiquement, le terrain est glissant.
Le gouvernement du Québec affirme que le port du niqab est incompatible avec les objectifs pédagogiques et que les nombreuses tentatives d'accommodements raisonnables ont échoué.
Source : aufait/MAP
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