Environ 2.500 mineurs migrants non accompagnés sont arrivés en Grèce depuis le début de l'année, alors que le pays ne dispose pas de structures d'accueil adéquates, a indiqué mercredi une organisation non gouvernementale de protection des migrants, Praksis.
"Il n'y a que très peu de centres d'accueil pour des mineurs, donc il n'y pas de possibilité de protection adéquate", a dénoncé Tzanétos Antypas, chef de Praksis, cité par l'Agence de presse grecque (Ana, semi-officielle).
A l'occasion d'une conférence sur "L'impasse de la politique d'immigration", organisée à Salonique (nord) par la Ligue grecque des Droits de l'Homme (EEDA), M. Antypas a relevé qu'en raison du manque d'infrastructure, "des mineurs, surtout des garçons, sont victimes de trafic humain dans le centre d'Athènes".
Plusieurs organisations, dont la section grecque du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et l'organisation Human Rights Watch (HRW) ont à plusieurs reprises dénoncé "l'indifférence" de la Grèce, qui refuse de protéger les mineurs migrants non accompagnés arrivant sur son territoire et ont besoin "d'une protection spéciale".
Le président de l'EEDA, Kostas Tsitselikis, a toutefois exprimé "un certain espoir" pour le règlement de cette affaire après les engagements du nouveau gouvernement socialiste, issu des législatives du 4 octobre, qui avait promis la lutte contre les réseaux de migration clandestine et des mesures pour la régularisation des enfants migrants.
Source : AFP
Le nombre des demandes d'asile déposées dans les pays industrialisés a augmenté de 10% au cours des six premiers mois de l'année, porté notamment par un bond de près de 80% des demandes d'Afghans, a indiqué mercredi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
"Un total de 185.000 demandes d'asile ont été déposées" entre janvier et juin en raison notamment de la dégradation de la situation sécuritaire dans des pays comme l'Afghanistan et la Somalie, explique le HCR dans un communiqué. Ainsi, quelque 12.000 Afghans et 11.000 Somaliens ont réclamé l'asile dans une quarantaine de pays industrialisés. Malgré tout, les Irakiens restent les plus nombreux "pour la quatrième année consécutive" (13.200 demandes) à tenter leur chance à l'étranger même si leurs demandes d'asile ont baissé de 32% sur la période. Par ailleurs, le HCR souligne que la première région d'accueil demeure toujours l'Europe (75% des demandes) de même que les Etats-Unis restent le pays le plus convoité avec 13% des demandes suivi de la France (10%) et du Canada, a précisé le HCR. "Ces statistiques montrent que les violences et l'instabilité dans certaines régions du monde poussent un nombre croissant de personnes à fuir pour trouver une protection dans des pays sûrs", a expliqué le chef du HCR, Antonio Guterres, cité dans le communiqué. "Il est absolument nécessaire que les pays gardent leurs portes ouvertes à ceux qui ont un besoin légitime de protection internationale", a-t-il exhorté.
Source : AFP
Le Maroc, qui se soucie de la défense des droits des immigrés, plaide pour une approche globale et intégrée de la problématique migratoire, a souligné Mme Khadija Elmadmad, juriste et titulaire de la Chaire UNESCO "Migration et droits de l'homme" à l'Université Hassan II de Casablanca.
S'exprimant lors d'une conférence à Madrid sur "les migrants au Maghreb", tenue dans le cadre d'un séminaire international sur "les migrants subsahariens au Maghreb: possibilités de coopération pour les syndicats et les ONG" (19-21 octobre), Mme Elmadmad a indiqué que cette approche, défendue par le Royaume au sein de tous les forums internationaux et les rencontres sur l'immigration clandestine, s'attache au respect de la dignité humaine et privilégie, pour ce faire, un partenariat mutuellement bénéfique entre le Nord et le Sud.
Le Maroc a toujours appelé à la mise en place d'une stratégie qui place la personne humaine et ses droits fondamentaux au centre des préoccupations, en se basant sur un esprit de partenariat équilibré et mutuellement bénéfique afin de gérer convenablement cette problématique, a-t-elle plaidé.
La juriste marocaine a également mis l'accent sur les efforts de lutte contre l'immigration illégale déployés par le Maroc et la mise en place d'un arsenal juridique approprié pour freiner ce fléau.
Mme Elmadmad, également présidente de l'ONG Migration et Droits, a toutefois mis en garde contre la vision unilatéraliste de quelques pays du Nord qui encouragent une immigration choisie qui permet à des ressortissants de pays tiers hautement qualifiés de travailler dans les Etats membres de l'UE, ce qui équivaut à une incitation à la fuite des cerveaux, a-t-elle insisté.
Les participants à cette conférence ont, pour leur part, indiqué que le phénomène migratoire s'explique pa de multiples facteurs et contraintes qui sont d'ordre tout aussi humain, économique, social que sécuritaire, ajoutant que la question migratoire devrait d'abord être examinée sous l'angle du développement et de la prise en charge de ses causes profondes.
Ils ont, à cet égard, précisé que les pays du Maghreb constituent d'abord des pays de transit, et subsidiairement des pays d'implantation d'immigrés, faisant savoir que la coopération bilatérale et multilatérale est la condition sine qua non pour la résolution du problème de l'immigration clandestine.
Dans le même sens, ils ont mis l'accent sur la contribution des communautés des pays de la rive sud de la Méditerranée établies en Europe à la création d'un tissu dense de relations humaines et à la valorisation des relations entre les pays.
L'immigration clandestine est devenue un problème sociétal qui s'invite au coeur des préoccupations de la société civile des pays d'origine, de transit ou d'accueil, ont-ils souligné, appelant à une coopération plus étroite entre tous les pays concernés par cette problématique dans l'objectif de trouver des solutions adéquates.
Ils ont rappelé également que la Convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles, entrée en vigueur en juillet de 2003, qui se veut un cadre juridique adéquat pour le respect des droits fondamentaux des migrants.
Ce séminaire international de deux jours, organisé par la Maison Arabe, la Fondation Alternativas (alternatives) et la Fondation Friderich Ebert Stiftung en collaboration avec les syndicats espagnols de l'Union générale des travailleurs (UGT) et la confédération des commissions ouvrières (CC.OO), a connu la participation d'intellectuels, de chercheurs, d'académiciens et de professeurs venant de plusieurs pays dont le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, la Mauritanie, l'Algérie et l'Espagne.
Lors de ce séminaire, les participants ont évoqué, notamment, les visions transversales et régionales de la migration, le rôle des ONG et des associations des migrants dans la question migratoire et les meilleures voies de coopération pour les syndicats et les associations des migrants.
Source : MAP
Le sociologue et historien de la laïcité Jean Bauberot a expliqué mercredi devant la mission parlementaire sur le voile intégral qu'une loi d'interdiction serait inadaptée et inefficace pour contrer le phénomène, provoquant une certaine indignation parmi les parlementaires.
Expliquant en préambule que le port du voile intégral traduit souvent une protestation à l'égard d'un monde considéré comme hostile, ou une volonté d'affirmer sa différence, et/ou une vision "littéraliste" de la pratique de l'islam, il a estimé qu'une loi d'interdiction serait vécue comme un ostracisme par l'ensemble de la communauté musulmane, même si elle est "très majoritairement" hostile au voile intégral.
Une éventuelle loi, a-t-il insisté, serait la deuxième qui viserait l'islam (après la loi sur le voile à l'école). "Entre le permis et l'interdit, il y a le toléré", a ajouté Jean Bauberot suggérant qu'il est préférable de réglementer plutôt que de légiférer, de "convaincre plutôt que d'interdire".
Dans la lutte contre le voile intégral, le CFCM (Conseil français du culte musulman) est "votre interlocuteur principal" a-t-il dit.
Il a proposé que la mission parlementaire se transforme en "commission de réflexion sur les problèmes liés à la diversité de la société française" au lieu de se focaliser sur le voile intégral.
Plusieurs parlementaires lui ont sèchement reproché son "intellectualisme" et son manque de connaissance du terrain. Ils n'ont pas apprécié non plus qu'il les invite à se demander si un loi sur le voile intégral "serait utile à la République au regard de l'Histoire".
La mission parlementaire d'information sur le port du voile intégral sur le territoire national, présidée par le député du Rhône André Gerin (PCF), doit rendre son rapport fin janvier 2010.
Source : La Croix
L'Europe a une monnaie, un marché unique et un espace sans frontière de Marbella jusqu'à Tallinn. Elle s'apprête à choisir un seul visage pour sa présidence. Mais, sur la question des réfugiés, le beau miroir se brise en vingt-sept morceaux. Dix ans après les premières avancées vers une règle du jeu commune, les juristes parlent de la «loterie du droit d'asile» dans l'UE. L'ONU et son Haut-Commissariat dénoncent des disparités criantes.
Les statistiques suffisent, à l'heure où l'Europe consacre fièrement l'asile dans l'article 18 de sa charte des droits fondamentaux. Un Tchétchène parvenu au cœur de l'Europe a 63 % de chances de décrocher le précieux statut en Autriche ; et rigoureusement aucune dans la Slovaquie voisine. Tous les espoirs sont permis à un Somalien débarqué à Malte, mais il ferait mieux d'éviter les côtes grecques. Et pour cause : les 400 000 Maltais ont accordé leur protection à 1 405 réfugiés l'an dernier, quand les 11 millions d'Hellènes n'ouvraient leur porte qu'à 375 d'entre eux.
Préserver le pouvoir de décision des États
Les naufrages de réfugiés en Méditerranée et de scandaleuses conditions de détention des clandestins ajoutent au malaise. L'explosion de l'immigration depuis dix ans et la panne de croissance nuisent à la sérénité du débat. Résultat : l'asile et sa gestion sont une tache noire sur l'image de l'UE. Sur 121 000 demandes de réinstallations soumises par le HCR de l'ONU en 2008, les Européens ont accepté 4 378 prises en charge, contre plus de 60 000 aux États-Unis.
«Le demandeur d'asile risque de devenir le bouc émissaire de la crise», s'inquiète Jacques Barrot, responsable européen du dossier. Le vice-président sortant de la Commission veut changer la donne avant de tirer sa révérence. Il présente aujourd'hui deux directives qui aideront l'Europe à retrouver, dit-il, la dignité de sa tradition d'accueil. Si le Parlement l'accepte et si, obstacle plus difficile à surmonter, les Vingt-Sept en sont d'accord.
Qui doit bénéficier du droit d'asile ? Il ne s'agit pas, pour l'UE, de s'emparer du pouvoir de chacun des vingt-sept États, qui garde seul le pouvoir de décision. Il ne s'agit pas non plus d'ouvrir plus grand les portes. Mais de débroussailler le maquis, de fixer un cap européen et de hâter les procédures. «L'efficacité est la clef, dit-on à la Commission. C'est dans l'à-peu-près, la cacophonie des textes et des délais d'instruction élastiques que se faufilent les passeurs et les trafiquants.»
Le premier texte cherche à harmoniser le tri, en faveur des candidats à l'asile qui ont vraiment besoin d'une protection. À l'inverse, la crédibilité du système impose de renvoyer chez eux sans faillir ceux qui ne passent pas la rampe, et qui représentent plus de 70 % des dossiers instruits dans l'UE. Les ressortissants de pays réputés «sûrs», comme le Maroc, ne pourront plus se prévaloir du droit d'asile. Bruxelles introduit aussi une procédure qui conduit à l'expulsion accélérée dans six cas, dont la fausse déclaration d'identité.
Accélérer les procédures
La seconde directive instaure un cheminement unique dans l'examen des demandes, avec un délai maximum de réponse de six mois. Certains pays font déjà mieux, comme la France. D'autres, comme la Grèce, beaucoup moins bien. Le texte balise précisément le parcours : cela va du premier contact du demandeur d'asile avec la police jusqu'à la révision judiciaire des décisions prises.
Le dernier chantier ouvert par Jacques Barrot vient compléter une construction à moitié achevée en matière d'asile et d'immigration. Le contre-exemple est le «partage du fardeau». Les pays de la façade méditerranéenne, en première ligne face aux clandestins d'Afrique et du Moyen-Orient, ont la charge d'instruire un tiers des demandes d'asile de l'UE. Mais la Grèce, l'Italie, l'Espagne ou Malte ne peuvent compter que sur une solidarité minimale de leurs voisins du Nord. Faute d'accord politique à vingt-sept, la règle qui impose au premier pays d'accueil d'instruire la demande d'asile reste à amender. Et, en urgence, seules la France, l'Italie et l'Espagne ont accepté d'accueillir chez eux ceux que Malte ne peut plus héberger. Entre les Vingt-Sept la méfiance reste de mise.
Source: Le Figaro
La 26-ème édition du Festival d'automne de Madrid, manifestation culturelle d'envergure prévue du 4 au 29 novembre prochain, verra la participation d'artistes et de comédiens représentant 19 pays, dont le Maroc.
Le Groupe acrobatique de Tanger se produira à plusieurs reprises, avec son nouveau spectacle "Chouf Ouchouf" (Regarde et regarde encore), lors de ce rendez-vous artistique annuel de la musique, du théâtre, de la danse et du cirque de la capitale espagnole.
Mis en scène par les suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, "Chouf Ouchouf" succède au spectacle intitulé "Toub" (Tissu) créé par ce Groupe en 2004 et qui a connu un énorme succès auprès du public avec plus de 350 représentations dans plusieurs pays de part le monde.
Selon les metteurs en scène de "Chouf Ouchouf", ce spectacle, qui se place au centre d'un labyrinthe de questions, est une "cascade de scènes déclinées et amplifiées jusqu'à l'absurde, jusqu'à ce que tout soit chamboulé et se retrouve en apesanteur".
"Toute rencontre avec le nouveau et l'inconnu nous fait chanceler dans des sentiments à la fois complexes et confus. Pour nous rassurer, nous essayons d'imposer nos propres points de vue. Inversement, nous nous présentons également comme un espace de projections pour l'autre", ajoutent-ils.
Composé de douze acrobates marocains dirigés par deux artistes suisses, le Groupe acrobatique de Tanger s'est révélé en 2004, en se distinguant par sa capacité à accorder parfaitement la pratique ancestrale de l'acrobatie marocaine et celle du cirque contemporain.
La 26-ème édition du Festival d'automne de Madrid verra la participation de troupes de théâtre et de danse, d'artistes et de musiciens d'Espagne et d'autres pays, dont la France, l'Italie, le Japon, le Portugal, la Suisse, l'Australie, les Etats-Unis et le Vietnam.
Source : MAP
Le Maroc et la Catalogne ont convenu de renforcer leurs actions pour assurer une meilleure intégration de la communauté marocaine résidant à Barcelone et optimiser l'exploitation de ce capital humain commun, pour les intérêts des deux parties.
Lors d'une conférence de presse conjointe, tenue mardi à Rabat, par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le Maire de la ville de Barcelone, M. Jordi Hereu, actuellement en visite au Royaume, le ministre a expliqué que les deux parties ont convenu également d'activer la construction de la "Maison du Maroc" à Barcelone, un espace de rayonnement et un point de rapprochement entre les civilisations.
Il a également ajouté que compte tenu du rôle important que peut jouer le tissu associatif dans l'amélioration des conditions de vie des Marocains résidant à Barcelone, il a été décidé d'entreprendre des actions concrètes pour l'élaboration et la mise en Âœuvre d'un programme de renforcement des capacités de ces associations en vue d'augmenter la portée de leur action.
Le ministre a, par ailleurs, souligné que la réussite de l'expérience des Universités d'été, organisées au Maroc en 2009 pour 200 jeunes, a encouragé les deux parties à multiplier leurs échanges sous forme de séjours culturels au profit des jeunes en tant que démarche favorisant l'ouverture sur l'autre et la connaissance mutuelle.
Pour rendre opérationnelle l'ensemble de ces décisions, a-t-il dit, le Maroc et la Catalogne ont décidé de constituer un comité mixte chargé de finaliser le plan d'action commun et de suivre son exécution.
De son côté, le Maire de Barcelone a indiqué que la création de la Maison du Maroc à Barcelone s'inscrit dans le cadre de la philosophie de l'Union pour la Méditerranée (UPM), soulignant à cet égard le rôle joué par Barcelone, siège de l'UPM, dans l'édification de cet espace.
Le responsable catalan a également mis l'accent sur le caractère particulier que revêt sa visite au Maroc qu'il qualifie de "pays stratégique en pleine modernisation sociale, culturelle et économique".
D'autre part, le responsable catalan a salué le rôle de leader joué par la communauté marocaine à Barcelone en matière de construction et de développement de cette ville.
Au cours de cette visite, qui intervient à l'invitation de M. Ameur, le maire de Barcelone a été reçu par plusieurs hauts responsables marocains et effectuera une visite à Fès et à Casablanca où il s'entretiendra avec les autorités et les élus locaux des voies et moyens de développer la coopération au niveau local.
Le responsable catalan est accompagné d'une importante délégation, dont de hauts cadres et des élus municipaux et régionaux, ainsi que des représentants de la presse écrite et des médias audiovisuels.
Source : MAP
La Commission européenne va proposer mercredi aux 27 pays de l'Union européenne d'harmoniser leurs politiques en matière d'asile, alors que des disparités criantes existent actuellement d'un Etat à l'autre.
Le but de cette initiative, présentée par le commissaire européen français Jacques Barrot, est de mettre en oeuvre une seule procédure d'asile au sein de l'Union afin de la rendre plus simple et plus équitable.
Selon un document officiel obtenu par l'AFP, "les mesures envisagées visent à offrir un degré plus élevé de protection aux victimes de persécutions".
"Dans le même temps, ajoute le document, les propositions devraient permettre d'améliorer la cohérence entre les instruments communautaires d'asile, de simplifier et de consolider les normes de fond et de procédure de protection dans toute l'Union, empêchant ainsi la fraude et améliorer l'efficacité du processus d'asile".
Une des mesures importantes préconisées par la Commission est d'introduire un délai général de six mois pour achever les procédures d'asile en première instance. La proposition prévoit une période transitoire de trois ans pour permettre aux Etats de l'Union de s'adapter à ce délai.
Parmi les autres propositions, il est envisagé de mieux prendre en compte la question du sexe de la personne présentant une demande d'asile et de clarifier les motifs de protection.
"Ces précisions permettront aux autorités nationales d'identifier plus rapidement les personnes ayant besoin de protection et celles qui n'en ont pas besoin", affirme le document de la Commission.
Le texte demande également une harmonisation européenne pour l'accès des réfugiés à la protection sociale, aux soins de santé et au marché du travail. La Commission voudrait également que les réfugiés puissent se voir reconnaître plus facilement leurs qualifications professionnelles.
"Des informations utiles et des conseils devraient être mis à disposition des personnes qui souhaitent déposer une demande de protection internationale dès leur entrée sur le territoire" européen, suggère également la Commission qui souhaite que les garde-frontières et les policiers soient formés à cet effet.
Malgré l'instauration de normes communes, des disparités considérables subsistent entre les différents Etats-membres de l'Union à propos du droit d'asile. Certains Etats donnent le statut de réfugié à la majorité des demandeurs alors que d'autres le donnent à moins de 1%.
En dépit d'un espace commun de libre circulation propre à l'UE, "il y a encore des régimes nationaux d'asile qui sont complètement différents", ce qui augmente le "risque d'un asile à la carte", avait mis en garde récemment le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres.
Selon le dispositif "Dublin II" en vigueur dans l'UE, les migrants sont tenus de demander l'asile dans le pays par lequel ils sont entrés.
Cette disposition a conduit certains pays comme l'Espagne, l'Italie et la Grèce, qui sont, de part leur situation géographique, des portes d'entrées de l'immigration africaine, à être totalement débordés par les demandes.
L'asile reste un des points noirs de la politique d'immigration de l'UE, considérée peu généreuse vis à vis des réfugiés. Sur 121.000 demandes de réinstallations soumises par le HCR en 2008, les Européens ont accepté de prendre en charge 4.378 d'entre elles, contre 60.000 pour les Etats-Unis, selon l'agence onusienne.
Source : Le Monde
La Cour européenne des droits de l'homme a rejeté mardi soir le caractère d'urgence des demandes de deux ressortissants afghans devant être placés sur des vols vers Kaboul et qui demandaient que la Cour en empêche la France.
La CEDH n'a pas communiqué sur le cas de dix autres requérants afghans pour lesquels les décisions pourraient n'être annoncées que mercredi matin.
Selon une source interne de la CEDH, jointe par l'AFP, la Cour n'a pas ordonné de mesures provisoires - comme un sursis au départ de France - et a rejeté la demande d'application de son article 39 relatif à l'urgence d'une situation.
Cet article permet de prendre des décisions motivées par l'imminence d'une situation pouvant constituer ou entraîner une grave atteinte aux droits de l'Homme, notamment un danger de mort ou de tortures.
La Cour européenne avait déjà été saisie le 5 octobre par sept Afghans en rétention administrative en attente d'un renvoi vers leur pays d'origine par un vol franco-britannique.
Ils avaient fait valoir le risque de torture ou de traitements dégradants qui les attendait dans leur pays. La Cour de Strasbourg avait alors invité les autorités françaises à suspendre leur renvoi dans l'attente d'un examen plus approfondi de leurs requêtes.
Associations et partis de gauche se sont mobilisés contre l'organisation programmée mardi soir d'un vol visant à expulser des migrants afghans en situation irrégulière vers Kaboul, pour la première fois depuis 2005.
Source : DNA
Les entreprises allemandes veulent s'assurer qu'elles disposeront d'ingénieurs et d'ouvriers spécialisés pour la reprise. En attendant, de jeunes diplômés seront embauchés et mis au chômage partiel.
Leurs carnets de commandes sont décimés et leurs salariés en chômage partiel, mais les entreprises allemandes agitent à nouveau le spectre de la pénurie de main d'oeuvre et recrutent déjà en prévision de l'après-crise.
Chez Trumpf, société familiale basée près de Stuttgart, dans le sud-ouest du pays, 80% des 4.500 salariés allemands sont en chômage partiel depuis juillet, faute de demande pour ses poinçonneuses industrielles et machines à découper la tôle. Et sur l'exercice clos le 30 juin dernier, les entrées de commandes ont chuté de 35%. Mais cela ne va pas empêcher le groupe d'embaucher d'ici au mois de juin prochain 25 ingénieurs tout frais sortis de l'université pour les mettre directement... au chômage partiel subventionné par l'Etat, annonce Ingo Schnaitmann, porte-parole de l'entreprise.
"Nous voulons absolument éviter que ne se reproduise la même chose que dans les années 90", explique-t-il. A l'époque "personne n'a embauché à cause de la crise, du coup de moins en moins de jeunes ont commencé des études d'ingénieur, et quand l'économie est repartie on en a manqué".
Les règles autour du chômage partiel ont été assouplies, et les fédérations professionnelles s'organisent
Ce que font Trumpf et d'autres aurait été interdit il y a encore quelques mois, mais l'Agence pour l'emploi, consciente du problème, a assoupli les règles autour du chômage partiel pour permettre aux entreprises de recruter dans cette situation. Car, alors que la crise bat encore son plein et que l'Allemagne se prépare à une hausse du chômage dans les mois à venir, "il y a toujours plus d'offres d'emplois pour les ingénieurs que de candidats", selon Michael Stahl, chargé des questions de formation pour la fédération des industries du métal et de l'électronique, Gesamtmetall. La fédération des employeurs BDA évoquait récemment le chiffre de 60.000 spécialistes faisant défaut, presque exclusivement dans les métiers techniques.
Du coup, les fédérations comme Gesamtmetall font tout pour s'assurer que les entreprises disposent de suffisamment de jeunes ingénieurs et d'ouvriers spécialisés dès que les affaires reprendront. Ce qui ne saurait tarder à en croire les indicateurs de l'industrie allemande, dont les derniers pointaient tous vers le haut. En Bavière, la section régionale de Gesamtmetall a créé une sorte de société d'intérim, qui embauche les jeunes diplômés à la fin de leurs études, puis les "prête" aux entreprises qui en ont besoin, mais en les payant elle-même.
"Comme cela ils ne sont pas à charge des entreprises", explique M. Stahl. Dans certaines sociétés, les banques, devenues très regardantes sur les conditions d'octroi du crédit, s'opposent à de nouvelles embauches, mais le besoin de main d'oeuvre qualifiée est là, détaille-t-il. Une fois passé le plus dur de la crise, les jeunes recrues devraient être embauchées par leur employeur de fait. L'enjeu, c'est "que les jeunes diplômés ne perdent pas leur savoir, et qu'ils n'aillent pas voir dans d'autres branches", selon Holger Wuchold, de la fédération sectorielle des machines-outils VDMA.
Car les fabricants de ces machines, grande force de l'industrie allemande, sont parmi les employeurs qui ont le plus souffert ces dernières années d'une pénurie de main d'oeuvre à mettre sur le compte à la fois de la démographie - la société allemande vieillit, et les générations du baby-boom partent à la retraite sans que la relève soit assurée - et d'une désaffection pour les professions scientifiques et techniques.
Dans la seule ex-RDA, où la natalité a chuté dans les années 90 et où l'émigration vers l'Ouest a fait le reste, le réservoir de main d'oeuvre va chuter de 2 millions de personnes d'ici 2025, selon une étude de l'institut de recherche sur le travail (IAB).
Source : Les Echos
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le gouvernement français et le Fonds International de développement agricole (FIDA) vont signer un accord portant création du fonds fiduciaire sur les transferts des migrants africains.
Selon un communiqué de la BAD parvenu mardi à APA, la signature de cet accord est prévu le 23 octobre prochain à Paris entre M. Donald Kaberuka, président de la BAD, M. Eric Besson, ministre français de l'immigration et de l'intégration, ainsi que le représentant du FIDA.
Cette signature confirme l'engagement de la BAD et de la France qui a fourni une dotation initiale de six millions d'Euros, auxquelles s'est joint le FIDA, dans leurs efforts conjoints de mobilisation des compétences et des ressources des migrants au service du développement de l'Afrique.
Administré et géré par la BAD, ce fonds multilatéral ouvert à d'autres donateurs, vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique.
Outre l'investissement productif et le développement local dans les pays d'origine des migrants, le Fonds devra également appuyer les réformes des cadres règlementaires nécessaires à l'amélioration des conditions de transfert.
Le nouveau fonds qui fait suite au lancement par la BAD de l'initiative « Migration et développement », devra impliquer, de façon concertée, toutes les parties prenantes, les migrants, les ménages bénéficiaires, les collectivités locales, les gouvernements, les opérateurs financiers et les partenaires au développement.
Selon une récente étude sur les transferts de fonds des migrants entre France et quatre pays africains (Comores, Mali, Maroc et Sénégal), le volume des transferts représente entre 9 et 24% du PIB des pays étudiés et 80 % de l'aide publique au développement dont ils sont bénéficiaires.
Source : AFRIQUE A VENIR
Les enfants des migrants mexicains aux Etats Unis, dont le nombre s'élève à 6,3 millions de personnes, contribuent à freiner le vieillissement de la population américaine, a indiqué, mardi, le Conseil national de la population (Conapo), un organisme dépendant du ministère mexicain de l'Intérieur.
Dans un communiqué, Conapo se fait l'écho d'une étude, réalisée en collaboration avec l'université de Californie (sud-ouest des USA), qui fait ressortir que 24 PC des enfants de moins de 18 ans vivant aux Etats Unis sont issus de parents mexicains expatriés.
Cette proportion d'enfants mexicains vivant aux Etats Unis s'approche à celle des enfants afro-américains (6,5 millions), a souligné la même source, relevant que ''c'est grâce à l'immigration (mexicaine et celle d'autres pays) que le nombre des enfants de moins de 18 ans n'a pas baissé d'un million de personnes, entre 2000 et 2008''.
Conapo indique, en outre, 86 PC des enfants de migrants mexicains sont nés aux Etas Unis et disposent donc des droits garantis par les lois américaines.
Selon les dernières statistiques disponibles, plus de 11 millions de migrants mexicains vivent légalement aux Etats Unis, sans compter les clandestins évalués à plus de 7 millions.
Source: MAP
Le Bureau du PS a décidé lundi 19 octobre d'ouvrir un "champ de discussion spécifique" sur la question du port de signes religieux, philosophiques ou politiques distinctifs à l'école et dans la fonction publique.
"Le PS est conscient des difficultés générées par la situation actuelle, où les écoles sont libres d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs", a indiqué le Parti Socialiste, dans un communiqué. "Il s'agit d'une première au parti", a commenté lundi une porte-parole du PS évoquant la prérogative laissée aux écoles d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs dont le voile islamique, revenu au devant de l'actualité. "La situation actuelle n'est plus tenable, il faut avancer", a-t-elle précisé. Le Bureau du parti a cependant estimé que la solution au problème "ne peut venir d'en haut" mais doit émaner du "terrain".
Une délégation d'élus socialistes co-présidée par les sénateurs Philippe Moureaux et Philippe Mahoux procédera à une série d'auditions de représentants de la société civile (secteur associatif, directeurs d'écoles, enseignants, agents publics, etc.)
Les autres membres de la délégation PS seront Marie Arena, Olga Zrihen, Caroline Désir, Christie Moreale, Fatiha Saïdi et Graziana Trotta. Lundi, le Bureau a entendu le directeur adjoint du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, Edouard Delruelle. Ce dernier s'est exprimé récemment en dénonçant la situation actuelle qui place les écoles face à leurs responsabilités.
Le PS demande à l'ensemble des partis d'ouvrir un débat au Parlement de la Communauté française. En ce qui concerne la fonction publique, le Bureau a souligné qu'elle se devait d'être "neutre et impartiale, ce qui implique des attitudes appropriées de la part des fonctionnaires".
Le PS demandera par ailleurs à tous les bourgmestres et mandataires locaux socialistes l'adoption, "dans les communes où cela s'avère nécessaire", d'un règlement de police interdisant tout vêtement ou accessoire couvrant entièrement le visage et ne permettant pas l'identification, de type burqa. Ces règlements de police prévoiront une sanction administrative (amende) en cas de non-respect de cette règle.
Le Bureau du parti a rappelé lundi que la question du port de signes distinctifs ne devait pas occulter "les vrais défis auxquels notre société est confrontée: le droit pour chacun de disposer d'un travail et d'un logement décents ; la lutte contre les discriminations et contre toutes les formes d'intégrisme ; et le développement du 'mieux vivre ensemble', pour que les différentes composantes de notre société se côtoient et se respectent davantage".
Le MR a annoncé il y a quelques semaines le dépôt de propositions dans plusieurs assemblées, visant à favoriser le "vivre ensemble". Les réformateurs prônent l'interdiction de signes convictionnels à l'école, dans la fonction publique et au sein des exécutifs notamment.
La sortie du MR avait essuyé de vives critiques du cdH, la ministre de l'Egalité des Chances Joëlle Milquet, reprochant au Mouvement Réformateur de jouer les cavaliers seuls, refusant de prendre part au large débat qui s'est ouvert sur ce type de question à l'occasion des Assises de l'Interculturalité.
Au PS, on assure ne pas vouloir empiéter sur ces Assises organisées à l'échelon fédéral. "Nous réfléchissons à des matières qui sont de la compétence des Régions et Communautés", a-t-on commenté lundi au parti.
Source: Lalibre.be
Quelque 80 fauteuils roulants offerts par une association bénévole de marocains résidant aux Pays bas ont été distribués, lundi à Taza, par le gouverneur de la province, M.Abdelghani Sebkha à des handicapés physiques démunis.
Le président de l'association "Al Anal pour handicapés ", Mohammed Achahboun, a indiqué que ces fauteuils font partie d'un lot de 150 chaises du même genre destinées aussi à des handicapés physiques à Meknès et Nador.
L'association créée en 1990 par des MRE de la première et deuxième générations s'est assignée pour principal objectif de contribuer à l'effort déployé au Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI pour venir en aide aux personnes à besoins spécifiques, a-t-il déclaré.
Il a rappelé que son association a déjà réalisé de nombreuses actions humanitaires dont un don de matériel médical et orthopédique et de reins artificiels à des hôpitaux au Maroc.
Ces opérations caritatives sont menées en coordination avec des mécènes aux Pays bas et l'association nationale "Al Youssoufia" des paralytiques et handicapés au Maroc, a-t-il indiqué, soulignant que la plus importante communauté marocaine dans ce pays est originaire de la province de Taza.
M. Mohammed Achahboun est notamment l'auteur de l'ouvrage en néerlandais "Cimetières sur des terres mouillées" dans lequel il raconte les énormes sacrifices consentis par des soldats marocains pour combattre le nazisme en Europe pendant la deuxième guerre mondiale.
Source : MAP
SOS Racisme a annoncé lundi 19 octobre son intention de déposer un recours devant la section contentieux du Conseil d'Etat contre le décret paru dimanche au Journal officiel qui crée un fichier sur les personnes susceptibles d'être impliquées dans les violences urbaines ou dans les stades. L'association vise l'"imprécision" de la mention de l'"origine géographique" prévue dans ces données.
L'association demande au Conseil d'Etat "notamment de supprimer la dérogation à l'article 8 de la loi Informatique et Liberté autorisant 'la collecte, la conservation et le traitement de données relatives à l'origine géographique des personnes'".
Dans un communiqué, SOS Racisme explique que s'il s'agissait de mentionner, comme l'avait précisé dimanche un communiqué du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, "le lieu de naissance ou le lieu de résidence, il n'y aurait pas besoin de déroger à la loi informatique et liberté puisque les données d'Etat civil sont parfaitement autorisées".
De ce fait, "SOS Racisme demande au conseil d'Etat de sanctionner l'imprécision de la mention 'origine géographique'". SOS Racisme "redoute en fait que cette imprécision soit utilisée par les renseignements généraux pour stigmatiser des personnes en fonction de leur origine présumée, 'origine (dite) géographique', que les policiers détermineraient par exemple à partir de la consonance de leur nom ou de leur prénom".
L'association rappelle qu'elle a déjà engagé des poursuites judiciaires pour de telles pratiques des Renseignements généraux (RG). "Et, le 16 octobre 2009, SOS Racisme vient justement de gagner son appel devant la cour d'appel de Paris (chambre de l'instruction) contre l'usage des mentions 'origine maghrébine', 'origine africaine', 'français d'origine non immigré', utilisées dans un rapport de 2005 des RG sur les présumés 'meneurs de bande' des quartiers dits sensibles", souligne le communiqué.
Pour SOS Racisme, "la volonté du ministère de l'Intérieur de stigmatiser l'origine des personnes dans le cadre de la défense de la Sécurité Intérieure, constitue une menace grave pour la cohésion nationale". L'association demande au Conseil d'Etat de rappeler au ministre que le préambule de la constitution de 1958 "interdit toute subdivision de la population en catégories ethno-raciales".
Source : Le Nouvel Observateur
Le ministre de l'immigration Eric Besson a lancé lundi 19 octobre le dispositif de contrôle biométrique Parafes (passage automatisé rapide aux frontières extérieures Schengen) à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Parafes est un dispositif qui, après une inscription sur une base de données, permet de passer la frontière grâce à un contrôle automatisé qui consiste en une vérification d'empreintes digitales (Lire le décret d'application). Le passager ne passe plus devant un policier avec son passeport mais dans un sas où sera contrôlée son empreinte digitale.
"L'intérêt est double. D'abord il facilite le passage des voyageurs. Ensuite, cela nous aide à déjouer le piège des filières de faux passeports", a déclaré le ministre à la presse. Quant à la création d'un nouveau fichier, le ministre a assuré que "la CNIL [Commission nationale informatique et liberté] n'a exprimé aucune réserve", et a rappelé qu'il "s'agit d'un dispositif basé sur le volontariat" : "Il n'y a pas de conservation des données et chacun est libre de se désinscrire quand il le souhaite".
Les voyageurs qui le souhaitent peuvent s'inscrire dès à présent au terminal 2E. Le système sera opérationnel le 16 novembre.
D'ici la fin 2009, 13 sas seront implantés à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, selon le ministère. Pour les plus réticents, le dispositif actuel de contrôle du passeport reste néanmoins en vigueur.
Source: Le Monde
La mairie de Marseille a délivré le permis de construire pour la future grande mosquée de cette ville et il sera remis à ses responsables le 6 novembre par le maire UMP Jean-Claude Gaudin, a-t-on appris lundi de source proche du maire.
"Le permis vient d'être signé, le maire le remettra officiellement le 6 novembre", a indiqué cette source à l'AFP. La demande de permis avait été déposée le 15 mai.
La grande mosquée, qui doit voir le jour d'ici 2011 dans le 15e arrondissement de Marseille, représente un budget de 22 millions d'euros au total.
L'Algérie, le Maroc et les Comores se sont déjà engagés à contribuer au financement, avaient indiqué en juin des responsables de l'association de la grande mosquée de Marseille lors d'une présentation du projet aux pays musulmans appelés à le soutenir. La part de chaque pays ne pourra dépasser 20 à 25% du budget, selon l'association.
Source: La Croix
Une campagne publicitaire va être diffusée dans toute l'Europe pour pousser les consommateurs à s'interroger sur l'origine des produits qu'ils achètent.
Une campagne publicitaire va être diffusée dans toute l'Europe pour inciter les consommateurs à s'interroger sur la provenance des aliments et autres biens qu'ils achètent et éviter de soutenir involontairement par leurs achats une forme moderne d'esclavage.
La campagne télévisée "Achetez responsable", lancée par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et conçue par l'agence britannique M&C Saatchi, met en scène des travailleurs exploités enfermés dans un caddie à l'envers.
"Ils sont ici pour ramasser les tomates que nous achetons tous les jours", indique le spot de 30 secondes à propos des gens emprisonnés.
Les migrants, une main d'oeuvre bon marché
Le trafic de migrants fournit une main d'oeuvre bon marché dans le bâtiment, l'agriculture ou la confection, dont les produits finissent sur les rayons des magasins des pays riches, indique l'OIM.
"Nous ne demandons pas aux gens de boycotter une marque particulière ou une chaîne particulière de supermarchés. Nous demandons simplement aux gens de rechercher ce qu'il y a derrière les produits qu'ils achètent, de façon à ce qu'ils achètent de façon responsable", déclare Richard Danziger, responsable du programme de l'OIM contre le trafic humain.
Selon les estimations de l'OIM, plus de 12 millions de personnes dans le monde sont contraintes au travail forcé ou à l'esclavage sexuel.
Pour découvrir comment les habitudes de consommation peuvent soutenir, ou au contraire combattre, le trafic, les consommateurs peuvent se rendre sur le site web http://www.buyresponsibly.org.
Source: L'Express.fr
La France et la Grande-Bretagne ont programmé mardi soir un vol groupé pour expulser des clandestins afghans vers Kaboul, a-t-on appris lundi de source policière. Une information que la Cimade, seule association présente dans les centres de rétention français (CRA), a confirmée mardi. Le vol partira de Londres, fera escale à Lille, avant de rallier Bakou, en Azerbaïdjan, puis la capitale afghane, a précisé la source policière. Interrogé sur la programmation d'un tel vol groupé, le ministère de l'Immigration n'avait pourtant pas donné de réponse lundi en fin d'après-midi.
Selon Damien Nantes, responsable de la Cimade, lors de l'escale à Lille, des migrants afghans actuellement placés en rétention à Lille-Lesquin seront embarqués. "Une quinzaine de personnes seraient concernées", a-t-il dit. Il y aurait actuellement en France une cinquantaine de ressortissants afghans placés en rétention à travers tout le territoire, mais, pour certains d'entre eux, des procédures seraient toujours en cours. Ce vol groupé serait le premier depuis 2005.
Au lendemain du démantèlement de la "jungle" de Calais, le 22 septembre dernier, le président Nicolas Sarkozy a annoncé l'organisation de retours forcés en Afghanistan, en coopération avec le Royaume-Uni, conformément à un accord franco-britannique en date du 6 juillet 2009. Début octobre, les associations de défense de sans-papiers et l'opposition ont dénoncé un projet de "charter" franco-britannique de migrants afghans programmé le 6 octobre à destination de Kaboul. Le gouvernement a alors démenti toute organisation de vol à cette date.
Cependant, le ministre de l'Immigration Éric Besson a reconnu que des vols de ce type seraient organisés "dans les jours qui viennent". "Il y en aura sous réserve qu'un certain nombre de conditions soient remplies, que nous puissions être certains que les personnes soient en sécurité quand elles arrivent à Kaboul, et que, deuxièmement, il y ait la possibilité d'une aide à la réinstallation", a-t-il déclaré à la presse. Les associations de défense des immigrés et des droits de l'homme se sont émues que l'on reconduise des réfugiés dans un pays en guerre, où les conditions humanitaires et de sécurité ne cessent de se dégrader.
Source: Le Point
La situation dure depuis cinq ans. La Seine-Saint-Denis, le département francilien comptant le plus de musulmans en Ile-de-France (environ 450 000 personnes), ne dispose d'aucun abattoir pour sacrifier en toute légalité les moutons dans le cadre des fêtes de l'Aïd-el-Kébir, qui se tiennent cette année le 28 novembre. Une anomalie en passe d'être réparée.
Le conseil général de Seine-Saint-Denis vient de décider la mise à disposition d'un terrain départemental qui pourrait accueillir dès cette année un abattoir mobile. La convention a été passée pour cinq ans avec le conseil régional du culte musulman (CRCM) qui pourra utiliser trois jours par an l'aire des Vents, dans le parc départemental de La Courneuve, où est organisée chaque année la Fête de l'Huma. « On est venu me voir il y a un an en me lançant : pas chiche . J'ai répondu : chiche dans le respect des lois républicaines », confie Claude Bartolone, le président PS du conseil général.
« On est sur la bonne voie »
Le projet, ardemment défendu par le préfet de Seine-Saint-Denis Nacer Meddah, se heurte néanmoins à un obstacle de poids : aucun boucher agréé n'a encore donné son accord pour organiser l'abattage fin novembre. Une réunion doit se tenir aujourd'hui avec un candidat.
Khaled Bouchama, chargé du dossier abattage au sein du CRCM Ile-de-France-Centre se veut confiant. Selon lui, l'abattage, qui se déroulera pendant trois jours et concernera 1 200 bêtes, a toutes les chances d'être organisé dès cette année. « On est sur la bonne voie, assure-t-il. Il nous reste à finaliser la convention avec l'opérateur qui a déjà commandé un abattoir mobile. » Le temps presse puisque la préfecture attend toujours de recevoir le dossier nécessaire à l'agrément des services vétérinaires.
L'Union des associations musulmanes du 93 (UAM 93), également associée au projet, se montre plus prudente. « Il y a 50 % de chances pour que l'opérateur accepte », évalue son secrétaire M'hammed Henniche, qui pointe les risques financiers. « Pour que le professionnel rentre dans ses frais, il faut que l'opération soit menée au moins trois années consécutives. On a senti chez le préfet actuel une vraie volonté que le projet aboutisse. Mais rien ne nous garantit que l'agrément soit renouvelé sur trois ans. » Pour le responsable associatif, la vraie solution réside dans l'achat d'un abattoir mobile. M'hammed Henniche en appelle aux élus et cite en exemple l'abattoir temporaire d'Elancourt (Yvelines) mis sur pied chaque année depuis 2007 grâce au soutien financier de la ville et de trois communes voisines. « L'installation commence à rapporter de l'argent. Il faut que cela devienne un modèle dans les grandes agglomérations », conclut-il.
Source: Le Parisien
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