lundi 25 novembre 2024 23:23

SIEL 2024: Plannigramme

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Le Conseil islamique central de Suisse (CICS), organisation basée à Berne qui revendique 1.700 adhérents, a annoncé lundi son intention de provoquer un nouveau référendum pour abroger l'interdiction de construire des minarets.

Plus de 57% des Suisses s'étaient prononcés il y a un an pour interdire la construction de nouveaux minarets, une "votation" dont l'issue avait attiré sur le pays l'opprobre international.

Même le gouvernement fédéral avait jugé cette initiative contraire à la Constitution. Le CICS prédit qu'un nouveau référendum sur le sujet donnerait aujourd'hui un résultat différent.

Le Conseil a été exclu en mai du dialogue interculturel sous l'égide du Bureau fédéral de la migration pour avoir refusé de condamner le principe du châtiment des femmes par lapidation.

Environ 350.000 musulmans vivent en Suisse, dont la population se monte à 7,7 millions d'habitants.

Le référendum sur l'interdiction de construire de nouveau minarets avait été organisé à l'initiative de l'UDC, un parti de droite qui est également à l'origine de la votation de dimanche sur l'expulsion des étrangers convaincus de crimes graves.

Pour organiser un nouveau référendum sur les minarets, les musulmans suisses devront recueillir au moins 100.000 signatures.

29 novembre 2010

Source : La Province/Reuters

Les Pays-Bas souhaitent "coopérer avec la France et l'Allemagne" pour "définir une politique de l'immigration", a déclaré à la presse le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, lundi à l'issue d'un entretien avec le président Nicolas Sarkozy.

"Les gouvernements français et néerlandais estiment qu'ils est important de définir la politique d'immigration (...). Il va falloir que nous travaillons au niveau européen" à ce sujet, a affirmé M. Rutte.

Avant d'en discuter avec le président Sarkozy, il a précisé avoir déjà parlé de cette question avec la chancelière allemande Angela Merkel, qu'il a rencontrée la semaine dernière, et avec le Premier ministre François Fillon qu'il a vu plus tôt dans la journée.

"Il va falloir discuter ces points pour préparer le sommet européen de Bruxelles", les 16 et 17 décembre, a-t-il insisté.

Selon lui, "nous devons être ouverts aux personnes qui ont des diplômes, des connaissances" car c'est "important pour notre économie, mais il est évident que tout le monde ne peut être accepté. Il faut voir si ces personnes peuvent avoir un avenir dans notre pays", a-t-il dit.

Cette question se place "tout à fait haut sur notre agenda, comme sur ceux de la France et de l'Allemagne", a-t-il ajouté.

"A Bruxelles, la Commission va faire des propositions sur le plan de l'immigration, sur le mariage, le regroupement familial. (...) Notre gouvernement n'existe que depuis six semaines, il est très important que nous trouvions des alliés dans les pays européens" sur cette question de l'immigration, a-t-il également affirmé.

M. Rutte (libéral) avait promis de réduire l'immigration, le 14 octobre dernier, lors de l'investiture de son gouvernement, une coalition minoritaire de centre-droit soutenue par le parti anti-islam (PVV) de Geert Wilders.

Source : Le Monde/AFP

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a appelé mardi la Suisse à respecter le principe de non-refoulement pour les réfugiés, deux jours après le vote acceptant un renvoi automatique des criminels étrangers.

"Nous appelons les partis politiques suisses à faire en sorte que le principe de non-refoulement ne soit pas menacé par l'actuel débat sur les expulsions de criminels étrangers", a expliqué un porte-parole du HCR, Adrian Edwards lors d'un point de presse.

Ce principe constitue "la pierre angulaire de la loi internationale" et "sert à s'assurer qu'aucun réfugié ou demandeur d'asile ne se retrouve dans une situation où il serait menacé de persécution, torture ou encore de traitement inhumain ou dégradant", a-t-il ajouté.

Selon la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés, un réfugié ne peut être expulsé que "pour des raisons de sécurité nationale ou d'ordre public". Le texte, ratifié par la Suisse, prévoit également qu'aucun Etat "n'expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée".

"Nous espérons que la population suisse sera d'accord avec nous sur le fait que (cette convention) doit être totalement respectée", a insisté le porte-parole.

Un an après l'interdiction des minarets, les électeurs helvétiques ont approuvé à près de 53% une nouvelle initiative du parti populiste UDC proposant une expulsion automatique des criminels étrangers, à l'issue de leur peine.

"Tout automatisme (pour les réfugiés ou demandeurs d'asile) serait contraire avec les principaux fondamentaux de la loi", a prévenu M. Edwards.

30.11.2010

Source : TDG/AFP

Les fonds envoyés par les Marocains résidant à l'étranger à leurs proches ont atteint 3,6 milliards $ en 2009, faisant du Maroc le 4ème plus grand récepteur de transferts de tous les pays en voie de développement.

Cette donnée figure dans le Recueil des statistiques de 2011 de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds.

Entre autres indicateurs, il y apparaît que le Mexique est de loin la première destination des fonds envoyés par les migrants, recevant à lui seul 13 milliards $ en 2009, suivi par le Pakistan (10 milliards) et le Nigeria (8,5 milliards).

29-11-2010

Source : Les Afriques

La question des migrations et du développement concernant chacun de nous. C’est un thème fédérateur pour toutes les sociétés, il est au cœur d’enjeux vitaux pour notre planète. De ce fait, la migration est donc nécessaire à l’évolution des territoires et des sociétés humaines. Et ce sont les différentes formes de migrations et toutes les formes de mobilité qui structurent le peuplement et dynamisent les espaces.

Les enjeux des migrations et des mobilités inter- et intra- états, régions, amplifiés par la mondialisation et surtout par le creusement des écarts entre pays pauvres et pays riches, sont de plus en plus préoccupants, sinon alarmants dans certains cas, tant les gouvernements des Nords que ceux des Suds peinent à trouver réponse aux attentes, aux contraintes, mais aussi aux atouts, apportés à leur société et à leurs territoires, par les migrants dont les flux et la diversité sont grandissants. D’où, la création en collaboration avec le Conseil de Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) du Master ‘Migrations et Développement Durable’, pour répondre à la nécessité de former des chercheurs et des cadres compétents. Cette formation accompagnant la dynamique observée sur le plan régional, national et international ; elle répond au souci constant du CCME, qui demeure celui d’agir pour aider à la formation et à la recherche sur les questions migratoires.

Le comité du pilotage de ce master, qui vient de se réunir a pu constater l’immense succès d’audience auprès des étudiants marocains et étrangers, vu le nombre de candidats, presque sept cents (700) pour trente places, tous d’une qualité remarquable, d’horizons divers et de formation variable. C’est dans ce contexte que Monsieur Driss El Yazami Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME), présidera la présentation des activités des étudiants pour l’année universitaire 2009-2010 le lundi 29 novembre à 15 heures, à la salle des réunions de la faculté des lettres et des Sciences Humaines, Université Ibn Zohr, pour lancer la nouvelle année universitaire de ce master. A cet égard il est prévu l’inauguration du Centre de Documentation sur les Migrations. Ladite intervention s’inscrivant dans le cadre du partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l’Université Ibn-Zohr représentée par l’Observatoire Régional des Migrations Espace et Société (ORMES). Il donnera également une conférence intitulée : ‘Les Migrations Marocaines : Mutations et Enjeux’, à 16 heures, amphithéâtre Hassan premier.

Le Comité du Pilotage du Master Migrations et Développement Durable

Source : Site Tanmia

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le collectif des abattoirs de Casablanca, annoncent "avec regret", l'annulation, pour cause d'intempéries, de la projection en avant-première du film-documentaire musical "Tagnawittude".

Cette projection, prévue lundi aux abattoirs de Casablanca, devait être suivi d'un débat avec la réalisatrice du documentaire

"Tagnawittude", un film de la réalisatrice franco-maroco-algérienne, Rahma Benhamou El Madani, traite de l'histoire de la musique Gnawa au Maghreb.

29/11/10

Source : MAP


Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a plaidé, dimanche à Sherbrooke (Canada), pour un "enracinement sans déracinement" de la communauté marocaine à l'étranger.

Le socle de la politique du Maroc vis-à-vis de ses ressortissants à l'étranger consiste à " accompagner l'enracinement sans déracinement ", a affirmé M. Ameur lors d'une rencontre initiée par l'Association des Marocaines et Marocains de l'Estrie, l'Association des étudiants Marocains de l'université de Sherbrooke et Actions interculturelles de développement et d'éducation.

Dans ce sens, il a rappelé une série de programmes culturels initiés par le Royaume à travers le monde, avec l'objectif à la fois "d'accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Maroc, renforcer leurs liens avec le pays et assurer un rayonnement à la culture marocaine".

Le ministre a fait savoir que son département est "ouvert à toute proposition sérieuse et ambitieuse qui positionnerait le Marocain résidant à l'étranger par rapport à son pays d'accueil, se baserait sur les moyens d'accompagner son intégration et qui réussirait aussi à renforcer sa contribution à l'essor du Maroc et à son attachement au pays d'origine ".

"Notre volonté de faire confluer vers le développement du Maroc toutes les forces vives du pays, y compris celles de l'étranger, ne doit pas être comprise comme une démarche destinée uniquement à s'opposer à la fuite des cerveaux ou à puiser à moindre frais dans les viviers de compétences d'origine marocaine aux pays d'accueil ", a-t-il poursuivi.

Le ministre a ajouté que cette volonté est conçue pour consolider le partenariat entre le Maroc et ces pays en passant par la passerelle des Marocains du monde.

M. Ameur a en outre souligné l'importance du tissu associatif des Marocains de l'étranger dans la mise en œuvre de programmes dans les pays d'accueil, appelant dans ce sens à la création " d'associations fortes, crédibles et représentatives ".

Il a rappelé les grands axes de la politique gouvernementale envers les Marocains du monde et les initiatives de son département pour encourager les MRE à investir et à monter des partenariats et des projets au Maroc.

Le ministre a également mis l'accent sur le potentiel politique des MRE, appelant la communauté expatriée à s'impliquer davantage dans la sphère politique, économique et sociale aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays et à " s'engager davantage aux efforts de défense des intérêts du Royaume contre les ennemis de son intégrité territoriale ".

Lors de cette rencontre, qui a vu la participation de Mmes Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, et Souriya Otmani, consule générale du Royaume à Montréal, le ministre a insisté sur le renforcement de l'attachement des Marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et de leur intégration effective au sein de leurs pays d'accueil.

Sur le registre de la promotion des langues et de la culture marocaine, M. Ameur a cité notamment la création de centres culturels marocains à l'étranger, l'envoi d'enseignants d'arabe dans les pays d'accueil et l'organisation d'universités d'été pour étudiants MRE.

La question de la reconnaissance des diplômes et de l'expérience professionnelle acquis à l'étranger, le quota de bourses octroyées aux étudiants marocains, l'insertion socioéconomique, les opportunités de partenariat avec le Canada, les facilités de transfert et institutions bancaires ont été également parmi les sujets débattus lors de cette rencontre.

Source : Casafree/MAP

Les autorités italiennes viennent de donner un nouveau tour de vis à l'immigration en Italie en décidant d'imposer aux étrangers demandeurs d'un permis de séjour pour une durée indéterminée de se soumette à un test de langue italienne.

Les immigrés qui aspirent à une carte de séjour d'une durée indéterminée seront soumis à un test obligatoire de niveau en langue italienne, selon l'agence de presse italienne, ANSA.

L'agence se réfère à un décret co-signé par les ministres italiens de l'Intérieur et celui de l'éducation, qui entrera en vigueur le 9 décembre prochain.

Les candidats à l'obtention du fameux sésame, devront prouver des connaissances de langue italienne équivalant au "niveau A2", défini par les normes européennes, ce qui est pour beaucoup d'étrangers, non communautaires, un obstacle sérieux.

Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment prouvé par les services médicaux compétents sont exclus de cette mesure, selon le texte.

"Ceci est une barrière qui vient s'ajouter à la longue liste de tracasseries liées à l'obtention d'un titre de séjour à longue durée en Italie", commente un observateur africain.

28/11/2010

Source : APS

Le 3-ème Sommet Afrique-UE, prévu lundi et mardi à Tripoli, constituera une importante étape dans la coopération entre les deux partenaires en ce sens qu'il permettra de concrétiser les ambitieux engagements pris dans le cadre du partenariat stratégique bilatéral et imprimera une dimension nouvelle et plus ambitieuse à la coopération entre les deux continents.

Certes, le partenariat stratégique Afrique-UE prône une approche du co-développement qui engage les deux parties à investir leurs ressources et moyens pour l'intérêt commun et à se lancer dans un partenariat élargi à une kyrielle de domaines tels que les questions de paix et de sécurité, de l'intégration régionale et continentale, de l'accélération du processus d'industrialisation, du développement des infrastructures et de l'énergie, de la promotion et l'acquisition de la technologie et du savoir-faire et du développement du capital humain.

La détermination à renforcer la coopération bilatérale a été couronnée par l'élaboration, lors du Sommet de Lisbonne en 2007, de la Stratégie conjointe et du Plan d'action 2008-2010 qui prévoit huit partenariats stratégiques, ainsi que leur mise en oeuvre à travers la concrétisation de plusieurs projets touchant des domaines aussi variés que les changements climatiques, l'immigration, les OMD, la bonne gouvernance, le commerce et l'intégration régionale.

Concernant le phénomène du changement climatique, ils ont convenu de la poursuite d'un dialogue soutenu et ouvert sur la politique climatique, afin de parvenir à un consensus commun Afrique-UE en vue de parvenir à un accord juridiquement contraignant en vertu de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
Au registre de la migration, de la mobilité et de l'emploi, les deux parties se sont engagées à développer une coopération fructueuse dans ce domaine en favorisant l'envoi de fonds de manière rapide et sûre et en soutenant l'emploi et le travail décent avec un accent particulier sur la protection sociale, la lutte contre la traite des êtres humains et la prévention du trafic illicite de migrants dans le cadre de la stratégie conjointe Afrique-UE sur la migration et le développement.

Le round de Tripoli sera sans nul doute une opportunité pour évaluer les progrès réalisés dans le cadre du partenariat stratégique, d'entériner les projets inscrits à l'agenda du premier Plan d'action 2008-2010 et à adopter un deuxième plan d'action pour la période 2011-2013, qui devra comporter des mesures concrètes dans les domaines stratégiques afin d'inscrire un réel développement sur la rive Sud de la Méditerranée.

A l'ordre du jour de cette réunion au Sommet, initié sous le thème "l'investissement, la croissance économique et la création d'emplois", figurent un certain nombre de dossiers clés comme la paix et la sécurité, le changement climatique, l'intégration régionale et le développement du secteur privé, les infrastructures et l'énergie, l'agriculture et la sécurité alimentaire, la migration.
Tripoli, 29/11/10

Source : MAP

Etrangers | Au lendemain de l’acceptation de l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels, les Verts et huit organisations partenaires appellent à une politique migratoire plus respectueuse des droits de l’homme.

Les Verts sont favorables à un changement radical de perspective dans l’accueil et l’intégration.

«Nous avons vraiment besoin de méditer sur les valeurs qui nous sont communes dans ce pays», a déclaré le président des Verts Ueli Leuenberger lundi devant les médias à Berne. Selon lui, les campagnes xénophobes à répétition ont pour résultat qu’»une partie de la gauche en vient aussi à soutenir des positions encourageant cette mentalité délétère, par calcul électoral ou manque de réflexion».

Citant l’aveu même du Conseil fédéral selon lequel les restrictions draconiennes dans l’accueil ne parviennent pas à endiguer le flux migratoire, les Verts réclament dans leur appel davantage de solidarité avec les immigrés. Les motifs d’exil liés aux violences interethniques ou envers les femmes, aux catastrophes naturelles ou aux changements climatiques doivent être reconnus.

L’appel que les Verts demandent à signer réclame aussi un assouplissement des statuts et des catégories de permis afin que les migrants puissent obtenir plus facilement des autorisations de séjour. Une politique d’intégration visant aussi bien les Suisses que les étrangers doit enfin viser à l’égalité des chances, a résumé l’ex-conseillère nationale vaudoise Anne-Catherine Menétrey.

Besoin de solidarité

Outre les Verts et les jeunes Verts, on trouve parmi les premiers signataires de l’appel la Jeunesse socialiste suisse, l’USS ainsi que diverses organisations de soutien aux migrants ou aux sans- papiers, dont Terre des Hommes (TdH).

L’oeuvre d’entraide tient beaucoup à penser les problèmes dans une perspective globale. Ainsi la répartition inégale des ressources, le changement climatique et toutes les difficultés qui en découlent jettent sur les routes de l’exil de nombreuses personnes n’ayant plus de quoi satisfaire leurs besoins fondamentaux. D’où ce besoin de solidarité, a relevé Brigitta Gerber, présidente de TdH.

Source : 24 Heurs

Une majorité du peuple suisse, une large majorité des cantons a donc choisi de voter en faveur de l’initiative qui veut renvoyer de manière systématique les criminels étrangers. Une année après la votation sur l’interdiction des minarets, l’UDC impose son dogme souverainiste, au mépris des règles de droit universelles. Sa victoire nous engage dans une voie malsaine, celle qui consiste à discriminer et à punir sans recours l’étranger. Le contre-projet qui voulait nous protéger de l’arbitraire échoue, lamentablement, considéré par beaucoup comme une mauvaise copie et torpillé par l’absolutisme du camp rose-vert.

Certes, le peuple a toujours raison lorsqu’il a voté, mais très vite on comprendra que l’initiative de l’UDC est inapplicable en l’état et ouvre d’innombrables querelles juridiques auxquelles tout Etat démocratique doit se soumettre. Le dossier n’est donc pas clos.

Une majorité de citoyens exprime par ce vote un second désaveu de l’ordre juridique qui est inquiétant pour une démocratie dont l’essence même est de lutter contre les abus de tous ordres. Manifestement, les partis du centre, le Conseil fédéral et le parlement sont de plus en plus impuissants à contrer le discours d’un grand parti qui exploite les peurs légitimes qui s’exercent à l’égard des phénomènes migratoires. Les arguments rationnels, par nature complexes, sont laminés par la brutalité avec laquelle le populisme assomme la raison. Même le durcissement du droit et les pratiques plus restrictives dans certains cantons ne suffisent plus à endiguer la colère que l’on devine.

La population, en particulier celle qui se sent faible et troublée par les questions identitaires, veut être rassurée par des actes concrets. Dimanche, une majorité populaire a imposé son principe de fermeté, mais si impraticable et contraire au droit qu’il devra être amendé. Pour l’UDC, l’essentiel est sans doute acquis. Pour les grands partis respectueux des institutions, cette nouvelle défaite est lourde de sens car elle révèle que les citoyens ignorent les limites posées dans l’exercice des droits civiques. Avec une légèreté si naïve qu’elle en devient angoissante et nous avertit d’autres périls.

Source : Le Temps.ch

Il n’y a pas d’identité figée ad vitam eternam et aujourd’hui encore moins avec le phénomène de la mondialisation. C’est ce qu’a conclu l’historien Mohamed Kenbib au final de son exposé de vingt minutes lors de la conférence sur la diversité culturelle le vendredi 26 novembre à la Bibliothèque nationale de Rabat. Cette rencontre organisée par l’association Marocains pluriels a intéressé plus d’un. L’auditorium de la Bibliothèque nationale à Rabat a affiché complet. Cet historien et professeur à l’université Mohammed V de Rabat a apporté son regard d’expert sur les multiples brassages culturelles qu’a connus le Maroc depuis le V e siècle  avant Jésus Christ. Juifs, chrétiens, mauresques, autochtones. Tous ces termes ont été passés en revue pour parler diversité, puisque tel était le thème principal de la conférence. La bérbérisation des juifs, la judaisation des berbères. Les mauresques qui refusaient de prier dans les mosquées des autochtones et qui étaient considérés comme des impies par ces derniers. Mohamed Kenbib n’oubliera pas d’évoquer une autre preuve de diversité inscrite dans l’histoire et qui est pas très ancienne. On l’aura compris il s’agit des familles maroco-vietnamiennes. «Des combattants marocains, des goumiers se sont joints à l’armée vietnamienne pendant la guerre contre les États-Unis, ils se sont mariés à des vietnamiennes et sont rentrés à la fin des années 70 dans plusieurs villes du Maroc», déclare l’historien avant de poursuivre : «Leurs descendants ont pour la plupart immigré en France». L’immigration était également au centre de ce débat sur la diversité culturelle. Younes Ajarai, le président de la commission Culture éducation et identité au Conseil consultatif de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), évoquera, à son tour, l’explosion des flux migratoires. Une explosion qui a a permis la circulation des idées et la confrontation de différentes cultures et religions. «Avec cette explosion des flux migratoires les revendications identitaires sont devenues de plus en plus persistantes», déclare Younes Ajarrai. Ce dernier regrette néanmoins que ces revendications entraînent le repli. «Aujourd’hui, il faut travailler véritablement sur les représentations car la question des identités est véritablement meurtrière». Younes Ajarrai fait allusion ici au débat sur l’identité nationale. «Un débat biaisé puisqu’il est instrumentalisé par les Politiques et qui commence malheureusement à s’étendre à des pays jusque-là épargnés et je cite ici les pays scandinaves». Pour ce président de la commission Culture et identité: «Il faut se connaître mutuellement pour s’accepter avec ses différences, il faut s’accepter dans des ressemblances mais aussi et surtout dans les différences». Autre intervenant qui donnera son point de vue, c’est Driss C. Jaydane auteur du roman Le jour venu. «Il ne faut pas avoir peur des différences». Le mot est lâché par cet écrivain résident en France, être différent n’est pas un crime, tout le contraire c’est même positif. «C’est en étant différent qu’on fabrique le commun». Driss C. Jaydane précise néanmoins: «Lorsqu’on diffère on diffère du commun, un commun qu’on a, soit construit ensemble, soit qu’on est appelé à construire ensemble». Lors de son exposé, Driss C. Jaydane a émis une sorte de conseil aux jeunes de 18 et 20 ans : «Il y a des gens qui veulent nous faire croire que si on ne reste pas les mêmes on va disparaître, alors que c’est le contraire, méfiez-vous donc des professionnels du repli».

Source : Le Soir

Les migrants qui quittent leur pays à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie pourraient dépasser les 400 millions d'ici 2050, ce qui représente 7% de la population mondiale actuelle, indique l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Ajouté aux mouvements de population à l'intérieur des frontières, qui sont également en progression du fait de l'exode rural, le phénomène touche déjà un milliard de personnes en 2010, souligne-t-elle dans son rapport qui paraît tous les deux ans.

"Il y a dix ans, lorsqu'est paru le premier rapport Etat de la migration dans le monde 2000, on comptait 150 millions de migrants.

"Aujourd'hui, ce chiffre est passé à 240 millions et pourrait atteindre 405 millions en 2050, sous l'effet de disparités démographiques croissantes, des modifications de l'environnement, des nouvelles forces politiques et économiques qui s'exercent dans le monde, des révolutions technologiques et des réseaux sociaux", peut-on y lire.

William Lacy Swing, directeur général de l'OIM, juge fondamental que les pouvoirs publics se dotent de programmes à long terme pour que ces mouvements profitent aussi bien aux migrants qu'à leurs pays d'accueil.

"En négligeant de mettre en place des politiques et des ressources appropriées pour gérer les migrations, on risque de manquer une occasion historique de tirer parti de ce phénomène mondial", explique-t-il.

"Etant donné que le rythme de la migration ne ralentit pas, les perspectives dont disposent les Etats pour transformer ses inconvénients en atouts s'amenuisent rapidement."

"En l'absence d'un sérieux investissement dans les questions migratoires, il est clair que des questions fondamentales telles que les droits humains des migrants ou leur intégration dans la société d'accueil prendront des proportions de plus en plus dramatiques.

"En investissant dans l'avenir des migrations et en planifiant les flux migratoires futurs, on améliorera l'image des migrants dans l'opinion, qui a été particulièrement mise à mal par la récession économique actuelle, et on contribuera à alléger la pression politique exercée sur les gouvernements pour qu'ils livrent des réponses à court terme à la migration", ajoute William Lacy Swing.

29/11/2010

Source : L’Express/Reuters

Temps forts du festival Moussem, vendredi. Autour de Mahmoud Darwich. En écho au chanteur Moneim Adwan, le récitant Taha Adnan. Rencontre.

Ten years of the best art from the arab world" ! Dans le cadre du 10e anniversaire du festival Moussem, deux concerts d’une rare intensité se sont succédé au Palais des Beaux-Arts vendredi soir. Le premier, dans la série Musique et Poésie, plongeait dans l’univers du poète palestinien Mahmoud Darwich, le "céleste pourchassé" (1941-2008), avec, côté musique, un quatuor de feu, emmené par le chanteur, compositeur et oudiste Moneim Adwan, et, côté texte, Taha Adnan, récitant.

La rencontre fut de celles qui marquent : la poésie de Darwich se révèle aussi prenante dans le chant de Moneim Adwan que dans les lectures ferventes de Taha Adnan (grâce aux surtitres, nous sommes tous arabes), délicatement accompagnée par les musiciens ; ceux-ci, généralement agents doubles des traditions classiques arabe et occidentale, évoluent sur la ligne frontière entre l’improvisation et l’écriture - notamment celle de Moneim Adwan, très élaborée -, avec un engagement et une virtuosité portant l’ensemble au cœur d’un authentique processus créatif ; enfin, leur énergie à tous est de celles qui réveillent, ouvrent les sens et l’esprit, en un mot : "enthousiasment". Ces gens-là sont chez eux, et, grâce à eux, nous aussi.

On n’en dira pas autant des chanteurs de Graindelavoix (renforcé par deux chanteurs de tradition byzantine et deux chanteurs de tradition soufie) dont le concert, consacré à la tradition vocale de la Cappella Palatine de Palerme au XIIe siècle et donné dans le Hall Horta (façon basilique) donna une démonstration édifiante de la différence entre l’historique et le traditionnel : si la reconstitution des lointaines musiques italo-grecques de Messine, ou normando-siciliennes de Madrid, toutes de forme modale sur fond d’organum, ne manque pas d’intérêt, la vie en est singulièrement absente. Par contre, qu’intervienne une sourate (!) ou un malouf tunisien, et voilà que la vie reprend, circule ; de mémoire, le chanteur chante sa propre affaire ; et sans rien y comprendre (pas de surtitre cette fois) le public reconnaît ce qu’il reçoit.

Poète, écrivain, journaliste, Taha Adnan est aussi actif dans l’organisation du festival Moussem : nous l’avons rencontré quelques jours avant le concert. Natif de Marrakech (Maroc) où il fit une licence en économie, il poursuivit ses études à Bruxelles où il est établi depuis vingt ans : "Arabe et berbère, africain, andalou, marocain et bruxellois, je suis tout cela à la fois (rire). Ma vision des choses sera donc pluraliste, et mon engagement toujours dicté par la force artistique qui se dégage d’un projet. À l’origine, le festival Moussem - terme qui signifie "rendez-vous", avec une connotation spirituelle - ressemblait à une fête de quartier, orientée "immigration", avec un mélange d’activités économiques, artistiques et culturelles. Ça se passait à Berchem, au Centre nomade des arts ; mais il était évident que nous devions investir de grands lieux de culture". Dont acte : en 2005, le festival Moussem connaît sa première édition à Bruxelles et compte désormais le Bozar comme un partenaire de premier rang.

Quant à Mahmoud Darwich : "C’est un immense artiste, dont on a dit qu’"il a raconté la Palestine en poésie". Il a représenté mon premier contact avec la poésie "contemporaine", plus directe et plus accessible que la poésie classique qu’on apprend à l’école". Une poésie polémique ? "Mahmoud Darvich fut un militant de l’OLP dont le génie fut de faire évoluer son écriture vers des thèmes universels. C’est le poète arabe le plus lu dans le monde ; de son vivant, il a connu une immense popularité, par le contenu de ses poèmes mais aussi par sa façon de les dire. Ce qui rend ma tâche très lourde pour le spectacle de vendredi, mais je dois simplement me dire que Mahmoud Darwich est inimitable "

Comment Taha Adnan voit-il l’avenir de l’"intégration" de la communauté maghrébine et plus largement musulmane à Bruxelles ? "Je n’aime pas le mot "intégration", je préfère le mot "reconnaissance". Nous avons à travailler ensemble sur le "commun", c’est-à-dire l’universel, et là, l’art et, par extension, le culturel sont essentiels. La culture, c’est l’investissement pour l’espoir : elle seule peut combattre les préjugés et échapper aux simplismes."

Festival Moussem, Bruxelles, jusqu’au 4 décembre - www.moussem.be

Concert Moneim Adwan, avec le Concerto Soave et Maria Cristina Kiehr, le 2 décembre à la Bijloke, Gand - www.debijloke.be

29/11/2010

Source : Lalibre.be

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé, vendredi soir à Montréal, que l'inauguration de "Dar Al Maghrib" (La Maison du Maroc) à Montréal, qui sera le premier centre culturel marocain en Amérique du Nord, est prévue pour 2011.

"Le futur centre culturel de Montréal, qui profitera à une communauté marocaine au Canada de quelque 120.000 âmes, fait partie d'une série de projets culturels initiés par le Maroc à travers le monde", a-t-il précisé lors d'une rencontre avec la communauté marocaine établie dans ce pays.

L'objectif de ce centre est d'accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Royaume, a rappelé le ministre, lors de cet événement organisé par le Congrès des Marocains du Canada, Section grand Montréal, en partenariat avec l'Association communautaire marocaine du Québec (AFAK) et l'Association des femmes marocaines professionnelles et chefs d'entreprises du Canada (AFEMPAC).

Il a également insisté sur le rôle des espaces de référence interculturel, d'échange et de rencontres intercommunautaires qui "sont les lieux idoines pour faciliter l'intégration des MRE dans la société d'accueil".

Après avoir souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, M. Ameur a salué le rôle des MRE dans "le soutien des associations marocaines actives dans la société d'accueil en vue d'asseoir des partenariats bénéfiques et fructueux dans tous les domaines d'activité", en particulier sociale et culturelle, à même de relever les défis et enjeux auxquels font face les membres de cette communauté.

Lors de cette réunion, rehaussée par la participation notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, les participants ont débattu de plusieurs sujets se rapportant notamment à leur rôle dans la dynamique de développement lancée dans le Royaume, à leur intégration dans le pays d'accueil et au rôle qu'ils peuvent jouer dans la diffusion des valeurs de tolérance et de coexistence.

27/11/10

Source : MAP

Les enfants mineurs des ressortissants marocains à l'étranger seront exonérés des frais des passeports biométriques à partir de janvier prochain, a annoncé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohammed Ameur, lors d'une rencontre à Montréal avec la diaspora marocaine établie au Canada.

Lors de cette rencontre, rehaussée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, le ministre a souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, soulignant que le gouvernement marocain ne cesse d'intensifier ses efforts pour aider la communauté de l'étranger et lui permettre de conserver ses liens avec le pays d'origine.

Bien que cette décision coûte à l'Etat un manque à gagner de quelque 700 millions de dirhams, a indiqué le ministre, cette initiative, selon lui, vise à aider et à créer des conditions favorables pour la communauté des immigrants en visite durant les vacances, de manière à renforcer leur sentiment d'appartenance nationale et maintenir de fortes relations avec leurs familles au Maroc.

28/11/10

Source : MAP

Les travaux d'une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se sont ouverts, samedi à Montréal.

Cet événement, organisé conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'ambassade du Maroc au Canada, en collaboration avec le Réseau des compétences canado-marocaines, ambitionne d'élaborer un plan d'action en vue d'associer ces compétences aux efforts de développement au Maroc.

La rencontre, qui s'articule autour de plusieurs thématiques (agricoles, industrielles, scientifiques politiques et environnementales), connait la participation de représentants des départements de l'Agriculture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Energie et de l'Environnement, de l'Industrie et des Nouvelles technologies.

27/11/10

Source : MAP

Un portail dédié aux compétences marocaines au Canada (www.fcmcanada.org ) verra bientôt le jour, a-t-on annoncé samedi à Montréal, dans le cadre de la rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu en mai prochain à Rabat.

Conçu pour être une passerelle de communication entre les professionnels d'ici et d'ailleurs, le site, qui sera mis la semaine prochaine à la disposition des personnes concernées, permettra aux utilisateurs de partager des informations, en toute sécurité, et de créer une communauté Internet qui renforcera le poids des MRE dans les questions politiques, économiques et sociales au Maroc et dans leurs pays d'accueil, a confié à la MAP, M Mostapha Chafi, de la compagnie chargé du projet.

Après avoir présenté le portail aux participants lors de cette rencontre préparatoire du Forum, M. Chafi a expliqué que cette initiative consistera à "connecter (via ce portail) les MRE entre eux et avec le monde économique marocain".

"Il s'agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail, après l'insertion des recommandations de cette rencontre des compétences maroco-canadiennes, comme support dédié à la mise en relation entre l'offre (du marché) et la demande (des MRE)", a-t-il ajouté lors de cette rencontre rehaussée par la présence notamment du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et de Mmes Nouzha Chekrouni et Souriya Otmani, respectivement, ambassadeur du Maroc au Canada et consule générale à Montréal.

28/11/10

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami donnera, lundi à Agadir, une conférence sur: "les migrations marocaines: mutations et enjeux", dans le cadre du lancement d'un master sur la migration et le développement à la Faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr.

Cette intervention s'inscrit dans le cadre du "partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l'Université Ibn-Zohr" qui a permis le lancement de cette formation, indique un communiqué de l'Observatoire régional des migrations espace et société (ORMES) relevant de la Faculté des lettres d'Agadir.

Il sera procédé, par la même occasion, à l'inauguration d'un centre de documentation sur les migrations à cette faculté, précise la même source.

Selon le comité de pilotage du master "Migration et le développement durable", près de 700 candidats marocains et étrangers ont postulé cette année pour les 30 places disponibles dans le cadre de cette formation.

27/11/10

Source : Aujourd'hui le Maroc

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Collectif des abattoirs de Casablanca organisent, lundi prochain à Casablanca, une projection, en avant-première, du film-documentaire musical "Tagnawittude".

Le film, de la réalisatrice franco-maroco-algérienne, Rahma Benhamou El Madani, traite de l'histoire de la musique Gnawa présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations, indique vendredi un communiqué du CCME.

A travers des personnages, entre autres, le film montre l'apport des jeunes groupes de musique pour faire connaître la musique Gnawa dans d'autres pays, notamment en France, en contribuant ainsi à "fusionner" l'histoire de cette musique à celle occidentale, selon le communique.

Ce film-documentaire a été tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbès et au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.

La projection du film sera suivie d'un débat avec la réalisatrice.

26/11/10

Source : MAP

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