SIEL 2024: Plannigramme
Le conseil municipal de Lerida en Catalogne (nord-est de l'Espagne), va débattre fin mai de l'interdiction du voile intégral islamique dans les espaces publics, a-t-on appris mardi auprès du groupe municipal, minoritaire, ayant formulé la proposition, et de la municipalité.
Les nationalistes catalans modérés de CiU ont présenté la motion lundi, a déclaré mardi à l'AFP un porte-parole du groupe municipal de cette ville d'environ 140.000 habitants.
Un porte-parole de la municipalité socialiste a déclaré que le maire s'était exprimé par le passé pour l'interdiction du voile intégral si cela était possible sur le plan légal, au nom des "droits fondamentaux" des femmes.
Les services juridiques de la ville sont en train d'étudier la possibilité d'interdiction au niveau local, mais le maire préférerait une interdiction au niveau régional ou national, a-t-elle précisé.
La proposition de CiU devrait être débattue le 28 mai, et l'interdiction pourrait soumise au vote si les services juridiques l'ont estimée possible. L'équipe municipale cherchera à obtenir le plus grand consensus possible sur cette mesure, selon elle.
"Nous ne sommes pas une ville où ils (les voiles intégraux) sont nombreux, mais il y en a", a déclaré la porte-parole CiU.
Selon le porte-parole de la municipalité, Lerida compte environ 20% d'immigrés, latinos-américains, roumains et maghrébins, à parts égales.
CiU considère que "la présence à Lerida de représentants salafistes (une doctrine rigoriste de l'islam, ndlr) a facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les principes de l'égalité des sexes et du respect de la femme", selon un communiqué.
CiU considère que les voiles intégraux "sont un obstacle à l'intégration de la femme dans notre société et qu'ils sont une atteinte à sa dignité".
D'une manière générale, ils ne sont pas très répandus dans l'espace public en Espagne.
Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol, Celestino Corbacho, a déclaré lundi qu'il était partisan d'une interdiction du voile intégral sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration.
"Cacher complètement la femme au moyen d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte violemment notre société et empêche les progrès visant à l'égalité entre les hommes et les femmes", une valeur "qui ne doit pas régresser", a-t-il déclaré.
L'Espagne est un pays où l'immigration a explosé depuis les années 1990 et où la population issue de pays de tradition musulmane, notamment du Maroc, a fortement augmenté.
Au 1er janvier, il y avait 5,7 millions d'étrangers sur une population totale de 46,9 millions de personnes, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique, dont 746.760 Marocains, un chiffre en hausse de 4% sur un an.
Une interdiction de ces vêtements islamiques est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et le Belgique.
Source : AFP
Le Parlement européen s'est prononcé mardi 18 mai, pour l'octroi d'une aide de 6.000 euro par personne pour inciter les Etats de l'UE à accueillir des réfugiés installés de manière précaire dans des pays tiers et dans l'impossibilité de revenir chez eux.
Aujourd'hui, seuls 10 pays sur 27 participent à ces programmes de "réinstallation" des réfugiés, qui ont concerné au total 4.378 personnes en 2008. La proposition concerne notamment des Irakiens installés provisoirement en Syrie après avoir fui leur pays en guerre et qui souhaitent s'établir en Europe.
Le Parlement européen demande que les pays participant perçoivent 6.000 euros de fonds européens par réfugié la première année d'accueil, puis 5.000 euros, puis 4.000 euros. L'argent serait versé aux Etats et non aux réfugiés eux-mêmes, mais le Parlement demande que pendant les deux premières années, les aides européennes soient consacrées à des programmes visant à améliorer les conditions d'accueil des nouveaux arrivants.
Le projet ne sera définitif qu'après approbation par les Etats membres, en désaccord avec le Parlement sur les critères de choix des réfugiés appelés à venir s'installer en Europe. Les eurodéputés ont par ailleurs définitivement approuvé mardi la création d'un "Bureau d'appui européen en matière d'asile" basé à Malte et chargé de coordonner les réponses des Etats membres aux demandes d'asile.
Source : Le Figaro
Deux femmes, l'une portant le niqab et l'autre hostile au port de ce voile intégral, ont porté plainte suite à une altercation survenue samedi dernier dans un magasin de Trignac, près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a-t-on appris lundi de sources proches de l'enquête.
Une femme portant le niqab et deux autres femmes -la mère et sa fille- se croisent samedi après-midi dans un magasin de chaussures et de vêtements. Au passage de la femme intégralement voilée, la mère fait une remarque à sa fille, laissant entendre qu'elle souhaite voir rapidement adoptée la loi interdisant le port du voile intégral.
La femme au visage dissimulé, qui a entendu, réagit. Le ton monte. L'emploi du terme "Belphégor" (NDLR: allusion à une série télévisée, Belphégor ou le fantôme du Louvre, diffusée en 1965 et qui a connu un très grand succès) dans la conversation envenime la situation. Selon la mère et sa fille, la femme au niqab gifle l'une d'elles, ce que cette dernière conteste, tandis que l'époux de la femme voilée et le personnel du magasin s'efforcent de calmer la situation.
Finalement, les trois femmes ont été conduites à la brigade de gendarmerie et deux plaintes ont été déposées, a confirmé le Parquet: l'une pour injure à caractère ethnique, racial ou religieux, par la femme au niqab, l'autre pour violence sans ITT (incapacité totale de travail), par la mère et sa fille.
Le projet de loi sur l'interdiction du voile intégral prévoit une amende de 150 euros pour toute personne dissimulant son visage et crée un délit sanctionnant beaucoup plus sévèrement ceux qui l'imposeraient.
Source : La Croix/AFP
Le conseil municipal de Lerida en Catalogne (nord-est), va débattre fin mai sur l'interdiction de la burqa dans les espaces publics, a-t-on appris mardi auprès du groupe municipal, minoritaire, ayant formulé la proposition.
Les nationalistes catalans modérés de CiU ont présenté la motion lundi, a déclaré à l'AFP une porte-parole du groupe municipal de cette ville d'environ 140.000 habitants. Elle sera débattue le 28 mai.
"Nous ne sommes pas une ville où elles sont nombreuses, mais il y en a", a-t-elle déclaré.
La formation considère que "la présence à Lerida de représentants salafistes (une doctrine rigoriste de l'islam, ndlr) a facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les valeurs d'égalité des sexes et de respect de la femme", selon un communiqué.
CiU considère que "ces vêtements sont un obstacle à l'intégration de la femme dans notre société et qu'elles attentent à sa dignité".
D'une manière générale, les burqas ne sont pas très répandues dans l'espace public en Espagne.
Selon le journal El Pais, le maire socialiste de Lerida, Angel Ros, a déjà exprimé par le passé son hostilité à la burqa, mais le groupe municipal n'était pas disponible mardi matin pour s'exprimer.
Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol Celestino Corbacho, a déclaré lundi qu'il était partisan d'une interdiction de la burqa sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration.
"Cacher complètement la femme au travers d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte radicalement notre société et stoppe le mouvement vers l'égalité entre hommes et femmes", une valeur "qui ne peut régresser", a-t-il déclaré.
L'Espagne est un pays où l'immigration a explosé depuis les années 1990 et où la population issue de pays de tradition musulmane, notamment du Maroc, a fortement augmenté.
Au 1er janvier, il y avait 5,7 millions d'étrangers sur une population totale de 46,9 millions de personnes, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique, dont 746.760 Marocains, un chiffre en hausse de 4% sur un an.
Une interdiction de ces vêtements est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et le Belgique.
Source : La Croix/AFP
L'Olympia de Montréal s'est avéré trop exigu samedi soir pour contenir le public marocain, et maghrébin en général, venu assister au concert de l'artiste marocaine Latifa Raafat et du plus jeune "Raï-man" Abdelhafid Douzi.
Tous ont exulté et repris en chœur les refrains des tubes interprétés par les artistes. Devant des fans qui ont placé la barre bien haute, les artistes ont su confirmer leurs qualités et sensibilités artistiques, et permettre une fusion totale avec le public sous le rythme de leurs musiques.
Débordée de joie, la foule était totalement en transe lors des prestations ponctuées par les échanges entre le public et les artistes. De "Khouyi Khouyi", "Ana F'arek ya yamma", "Maghyara" ou "Walou" jusqu'à sa reprise récemment de quelques joyaux du patrimoine musical marocain, Latifa Raafat a séduit une fois de plus ses admirateurs pendant trois heures de spectacle dans une atmosphère électrisante.
Elle a ainsi gratifié un public connaisseur de ses œuvres d'une douzaine de chansons. Au milieu de cette ambiance de fête, Latifa Raafat a profité de l'occasion pour interpréter des chansons qui ont fait vibrer le public. Des textes où l'amour côtoie déception, souffrance et espoir. "Sawalt alik laoud wanay", "Ya hli Yaachrani" ou encore "Alach ya ghzali". Des chansons que le public a consommées non sans joie, au bonheur de l'artiste qui a pu aussi faire adopter sa dernière chanson "twahachtak bazaf".
Le public a eu aussi la primeure de déguster quelques titres du nouvel album de l'artiste Douzi. "Inclassable", "imaginatif"," postmoderne", les adjectifs ne manquent pas pour qualifier la musique séduisante du jeune Douzi (né en 1985), résidant marocain à Bruxelles.
"Ghyabek tal", "Myriamma", "Laki Qalbi", "Rouahi lia" ou "Laâyoun Aïnia" ont été parmi les chansons interprétées par le talentueux Douzi, l'un des rares chanteurs au monde capable de chanter dans six langues différentes (arabe, français, anglais, turque, espagnol et hindi) sans perdre ni son style ni son talent.
Pour lui, février 1994 restera une des dates les plus importantes. C'est, en effet, la date à laquelle il enregistra son premier album "Goulou lmemti tjini", l'album ne sera présenté au public qu'en 1996, mais pendant deux ans la chanson sera sur toutes les lèvres.
Puisant dans l'héritage de sa culture marocaine, l'artiste a présenté des sonorités donnant la mesure de la richesse d'une identité plurielle, symbole d'une rencontre de l'Orient et l'Occident. L´homme a séduit une fois de plus ses admirateurs en passant sans efforts d'une langue et d'une culture à une autre, les unissant et les utilisant pour les enrichir l'une l'autre.
Vivant actuellement en Europe où il s'est imposé rapidement dans le milieu de la World Music, Douzi est parvenu à se faire connaître comme un artiste de la nouvelle vague du "Pop Raï Oriental". Son identité artistique se révèle quand il décide de chanter dans sa langue maternelle et de rechercher la fusion des différents styles musicaux.
Un public comblé et des artistes au sommet de leurs talents, voilà en quoi se résume le concert de Latifa Raafat et Abdelhafid Douzi qui, dans une formidable ambiance, ont offert à un public un show unique en son genre. Séduite par leurs charismes et leurs performances, la foule a chaudement applaudi les chanteurs après chaque prestation. A la sortie du concert, on pouvait lire sur le visage des invités, qui n'ont pas de "frontières dans les oreilles", une grande satisfaction.
Source : MAP
Les recettes de cuisine de Choumicha et le groupe Nass El Ghiwane ont amplement séduit le public lors des deux premières journées de la semaine culturelle marocaine organisée du 14 au 22 mai par quatre villes de la banlieue nord de Paris.
A Villepinte, comme à Sevran, Clichy-sous-Bois et Stains, le public a été très nombreux à assister aux prestations de la star de la télévision marocaine et du groupe mythique de la musique des années 70.
Ouvrant le bal de ces journées, Choumicha, célèbre notamment par ses émissions culinaires à la deuxième chaîne de télévision marocaine, 2M, et ses livres de gastronomie, a animé avec brio une série de conférences et de rencontres de dédicaces de ses oeuvres à Villepinte, Clichy-sous-Bois et Sevran.
Dans chacune de ces rencontres, elle remporte un franc succès auprès des centaines de Marocains, Algériens, Tunisiens, Egyptiens établis dans cette région mais aussi de Français venus nombreux échanger avec celle qui a conquis le cÂœur et les papilles de millions de téléspectateurs.
Tout en préparant du couscous sucré aux fruits secs, elle répondait aux questions des spectateurs qui l'interrogeaient sur les ingrédients de ses recettes, les secrets de ses délices, ses projets futurs et même sur sa vie privée.
Avec une spontanéité phénoménale, Choumicha livre ses secrets et n'hésite pas à traduire ce qu'elle disait tantôt en arabe, tantôt en français, tout en donnant une dose d'humour à ses mots et ses gestes.
Comme au Maroc, Choumicha est accueillie chaque jour grâce à la diffusion satellitaire dans les foyers de la communauté maghrébine à travers ses émissions quotidienne "Ch'hiwate Choumicha" et "Ch'hiwate bladi".
Pour sa part, le groupe mythique Nass El Ghiwane a animé deux concerts à Clichy-sous-Bois et à Villepinte où un public nombreux les attendait pour une soirée conviviale, en signe de retrouvailles.
Comme à leur habitude, les "Rolling Stones d'Afrique", comme les surnommait le réalisateur américain Martin Scorsese, ont enflammé la scène.
Avec leurs tubes légendaires tels que la saga "Sinia", "Allah ya moulana", "Mahmouma", "Al Hala", "Nahla Chama", entre autres, ils ont transporté les mélomanes dans l'univers des années 70 et 80.
Outre les prestations de Choumicha et Nass El Ghiwane, le public de la semaine culturelle marocaine a eu rendez-vous avec des défilés de Caftan auquel ont participé de jeunes créatrices marocaines établies en France.
Placée sous le signe: "Inspiration marocaine", la semaine culturelle marocaine est organisée par les quatre villes du département Seine-Saint-Denis, en partenariat avec l'Ambassade du Maroc à Paris, le Consulat du Royaume à Villemomble, l'Agence de l'Oriental et plusieurs associations de Marocains en France.
Au programme figurent des concerts de Hoba Hoba Spirit, et des groupes de Dakka Marrakchia, Gnawa, Abidat R'ma, ainsi que des rencontres autour du conte avec Halima Hamdane, Hamed Bouzzine, Amid Beriouni et Nezha.
Des expositions de peinture, de calligraphie, d'artisanat et de photographies sur l'histoire du Maroc et sur les combattants marocains pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi que des conférences et débats notamment sur le Code de la famille et sur l'expertise marocaine en matière de techniques économes en eau sont également au menu de cette manifestation culturelle.
La ville de Figuig est particulièrement mise à l'honneur, à travers la présentation des différentes us et coutumes d'un mariage traditionnel de cette ancienne cité de l'Oriental.
L'ouverture officielle de cet événement s'est déroulée vendredi à Villepinte, en présence des maires des villes concernées, des Consuls généraux du Maroc à Villemomble, Abdellatif Mortabit, et de Tunisie à Pantin, Abderrazek Ben Fraj, ainsi que d'un parterre d'élus et de représentants des associations partenaires.
Source : MAP
Le Premier ministre, qui présentait le bilan de l'action gouvernementale, à l'occasion du mi-mandat de l'actuelle législature, a indiqué que le gouvernement continue également de bâtir le modèle marocain en matière de gestion de la chose religieuse, un modèle inspiré des constantes de la Nation et fort d'une approche globale, intégrée et lucide, en vue de préserver la nation et consolider les valeurs religieuses tolérantes, conformément à la vision sage d'Amir Al Mouminine SM le Roi, que Dieu L'Assiste.
Dans ce cadre, M. El Fassi a souligné qu'un intérêt particulier est accordé au Saint Coran notamment par la création de nouvelles écoles coraniques, la mise en place de la Fondation Mohammed VI pour la diffusion du Saint Coran, soulignant l'importance accrue accordée aux mosquées à travers l'application du programme national de mise à niveau des mosquées, à la réforme de l'enseignement traditionnel et à la mise en place d'un plan pour l'encadrement des oulémas, des prédicatrices et des mouchardâtes, à la faveur de "Mithaq Al Oulamae" (charte des ouléma) dont SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a défini les orientations.
Il a de même rappelé la création du Conseil des oulémas des Marocains d'Europe en octobre 2008 en vue de promouvoir la culture du dialogue et les valeurs de tolérance et immuniser la communauté marocaine des courants intrus.
Si la Constitution garantie à chacun de pratiquer ses rites religieux, cela ne signifie nullement que le gouvernement adopte une attitude indifférente ou laxiste vis-à-vis de certaines tentatives désespérées d'évangélisation ou d'atteinte à la religion musulmane, a-t-il affirmé.
M. El Fassi a indiqué que le gouvernement continue de préserver et de consolider l'identité et le sens d'appartenance à la Nation et ce grâce au rôle joué par les structures éducatives et médiatiques dans la diffusion et le renforcement des valeurs de citoyenneté et d'identité et la valorisation de l'héritage culturel et linguistique marocains", saluant à cette occasion, les actions louables entreprises par l'Institut Royal de la Culture amazigh (IRCAM), conformément aux Hautes Orientations contenus dans le discours royal d'Ajdir.
Dans la même logique, il a été procédé au lancement de la chaine amazighe, concomitamment à l'action du gouvernement pour consolider l'enseignement de la langue amazighe dans 3700 écoles au profit de 560 mille élèves.
Outre l'encouragement des langues étrangères, le gouvernement tient à préserver la langue arabe dans plusieurs secteurs et administrations et dans la vie publique "parce que nous considérons que l'Arabe, langue du Coran et langue officielle du Royaume et l'Amazighe, patrimoine de tous les Marocains sans exception, sont deux importants affluents du patrimoine marocain, que le gouvernement continuera à soutenir pour les hisser à la place de choix qui leur revient", a dit le Premier ministre.
Concernant les Marocains résidant à l’étranger, le gouvernement a mis en place un programme ambitieux visant la création de centres culturels à l'étranger, a t-il dit, faisant savoir qu'il poursuivra l'organisation des universités d'été et des colloques culturels visant le renforcement du potentiel de connaissance des jeunes et des enfants installés à l'étranger, dans le domaine de la culture et du patrimoine de leur patrie.
Source : Casafree
Le projet de loi visant à interdire le port du voile intégral, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres et dont l'AFP a obtenu copie, prévoit "un stage de citoyenneté" pour les femmes concernées, qui s'ajoutera ou se substituera à l'amende de 150 euros encourue.
Le projet de loi "interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public", préparé par la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie et qui peut encore évoluer à la marge d'ici à mercredi, comprend sept articles.
Le premier article stipule que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage". L'espace public comprend la voie publique ainsi que "les lieux ouverts au public ou affectés à un service public".
Le texte prévoit plusieurs exceptions à cette interdiction : quand "la tenue est prescrite par une loi ou règlement" (casque pour motocycliste...), si elle est "autorisée pour protéger l'anonymat de l'intéressé" (forces de sécurité...), si elle est "justifiée par des raisons médicales" ou si elle "s'inscrit dans le cadre de fêtes" (masque de carnaval...).
Selon l'article 3, les femmes contrevenant à la loi seront passibles d'une amende de 150 euros. Mais le texte stipule aussi que l'obligation d'accomplir le "stage de citoyenneté" prévu par le code pénal "peut être prononcée en même temps ou à la place de la peine d'amende".
Il peut donc être une alternative aux poursuites ou une peine complémentaire.
L'interdiction du port du voile intégral tout comme la verbalisation des contrevenantes n'entreront en vigueur qu'à "l'expiration d'un délai de six mois" de médiation et de pédagogie "suivant la promulgation" de la loi, soit aux alentours du printemps 2011.
Le projet de loi prévoit encore un nouveau "délit d'instigation à dissimuler son visage", punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende. Il vise notamment les maris ou concubins obligeant leurs compagnes "par menace, violence ou contrainte, abus de pouvoir ou abus d'autorité" à porter le voile intégral. Ce délit entrera en vigueur dès promulgation de la loi.
Source : AFP
"Football et immigration, histoires croisées"
Le football est au centre d’une exposition temporaire baptisée « Allez la France ! Football et immigration, histoires croisées » et programmée à la Cité de l’Immigration. Jusqu’en octobre 2010, le musée se propose d’analyser l’influence des flux migratoire sur la pratique du ballon rond dans l’Hexagone. L’expo est organisée autour de trois temps forts : la diffusion du football en France, l’organisation d’une immigration à logique sportive et, pour finir, un focus sur « les générations » de l’équipe de France entre 1938 et 1998.
A l’aube la Coupe du monde de football 2010, la Cité de l’Immigration a souhaité ainsi revenir sur les origines d’un sport et sur son impact sur la société française, à travers le prisme de l’immigration et la notion d’identité nationale, thème très en vogue depuis quelques temps.
D’autant que le ballon rond attise les passions d’un pays capable de sacraliser une génération « black-blanc-beur » mais où les stades laissent échapper des actes racistes. Le football n’est finalement que le reflet d’une société française, où union des communautés et racisme ambiant se côtoient dans un même paysage.
En marge de l’exposition, plusieurs manifestations ont été prévues pour animer l’exposition (tournois de babyfoot, débats, séances de cinéma, etc.). La Cité de l’Immigration a d’ailleurs prévu de diffuser les matchs du Mondial dans son Auditorium.
Source : Afrique foot
Du 19 au 24 mai prochain, la mise en commun de compétences marocaines et celles de la diaspora germano-marocaine est au programme de rencontres organisées en faveur de la région de l'Oriental. 21 experts allemands d’origine marocaine viendront apporter leur savoir-faire à des acteurs et entreprises locaux.
Du tourisme écologique aux technologies de pointe en matière d'énergies renouvelables ou de l'automobile: le réseau de compétences germano-marocain (DMK) arrive à mobiliser des experts de secteurs très variés. Des experts qui, de plus, sont intéressés à faire valoir leurs compétences dans leur pays d'origine, le Maroc. Pour ce faire, un évènement intitulé « Ensemble pour le Développement de la Région » (de l'Oriental) a été organisé en partenariat avec le programme MIDEO (migration et développement économique dans la région de l'Oriental) de la coopération technique allemande (GTZ) et avec l'appui du Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger.
Après une journée et une conférence inaugurales le mercredi, les trois jours suivants seront consacrés à des ateliers où des experts germano-marocains proposeront conseils et formations à des acteurs locaux spécialement sélectionnés. Comme le prévoit le programme, en matière scientifique, l’Université Mohamed I d’Oujda et la Faculté Pluridisciplinaire de Nador, bénéficieront du programme. En médecine, la Délégation Provinciale de la Santé de Nador et plusieurs cliniques de la région s'entretiendront avec des experts venus d'Allemagne.
Coté tourisme, plusieurs agences de voyage et propriétaires de gîtes tout comme la Délégation du Tourisme seront conseillés sur ce qui est tourisme écologique.
Les énergies renouvelables, les conseils business-to-business, l'agriculture et l'aide aux non-voyants feront l'objet d'autres ateliers auxquels la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Nador, la Direction Provinciale de l’Agriculture de Nador, l'ONG CECODEL et l’organisation Alaouite pour la protection des non voyants seront invités.
A l'issue de la rencontre, des conventions sur des coopérations précises devront être signées, lundi 24 mai, entre différents partenaires, et le DMK tentera d'identifier d'avantage de secteurs et acteurs qui pourraient bénéficier d'une coopération avec des experts germano-marocains. Le tout vise à améliorer la compétitivité économique de la région de l'Oriental.
Source : Yabiladi
Villepinte, Sevran, Clichy-sous-Bois et Stains, quatre villes de la banlieue nord de Paris se sont associées pour mettre le Maroc à l'honneur à travers une semaine culturelle (14 au 22 mai) dédiée à l'art, la musique, la gastronomie et au riche patrimoine marocains.
Intitulée "Inspiration marocaine", cette manifestation se veut un voyage historique, artistique et littéraire dans un pays plein de contrastes géographiques, mais aussi culturels puisque des héritages ancestraux y côtoient des créations modernes foisonnantes, expliquent ses initiateurs.
L'ouverture officielle de cet événement s'est déroulée vendredi à Villepinte, en présence des maires des villes concernées, des Consuls généraux du Maroc à Villemomble, Abdellatif Mourtabit, et de Tunisie à Pantin, Abderrazek Ben Fraj, ainsi que d'un parterre d'élus et de représentants des associations partenaires.
Intervenant à cette occasion Mme Nelly Rolland Iriberry, Conseillère générale et maire de Villepinte, s'est réjouie que cette semaine culturelle très intense et très riche puisse être organisée dans la banlieue nord de Paris où elle était tant attendue par les habitants des villes concernées, en particulier ceux qui connaissent bien l'Afrique du Nord ou qui en sont issus.
"Le peuple marocain a fourni un apport très important aux cultures de l'humanité, et notamment à l'Europe", a-t-elle souligné, rappelant que le Maroc, "un pays qui mêle harmonieusement tradition et modernité", est "à l'origine directe de la civilisation arabo-andalouse d'Espagne" que cette semaine propose de retracer.
"Trait d'union entre l'Europe et l'Afrique, le Maroc est un grand pays, qui a partagé une histoire commune forte avec la France", a-t-elle affirmé, plaidant pour que cette histoire soit "connue dans toutes ses dimensions et mise à profit pour construire un avenir commun".
Pour sa part, le Consul général du Maroc a salué la persévérance dont les différents intervenants ont su faire montre pour lancer cette belle manifestation autour du Maroc.
Cet événement est "une opportunité d'exprimer l'attachement de mon pays aux valeurs universelles de dialogue et de tolérance, et de réaffirmer que la diversité culturelle au Maroc reflète la vivacité de la société marocaine et l'engagement résolu du Royaume sur la voie de la modernité", a souligné M. Mourabit.
Il a, d'autre part, estimé que les rencontres suscitées autour de la programmation de cette semaine culturelle "viennent, encore une fois, démontrer que les liens entre le Maroc et la France sont d'une réconfortante densité et que les opportunités de coopération entre les deux pays sont loin d'être épuisées".
Au programme de cette semaine figurent des conférences et échanges sur l'art culinaire marocain animées par Choumicha, des spectacles de musique avec Nass El Ghiwane, Hoba Hoba Spirit, et des groupes de Dakka Marrakchia, Gnawa, Abidat R'ma, ainsi que des rencontres autour du conte avec Halima Hamdane, Hamed Bouzzine, Amid Beriouni et Nezha.
L'art n'est pas en reste, puisque les organisateurs prévoient des expositions de peinture, de calligraphie, d'artisanat et de photographies sur l'histoire du Maroc et sur les combattants marocains pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi qu'un défilé de caftan et des tatouages au henné.
Au menu également, des conférences et débats notamment sur le Code de la famille et sur l'expertise marocaine en matière de techniques économes en eau.
La ville de Figuig sera particulièrement mise à l'honneur, à travers la présentation des différentes us et coutumes d'un mariage traditionnel de cette ancienne cité de l'Oriental.
Cette semaine culturelle est organisée en partenariat avec l'ambassade du Maroc à Paris, le Consulat général du Royaume à Villemomble, l'Agence de l'Oriental et les associations Le Palmier de Sevran, Hassaniya de France pour la culture et le développement, des Ghoujdamas et des Glouas en France et plusieurs associations de ressortissants de Figuig en France.
Source : MAP
Une rencontre a réuni, vendredi 14 mai à Bruxelles, le haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, M. El Mostafa El Ktiri, et les membres de la communauté marocaine établie en Belgique, autour des référents historiques du Royaume et de la mémoire partagée en tant que valeur ajoutée dans la connaissance, la culture et l'éducation des jeunes générations marocaines résidant à l'étranger.
Cette rencontre de dialogue et de communication, qui se poursuit deux jours durant dans les villes de Liège et d'Anvers, s'inscrit dans le cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la bataille de Gembloux (12-16 mai 1940) à laquelle ont participé quelque 100.000 combattants marocains ayant répondu à l'appel de feu SM Mohammed V, le 3 septembre 1939 pour la libération des pays européens de l'occupation nazie.
Donnant un aperçu des étapes historiques de cet important épisode de la 2ème guerre mondiale auquel ont participé les bataillons marocains en Europe, notamment en Belgique et aux Pays Bas, M. El Ktiri a rendu un vibrant hommage à ces combattants marocains, qui se sont illustrés par ailleurs comme anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération.
M. El Ktiri a dans ce cadre mis en lumière la haute sollicitude royale et les initiatives louables du Souverain en faveur à l'égard de la famille des anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, soulignant par la même la riche contribution de cette famille aux valeurs de civisme, de citoyenneté, de loyalisme et de patriotisme.
Il a ainsi exprimé la nécessité de sauvegarder cette mémoire historique en évoquant également l'importance accordée à la "mémoire partagée" à travers la supervision par le Haut commissariat, de recherches et de publications pour servir de fonds documentaire et source de savoir à transmettre aux jeunes générations.
Dans une déclaration à la Map, M. El Ktiri a indiqué que l'objectif de cette rencontre est de focaliser l'attention de la communauté marocaine établie en Belgique sur la mémoire historique partagée, qui constitue un fonds patrimonial riche d'actes et de comportements consacrant des valeurs humaines et universelles, qu'il appartient à tout un chacun de préserver.
Ces valeurs constituent un référentiel à communiquer aux jeunes des troisième et quatrième générations, afin qu'ils puissent s'en inspirer et s'enorgueillir de leur appartenance à leur pays, a dit M. El Ktiri.
" En rappelant l'histoire glorieuse du Maroc, nous montrons au pays d'accueil que les Marocains ont toujours été porteurs de messages d'humanisme, de civisme et de patriotisme ".
" La communauté marocaine est aussi une valeur ajoutée pour le rapprochement des peuples", a dit le Haut Commissaire.
Il a expliqué également que les résidents marocains en Belgique sont appelés à s'inscrire dans ce chantier ouvert de la mémoire historique et de "la valorisation de notre histoire commune partagée, dans laquelle sont impliquées toutes les composantes nationales du pays".
M. El Ktiri a proposé la création d'un réseau associatif de jeunes pour la diffusion de ce patrimoine partagé, afin de combler le déficit culturel et de connaissances sur ce pan de l'histoire. Il s'agit, d'un travail qui nécessite une cogestion et une coopération exemplaire de la part de tous, a-t-il ajouté.
Etaient présents à cette rencontre notamment, les représentants de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des anciens militaires et anciens combattants, l'association nationale des anciens combattants, le consul général du Maroc à Bruxelles, M. Omar Kenaan, les élus d'origine marocaine ainsi que d'autres personnalités.
Source : MAP
Une réunion constitutive du jury du Prix international "Asharif Al-Idrissi" pour le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée a eu lieu, vendredi, à Palerme (Sicile-sud de l'Italie).
Ce prix, du nom du célèbre géographe marocain qui, dès 1138 avait conduit une expédition à destination de Palerme, récompense chaque année deux personnalités, l'une de la rive nord et l'autre de la rive sud de la Méditerranée, qui auront le mieux contribué au dialogue interculturel et inter-religieux dans le pourtour méditerranéen.
La présidence de ce jury, composé d'éminentes personnalités du monde de la culture et des sciences, dont Othman Altwaijri, Directeur général de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a été confiée au Tunisien Mohamed Aziza, directeur de l'Observatoire de la Méditerranée dont le siège est à Rome.
Cette réunion constitutive coïncide avec le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile.
Source : MAP
Les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères ont commencé, à compter du 7 janvier courant, à délivrer le passeport biométrique au niveau de 14 préfectures et provinces et six nouveaux consulats.
La délivrance de passeports biométriques a eu lieu dans les provinces et préfectures de Rabat, Kénitra, Mohammedia, Sidi Kacem, Khémisset, Mediouna, Nouaceur, Benslimane, Sidi Bernoussi, Ben M'ssik, Ain Sebaa, Hay Mohammadi, Moulay Rachid, Chichaoua et Fahs Anjra ainsi qu'au niveau des consulats généraux du Royaume à Paris, Toulouse, Utrecht, Liège, Palerme et Bilbao.
Cette action s'inscrit dans le cadre d'une stratégie visant à généraliser, progressivement et jusqu'à fin mars prochain, le passeport biométrique au niveau de l'ensemble de préfectures et provinces, ambassades et consulats du Royaume.
Le ministère de l'Intérieur avait annoncé le 15 décembre dernier le début de délivrance des passeports biométriques au niveau de Salé, Skhirat et Témara et du consulat général du Maroc à Colombes (France).
Source : MAP
Les représentants de plus de 50 institutions régionales représentant 21 pays du pourtour méditerranéen, réunis samedi à Palerme (Sicile-sud de l'Italie), ont appelé à la création, dans les plus proches délais, d'une "macrorégion méditerranéenne".
Cette macrorégion permettra "la gouvernance d'une stratégie commune, de par la coordination et la valorisation de tous les réseaux et les articulations déjà existants ou qui peuvent être mis en place entre les institutions, les collectivités locales et les formes organisées de la société civile", peut-on lire dans la déclaration adoptée au terme de cette conférence placée sous le thème "Unis pour la Méditerranée".
Les participants à cette conférence, organisée dans le cadre des festivités marquant le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile, ont exprimé leur volonté d'œuvrer, de façon concrète et efficace, pour consolider le processus de paix et de stabilité dans cette zone, sortir définitivement de la crise, renforcer et mener au succès l'Union pour la Méditerranée et les instruments mis en place à cet effet.
Ils ont proposé plusieurs pistes prioritaires pour la réalisation de stratégies et programmes communs "fonctionnels à la constitution de la macrorégion Méditerranée", telles la préservation et la valorisation de l'habitat terrestre et maritime, la coordination de la protection civile intégrée, l'intensification des transports terrestre (de fer et routier), maritime et aérien et la promotion du rôle des instituts déjà existant, comme EMUNI ou ERASMUS.
Les participants à la conférence ont également appelé à la promotion d'un meilleur équilibre entre globalisation et développement local, l'intégration de la dimension supranationale de gouvernance des flux migratoires, la valorisation du rôle croissant des villes pour le développement durable et la relance du rôle des îles dans les relations interméditerranéennes.
La partie marocaine à cette conférence était représentée par MM. Bouamor Taghouan, président du Conseil de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et Mohamed Boudra, président de la région Taza-Al Hoceima-Taounate.
Joint par téléphone par la MAP, M. Taghouan s'est félicité de la participation marocaine à cette importante conférence ainsi qu'à la réunion instituant le Prix "Asharif Al Idrissi" en hommage à ce grand géographe marocain qui a été le premier à avoir mis au point une carte de la méditerranée.
Après avoir rappelé que la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër est liée à celle de la Sicile par des accords de partenariat embrassant divers domaines, M. Taghouan s'est réjoui de la prise de conscience relevée auprès des participants quant à la nécessité de promouvoir le rapprochement entre les deux rives de la méditerranée et de renforcer le dialogue interculturel et interreligieux.
Cette prise de conscience augure une nouvelle phase dans les rapports entre les partenaires méditerranéens marquée par le démantèlement des barrières et le renforcement des échanges dans divers domaines, a-t-il affirmé, estimant nécessaire de créer des groupements à l'intérieur de l'espace méditerranéen sur la voie de la réalisation de l'intégration et de la complémentarité.
M. Taghouan a mis l'accent, à cet égard, sur l'importance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et son insertion pleine et entière dans le processus d'édification auquel aspire la région méditerranéenne.
Source : Casafree/MAP
Une délégation du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Tadla-Azilal entame, ce samedi, une visite de six jours dans le Piémont (nord-ouest de l'Italie) pour sensibiliser les membres de la communauté marocaine et les partenaires économiques italiens sur les potentialités d'investissements offertes par cette région du Maroc.
L'objectif de cette visite est le soutien des MRE pour la création d'entreprises au Maroc, le développement de partenariats économiques et commerciaux entre les organisations privées/publiques piémontaises et la région de Tadla Azilal et la promotion des potentialités et opportunités d'investissement dans la province de Béni-Mellal, indique un communiqué du consulat général du Royaume à Turin (chef lieu du Piémont), parvenu à la MAP.
Les membres de la délégation auront ainsi une série de rencontres à Turin avec des responsables de la chambre de commerce extérieur du Piémont, de la confédération nationale de l'artisanat et avec les résidents marocains intéressés par l'investissement au Maroc.
Ils se rendront également dans les villes de Mondovi, Cuneo, Alba et Bra où ils rencontreront des responsables locaux, des associations et des coopératives et animeront des débats sur le thème "investir au Maroc : opportunités et instruments".
Source : MAP
La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.
La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.
L'accord prévoit notamment "l'application efficace" d'un protocole de réadmission conclu il y a dix ans, qu'Athènes reprochait à Ankara de ne pas respecter. Il a été signé par le ministre grec, Michalis Chryssohoïdis, et son homologue turc, Besir Atalay, dans le cadre de la visite à Athènes du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, selon un communiqué du ministère.
"Dans une décision commune co-signée" par les deux ministres, la Turquie s'engage "à prendre toutes les mesures nécessaires" pour la mise en oeuvre de ce protocole, a relevé le ministère grec.
"La Turquie doit désigner un port à Izmir ou proche de cette ville pour y ouvrir sous trois mois un poste-frontière qui sera utilisé pour la réadmission des immigrés illégaux", ajoute le communiqué grec. La partie turque s'est aussi engagée à accepter "au moins 1.000 demandes de réadmission par an".
La Grèce, proche des côtes turques et avec des frontières montagneuses avec ses voisins balkaniques, arrive en tête des entrées irrégulières dans l'Union Européenne, avec pour les six premiers mois de 2009 70% du total des interceptions, 51.600 personnes, recensées par l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex.
L'afflux de ces migrants, notamment afghans et irakiens, était devenue une nouvelle pomme de discorde entre Athènes et Ankara.
Source : Le Matin.ch
Les participants à un colloque international sur la situation des enfants marocains dans les pays d'accueil ont appelé à l'issue de leurs travaux, vendredi à Fès, à une meilleure prise en charge de l'éducation de cette catégorie sociale.
Pour ce faire, ont-ils estimé, il est nécessaire de mettre en place une série de supports médiatiques et d'outils pédagogiques pour aider cette catégorie sociale à faire face à la crise de confiance qu'ils vivent dans ces pays.
Ils ont souligné aussi l'impératif pour les pays arabes et musulmans d'agir pour la mise en œuvre de la convention internationale sur la diversité culturelle et de conclure des accords avec les pays occidentaux pour l'insertion de la langue arabe dans leurs programmes d'enseignement.
Il est également nécessaire de créer des écoles arabes et islamiques dans les pays d'accueil, dont les diplômes seront reconnus par ces pays, ont-ils noté, ajoutant qu'il est du devoir des pays européens de mettre en place un centre européen spécialisé dans les affaires des enfants issus de l'émigration.
Côté médiatique, les participants à ce colloque ont été unanimes à souligner que la situation critique due aux campagnes hostiles à ces enfants menées en permanence par les organes de presse dans les pays d'accueil requiert une réaction appropriée de la part des pays arabes et musulmans pour créer des chaînes de télévision et radio et des journaux pour enfants musulmans en général et marocains en particulier.
Il est également du devoir des chaînes arabes et islamiques de télévision et radio émettant en direction des pays d'accueil des émigrés, de consacrer des programmes adaptés à la situation des enfants et de produire pour eux des films traitant des valeurs islamiques, des Droits de l'Homme et de la Citoyenneté, ont indiqué les participants à ce colloque, organisé à l'initiative du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès.
Les participants à ce colloque, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la Chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", ont examiné plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio-culturel.
Source : MAP
Le Conseil français du culte musulman a condamné dimanche les inscriptions racistes découvertes vendredi sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne dans l'Isère.
"Le CFCM condamne avec force cette nouvelle agression et fait part de son incompréhension totale face à cette série de profanations qui attriste et blesse la communauté musulmane de France", a déclaré Mohammed Moussaoui , président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dimanche 16 mai.
Ces déclarations font suite à la découverte, vendredi 14 mai, d'inscriptions racistes sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne en Isère. Selon la préfecture, ces inscriptions visaient la communauté harkie.
Le président a appelé " les autorités publiques à tout mettre en œuvre pour que cessent ces indignes atteintes à l'honneur et à la mémoire de nos morts".
Vandalisme dans d'autres régions
Début mai, sept stèles musulmanes du cimetière de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône avaient déjà été profanées. Un garçon de 14 ans avait ensuite été interpellé pour les avoir profanées "par jeu", selon les termes du procureur.
Fin janvier, des inscriptions islamophobes avaient également été peintes sur le mur de l'enceinte de la mosquée de Crépy-en-Valois (Oise).
Source : Le Nouvel Observateur
Le consul général du Maroc à Düsseldorf, Ahmed Meskid, s'est entretenu mercredi avec le ministre des Affaires européennes et fédérales du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Nord ouest d'Allemagne), Andreas Krautscheid, des moyens de promouvoir l'intégration de la communauté marocaine établie dans cette région.
Selon un communiqué du consulat général à Düsseldorf, les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur la nécessité de faire bénéficier les membres de la communauté marocaine, des opportunités de formation professionnelle et de l'emploi, en plus des possibilités d'apprentissage de la langue allemande.
Les deux parties ont également évoqué les difficultés qui entravent la construction de mosquées et de centres culturels et sociaux au profit de 55.000 Marocains résidant dans le Land.
M. Meskid a, par ailleurs, donné un aperçu sur la politique suivie au Maroc en matière de gestion de la chose religieuse, basée notamment sur la formation des Imams et des Mourchidates, le développement des programmes d'études à Dar Al Hadith Al Hassania, outre la création des chaînes Mohammed VI du Saint Coran (télévision et radio).
Le diplomate marocain a, également, exposé au responsable allemand les grandes réformes initiées dans le Royaume, relatives notamment à la consécration de la démocratie et de l'Etat de droit et à la promotion des conditions de la femme à travers le nouveau code de la famille.
Les deux parties ont également examiné les moyens de promouvoir la coopération entre le Maroc et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie notamment dans les domaines économique et commercial.
La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui est le land le plus peuplé d'Allemagne avec 18 millions d'habitants, compte des villes des plus prestigieuses du pays, telles que Cologne, Düsseldorf, Bonn (ancienne capitale), Agen et Dortmund.
Source : Le Matin/MAP
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