lundi 25 novembre 2024 10:39

Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson est attendu jeudi et vendredi à Tunis.Ce déplacement s'inscrit dans la mise en œuvre de l'accord franco-tunisien dit de "gestion concertée des migrations et de développement solidaire", le premier du genre dans la région à avoir été conclu le 28 avril 2008…Suite

Un "Club des investisseurs marocains au Sénégal" (CIMAS) a été créé mercredi soir à Dakar, avec pour objectif d'accompagner les hommes d'affaires marocains dans leur aventure d'investir dans ce pays de l'Afrique de l'ouest.

Le club réunit les représentants des entreprises marocaines qui se sont implantées durant ces dernières années au Sénégal et souhaitant partager leurs expériences avec la nouvelle génération d'investisseurs intéressés par le marché sénégalais et africain.

Les différentes visites effectuées par SM le Roi Mohammed VI au Sénégal et la volonté maintes fois réitérée par les autorités sénégalaises et marocaines de donner une forte impulsion à la coopération économique bilatérale ont permis de consolider les relations économiques entre les deux pays et de dynamiser leurs échanges commerciaux.

Les entreprises marocaines engagées dans cette initiative sont Attijariwafa Bank, devenue la première banque du Sénégal et l'une des plus grandes de l'espace de l'Union économique et monétaire ouest-africaine après avoir acquis plusieurs banques locales, BMCE Bank Capital, le laboratoire pharmaceutique Sothema et les "Câbleries du Maroc".

Pour l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Barrada, ce club doit accompagner les investisseurs marocains dans leur aventure au Sénégal et au delà en Afrique, en leur offrant l'information, le conseil, le soutien et l'orientation, ajoutant que cette nouvelle structure doit également faciliter aux nouveaux opérateurs marocains débarquant à Dakar les démarches administratives auprès des autorités sénégalaises en charge de l'acte d'investir ainsi que les mises en relation appropriées avec leurs homologues sénégalais.

M. Barrada, qui intervenait lors de la cérémonie de constitution de ce club à la résidence du Maroc, a relevé que les relations économiques et commerciales entre le Maroc et le Sénégal ont connu une augmentation substantielle durant les dernières années à la faveur des multiples visites effectuées par le Souverain à Dakar et des nombreux accords signés par les deux pays pour booster les échanges commerciaux, culturels et humains.

Il a fait remarquer qu'en dépit des mesures prises par le Maroc pour encourager ses entreprises à conquérir d'autres marchés et développer les échanges avec l'étranger, particulièrement le Sénégal , un grand pays ami, ce genre d'initiatives manquait à l'édifice pour orienter et mieux informer les hommes d'affaires marocains intéressés par l'acte d'investir au Sénégal.

Pour permettre aux entrepreneurs marocains d'être mieux informés sur le climat des affaires au Sénégal et d'être en contact entre eux, le Club va mettre à profit les nouvelles technologies de l'information en mettant sur la toile un site web.

Outre la création de ce club, les représentants des entreprises marocaines implantées à Dakar ont décidé de mettre en place une cellule d'informations, logée au siège de la CBAO Attijariwafa Bank à Dakar, avec pour mission de collecter la documentation nécessaire sur l'économie et le climat des affaires au Sénégal et la mettre à la disposition des entreprises marocaines.

Ils ont également décidé d'organiser des rencontres régulières pour discuter des opportunités d'affaires et tenter, avec l'aide de l'ambassade du Maroc, de trouver des solutions aux obstacles qui pourraient freiner le développement de leurs investissements au Sénégal.

Source : MAP

Passionnante et passionnée est l'histoire des liens étroits ayant toujours lié le Maroc et l'Europe: en témoigne, la grande exposition "le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre" qui se tiendra du 14 courant au 14 novembre à Bruxelles.

Une manifestation d'envergure qui se veut un exceptionnel déploiement de documents historiques et d'œuvres d'art récentes, savamment agencés, pour témoigner de ces relations séculaires tissées des siècles durant entre le Royaume et le Vieux continent.

Allant des premières traces laissées par les diplomates et autres voyageurs jusqu'à l'aboutissement à l'accord du Statut avancé entre le Maroc et l'Union européenne, cette exposition jettera la lumière sur les histoires singulières et croisées entre le Royaume et l'Europe, sur la diversité et le rapport avec l'Autre.

Elle mettra en relief, également, les grandes avancées réalisées par le Maroc ainsi que le rôle de passerelle que le Royaume a, de tout temps, joué entre les deux rives de la Méditerranée, a indiqué dans un entretien à la MAP, le commissaire de l'exposition et président du Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM), M. Paul Dahan.

Pour ce psychanalyste de formation, "les objets exposés parlent et émeuvent d'eux-mêmes. Ils permettent de voir les similitudes et les différences et sont une manière de comprendre l'Autre".

D'où l'intérêt de présenter des dizaines de manuscrits originaux, de nombreux tableaux et photographies et des gravures qui retracent les relations et rapports établis entre les deux parties sur plusieurs siècles, a-t-il ajouté.

Débats, conférences, ateliers, projections de films, soirées musicales et activités sur l'art de vivre figurent également au menu de cette manifestation, montée par le CCJM en partenariat notamment avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Se déclinant en sept modules, l'exposition s'érigera en un espace de dialogue prônant la diversité et l'ouverture sur la différence car, selon M. Dahan : "chaque individu est singulier et a une histoire différente ".

" Plus on s'ouvre à la différence, mieux on la comprend, et partant on est plus riche et plus fort intérieurement", a-t-il expliqué.
Pour ce faire, plusieurs espaces de la capitale européenne seront investis se transformant volontairement en galeries d'art, centres de débats, scènes de spectacles et ateliers.

Outre un panel réunissant d'éminentes personnalités marocaines et européennes autour de thèmes traitant des relations bilatérales, cette manifestation offre aussi l'opportunité de découvrir le Maroc profond à travers son histoire, ses traditions, sa musique et même son art culinaire.

Des spectacles et autres présentations artistiques conçus pour la circonstance par des artistes marocains et européens sont programmés dans le cadre de cette grande exposition.

"Le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre" mettra de même en évidence l'importance de l'imaginaire tant des Européens entrés en contact avec le Royaume que dans l'esprit des Marocains à l'égard du monde occidental, a-t- tenu à préciser.

Elle est à même d'éveiller les consciences à une identité marocaine qui, ouverte sur le monde, n'en préserve pas moins une spécificité qui s'exprime dans les productions des artistes marocains contemporains ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.

En faisant le lien avec le passé, l'objectif de l'exposition est également de démonter "les clichés" véhiculés dans le présent afin d'encourager le respect mutuel et le dialogue d'une rive à l'autre de la Méditerranée.

En raison du caractère "très vaste" du thème choisi et des spécificités historiques, a-t-il fait remarquer, l'accent sera mis sur les relations unissant la France, l'Espagne, l'Angleterre et les Pays-Bas, d'une part, et le Maroc, d'autre part.

Et M. Dahan de souligner qu'une attention toute particulière est également portée aux relations entre la Belgique et le Maroc, tant en raison du lieu où cette exposition prend naissance que de l'importance de la communauté marocaine établie en Belgique.

Outre la richesse de la bibliothèque et de la collection "Dahan-Hirsch", le Centre a noué des partenariats avec les collectionneurs et institutions pour alimenter le contenu de cette exposition, a-t-il précisé.

Après Bruxelles, l'exposition passera par la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (24 novembre-31 décembre) avant de sillonner Anvers (Belgique), Séville (Espagne), Paris (France), Londres (Grande-Bretagne), Amsterdam (Pays-Bas) et New York (Etats Unis).

Source : MAP

L'afflux de migrants et demandeurs d'asile à la frontière terrestre gréco-turque a placé la région, dans le nord-est de la Grèce, en situation de "crise humanitaire", a mis en garde mercredi la représentation grecque du Haut-Commissariat aux Réfugiés de l'ONU.

"La police reconnait qu'elle ne peut plus faire face, les centres d'accueil sont totalement débordés", a affirmé mercredi à l'AFP Ketty Kehayioglou, porte-parole du HCR-Grèce, en visite d'information dans la région en compagnie d'une responsable de la direction régionale du HCR, Laura Boltrini.

Cette mission doit notamment rendre compte des conditions dans les centres de rétention, que la Grèce s'est engagée à améliorer après une avalanche de critiques internationales ces dernières années.

"Ce matin même, une opération a été menée pour sauver 42 migrants, dont 11 femmes et deux mineurs non accompagnés, qui avaient été abandonnés depuis hier soir par leurs passeurs sur un îlot, où ils avaient à peine assez de place, au milieu du fleuve Evros" qui marque la frontière, a indiqué Mme Kehayioglou.

"Un membre du groupe est disparu après avoir tenté de nager jusqu'à une barque", a-t-elle indiqué, précisant que les rescapés étaient de diverses nationalités, notamment Afghans, Erythréens et Iraniens. Au moins 21 migrants sont morts noyés dans l'Evros depuis mai dernier, selon un pointage de l'AFP.

Pour le seul premier week-end d'octobre, 1.400 migrants ont été interceptés dans la région après leur passage clandestin de Turquie, "l'équivalent de deux ou trois villages" locaux, s'était récemment ému le ministre grec compétent, Christos Papoutsis, qui a effectué une tournée sur place.

Selon les autorités, la zone subit les conséquences d'une réorientation des couloirs de passages, après le renforcement de la surveillance des îles grecques proches des côtes turques, en mer Egée, via des patrouilles de l'Agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

Source : Le Monde/AFP

"Omerta dans la police", un brûlot signé Sihem Souid qui fait part de "violations de l'éthique" dans ce corps constitué en France, est sorti jeudi en librairie.

Dans une présentation de l'ouvrage, l'éditeur, Le Cherche Midi, évoque l'histoire d'une femme flic entrée dans la grande maison par vocation et idéalisme, qui déchante progressivement.

Elle a démissionné d'un emploi de cadre bien rémunéré dans le privé. Sortie major de sa promotion, elle croyait que la police nationale était au service du public et des citoyens, mais elle s'aperçoit au fur et à mesure que l'institution républicaine n'est plus la garante des valeurs qu'elle est censée défendre.

Le récit de Sihem Souid apporte, documents à l'appui, la preuve que la police, loin d'être une institution garante des valeurs républicaines, les bafoue souvent. Les coulisses d'un système souvent inhumain sont décrites dans cet ouvrage.

Des associations parmi lesquelles le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et SOS-Racisme se sont réjouies de la sortie de l'ouvrage qui, selon elles, "révèlent certaines pratiques discriminatoires très choquantes au sein de l'ordre public".

L'auteure, anciennement affectée à la police de l'air et des frontières (PAF) de Paris-Orly, témoigne des dégâts causés par la "politique du chiffre" en matière de lutte contre les immigrés "irréguliers" ou supposés tels.

On apprend ainsi, ajoutent les deux associations dans un communiqué rendu public, qu'une supérieure hiérarchique avait oralement ordonné aux policiers de la PAF de froisser certains passeports afin de pouvoir les considérer comme "suspects" et de refuser du coup l'entrée sur le territoire. C'est ainsi que les fonctionnaires de police voient leur rôle réduit à l'inscription de bâtons dans une colonne intitulée "Chiffre".

Le Mrap et SOS-Racisme disent prendre acte de ces témoignages fondés sur une expérience vécue à l'intérieur même des forces de la PAF, signalant que ces témoignages "confirment malheureusement les sévères critiques exprimées de longue date à l'encontre de la déshumanisante +politique du chiffre+".

Ces deux associations annoncent avoir entamé ensemble une "réflexion approfondie sur les réponses à apporter à ces graves problèmes, notamment par la création d'une structure susceptible d'assurer un +droit de regard+ éthique et citoyen sur les pratiques des forces de l'ordre".

Source : Atlas info

Confrontés aux dures réalités de la crise économique mondiale, un nombre de plus en plus important d'expatriés marocains rentrent au pays. Le gouvernement intensifie ses efforts pour aider la communauté de l'étranger et lui permettre de conserver ses liens avec le pays d'origine.

Le nombre de Marocains résidant à l'étranger (MRE) à décider de rentrer au pays est en hausse de 8 pour cent d'une année sur l'autre. Le ministre responsable de cette communauté, Mohammed Ameur, a dévoilé ces chiffres mercredi 6 octobre lors d'une conférence organisée en soutien à la communauté des émigrés.

Ameur a indiqué que bien que le nombre d'expatriés retournant au pays soit en hausse, il y avait encore un nombre important de MRE ayant besoin d'une assistance.

Les chiffres officiels montrent que 150 000 Marocains sont au chômage en Espagne. Selon les chiffres du gouvernement marocain, entre juin et septembre de cette année, 54 000 expatriés sont rentrés au Maroc et ont choisi de ne pas retourner en Espagne.

Le ministère a mis en place un programme d'assistance dans plusieurs pays pour aider les Marocains de l'étranger. Ce projet s'efforce de mettre en vigueur un système de soutien juridique, social et économique pour un coût total de 10 millions de dirhams (890 000 euros). Cette initiative couvre les consultations et les frais d'avocat pour défendre les expatriés marocains connaissant des ennuis, ainsi qu'un système de gestion informatisé pour suivre les demandes. En juillet 2010, plus de 2 400 demandes d'assistance ont été traitées.

Outre les programmes d'assistance du gouvernement, l'organisation Opération Ramadan a distribué quelque 11 000 repas, rapatrié des corps dans les familles défavorisées, alloué 1 000 bourses à des élèves issus de familles d'immigrants pauvres, et payé les frais de scolarisation des enfants désavantagés vivant dans certains pays africains et arabes.

Le gouvernement a également lancé un programme de partenariat avec des associations d'expatriés pour un total de 7 millions de dirhams (623 000 euros). Ce partenariat vise à faciliter l'intégration des immigrants dans leurs pays d'accueil et à les aider lors de leur retour au pays. Il permet de financer cent projets sociaux et culturels et d'apporter un soutien à vingt programmes de développement.

Cet été, le Maroc s'est efforcé de créer des conditions favorables pour la communauté des immigrants en visite durant les vacances, de manière à renforcer leur sentiment d'appartenance nationale. Le ministère a ainsi organisé onze universités d'été dans dix villes pour aider 500 jeunes MRE, un camp d'été pour 1 200 enfants, un trek dans le Sahara pour des Marocains venus du monde entier, et le premier forum international de la jeunesse marocaine à Ifrane, qui a réuni 500 jeunes.

"Il ne s'agit pas de programmes saisonniers, mais d'un plan à long terme destiné à protéger les droits des MRE et à préserver leurs liens avec leur pays", a déclaré Mohammed Ameur.

Cette stratégie est destinée à nourrir l'identité marocaine. Selon un sondage effectué auprès des jeunes Marocains habitant en Europe, 70 pour cent affirment avoir des liens étroits avec le Maroc, 93 pour cent parlent l'arabe, et 91 pour cent jugent nécessaire de maintenir de fortes relations avec leurs familles au Maroc.

"Le Maroc semble développer en permanence des liens avec la communauté de l'étranger", a expliqué Abdelhakim Choumali, qui vit en Espagne, à Magharebia. "Ces liens doivent être consolidés durant la crise actuelle. J'espère retourner au Maroc et y lancer une petite affaire. Il est préférable de rentrer que de subir la crise de l'emploi que nous connaissons depuis des mois."

"En tant que mère-patrie, le Maroc est chargé d'aider ses ressortissants, où qu'ils soient", a expliqué Naima, la femme de Choumali.

"Nous estimons que le gouvernement se préoccupe de plus en plus de la vie des expatriés et des questions qui les concernent", a déclaré Mohamed Chouti, un MRE vivant à Marseille.

Source : Magharibia

Face à l'essor d'un marché évalué à 5 milliards d'euros, la communauté veut créer une charte fondée sur le respect de l'abattage rituel. Moins de 24 heures après sa mise en ligne sur Internet, mardi 12 octobre, une pétition intitulée "Halal en danger" demandant aux instances musulmanes de reprendre...Suite

Selon le ministre-président (CSU) de Bavière, le pays n'a pas besoin de davantage d'immigrés. Ministre-président de la Bavière et président de l'Union chrétienne-sociale (CSU), Horst Seehofer est un politique éminemment important et un allié de poids de la chancelière Angela Merkel…Suite

Aziza Alaoui est artiste-peinte résidente au Mexique. Elle a participé à l’exposition « Résonances » qui se poursuit jusqu’au 7 décembre au Musée Marrakech. Entretien.

Dans vos œuvres, vous jonglez entre installations picturales et peintures. N’avez vous pas une préférence  pour un style en particulier ?

Vous savez j’ai démarré ma carrière avec des portraits de l’être humain. J’étais très attirée également par la nature. C’est dans la nature où je me retrouvais le plus car pour moi elle est  parfaite. Pour ce qui est du style artistique que je préfère, je pense que je choisis une technique selon ce que je veux exprimer. Je n’aime pas me limiter à une technique en particulier. D’ailleurs, j’ai touché à tout. De la peinture jusqu’aux installations vidéos et au ready made, tout y passe. Cela ne me dérange absolument pas de jongler entre ces diverses techniques. J’aime me laisser surprendre.

Il y a des travaux que vous exposez qui rappellent des oeuvres de peintres impressionnistes. Ressentez-vous le besoin de ressembler à ces artistes d’une ancienne génération ?

La peinture impressionniste et expressionniste m’a toujours facsinée. J’ai eu l’occasion de les découvrir lors de mes multiples voyages en Europe avant que je m’installe définitivement au Mexique. Les peintres comme Monnet et Cézanne m’ont toujours plus et je me suis intéressée de près à leurs oeuvres. Mais comme je l’ai dit plus haut je n’aime pas rester cantonnée dans un seul et même style particulier.

Vous dites que vous avez appris avec des peintres. Que voulez-vous dire par cela ?

Je n’ai pas bénéficié de formation académique, puisque mon père  voulait que je fasse des études plus « sérieuses ». Sérieuses voulait dire pour lui des études qui pourraient me permettre par la suite de bien gagner ma vie. Ma mère est allemande et mon père est  marocain. Lorsque j’ai décroché mon bac à l’âge  de 18 ans, je me suis rendue en Allemagne et c’est là que j’ai découvert bien avant de faire carrière en arts plastiques l’école impressionniste de Bruke. Je me suis confrontée à l’univers d’art contemporain d’abord à travers les livres, les musées. Par la suite lorsque je me suis mariée à un mexicain et que nous sommes allés nous installer dans son pays, plusieurs artistes m’ont ouvert la porte de leurs ateliers. C’est avec les artistes que j’ai été formée.

Lorsque vous avez sollicité les artistes pour apprendre à leurs côtés, quelle a été leur réaction ?

Je considère que j’ai beaucoup de chance. Et je suis très heureuse d’avoir pu réussir à apprendre de grands maitres de l’art contemporain au Mexique. La plupart des artistes n’ont eu aucun mal à m’acceuilir à bras ouverts.

14/10/2010

Source : Le Soir

Dans le cadre d'un partenariat entre la ville de Cenon  (France) et le Maroc, 11 jeunes adultes, étudiants comme demandeurs d'emploi, partent découvrir la culture marocaine.

Les choses n'ont pas traîné. En février dernier, la ville de Cenon recevait Mohammed Ameur, ministre de la Communauté marocaine résidant à l'étranger. Huit mois plus tard, les belles intentions affichées lors de cet échange avec la municipalité cenonnaise et la communauté marocaine de la rive droite se concrétise par le séjour découverte au Maroc que s'apprêtent à vivre 11 jeunes gens de Cenon.

« Nous n'avions pas souhaité communiquer sur le moment en raison de la période des élections régionales », note Leïla Merjoui, première adjointe. Chacun de son côté avait manifesté la volonté d'aller au-delà de la rencontre protocolaire par « des partenariats privilégiés et pourquoi pas un jumelage ». La preuve en est que les propos du ministre n'étaient pas tombés dans l'oreille de sourds lorsqu'il indiqua que « le Royaume du Maroc est prêt à prendre les frais de séjour d'une dizaine de jeunes en charge ».

Les origines culturelles

« L'idée nous a paru intéressante pour aller au-devant des jeunes de 15-25 ans que l'on a toujours du mal à mobiliser », expose Nordine Guendez, chef du service vie associative, animation culture de Cenon. Il explique qu'un paramètre a fait évoluer le recrutement : « Pour bénéficier de l'aide du Royaume, il fallait que le groupe soit constitué à 60 % de jeunes nés en France, issus de familles marocaines résidant à l'étranger ». À Cenon dans le cas présent. Les frais de voyage (par avion bien sûr) sont pour moitié couverts par les participants et la municipalité.

« Plusieurs études sociologiques concluent que l'individu intègre mieux les valeurs culturelles du pays dans lequel il vit quand il a une meilleure connaissance de ses origines culturelles », souligne Nordine Guendez. Mardi soir, à la Maison des associations, les accompagnateurs ont insisté auprès du groupe « le contenu culturel du séjour ».

Arrivée à Casablanca le vendredi 22 octobre puis Rabat, Meknès, Fès et Marrakech avant de retrouver la case arrivée, l'itinéraire est d'autant plus séduisant qu'il inclut des visites de sites emblématiques (la mosquée Hassan II, le mausolée Mohammed V, le site archéologique Challah, le parlement marocain, des musées, tous les hauts et beaux lieux chargés d'histoire que comptent Meknès et Fès, etc.).

Le groupe est équilibré entre les jeunes femmes et jeunes hommes. Les organisateurs ont veillé à son hétérogénéité en retenant des étudiants, des demandeurs d'emploi. « Ces jeunes sont tous impliqués soit dans des structures d'animation municipales ou dans le tissu associatif cenonnais », observe Nordine Guendez lequel rejoindra le groupe le 29 octobre en compagnie de l'élue Leila Merjoui.

À ce moment-là, les voyageurs auront beaucoup de choses à raconter, leur échange avec le ministre Mohammed Ameur, leurs impressions sur le quotidien des Marocains, les rouages du pays, bref tout ce qui distingue le tourisme superficiel de celui qui essaie de s'imprégner de la culture d'un pays. Du pays de leurs parents pour beaucoup de ces jeunes gens.

Source : Sud Ouest

La Caravane Egalité et Citoyenneté sillonnera du 14 au 31 octobre la France. Mission : informer les MRE des dispositions du nouveau code de la famille.

Le code de la famille est sous les projecteurs à l'occasion de la Journée nationale de la femme célébrée le 10 octobre. Si, six ans après son entrée en vigueur, le nouveau code a été plus ou moins assimilé par les Marocains et les Marocaines d'ici, il n'en est pas de même pour les Marocains du monde. Ceux-ci ne sont pas suffisamment au courant des dispositions de la nouvelle loi qui les concerne au même titre que leurs compatriotes installés au Maroc, faute d'un travail sérieux d'information et de communication.
Il fallait que quelqu'un s'en aperçoive. Aujourd'hui, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger est bien décidé à aller à la rencontre des MRE dans leurs pays d'accueil pour éclairer leur lanterne sur la Moudawana. A cet effet, il organise «la Caravane Egalité et Citoyenneté» qui sillonnera du 14 au 31 octobre 2010 différentes régions de la France, un événement annoncé lors d'une conférence de presse tenue lundi 11 octobre à Rabat. Le département de Mohammed Ameur a voulu que la première édition de cette caravane soit une expérience-pilote menée dans un premier temps en France, dans la perspective de l'élargir dans les prochaines années à d'autres pays d'immigration. Même qu'arrivant un peu en retard, la Caravane Egalité et Citoyenneté sera certainement d'un grand secours pour plusieurs Marocaines du monde dont la vie en terre d'immigration n'est pas de tout repos.

Fouzia Assouli, présidente de la Ligue démocratique des droits des femmes, a mené un long travail de proximité avec les Marocaines du monde en situation de vulnérabilité et parle sciemment de leurs grands maux, dans une déclaration accordée Au ''Matin''. «Le premier constat à faire, c'est que ces femmes demeurent mal informées des changements apportés par le nouveau texte de la Moudawana.

En dehors de ce volet d'information et de sensibilisation, d'autres problèmes, toujours les mêmes, sont soulevés par les Marocaines qu'on a rencontrées en France, Belgique, Hollande, etc. Ils ont trait surtout à la procédure de divorce qui est engagée la plupart du temps au Maroc». A cet égard, la Ligue démocratique des droits des femmes a demandé à ce qu'il y ait des assistants de juges dans les tribunaux des pays d'immigration qui soient habilités à conclure le divorce sur place, afin d'épargner aux immigrées marocaines le déplacement au Maroc pour obtenir le divorce. «Par ailleurs, poursuit Mme Assouli, le phénomène du mariage sans acte ou ce qu'on appelle mariage coutumier, qui fleurit en terre d'immigration, préoccupe énormément les Marocaines du monde, d'autant qu'il promeut des pratiques illégales comme le mariage des mineurs et la polygamie».
Et pour conclure, Fouzia Assouli soulève un problème de taille découlant de la double nationalité des immigrées, à savoir le conflit des lois. «Les divorces proclamés en Hollande par exemple ne sont pas reconnus au Maroc et vice-versa. De ce fait, beaucoup de femmes marocaines voient leurs droits bafoués».

Pour redresser cette situation, l'accent sera mis durant la caravane sur deux volets stratégiques : sensibilisation du grand public et mobilisation des ONG s'activant au Maroc et dans les pays d'immigration. En effet, des objectifs chiffrés sont assignés à cette première caravane : mise en place de 30 antennes d'écoute ambulantes pour examiner les problèmes des Marocaines du monde et y trouver des solutions, distribution de 100.000 dépliants d'information sur la Modawana… Pour réussir ce pari, le ministère ne fera pas cavalier seul. Outre le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité qui est partie prenante de cette manifestation, le département de Mohammed Ameur mise gros sur l'apport de la société civile pour pouvoir toucher sa cible.

L'événement est ainsi organisé en étroite collaboration avec la Fondation Ytto, une ONG nationale vouée à la défense des droits des femmes à laquelle revient le mérite de proposer l'idée de la caravane, ''couvée'' par la suite par le ministère. Les organisateurs ambitionnent d'impliquer quelque 700 acteurs associatifs dans les activités programmées durant la caravane. Cette mise à contribution de la société civile se poursuivra à long terme, puisque l'un des objectifs annoncés est de signer 50 conventions de partenariats avec les ONG actives en France en vue d'«apporter une assistance juridique aux immigrées marocaines en situation de vulnérabilité», précise Mohammed Ameur.

Or, une telle assistance ne sera possible sans l'installation de mécanismes d'intervention appropriés, admet-il.
Conscients de cet impératif, les organisateurs de la caravane ont mobilisé 20 services sociaux des pays d'accueil, ainsi que de nombreux prédicateurs religieux «qui ont un rôle fondamental à jouer en matière de sensibilisation aux droits des femmes», insiste le ministre.

Il reste à savoir qu'outre les associations de la société civile, la caravane verra la participation d'un parterre d'artistes, intellectuels, sportifs, parlementaires et journalistes hommes et femmes.

La Moudawana, 6 ans après...

Nouzha Skalli, ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, ne pouvait rater l'occasion sans passer en revue les progrès les plus saillants réalisés en matière de condition féminine depuis l'entrée en vigueur de la Moudawana en 2005. Il ressort du bref bilan dressé par la responsable gouvernementale que le nombre des mariages a progressé de plus de 12% entre 2003 et 2009. Sur la même période, le taux de divorce a chuté de 46%, alors que celui du ‘'divorce judiciaire'' a augmenté de 13%. La ministre reconnaît tout de même la persistance de plusieurs failles dans la condition des femmes, relatives surtout au mariage précoce qui représente 10% du nombre total des mariages et qui concerne à hauteur de 30% des mineures de moins de 16 ans. Mme Skalli rappelle à l'occasion les toutes récentes mesures prises par son département pour promouvoir la situation des femmes. Elle en cite notamment la mise en place d'un programme de renforcement des compétences des juges et un autre pour la formation d'assistantes sociales. Par ailleurs, un projet de création d'un fonds de solidarité familiale devra voir le jour dans les semaines à venir, annonce la ministre.

Activités programmées

25 ateliers de formation et de sensibilisation, 25 rencontres avec les immigrées marocaines, 5 ateliers thématiques, 15 rencontres sur les lieux publics, 10 ateliers de sensibilisation dans les établissements scolaires et des leçons religieuses dans les mosquées.

Source : Le Matin

Bientôt, des imams formés en Allemagne prendront le relais de ceux en provenance de l’étranger et qui prêchent dans les mosquées allemandes. Cette nouvelle orientation est bien accueillie par la communauté musulmane en Allemagne. Elle comble un vide, mais il reste à voir quels seront les résultats sur le terrain.

Former les imams en Allemagne, plutôt que de les faire venir de l’étranger. C’est l’option  choisie par  le gouvernement allemand. Dans ce pays qui compte plus de 4,3 millions de musulmans, la plupart des 2000 imams officiant dans les mosquées viennent d’ailleurs, essentiellement de la Turquie, mais aussi du Maroc.

Concrètement, il va s’agir d’introduire l’enseignement islamique dans certaines universités, comme c’était déjà le cas à Münster, dans le Land de la Rhénanie du Nord-Westfalie, à l'ouest de l’Allemagne. Ainsi, trois nouveaux établissements d’enseignement supérieur dispenseront des formations destinés aux futurs imams de la république fédérale, rapporte Associated Press (AP). L’initiative semble pour le moment bien accueillie par les associations ainsi que des jeunes musulmans, qui ont été plus de 90 à postuler sur les 30 places disponibles rien que dans la ville d’Osnabrueck, au nord du pays.

L'initiative provient du Conseil Scientifique allemand, instance qui émet des conseils sur le système universitaire allemand, et date du début de l'année 2010. La raison principale avancée pour instaurer cette formation d'imams en Allemagne est liée au manque de connaissance des réalités de la société allemande par les imams étrangers.

En premier lieu, il est question de formation de langue. Selon AP, environs 90% des imams ne maîtrisent pas l’allemand. D’où leur impossibilité de pouvoir communiquer ou résoudre certains problèmes auxquels sont confrontés les musulmans, notamment les nouvelles générations dont la plupart sont nés en Allemagne.

D'autre part, s'il y a de plus en plus de demandes pour instaurer des cours de religion musulmane dans les écoles allemandes, il y a un manque d'enseignants. D'où le besoin d'en former en Allemagne.

De manière générale, selon le ministre de l'intégration du Land de Rhénanie du Nord Westfalie, Armin Laschet, l'Allemagne aurait « besoin de plus d'imam qui proviennent de notre société et qui ont été formé dans les universités allemandes.  Des imams, qui comme des diplomates viennent pour quelques années sans savoir parler l'allemand et sans connaître notre société, devienennt anachroniques par rapport à une politique d'intégration moderne », expliquait le ministre dans des propos relayé par l'hébdomadaire allemand Die Zeit.

Ahmed Sami, imam marocain inscrit dans la formation à Osnabrueck, a une priorité claire : apprendre l'allemand et pouvoir prêcher dans cette langue. « Les enfants et adolescents ne parlent plus beaucoup l'arabe », explique-t-il à Associated Press. « L'allemand est leur langue maternelle ».

14/10/2010

Source : Yabiladi

La 4-ème "Rencontre des Migrations dans l'Espace Méditerranéen" se tiendra du 13 au 15 octobre courant à Malaga (Sud de l'Espagne).

Cette rencontre, tenue sous le thème "Entre les Migrations et la Coopération au Développement", vise à créer un espace de réflexion sur plusieurs problématiques liées à la question de l'émigration comme celle de l'apport de l'émigration dans le développement et à la coopération ou celle de la gestion des flux migratoires, indique-t-on auprès des organisateurs.

L'accent sera également mis sur les politiques de co-développement, la gestion des flux migratoires dans l'espace méditerranéen et le co-développement à partir d'une perspective transnationale.

A cette occasion, une table ronde examinera l'implication des pays de l'Afrique du Nord et du Sud de l'Europe dans le co-développement et la gestion des flux migratoires, alors qu'une deuxième table ronde se penchera sur le co-développement à partir d'une perspective transnationale et les expériences de projets et d'actions de co-développement.

Organisée à l'initiative de l'association des immigrants CODENAF (coopération et développement en Afrique du Nord) en Collaboration avec la Municipalité et l'Université de Malaga, cette rencontre sera marquée par la participation de plusieurs responsables et experts espagnols et marocains.

Source : MAP

La villa des Arts à Casablanca accueillera du 2 novembre au 30 décembre une rétrospective à l'œuvre de l'artiste-peintre André Elbaz.

Organisée par la Fondation ONA et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), cette rétrospective également prévue à l'autre Villa des Arts à Rabat (9 novembre-30 décembre), sera l'un des moments les plus forts de la rentrée artistique au Maroc et est, à tous égards, exceptionnelle, soulignent les organisateurs qui indiquent que cet artiste n'a jamais auparavant montré autant d'œuvres, plus de 250 créations couvrant plus d'un demi-siècle d'une carrière dédiée aux arts plastiques.

Les œuvres exposées permettront au public de découvrir la cohérence interne du parcours de celui qui est, sans conteste, l'un des précurseurs de la peinture marocaine contemporaine.

Artiste nomade, plasticien pluridisciplinaire, explorateur engagé des affrontements entre cris et silence, ombre et lumière, André Elbaz nous présente une œuvre riche et forte, viscéralement tournée vers l'autre.

A Rabat, la rétrospective rassemblera les travaux de jeunesse et œuvres de maturité (1955-1986), notamment les Collages, les premières toiles abstraites, le thème dit du ''retournement de l'histoire'' et son travail de '' war artist''.

A Casablanca, les travaux à base de fibre végétale auront une place prépondérante. La série des villes orientales et celle des musiciens feront contrepoint aux œuvres très puissantes que sont les œuvres '' exécutées'', les urnes, les lacérations et les anamorphoses.

Cette rétrospective sera accompagnée par la présentation du livre ''Tu en verras de toutes les couleurs. Parcours d'un précurseur de la peinture contemporaine au Maroc'' (Ed. la croisée des chemins). Un opuscule qui comporte le récit du vécu d'André Elbaz et de ses expériences partagées avec d'autres artistes marocains.

Natif d'El Jadida, André Elbaz vit et travaille en France.

Considéré comme un des pionniers de la peinture contemporaine marocaine, André Elbaz est un artiste iconoclaste puisqu'il est connu pour sa ''manie'' de détruire ses œuvres achevées avant de leur donner une seconde vie en procédant ensuite par collage.

Source : MAP

Le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger a signé, mardi à Rabat, des conventions de partenariat avec 60 associations de MRE pour la réalisation de plusieurs projets au profit de cette communauté dans les domaines de la promotion de la femme émigrée, des retraités, des jeunes et du soutien aux personnes en situation difficile.

Ces projets ont été sélectionnés sur la base de l'"Appel à projet" lancé par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger en février dernier, conformément aux objectifs tracés par le gouvernement en vue d'assister la communauté des MRE et promouvoir son intégration dans les pays d'accueil à la lumière des mutations démographiques, socioprofessionnelles et culturelles qui s'opèrent sur la scène internationale.

Le coût global de ces projets, qui bénéficieront à des MRE établis dans des pays européens, américains et africains, s'élèvent à 36 millions de dirhams dont 8 millions à la charge du ministère et le reste financé par les associations participant à ces projets.

Les 60 projets retenus parmi un total de 178 concernent les secteurs de la culture (18 projets), les groupes vulnérables (18), la promotion de la femme (12), et de la jeunesse (12).

A cette occasion, le ministre chargé de la Communauté marocaine établie à l'étranger, Mohamed Ameur, a affirmé que cette expérience s'est basée sur une nouvelle approche d"Appel à projets", qui consiste à définir les axes d'intervention et la population ciblée, pour la réalisation de ces projets qui seront le fruit d'un partenariat triparties entre le Maroc, les acteurs de la société civile à l'étranger et les autorités locales dans les pays d'accueil.

M. Ameur a formé le vœux que les projets sélectionnés contribueront au développement des moyens des acteurs de la société civile dans les pays d'accueil et au renforcement de leurs capacités au niveau professionnel en vue de réaliser de nouveaux projets qui répondent aux aspirations de la communauté marocaine, soulignant que l'accent a été mis en première étape sur les questions d'ordre prioritaire.

Ce partenariat, a-t-il expliqué, vise notamment les groupes vulnérables de la communauté des MRE, particulièrement les jeunes, les femmes et les personnes aux besoins spécifiques, et ambitionne de concrétiser l'approche territoriale de proximité, à travers la mise en œuvre de stratégies de mobilisation en faveur de la communauté marocaine à l'étranger, dans le but d'y impliquer un plus grand nombre d'acteurs tant dans les pays d'accueil que celui d'origine, le Maroc.

Source : MAP

Les marocains du monde, comme toutes les populations immigrées, sont confrontées à un arsenal juridique qu'ils ne comprennent souvent pas : six projets de lois sur l'immigration en France depuis 2002. Ils ont besoin de structures d’accueil et d'assistance juridique pour les soutenir, les informer et les orienter dans leurs démarches.

L'association des Juristes Arabo Musulmans d'Europe vise à défendre les droits des citoyens et consommateurs musulmans européens tout en encourageant des recherches dans les domaines juridiques. Elle organise également des rencontres, débats, conférences et formations pour les organismes nationaux ou internationaux…Suite

Le Parlement français a adopté mardi en première lecture le projet de loi sur l'immigration, qui met en oeuvre l'extension de la déchéance de nationalité réclamée par le président Nicolas Sarkozy et des mesures facilitant l'éloignement des étrangers, visant implicitement les Roms.

Le texte, adopté par 294 voix contre 239, avait été renforcé après le discours sécuritaire du président de la République, réagissant à des émeutes à Grenoble (Alpes françaises) et à des violences dans le centre du pays en juillet au cours desquelles les forces de l'ordre avaient été visées.

La mesure la plus emblématique et la plus contestée concerne la déchéance de nationalité: auparavant réservée à des actes de terrorisme, elle pourra désormais s'appliquer à un Français naturalisé depuis moins de dix ans et condamné pour le meurtre d'un policier, gendarme, ou pompier.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, promoteur du projet de loi, a évoqué une mesure "symbolique forte", tandis que l'opposition de gauche et une poignée de députés du parti présidentiel UMP (Union pour un mouvement populaire, droite) ont dénoncé une mesure "cynique" visant à récupérer le vote de l'extrême droite.

L'opposition a aussi dénoncé plusieurs autres mesures du projet de loi examiné par le Parlement depuis le 28 septembre.

Il s'agit notamment de mesures visant implicitement les Roms, comme celle facilitant la reconduite à la frontière de ressortissants, européens ou non, pour vols répétés, mendicité agressive, ou encore dans le cas d'occupation illégale d'un terrain public ou privé.

Pendant l'été, le démantèlement des camps illégaux et les expulsions de Roms vers la Roumanie, voulus par Nicolas Sarkozy et mis en oeuvre par le gouvernement, avaient suscité un tollé dans le monde entier et des tensions entre la France et la Commission européenne.

Le projet de loi rend par ailleurs plus difficile l'obtention d'une carte de séjour pour les étrangers malades, instaure "la carte bleue" européenne (permis de séjour pour les travailleurs hautement qualifiés) et modifie avec ampleur la procédure judiciaire et administrative d'expulsion des immigrés clandestins.

Il transpose trois directives européennes et prévoit une mesure d'interdiction du territoire d'une durée comprise entre deux et cinq ans pour un étranger qui ne respecte pas le délai de départ volontaire. Taxée de "bannissement", cette mesure a été dénoncée par la gauche et les associations.

Depuis le discours de Nicolas Sarkozy à Grenoble, l'opposition de gauche ne cesse de dénoncer l'amalgame fait, selon elle, par la majorité entre immigration et délinquance.

De manière inattendue, le débat devant le Parlement a aussi vu surgir la remise en cause du droit du sol pour acquérir la nationalité française, par l'action de certains députés UMP.

La question sera examinée par une future commission et "une personnalité" nommée par Nicolas Sarkozy, a annoncé Eric Besson devant les députés, tandis qu'une mission d'information parlementaire doit être créée.

Source : Le Matin.ch/AFP

Difficile d’être immigré dans l’espace UE et de ne pas avoir à faire avec les services de police. A en croire les résultats de  l’enquête réalisée par l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), présentés le 11 octobre 2010, les personnes appartenant aux minorités ethniques sont les plus susceptibles d’être contrôlées et arrêtées par la police dans la plupart des pays membres de l’Union Européenne.

23.500 personnes issues de l’immigration ou appartenant à des minorités ethniques ont répondu aux questions des enquêteurs, qui ont ensuite comparé leurs réponses à celles des citoyens de souche dans dix pays de l’UE.

En dehors de la Bulgarie, de la Slovaquie, ou encore de la Roumanie, le profilage ethnique est pratiqué dans la majeure partie des autres pays concernés par l’enquête. Des contrôles au faciès qui inquiètent la FRA qui tire la sonnette d’alarme en faisant savoir que cette discrimination « peut détruire la confiance des minorités en la police ».

Et dans les pays à forte présence des MRE ?

Les Maghrébins, ne sont pas épargnés par ce profilage ethnique et le subissent dans la plupart de leurs pays d’accueil. C’est le cas en Espagne où 31% des Maghrébins interrogés soutiennent l’avoir été en raison de leur couleur de peau. De même qu’en France (18%) ou encore en Belgique (13%).

Si en Espagne 81% et en Italie 55% des interpellations des originaires du Maghreb ont lieu dans les transports publics, ils sont  par contre 73% en France à être interpelés alors qu’ils sont au volant de leur propre véhicule. En Belgique, ce pourcentage s'élève à 58%.

Dans bien des cas, ils subissent des traitements irrespectueux de la part des services de police, comme l'ont fait remarquer 41% des sondés en Italie. Moins de la moitié des Nord Africains sondés se dit respectée par les forces de l’ordre lors des contrôles effectués par les policiers. Et ce, aussi bien en France (44%), en Espagne (44%)  qu’en Belgique (42%).

Conséquence : nombreux sont les Maghrébins qui ne font guère confiance à la police dans bien des pays. Surtout en Italie (37%) et en France (48%). Les services de police de l’Espagne et de la Belgique peuvent quant à eux jubiler devant leurs homologues français et italiens car bénéficiant respectivement de la confiance de 52 et de 51% des Maghrébins vivant dans leurs zones.

Mais tous pourraient jubiler si les minorités étaient logés à la même enseigne que les Européens « de souche », moins inquiétés que les minorités visibles.

Source : Yabiladi

La ville de Montréal a abrité, le jeudi 30 septembre 2010, une série de conférences sur le thème « Pour une meilleure intégration des membres de la communauté marocaine : reconnaissance des diplômes et des acquis professionnels étrangers et insertion socioéconomique »…Suite

Le salon des compétences marocaines en Amérique du Nord se tiendra le 30 octobre 2010 au Palais des Congrès de Montréal. Rassemblant des dizaines de participants, il offre la possibilité de rencontrer pendant toute une journée des employeurs et des entrepreneurs de premier plan dans différents secteurs d’activité et de vous informer sur l’actualité économique du Royaume…Suite

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