jeudi 4 juillet 2024 22:22

La participation du Maroc, lundi et mardi à Genève, au débat interactif avec le Comité des droits de l’Homme sur le 6ème rapport périodique soumis concernant le Pacte international sur les droits civils et politiques, sera une occasion pour souligner les avancées du Royaume en la matière, a affirmé le délégué interministériel aux droits de l'Homme, M. Mahjoub El Hiba.

Le Niger, le Mali, le Sénégal, le Nigeria et l'Éthiopie sont les cinq pays clés identifiés par l'UE pour la phase de test de sa nouvelle approche en matière migratoire, concrétisée au sommet du Conseil européen.

L’arrêté préfectoral vient de paraître ce vendredi 21 octobre fixant à lundi 24 octobre au matin le début de l’évacuation du camp de réfugiés. Cette gigantesque opération a été réglée dans les moindres détails.

Tout comme les autres pays de l’Afrique, les pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) font face à des défis innombrables, tels que la pauvreté, le changement climatique, les conflits ethno-religieux ou encore la violence sectaire. Un autre défi majeur est celui des déplacements forcés de civils qui affectent plusieurs pays de la région.

Ce sont les pays les moins riches de la planète qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés. C’est un fait. Le 6 octobre dernier Amnesty International publiait un rapport dans lequel l’ONG constatait que 10 pays, dont le Produit international Brut (PIB) constitue moins de 2,5%, accueillent 56% des réfugiés dans le monde.

Pourtant c’est dans les plus pays riches de la planète que les mouvements anti-immigration musulmane plus précisément connaissent une forte ascension. France, Allemagne, Grande Bretagne, Danemark, Hongrie Autriche…

Les mouvements anti immigration ont pris une ampleur sans précédent avec « la crise » des réfugiés venant de pays décimés par les guerres civiles. La parole raciste est libérée dans une Union Européenne créée justement pour ne plus jamais être confrontée au racisme institutionnalisé, après la seconde guerre mondiale.

Les partis conservateurs démocratiques sont petit à petit peu en train d’accorder une plus grande place à leurs droites proches des mouvements xénophobes. Les partis de la gauche traditionnelle ne sont pas en reste. L’immigration musulmane est un «souci», pour ne pas dire « un problème ».

Lorsqu’un ancien président de Reporters sans Frontières (RSF) qui durant plus d’une décennie se présentait en chantre de la liberté de la presse, avec une prédilection pour les pays en voie de démocratisation, est élu maire dans la ville française de Béziers joue sur la peur et la haine de l’immigré musulman ; crée des milices privées, par la suite démantelées par la justice ; annonce un référendum pour janvier 2017 (année électorale en France), dans le but de ne pas recevoir des immigrants, affiches racistes à l’appui, alors  que ce qui est demandé à cette ville est la création de 40 places supplémentaires pour des migrants venus en grande partie de Calais, suite à son démantèlement,  dans un centre d'accueil géré par le service oeucuménique d’entraine, mieux connu sous le nom : la Cimade...Cela ne peut que soulever des questionnements. Car il s’agit de la France, pays de la « liberté, de l’égalité et de la fraternité ».

Quand l’Allemagne, pays où l’extrême droite semblait à jamais réduite à néant après la seconde guerre mondiale, se voit confrontée à Pegida -qui fêtait son deuxième anniversaire récemment-, un mouvement né après la « crise » des réfugiés, ayant pour slogan « les immigrés musulmans ne sont pas les bienvenus », cela soulève aussi des interrogations . Surtout depuis la naissance de l'AFD, parti d’extrême droite, proche des néo-nazis, qui en quelques mois a réussi à tenir en échec le parti de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, dans son fief situé dans l'ex République démocratique allemande (RDA). Provoquant une crise au sein de la CDU, le parti chrétien démocrate, et amenant le parti à exiger de la chancelière allemande de mener une politique plus plus ferme à l’égard des réfugiés.

L’Allemagne étant le pays européen à avoir accueilli le plus de réfugiés en Europe.

La France et l’Allemagne, les deux pays, piliers, de l’Union Européenne sont aujourd’hui face à un phénomène inédit dans l’histoire de l’après guerre : à force de grignoter, les droites extrêmes ont fini par se muer en partis avec lesquels les démocraties européennes sont obligées de compter. Parce que présentes dans les instances de décision.      

CCME

Les ministres des Affaires étrangères des dix pays méditerranéens (ou assimilés) membres du Dialogue 5+5 – France, Espagne, Portugal, Italie, Malte, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie – se rencontreront le 28 octobre à Marseille pour une réunion de réflexion en partie consacrée à la crise migratoire, sous la présidence du Français Jean-Marc Ayrault.

Lignedirecte.sn- Le rapport général du séminaire international sur la jeunesse, l’émigration irrégulière et développement, a révélé que d’ici à 2050, 90% de la population africaine sera touchée par les effets néfastes du phénomène de l’émigration clandestine.

Une délégation de vingt personnes composée d’institutionnels, de chercheurs et de représentants de la société civile a pris part mercredi dernier aux travaux de la Conférence de clôture du programme «Integration strategy group». Il s’agit d’une plateforme d’échanges visant à évaluer les défis des pratiques d’intégration des immigrés et des migrants dans trois pays ayant réussi cette intégration, à savoir le Maroc, la Turquie et l’Allemagne. Cette rencontre était une occasion pour exposer l’expérience de chaque pays en matière d’intégration des immigrés et des migrants.

"Migration et droits humains : comment structurer une réponse collective efficace ?" sera le thème central de la prochaine édition du Forum de Lisbonne qui sera organisé les 24 et 25 novembre prochain à l’initiative du Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe.

Deux conventions pour le développement du programme Qantara, qui se veut "un pont entre les personnes migrantes et la société marocaine", ont été signées, jeudi à Rabat, entre les maisons d'accueil Caritas Maroc et Caritas

Les dirigeants des 28 pays de l'UE ont appelé jeudi à faire "plus d'efforts" pour diminuer les arrivées et accélérer les renvois de migrants irréguliers africains, grâce à des "pactes" avec des pays-clés en Afrique, lors d'un sommet jeudi à Bruxelles.

Un total de 201.263 Marocains étaient affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin septembre dernier, a indiqué jeudi le ministère espagnol du Travail et de la sécurité sociale.

C’est un sujet tabou. Les personnes issues de l’immigration sont surreprésentées dans les prisons françaises. Mais en l’absence de statistiques ethniques, le sujet ne peut pas exister autrement qu’instrumentalisé par les uns ou tu par les autres.

Loin de leur pays d’origine, les Marocains résidant au Canada ne manquent pas pour autant de suivre ce qui s’y passe en ce moment sur le plan politique…Suite

Tout au long de sa campagne, Donald Trump a agité l'épouvantail de la migration mexicaine. Il décrit les migrants comme des sans-papiers dangereux qui déferlent à travers la frontière des Etats-Unis. La réalité est pourtant bien différente. Depuis 2012, il y a plus de Mexicains qui rentrent dans leur pays d'origine que de Mexicains qui migrent vers les Etats-Unis. Le rêve américain semble se faner, alors que le Mexique s'annonce comme un terrain fertile pour de jeunes talents et est devenu la deuxième économie d'Amérique latine avec 2,4% de croissance.

19 octobre 2016

Source : arte

«Migrations, réfugiés, exils», un thème tout droit sorti du débat public, c’était du jamais vu pour le colloque de rentrée du Collège de France qui s’est tenu la semaine dernière. «Une proposition de l’administrateur pour faire du Collège un lieu d’engagement en cette année électorale»,explique l’historien Patrick Boucheron, professeur au Collège.

La troisième étape du SMAP Road Show 2016 (tournée mondiale des Salons de l'immobilier marocains) aura lieu pour la première fois à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, après le succès de deux éditions à Abu Dhabi.

De pays de transit par lequel les migrants, essentiellement venus des pays d’Afrique subsaharienne et des pays arabes, s’arrêtaient avant de prendre le large vers l’autre côté de la Méditerranée, le Maroc est devenu progressivement un pays d’accueil. En septembre 2013, les autorités marocaines ont annoncé le lancement d'une nouvelle politique migratoire. C’est ainsi que le royaume a régularisé plus de 18.000 migrants entre 2014 et 2015, sur près de 27.000 demandeurs d’asile présents sur le territoire.

"En Afghanistan, il n'est pas exagéré de parler d'une génération perdue, privée d'éducation en raison des déplacements", a souligné jeudi à Kaboul le rapporteur de l'ONU pour les droits des déplacés, Chaloka Beyani.

L'Ong Cercle de David en collaboration avec la fondation pour la paix par le développement organise du 20 au 25 février 2017 à Yamoussoukro son forum annuel international sur la maîtrise des flux migratoires ainsi que la problématique des réfugiés en Afrique.

Google+ Google+