mercredi 27 novembre 2024 15:37

Ce colloque, qui se tient du 28 au 30 juin, vise à rassembler des chercheurs en sciences humaines et sociales et des acteurs institutionnels (de la culture, de l’urbain et du social) pour réfléchir ensemble à la place des mémoires des migrations dans les villes et à la nature des liens qui articulent mémoires, patrimoine et citoyenneté.

L’entrée dans cette problématique étant une étude régionale, le colloque permettra d’interroger cette problématique dans plusieurs contextes régionaux, mais aussi de découvrir comment elle est pensée dans des contextes nationaux comme le Royaume-Uni ou le Canada.

Cette manifestation a donc une dimension régionale, avec toutefois l’ambition de poser l’objet dans sa dimension nationale (indispensable avec un tel sujet) mais aussi, par le biais d’exemples et d’approches britanniques et canadiennes, dans une perspective internationale…Consulter le programme

En marge d'un sommet à Bruxelles, les dirigeants des pays de l'Union européenne ont adopté vendredi 24 juin de nouvelles mesures très restrictives en matière d'immigration. Les pays européens pourront désormais rétablir des frontières nationales dans l'espace Schengen. Une mesure réclamée notamment par la France, après les tensions avec l'Italie provoquées ces derniers mois par un afflux d'immigrants venus de Tunisie.

Cela ne remet pas en cause le principe de la liberté de circulation" des citoyens au sein de l'espace Schengen, mais "permet de contrôler cette liberté de circulation", a assuré le chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, devant la presse. "Il s'agit d'améliorer Schengen, de le rendre plus adapté aux exigences des citoyens", a pour sa part souligné le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi.

"CARACTÈRE EXCEPTIONNEL"

L'élément le plus controversé est la possibilité de rétablir des contrôles aux frontières nationales des pays de l'espace Schengen, lorsqu'un Etat n'est plus en mesure de contrôler une pression migratoire "forte et inattendue". Pour limiter les critiques, la déclaration commune des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE insiste sur son "caractère exceptionnel", conditionne son recours à "une situation véritablement critique", limite sa durée et prévoit une évaluation commune de son bien-fondé. L'objectif reste d'empêcher les gouvernements de prendre des mesures unilatérales, comme ont tenté de le faire les Danois.

Mais ces nouvelles mesures suscitent un certain malaise entre les pays de l'Union européenne. Elles révèlent en effet un certain manque de confiance à l'égard de la Grèce, de l'Italie, de la Bulgarie et de la Roumanie sur leur capacité à assurer le contrôle des frontières communes de l'UE avec la Turquie et les pays d'Afrique du Nord.

INFLUENCE DES PARTIS POPULISTES

Cécilia Malmström, commissaire en charge de l'asile et des migrations, s'inquiète par ailleurs des risques de dérive sécuritaire dictée par les partis d'extrême droite et les mouvements populistes, de plus en plus actifs dans l'UE. Ce sentiment est entretenu par les prises de position du président Nicolas Sarkozy, qui rejette les demandes en matière d'asile et de protection internationale "par souci de ne pas créer d'effet d'appel". L'Europe ne doit pas renoncer aux valeurs de solidarité, de tolérance et de respect mutuel, a averti Cécilia Malmström à la veille du sommet.

24.06.11

Source : LE MONDE.FR avec AFP

Les associations de Marocaines à l’étranger se mobilisent pour sensibiliser leurs membres et sympathisants à l’importance du référendum pour la réforme de la constitution. Beaucoup incitent à voter « Oui » mais celles qui soutenaient le Mouvement du 20 appellent au boycott. Revirement pour l’Association des travailleurs immigrants marocains en Espagne. Elle qui a soutenu, jusqu'à présent, les revendications du Mouvement du 20 février, a décidé d'appeler à voter oui.

L’Association des Travailleurs Immigrants Marocains en Espagne (ATIME) qui avait activement et « sans hésitation » soutenu et accompagné le Mouvement du 20 février à ses débuts considère aujourd’hui le nouveau texte de la constitution comme une victoire. Elle appelle donc à voter « Oui », tout en renouvelant son soutien au Mouvement du 20. L'association, quelques jours avant le 20 février, rejetait l’hypothèse de « l'exception marocaine » et pensait au contraire que le Royaume ne serait épargné qu’en cas de « réformes politiques immédiates et profondes ».

L’ATIME explique dans son communiqué que « malgré les dérapages de l’appareil étatique, nos réserves sur la méthodologie adoptée, nous considérons qu’il est responsable et logique de répondre favorablement à cette réforme et nous impliquer dans sa mise en œuvre ». Pour l’ATIME, « ces réformes préparent une nouvelle ère où nous mettons à l’épreuve notre maturité et notre capacité à réaliser une révolution démocratique graduelle. » Cependant, L’ATIME, fidèle à sa vocation militante, invite les autorités à abandonner la répression et la désinformation contre ceux qui appellent à voter « Non ».

Un « Non » peristant

Comme le mouvement au Maroc, les membres du 20 février-Paris/Île-de-France campent sur leurs positions. Le Mouvement rejette le nouveau texte qu’il estime « en deçà de ses attentes, tant sur la forme que sur le fond ». Le Mouvement assure que « le temps réduit alloué à la préparation et la façon dont a été conduite la consultation montrent bien la volonté du régime de confisquer le débat démocratique ». La section parisienne du Mouvement appelle donc ses membres à boycotter le scrutin et à battre le pavé dimanche 26 juin. Le Mouvement tiendra également un sit-in devant l’ambassade du Maroc à 15h.

Le collectif de soutien du Mouvement du 20 février de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France « boycotte le scrutin parce que le Mouvement du 20 Février le boycotte ». Ali El Baz, coordinateur de l’ATFM, explique la position de l’ATIME, « M. Kamal Rahmouni, le président de l’ATIME est également membre du Conseil consultatif des marocains résidant à l’étranger, il est d’une certaine manière proche du pouvoir. Le mandat de ce conseil expire à la fin de l’année, ses membres sont donc soumis à un certain chantage. »

Le « Oui » associatif

Chapeautées par les consulats du Maroc ou de manière indépendante, des associations marocaines à l’étranger, en nombre important et croissant, multiplient les réunions et les communiqués. L’objectif est le même : appeler leurs adhérents à voter « Oui » lors du scrutin du 1er Juillet. L’association Cap sud MRE et Génération France-Maroc « 2ème Génération », avec les 45 associations qui leur sont associées organisent un forum sous le thème « Les MRE prescripteurs et architectes du nouveau Maroc », le 25 juin à Mantes La Jolie. Le forum vise à sensibiliser l'ensemble des associations au vote du 1er juillet au referendum. Cap Sud MRE avait soumis des propositions à la Commission de Mennouni, concernant principalement le droit de vote pour les MRE.

L'association maroco-germanique Mouvement nouvel élan s’enthousiasme sur les dispositions concernant la communauté marocaine à l'étranger, particulièrement les articles 16, 17 et 18. L'association décrit le projet de la nouvelle constitution comme « une avancée majeure ». L'association la Maison du Maroc et l'association des Intellectuels marocains en Russie se sont également manifestées pour applaudir l’initiative.

Les membres de la Maison départementale du Maroc, basée à Nice, confient qu’ils sont « fiers de notre modèle et de notre capacité [au Maroc] à faire d'autres choix que la rue et la révolution » et assurent qu’ils voteront « Oui ». Même son de cloche chez les Marocains d’Irlande. Ils sont « convaincus que la nouvelle Constitution permettra au Royaume d'avancer résolument vers un lendemain encore plus radieux. »

L'association des amis du Sahara Marocain en Espagne a aussi approuvé le nouveau texte. Pour cette association, qui regroupe Marocains et Espagnols, « le Maroc a démontré à nouveau qu'il constitue bel et bien l'exception dans la région ». « L’exception marocaine » a également trouvé écho chez les Marocains résidant en Pologne, qui ont été parmi les premiers à manifester leur adhésion au projet de réforme.

24/6/2011

Source : Yabiladi

Alors que les migrations sont à l’ordre du jour du Conseil de l’Union européenne qui se réunit actuellement à Bruxelles, la CNCDH rend public un avis sur les conséquences migratoires des Printemps arabes. Cet avis fait suite à un courrier qu’elle avait adressé aux différents ministres concernés…Consulter l’avis

Un ancien reporter d'origine philippine du Washington Post, lauréat du prix Pulitzer de journalisme pour sa couverture de la fusillade de l'université de Virginia Tech en 2007, a révélé, hier, qu'il vivait en immigré clandestin aux Etats-Unis depuis 20 ans. Jose Antonio Vargas, 30 ans, a annoncé la nouvelle dans un article du New York Times Magazine. Arrivé à l'âge de 12 ans sur le sol américain, le journaliste raconte que quatre ans plus tard, alors qu'il tentait d'obtenir un permis de conduire, un fonctionnaire lui avait ordonné de quitter les lieux au motif que ses papiers étaient faux. «Ces 14 dernières années, j'ai été diplômé du lycée et de l'université, j'ai bâti une carrière de journaliste et j'ai interviewé certaines des figures les plus célèbres de ce pays», écrit-il. «Je me suis créé une vie parfaite en surface, j'ai vécu le rêve américain», poursuit-il. «Mais je suis et je reste un sans-papiers. Et cela signifie vivre une réalité différente (...) Cela signifie vivre avec la peur d'être découvert. Cela signifie n'avoir confiance en quasiment personne.» Jose Antonio Vargas, qui a quitté le Washington Post en 2009 pour rejoindre durant quelque temps le Huffington Post, dit faire aujourd'hui ces aveux pour «ne plus fuir» qui il est.

23/6/2011

Source : Infosoir

L’Union européenne a décidé ce vendredi soir de renforcer de façon drastique les contrôles de l’immigration à ses frontières, mais de façon temporaire et exceptionnelle.

Face à l’arrivée massive de clandestins venus de Tunisie et de Libye, les Vingt-Sept se sont octroyés la possibilité de rétablir des contrôles à leurs frontières nationales en cas de pression exceptionnelle.

Cécilia Malmström, la commissaire européenne en charge de l’Asile et des Migrations, s’est inquiètée des risques de dérive sécuritaire, dictée par les partis d’extrême droite et les mouvements populistes de plus en plus actifs dans l’Union européenne.

C’est le Danemark qui avait lancé le mouvement en menaçant de rétablir unilatéralement ses frontières

Mais Copenhague dit n’avoir aucune intention de remettre en cause l’espace Schengen dans son principe de libre circulation des personnes.

Lars Løkke Rasmussen, le Premier ministre danois : “si les frontières extérieures sont sous forte pression, nous devons pouvoir profiter d’une exception, de façon aussi à ce que les gens continuent de soutenir cette idée générale de Schengen.”

Le président français Nicolas Sarkozy a été le fer de lance de ce repli européen, proposant que les pays d’Afrique du Nord s’engagent à reprendre les migrants partis illégalement de leur territoire.

24/6/2011

Source : euronews

Nous avons construit ce rêve selon les exigences de l'immigration. Nous avons été choisies sur la base de notre niveau d'études, de notre profession et de notre connaissance du français.

Nous sommes des intellectuelles, nous travaillions, et pour beaucoup, nous parlons français. Nous avons obtenu les points nécessaires; on nous a assuré que le Canada avait besoin de nous. Ça tombait bien, nous avions aussi besoin du Canada. De sa qualité de vie et de sa tolérance. Nous nous sommes donc lancées dans la grande aventure de l'immigration.

Après trois ans d'attente, partagées entre l'appréhension et l'enthousiasme à la perspective des grands espaces canadiens, nous avons reçu notre billet d'entrée au paradis. Nous avons vite appris que ce n'était pas une simple balade qui commençait, mais un parcours de combattante.

D'abord, nous avons assisté à la séance d'information du ministère de l'Immigration, puis nous avons été référées au centre local d'emploi qui nous a envoyées au bureau des équivalences. Trois mois plus tard, nous avons reçu une lettre nous informant que notre diplôme avait perdu une partie de ses crédits en touchant le sol québécois.

Mais, ne nous décourageant pas, nous avons décidé de retourner à l'école, afin de retrouver les crédits perdus. Lors de notre inscription à l'université, nous avons appris qu'il était probable que ce retour aux études prenne plus d'un an et que l'équivalence émise précédemment ne serait pas reconnue. Celles qui en avaient le courage et les moyens ont repris les études et obtenu leur diplôme.

Mais une fois sur le marché du travail, surprise! Quelle est la question la plus fréquente? «Avez-vous de l'expérience pertinente?» Bien sûr! J'ai travaillé plus de 10 ans dans ce domaine dans mon pays d'origine, répondons-nous, naïves. Non! Ces années de notre vie n'existent plus; rayées, oubliées, balayées! L'expérience pertinente, c'est l'expérience canadienne, seulement celle-ci.

Nous comprenons l'importance d'acquérir de l'expérience dans la société d'accueil, mais alors pourquoi nous choisir sur la base de notre profession? Pourquoi nous faire croire que nous constituons un atout? Pourquoi ne pas nous offrir la possibilité d'acquérir cette expérience?

Nous nous sommes donc résignées à chercher un emploi qui ne correspond pas à nos compétences. En plus de la nécessité d'être bilingues, nous nous heurtons aux craintes de certains employeurs qui appréhendent les différences culturelles. En attendant, nous voulons vivre la tête haute et ne pas être à la charge de la société.

De guerre lasse, nous avons demandé l'assistance-emploi. Nous, avocates, professeures, médecins, découragées, seules, à la maison, reléguées aux travaux ménagers, bénévoles dans le meilleur des cas, nous avons l'impression d'avoir perdu une partie de notre identité; nous vivons une perte d'estime et de l'angoisse vis-à-vis de l'avenir, nous nous sentons inutiles et à la charge de la société québécoise.

Et pourtant! Il y aurait peu à faire pour améliorer les choses: informer les candidats des difficultés reliées aux équivalences. Pourquoi ne pas faire les équivalences chez nous? Nous passerions les examens nécessaires à la reconnaissance de notre diplôme dans notre pays. Cela nous épargnerait argent et angoisse, et permettrait au gouvernement de jouir de nos compétences, plutôt que de nous verser des prestations.

Nous pourrions aussi améliorer notre anglais si nous connaissions son importance pour le marché du travail québécois. Ensuite, arrivées ici, il pourrait y avoir, au moins pour celles qui ont obtenu une équivalence, des stages offerts.

25/6/2011

Source : Cyberpresse.ca

Les dirigeants européens ont négligé les questions des droits humains et ont axé leurs discussions sur le renforcement des frontières

Le sommet du Conseil européen qui s'est achevé le 24 juin n'a fait aucun progrès significatif dans la lutte contre les graves lacunes des politiques d'asile et migratoires de l'Union européenne, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.

Les dirigeants européens n'ont pris aucun engagement pour réformer les aspects injustes de la politique d'asile européenne, pour offrir une réinstallation aux réfugiés d'Afrique du Nord, ou pour intensifier les efforts visant à prévenir les décès de migrants traversant en bateau la Méditerranée, a indiqué Human Rights Watch. Au lieu de cela, les discussions ont porté presqu'entièrement sur la police des frontières et la gestion des migrations.

« Les attentes étaient faibles, mais il a quand même été décevant de voir les dirigeants européens s'en tenir à la stratégie du ‘gardez-les dehors' », a déclaré Judith Sunderland, chercheuse senior sur l'Europe de l'Ouest à Human Rights Watch. « Il y a un grand fossé entre les beaux discours de ces dirigeants au sujet du printemps arabe et la dure réalité sur leur propre continent. »

Dans ses conclusions, le Conseil européen a souligné la nécessité d'une gestion efficace des frontières extérieures et approuvé une proposition visant à permettre le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières intérieures dans l'espace Schengen. Il a souligné la nécessité de partenariats avec les pays voisins orientaux et méridionaux de manière à « traiter les causes premières de la migration au niveau structurel ».

Le manque de clarté sur la façon dont les États membres feraient respecter la liberté de mouvement et le droit d'asile tout en imposant des contrôles aux frontières soulève des préoccupations concernant le recours des gardes-frontières au profilage ethnique pour tenter d'identifier les personnes qui ne sont pas des citoyens européens, a déclaré Human Rights Watch.

Le Conseil a approuvé les propositions de la Commission européenne de réviser plusieurs parties du système d'asile commun, notamment la Directive Accueil, qui couvre l'assistance aux demandeurs d'asile, et la Directive Procédures, qui traite des procédures d'asile, et a réaffirmé son engagement à créer un système commun d'ici 2012.

Certaines des modifications proposées semblent conçues pour parvenir à un consensus en abaissant les normes relatives à la détention, à l'accès à l'assistance sociale et aux soins médicaux, et aux procédures d'asile accélérées, selon Human Rights Watch.

Les dirigeants européens ont également omis de répondre aux préoccupations au sujet du règlement Dublin II, qui exige que les demandes d'asile soient entendues dans le premier État de l'UE atteint par les migrants, a ajouté Human Rights Watch. Cela fait peser un fardeau disproportionné sur les États situés aux frontières extérieures de l'UE, dont la Grèce, qui a un système d'asile dysfonctionnel et des conditions de détention abusives.

« Le Conseil parle du système d'asile commun, mais ne semble pas disposé à prendre les décisions difficiles pour y parvenir », a conclu Judith Sunderland. « Sans la réforme de Dublin, et une plus grande aide à la Grèce afin d'assurer que son système de migration et d'asile réponde aux normes internationales, un système commun d'asile ne sera qu'une utopie. »

Le Conseil a également omis de répondre à l'appel de la Commissaire européenne, Cecilia Malmström, à une plus grande « solidarité en action » à l'égard des personnes qui fuient les violences en Libye. Il n'a pris aucun engagement pour augmenter la réinstallation des réfugiés d'Afrique du Nord - moins de 1 000 personnes à ce jour - ou pour intensifier les efforts visant à prévenir les décès dans la région méditerranéenne.

24/6/ 2011

Source : HRW

Tout étranger condamné à une peine d’emprisonnement au Danemark sera désormais expulsé à sa sortie de prison. La loi a été adoptée au Parlement par une écrasante majorité. 97 députés ont voté pour, et seulement sept s’y sont opposés. Pour le ministre de l’immigration, membre de la coalition de centre-droit au pouvoir, cette loi est tout à fait logique:

“Seulement les gens condamnés à des peines de prison seront expulsés, et dans ce pays être condamné signifie que l’on a commis un crime. Ensuite, elle est conforme aux standards internationaux des droits de l’homme.” affirme-t-il.

Tous ne sont pas de cet avis. Les rares députés ayant voté contre la loi estiment au contraire que le Danemark pourrait être condamné par la Cour Européenne des Droits de l’Homme:

“Le Danemark risque d‘être épinglé pour violation des droits de l’homme. La majorité le sait. Elle adopte une loi qui est susceptible de violer les droits des citoyens.C’est grotesque.” estime cette députée.

Le centre-droit dirige le pays depuis 2001, grâce au soutien du Parti du Peuple Danois, troisième force politique du pays. En échange de son soutien, il a toujours exigé un durcissement de la politique migratoire. Sous sa pression, le Danemark avait annoncé le mois dernier un renforcement des contrôles aux frontières avec ses voisins européens.

24/6/2011

Source : euronews

Toujours le même dilemme : le Front national est-il un parti comme les autres ? Faut-il débattre avec lui avec la même suavité, la même onctuosité, la même neutralité qu'avec les autres formations ? Ou bien, en exprimant son opposition de manière convaincue, quitte à paraître véhément, la transformer en victime de la "caste médiatique".

Lors de l'émission "Des Paroles et des Actes" hier soir sur France 2, il m'a semblé que la première position était intenable. J'étais invité comme éditorialiste, directeur d'un journal qui a toujours défendu des options rigoureusement opposées à celles du FN. Dès lors cette opposition devait s'exprimer, dans un esprit de vivacité démocratique, quitte à prendre le mauvais rôle aux yeux d'une partie des spectateurs.

Certes le FN n'est pas un parti fasciste, un repaire de putschistes en puissance, une organisation mussolinienne. Il joue le jeu électoral, respecte les lois et se garde d'user de violence. Il prodigue de louables efforts pour revêtir un manteau de respectabilité et joue du visage plutôt avenant de Marine Le Pen pour faire passer des thèses dont les scories antisémites et les provocations xénophobes ont été gommées.

Alors ? Alors le principe de l'émission consistait à interroger Marine Le Pen sur son programme, à lui demander de préciser son projet pour la France. Il fallait donc le lire, avec attention, tout comme il fallait écouter les interventions précédentes de Marine Le Pen pour se former un jugement circonstancié sur "le nouveau FN". L'exercice fut donc fait. Il conduit à une conclusion nette : les questions économiques mises à part, il n'y a pas de "nouveau FN". Le Front national reste ce qu'il a toujours été : un parti nationaliste, héritier de l'extrême-droite française la plus traditionnelle, dont les propositions en matière d'immigration et de nationalité sont contraires à la tradition républicaine. Il n'est plus antisémite - même s'il compte dans ses rangs de solides ennemis des juifs - mais il est devenu anti-musulman, antipathie fondée essentiellement sur des préjugés, qu'il masque derrière un discours anti-communautariste et laïque.

1. On remarquera d'abord que Marine Le Pen, tout affichant une différence de principe avec son père, a refusé de le désavouer que quelque point que ce soit. Son discours est celui d'un héritière qui s'est donné pour mission de poursuivre l'oeuvre du fondateur sans rien renier des principes originels du Front. La seule différence qu'elle admet porte sur le rôle de l'Etat, à qui elle attribue une importance supérieure à celle que lui conférait l'ancien programme du FN. Pour le reste, c'est une approbation filiale et totale, quitte à employer pour maintenir ce cap les plus vieilles ficelles de la rhétorique politique. Quand David Pujadas rappelle les condamnations en justice infligées à Jean-Marie Le Pen, elle esquive en citant immédiatement la francisque de Mitterrand, sujet qui n'a aucun rapport et qui n'excuse en rien les dérapages de Jean-Marie Le Pen, alors qu'il eût été si simple de plaider l'erreur ancienne du père en lui trouvant une quelconque excuse. Mais non : le FN a toujours été calomnié, a-t-elle dit, il ne s'est jamais fourvoyé.

2. Le passage consacré à l'armée française et cité par Caroline Fourest existe bel et bien. Il suffit de le lire au chapitre Défense Nationale du FN. Il y est bien indiqué, en deux phrases qui se suivent logiquement à la fin du même paragraphe, que le niveau de recrutement de l'armée française est en baisse, dans la mesure où 20% des nouvelles recrues sont d'origine musulmane. Les musulmans, ainsi, sont tenus par le FN pour de mauvais soldats et de mauvais Français. Les familles des anciens combattants de Monte Cassino, âpre bataille gagnée en Italie contre les nazis par des troupes françaises composées pour l'essentiel de musulmans, apprécieront. Tout autant que les familles de soldats français musulmans tués en opération ces dernières années.

3. De la même manière, la première phrase du premier chapitre du même programme indique que l'immigration est à la source de la plupart des maux qui affectent le pays. Certes l'immigration est un problème et la gauche a grand tort de le nier trop souvent. Mais en faire la source principale de la crise française, c'est recourir à une outrance propagandiste inadmissible. La crise financière, la crise écologique, la crise industrielle, la crise du commerce extérieur, la crise de l'euro, n'ont rien à voir avec la présence d'immigrés en France. Par cette proclamation brutale, on assigne aux immigrés un rôle de bouc émissaire qui reflète avant tout un préjugé ethnique.

4. Les mesures prévues par le FN pour lutter contre l'immigration sont draconiennes, parfois cruelles et le plus souvent anticonstitutionnelles. La suppression des allocations familiales pour les familles étrangères en séjour régulier revient à s'attaquer aux enfants pour réduire le nombre des étrangers. La majoration des cotisations sociales des salariés étrangers instaure un apartheid dans le travail. La réduction à trois ans des titres de séjour aujourd'hui prévus pour dix ans, proposée par le FN, s'appliquerait, si on lit le texte, aux détenteurs actuels. Ainsi un étranger titulaire d'une carte de dix ans depuis trois ans serait aussitôt expulsable, aux termes d'une loi elle-même rétroactive, au mépris de la parole de l'Etat républicain.

5. Le chiffrage du coût de l'immigration est si exagéré qu'il en devient farfelu. Marine Le Pen évalue à 60 milliards par an le déficit des comptes publics lié à l'immigration (plus même, selon ce qu'elle a dit hier soir). La plupart des spécialistes universitaires de la question arrivent à des chiffres très inférieurs. Beaucoup estiment que les immigrés rapportent aux comptes sociaux et budgétaires plus qu'il ne coûtent (voir l'étude de l'Université de Lille réalisée par le groupe Equippe, cohérente avec les résultats qu'on obtient généralement à l'étranger). Marine Le Pen se réfère au rapport Milloz, publié dans les années 90 et qui aboutit au chiffre de 60 miliards. Elle oublie de préciser que ce monsieur Milloz est un membre du Club de l'Horloge, think tank d'extrême-droite bien connu et qu'il est très proche du FN. C'est un peu comme si Nicolas Sarkozy disait "ma politique est excellente, comme le démontre le rapport Guéant". Là encore, les immigrés sont des bouc émissaires.

6. Le programme de restauration du franc est très dangereux. Une dévaluation unilatérale ouvrirait une guerre des monnaies en Europe. Le lâchage de la Grèce entraînerait son défaut. Cette banqueroute peut provoquer une panique bancaire égale à celle qui a suivi la faillite de Lehman Brothers et qui a failli jeter bas l'économie mondiale. Marine Le Pen écarte ces arguments d'un revers de main. Il y a fort à parier que sa volonté de quitter l'euro n'est pas liée à son piètre bilan mais à ses convictions nationalistes qui lui font préférer - elle l'a dit hier soir avec une grande force - la souveraineté nationale à tout autre système de relations internationales.

7. C'est ainsi qu'elle a des mots très durs pour ceux qui soutiennent Dominique Strauss-Kahn mais trouve toutes sortes d'arguties pour regetter l'arrestation d'un Mladic, dont les crimes sont peu de choses à ses yeux à côté de l'abomination que constitue l'existence d'un tribunal pénal international. Marine Le Pen condamne toute intervention extérieure, serait-elle destinée à arrêter les menées du dictateur le plus sanguinaire. Les relations du FN avec Saddam Hussein ou avec les potentats de la fançafrique sont bien connues.

8. Tout cela forme un tout cohérent : une politique nationaliste, intolérante envers les étrangers, hostiles à tout projet européen, souvent contraire à la constitution et qui piétine allègrement les principes républicains qui sont les nôtres. Voilà pourquoi il fallait s'opposer avec vigueur à Marine Le Pen.

25/6/2011, Laurent Joffrin – Directeur de Le Nouvel Observateur

Source : Le Nouvel Observateur

Les MRE auront trois jours pour voter sur la constitution et pourront même le faire aux ports d’Algesiras et Almeria, où des bureaux de vote seront installés.

Les mesures annoncées par le ministère des Affaires étrangères rejoignent une série de dispositions entreprises par ce département pour permettre aux Marocains du monde de participer à l’opération de vote, et ce même si le référendum coïncide avec la période de transit.

En tout 520 bureaux de vote seront ouverts dans les ambassades et consulats du Royaume à l’étranger, où toute la logistique nécessaire aurait déjà été mise en place pour que le référendum se déroule dans de bonnes conditions. Des agents ont même 24 juin 2011 été dépêchés de l’administration centrale pour mener à bien cette opération.

24/6/2011

Source : Bladi.net

IDD, Immigration Développement Démocratie publie les actes de la rencontre du 13 au 16 janvier 2011 à Agadir. La rencontre a été organisée par le consortium associatif composé du réseau IDD, du IFAD/FMAS et de l’association Touya pour l’action féminine, dans le cadre du projet fédérateur « Associations migrantes, associations villageoises : une mise en réseau pour un développement local et solidaire au Maroc »…Suite

Après un doctorat en phytopathologie obtenu en Nantes, elle enseigne pendant six ans à l'Université d'El Jadida avant de rejoindre l'Université du Nevada. Portrait

FAUT-IL voir dans la nouvelle offensive commerciale du groupe Addoha, une réaction au ralentissement du marché intérieur de l'immobilier haut standing (30% de baisse des ventes entre 2009 et 2010), une volonté d'étoffer sa clientèle de Marocains résidant à l'étranger (83% des IDE dans l'immobilier en 2010) ou, les deux à la fois?...Suite

Sociologue et membre du Haut Conseil à l'intégration, Malika Sorrel-Sutter explique dans son nouveau livre que «sur l'intégration, la France a fait trop de concessions » et qu'il faut «rompre avec l'idéologie victimaire» en matière d'immigration….Suite

RÉFÉRENDUM Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération veut faciliter l'opération de vote pour les MRE. Des bureaux de vote seront placés dans les lieux de transit…Suite

 

Amnesty International critique le silence du Conseil national de transition. Le voile se lève peu à peu sur le sort des migrants africains dans la guerre civile libyenne. Ces Africains noirs, largement présents en Libye et depuis longtemps, à la fois comme travailleurs et comme personnes en transit...Suite

En avril, la France avait relancé le débat sur le rétablissement du contrôle des frontières intérieures à la suite de l'arrivée de migrants d'Afrique du Nord. Les États membres cherchent à s'entendre sur ce sujet qui divise.

Réunis à Bruxelles pour le Conseil européen, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne doivent se pencher ce matin sur l'aménagement de la gouvernance de l'espace Schengen. Un sujet crucial qui divise les pays membres. Les désaccords tiennent à un point précis : la possibilité de rétablir le contrôle d'identité aux frontières intérieures en cas d'afflux massif de migrants.

La convention de Schengen prévoit déjà des exceptions à la libre circulation entre ses membres. Un État peut rétablir ses frontières « lorsque l'ordre public ou la sécurité nationale l'exigent », pour une « période limitée ». Mais la France, qui a

lancé le débat, veut plus. Fin avril, l'Élysée évoquait une « suspension provisoire » de Schengen lors d'une « défaillance

» à une frontière extérieure. « Pour que Schengen vive, Schengen doit être réformé, avait précisé Nicolas Sarkozy. Si un pays défaillant a gardé les frontières des autres, qu'est-ce qu'on fait ? »

L'arrivée de migrants tunisiens en Italie depuis le début de l'année avait mis le feu aux poudres. Plus de 20 000 d'entre eux ont en effet pu prétendre à un « titre de séjour provisoire » dans ce pays, leur donnant le droit de circuler dans tout l'espace Schengen.

Au final, la France a-t-elle obtenu gain de cause ? Le texte des conclusions du Conseil, dont La Croix s'est procuré une version provisoire, souligne que la libre circulation, effective depuis 1995, est un « principe central » de l'Union européenne. Mais le

Conseil ménage la chèvre et le chou. Comme le souhaitait la France, il suggère la création d'un « mécanisme de sauvegarde » permettant de rétablir des contrôles temporaires aux frontières dans des « circonstances exceptionnelles ».

Deux circonstances sont mentionnées : une pression migratoire massive et inattendue sur une frontière extérieure ; la défaillance d'un État périphérique dans le contrôle de ses frontières.

Ainsi s'élargit le spectre des possibilités du rétablissement des contrôles.

Le texte se veut néanmoins très restrictif quant à l'utilisation du mécanisme, lequel ne pourra intervenir que « dans un périmètre et pour une période strictement limités », en fonction de critères précis. Le Conseil a dû écouter l'opposition de certains pays aux volontés françaises – la Pologne, la Lettonie, Malte et la Grèce, selon nos informations. «

Nous ne sommes pas partisans d'un changement du système actuel, ce qui existe est suffisant », avait déclaré, début juin, le porte-parole de la future présidence polonaise du Conseil de l'UE, Konrad Niklewicz.

Reste à savoir qui enclenchera le processus de réforme. La France et l'Allemagne sont partisans d'une décision prise entre gouvernements. D'autres, comme la Belgique, considèrent que la Commission doit jouer un rôle.

Un point que celle-ci devrait défendre dans ses propositions, plus concrètes, attendues à l'automne.

Marianne Meunier et Nathalie Vandystadt

Source : La Croix

La France et l’Italie ont-elles anticipé le vote par le sommet européen aujourd’hui du rétablissement des contrôles aux frontières à l’intérieur de l’espace Schengen ? C’est ce qu’affirment deux associations, le Gisti et l’Anafé qui ont réalisé une mission d’observation à la frontière franco-italienne mi-avril.

La France et l’Italie sont alors dans une cynique partie de ping-pong avec les migrants tunisiens arrivés depuis quelques semaines sur l’île de Lampedusa. C’est à qui récupérera la patate chaude... Le 5 avril, l’Italie marque un point en annonçant la délivrance de titres de séjour « à titre humanitaire » aux « citoyens de pays d’Afrique du nord », leur permettant de se déplacer dans l’espace Schengen. Colère de la France, qui accuse l’Italie de ne pas avoir contrôlé efficacement ses frontières externes et établie des critères supplémentaires, notamment de ressources, pour franchir la frontière entre les deux pays.

Le bouc-émissaire est tout trouvé : « Il faut une révision en profondeur de notre dispositif de surveillance des frontières dans l’espace Schengen » déclare le ministre de l’intérieur, Claude Guéant. C’est ce à quoi devrait s’atteler aujourd’hui les chefs d’États et de gouvernements des 27 pays de l’Union européenne réunis en sommet à Bruxelles. Si la crise grecque a quelque peu évincé le débat sur l’immigration, elle ne devrait pas empêcher l’ordre du jour de se tenir. Il est fort probable que le sommet adopte la proposition de la Commission européenne de rendre possible le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures en cas de « défaillance »d’un pays membre, ou lorsqu’un pays sera soumis à une « pression migratoire forte et inattendue ». Et ce alors même que les Vingt-Sept font du surplace sur la définition d’un régime commun d’asile.

Cette remise en cause de l’espace Schengen n’est pas sans soulever de vives critiques. Pour le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme, les migrants risquent d’être les « grands perdants » de ce sommet européen. « Les textes fondateurs de l’Union européenne, qui posent le principe de la libre circulation entre les États membres, risquent-ils ainsi d’être remis en cause au gré des fantasmes sécuritaires de leurs dirigeants ? » s’interrogent le Gisti et l’Anafé. Lors des deux missions d’observation qu’elles ont organisées entre le 10 et le 18 avril à la frontière franco-italienne, les deux associations ont constaté la « multiplication des contrôles frontaliers non conformes aux règles fixées par le code« Schengen » et à caractère ouvertement discriminatoire ». Les deux associations menacent de saisir les instances européennes pour que soient sanctionnées ces infractions au droit communautaire.

23 juin 2011, Marie Barbier

Source : L’Humanité

 «Immigrées et filles d’immigrées : le recul des mariages forcés», affirme l’Institut national d’études démographiques (Ined). Cette étude de la chercheuse Christelle Hamel, menée conjointement avec l’Insee, fait partie de l’enquête «Trajectoires et origines», qui porte sur la diversité des populations en France. Elle a été rendue publique hier.

Plutôt que de mariages forcés, Christelle Hamel préfère parler de mariages non consentis. Sont  concernés les mariages «acceptés», pour lesquels la volonté individuelle est altérée par le conjoint, la famille ou le poids des normes sociales.

Chez les femmes immigrées, le pourcentage de mariages forcés est relativement important. 22% des 51-60 ans disent avoir été contraintes d’épouser un homme qu’elles n’avaient pas choisi. Dans les deux tiers des cas, il s’agit d’unions conclues dans le pays d’origine, avant la migration en France. Les personnes concernées sont principalement originaires du Maghreb, de Turquie et d’Afrique subsaharienne.

Dans le reste de la population française, cette pratique existe également. 5% des femmes de 51 à 60 ans évoquent une pression familiale sur le choix du conjoint.

Reste que les mariages non consentis ne concernent pas n’importe quelles femmes, ils vont de pair avec la faiblesse du niveau d’instruction du groupe.

Ces mariages finissent mal en général. 65% des immigrées mariées contre leur gré vivant en France divorcent. «Un signe clair, s’il en est, de leur désir d’autonomie», signale l’Ined. Preuve de cette quête de liberté : certaines choisissent ensuite le concubinage, choix impossible dans le pays d’origine s’il est musulman.

Parmi les filles d’immigrés, dont la majorité se marie en France, le pourcentage des unions non choisies est «marginal» : 1% ont été mariées contre leur gré et 3% avec un consentement éventuellement altéré.

Dans la moitié des cas, il s’agit de régulariser une relation prémaritale, voire une grossesse, qui ne serait pas tolérée par le groupe. 68% des filles d’immigrées mariées contre leur gré finissent, elles aussi, par divorcer.

Pour les moins de 30 ans, en revanche, le phénomène des mariages non consentis a totalement disparu.

Exception : les filles d’immigrés turcs, qui connaissent le même pourcentage de mariages forcés que leurs mères.

Le troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes, lancé le 13 avril par Roselyne Bachelot, prévoit notamment la réalisation d’études permettant de mieux évaluer l’ampleur de ce phénomène.

24/6/2011

Source : Libération

Google+ Google+