samedi 6 juillet 2024 14:24

« La migration circulaire féminine : vecteur de développement», est l'intitulé du projet lancé par le Centre d'initiatives et de recherche en Méditerranée (CIREM) et la Fondation Orient Occident (FOO). Le premier fruit de ce travail est une étude de terrain sur le vécu de ces ouvrières agricoles en partance pour quelques mois en Espagne.

L'objectif premier exprimé par les auteurs de cette recherche est de mesurer la contribution à la réflexion sur le lien entre migration circulaire et développement.

L'étude aborde «l'impact des remises de fonds des femmes migrantes sur le développement local, l'impact socioculturel de l'expérience migratoire...Suite

Les Britanniques se méfient le plus des migrants, selon un sondage réalisé dans huit pays industrialisés. Pour la troisième année consécutive, un sondage réalisé sous la houlette du German Marshall Fund en partenariat avec TNS Sofres, évalue les différentes perceptions de l'immigration dans les pays industrialisés. Rendu public, jeudi 3 février, il fait apparaître des écarts importants d'appréhension entre les huit pays sondés : Etats-Unis, Canada, RoyaumeUni, Italie, Espagne, Allemagne, Pays-Bas et France. Dans chacun d'entre eux, un échantillon de 1000 personnes de plus de 18 ans a été interrogé. En Europe, l'enquête a eu lieu entre le Z7 août et le 13 septembre Z010…Suite

La manne du marché halai, estimée à 5 milliards d'euros en France, rendrait-elle fébriles certains  de ses acteurs?

Une affaire de saucisses de volailles estampillées halal soupçonnées de contenir d'infimes traces d'ADN de porc affole, depuis quelques jours, les sites communautaires musulmans et les entrepreneurs du secteur.

Au point que la société Herta,  qui fabrique les saucisses incriminées, a annoncé le 1" février la suspension de la production de la charcuterie halaI sur ses chaînes, en dépit de contre-expertises, qui, selon elle, écartaient la présence de porc dans ses produits. « Pour offrir Pour être licites, les viandes doivent provenir d'animaux égorgés vivants etàlamain par un sacrificateur musulman toutes les garanties à nos consommateurs…Suite

Pendant que l'équation «islam=immigration=occupation» fait monter la cote du Front national, l'ambassade des EtatsUnis à Paris repère depuis des années dans les banlieues les jeunes issus de l'immigration les plus prometteurs et les invite deux à trois semaines outre-Atlantique, voya nt en eux source d'innovation et futures élites de la société française!...Suite

Le Maroc est placé en tête des pays dont les ressortissants ont bénéficié d’un titre de séjour pour des raisons de regroupements familiaux en Belgique.

Un chiffre record : 6000 permis de séjours ont été délivrés aux Marocains en 2008 pour des raisons de regroupements familiaux en Belgique. Le Maroc vient ainsi en tête des pays dont les ressortissants ont bénéficié de ces cartes de séjour pour s’installer dans ce pays d’Europe.

Il est suivi de la Turquie avec 2000 permis de séjour accordés pour les mêmes raisons familiales. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée en 2010 par le Centre pour les migrations et les études interculturelles (CEMIS) de l’Université d’Anvers, pour le compte de La Fondation Roi Baudouin. Selon cette étude baptisée «Le regroupement familial en Belgique : les chiffres derrière le mythe», l’Algérie est placée cinquième derrière l’Inde et le Congo. Les auteurs du rapport poussent l’analyse plus loin en examinant de près la relation entre le regroupant (le demandeur du regroupement familial qui séjourne dans le pays d’accueil et qui veut faire venir un des membres de la famille) et le regroupé (la personne qui rejoint une autre dans le pays d’accueil).

On sait que le regroupement familial ne se limite pas à la migration par le mariage. Il y a également la migration des enfants, d’époux ou de parents qui rejoignent respectivement leurs parents et leurs enfants dans les pays d’accueil. Constat : la plupart des permis de séjour ont été délivrés pour faire venir un conjoint. Les enfants et les conjoints ont longtemps constitué le plus grand groupe de migrants regroupés. Ces derniers temps, la tendance est la migration par le mariage, qui est devenue la principale forme de regroupement familial. «Ce qui indique une évolution d’une migration matrimoniale vers une migration visant la constitution d’une famille, la principale forme de regroupement familiale», constatent les enquêteurs.

Ces derniers soulignent également que la majorité des regroupements familiaux concerne un ressortissant de l’Union européenne. «Pour les Turcs et les Marocains, il s’agit probablement de Belges naturalisés ou des descendants de 2e et 3e génération. Les études sur la migration matrimoniale marocaine et turque indiquent que le mariage dans un regroupement familial est généralement endogame. Le partenaire possède en général la nationalité belge. Il s’agit dans la plupart des cas d’un descendant de grand-parents marocains ou turcs qui épouse une personne originaire du pays de ses grand-parents», lit-on dans le rapport de la Fondation Roi Baudouin. Ce qui n’est pas le cas pour les migrants originaires d’Inde, du Japon et des États-Unis qui choisissent un partenaire hors UE.

Plus d’hommes que de femmes

Selon l’étude de la Fondation du Roi Baudouin, la majorité des migrants regroupés sont jeunes et de sexe féminin. Près de trois quarts sont âgés entre 20 et 39 ans dont 60% sont des femmes. Or, dans les cas du Maroc et de la Turquie, on observe une masculinisation du phénomène. Contrairement aux ressortissants des pays d’Europe de l’Est, la majorité des Marocains qui migrent vers la Belgique dans le cadre de regroupement familial sont de sexe masculin. Quid de la situation professionnelle de ces migrants ?

Selon les résultats de l’étude, près de la moitié des migrants regroupés sont en chômage. 6% autres sont demandeurs d’emplois. Comment expliquer ce taux élevé de migrants inactifs en Belgique ? «Ce pourcentage élevé peut s’expliquer, en partie, par leur arrivée récente en Belgique», souligne les auteurs du rapport.

Ces derniers notent que le taux de chômage est plus élevé chez les résidents ayant un partenaire originaire d’Afrique du Nord (33%) et d’Asie Occidentale et Centrale (32%) que chez les résidents en relation avec un migrant venu d’Afrique subsaharienne, d’Amérique latine, des Caraïbes ou de pays à hauts revenus

4/2/2011, Khadija Skalli

Source : Le Soir Echos

Après la Hesse, la Basse-Saxe et la Bavière veulent bannir le voile intégral de l'espace public.

La décision de l'État régional de la Hesse d'interdire le port de la burqa dans les services publics n'aura pas tardé à faire des émules. Au lendemain de cette interdiction, la Basse-Saxe a annoncé, ce jeudi, son intention d'en faire autant. Et la très catholique Bavière étudie aussi cette possibilité. Mercredi le ministre régional de l'Intérieur de Hesse avait décrété l'interdiction de porter le voile islamique intégral dans la fonction publique de son Land, après qu'une employée municipale eut annoncé son intention de se présenter à son travail entièrement voilée.

Depuis plusieurs années, cette mère de quatre enfants d'origine marocaine, âgée de 39 ans, travaillait à la mairie de Francfort coiffée d'un foulard islamique. Lorsqu'elle annonça son intention de reprendre son poste au service de l'état civil revêtue d'une burqa, mardi, à l'issue de son congé maternité, son employeur lui conseilla de rester chez elle pour éviter le tapage médiatique. «Nos collaborateurs montrent leur visage», précisa immédiatement le service du personnel de la mairie.

Pas d'indemnisation

La municipalité encourage sa collaboratrice à reprendre son poste, sans sa burqa. Et affirme qu'elle ne touchera pas un centime d'indemnisation sur les deniers publics dans le cas contraire. «Les employés des services publics et en particulier ceux qui sont en contact avec les citoyens ne doivent pas être voilés, a fait valoir le ministre régional de l'Intérieur, Boris Rhein, issu du parti conservateur de la chancelière. Les femmes voilées dans notre culture occidentale véhiculent une image qui ne correspond pas à nos valeurs de liberté et d'ouverture sur le monde.»

Après la décision de la France, en septembre, d'interdire le port du voile islamique intégral dans l'espace public, plusieurs députés allemands s'étaient prononcés pour l'adoption d'une telle mesure outre-Rhin. Selon un sondage récent, 60% d'Allemands y sont favorables. Cependant, le ministre de l'Intérieur s'y était opposé, arguant qu'une telle mesure pouvait être contraire à la loi fondamentale allemande, qui fait office de Constitution. Mais une interdiction généralisée du voile intégral dans la fonction publique pourrait se répandre à travers les Länder. «La Basse-Saxe (un Land dirigé par les conservateurs, comme la Hesse) étudie actuellement une disposition légale propre aux fonctionnaires et aux employés, a indiqué, ce jeudi, le ministre régional de l'Intérieur, Uwe Schünemann. La burqa n'a rien à faire dans les services publics.»

La ministre régionale de l'Intégration et des Questions sociales, Aygül Özkan, a également défendu l'idée d'une interdiction du voile intégral. «Porter une burqa dans un service d'état civil dépasse le principe de la tolérance», a insisté Özkan, première ministre régionale d'origine turque. L'interdiction est soutenue par les représentants de la communauté musulmane allemande. «Avec ses revendications cette femme nuit aux musulmans», affirme Ali Kizilkaya, président du consistoire musulman. Plusieurs élus sociaux-démocrates ont aussi apporté leur soutien à l'interdiction de la burqa dans les services publics.

4/2/2011, Patrick Saint-Paul.

Source : Le Figaro

Le projet de loi sur l'immigration, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale et en cours d'examen au Sénat, "ne permet pas un respect effectif des droits de l'homme", a estimé jeudi un avis de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH).

La CNCDH, qui avait déjà émis un avis sévère sur le texte avant son adoption par les députés en octobre, considère que les modifications apportées par l'Assemblée nationale "confirment" ses critiques.

La commission, qui a un rôle de conseil et de proposition auprès du gouvernement, conclut qu'"en l'état les dispositions examinées ne permettent pas un respect effectif des droits de l'homme".

Elle déplore que le projet conduise "à la banalisation de l'enfermement des étrangers, la réduction du rôle du juge judiciaire, au renforcement des pouvoirs de l'administration au mépris du droit des étrangers".

Ainsi la possibilité de créer des zones d'attente spéciales, à l'instar de celles existant dans les aéroports, face à l'arrivée dans une même zone "d'un groupe d'au moins dix étrangers", fait de la privation de liberté "un mode de gestion ordinaire de l'immigration", observe l'avis transmis à l'AFP.

La commission déplore également que les députés aient renforcé plusieurs dispositions du projet de loi initial limitant les possibilités de séjour des étrangers: c'est la cas de l'amendement qui prive du droit au séjour "un étranger gravement malade dès lors que le traitement est +disponible+ dans le pays d'origine".

C'est aussi le cas de la disposition prévoyant que tous les étrangers, et non plus seulement les ressortissants communautaires, peuvent faire l'objet d'une mesure d'éloignement du territoire si leur présence constitue "une menace à l'ordre public".

L'avis stigmatise également l'article très décrié qui étend la déchéance de nationalité aux Français naturalisés depuis moins de dix ans et condamnés pour meurtres, et tentatives, sur des "personnes dépositaires de l'autorité publique" (gendarmes, policiers, pompiers...).

Le Sénat, qui a commencé mercredi l'examen du projet de loi, pourrait revenir sur cette mesure phare du texte, les centristes ayant décidé à l'unanimité de voter contre.

3/2/2001
Source : AFP

Les sénateurs ont désavoué Nicolas Sarkozy, lors de l'examen du projet de loi sur l'immigration.

Le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy en prend un sacré coup. Contre l’avis du gouvernement et de la commission, les sénateurs centristes se sont unis à l’opposition de gauche, pour refuser de déchoir de leur nationalité les meurtriers de représentants de l’autorité de l’Etat. La mesure a donc été rejetée net, à 182 voix contre 156.

La disposition, introduite à l’automne dernier dans le projet de loi sur l’immigration, et déjà votée en première lecture par les députés, voulait étendre la déchéance de nationalité à certains "nouveaux Français". Auraient donc été concernés ceux qui seraient français depuis moins de dix ans, coupables de crimes contre des dépositaires de l’Etat.

"C'est Vichy qui a inventé la dénaturalisation"

Au micro d’Europe 1, le centriste Jean Arthuis s'est élevé contre la mesure : "il ne faut pas confondre immigration et délinquance. Il est important de respecter l’égalité des Français devant la loi". Il a estimé cependant qu’il fallait "peut-être être plus exigeant avant d’octroyer la nationalité française". Prenant la parole au Sénat au nom des centristes, Nathalie Goulet s'est même risquée à un parallèle avec le "régime de Vichy", "qui a inventé la dénaturalisation", s’est-elle exclamée.

A cette fronde centriste, s'est alliée, de manière moins attendue, l'opposition de gauche. Le socialiste David Assouline a osé le rapprochement avec le Front national, qui propose que la déchéance de nationalité puisse être étendue aux personnes condamnées à plus de six mois de prison ferme. "Une fois que vous aurez légitimé cette idée dans le droit, d'autres pourront plus facilement aller plus loin", a-t-il menacé.

"Tirer les conséquences logiques d'un acte"

En l’absence du ministre de l’Immigration Brice Hortefeux, le secrétaire d’Etat aux Collectivités territoriales a affronté tant bien que mal la véhémence des critiques. Il n’est pas "illogique que quand une de ces personnes se retourne, par meurtre, contre le symbole de cette autorité de l'Etat, on puisse lui retirer sa nationalité", a répondu Philippe Richert. "Il ne s'agit de rien d'autre que de tirer les conséquences logiques d'un acte qui, par sa nature même, met son auteur en dehors de la communauté nationale", a appuyé Brice Hortefeux, dans un communiqué.

Le projet de loi sur l’immigration, malgré ce faux-pas, suivra son cours législatif. Il devrait prochainement passer devant l’Assemblée nationale, pour une deuxième lecture. En attendant, les sénateurs, eux, poursuivront l’examen du reste du texte la semaine prochaine. Au programme, une autre disposition très controversée sur le régime des sans-papiers lors de leur rétention.

Source : Europe1

Le CCME organise la première conférence des journalistes marocains du monde du 4 ayu 6 Février 2011 à El Jadida. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Nulle politique migratoire ne peut ignorer la question du regroupement familial. En Belgique, comme dans la plupart des Etats membres de l’Union européenne, il est devenu la principale porte d’entrée légale des migrants.

C’est pourquoi la Fondation Roi Baudouin a décidé d’engager en 2010 un processus de consultation centré sur cette forme de migration. L’objectif poursuivi est d’élargir les connaissances sur le regroupement familial et établir un état des lieux des défis qui se posent aujourd’hui au plan juridique, administratif et socioéconomique. Afin de créer les conditions d’un débat informé, un travail de recherche et de compilation de données chiffrées a été mené parallèlement au dialogue entre les acteurs concernés.

Cette étude s’efforce de clarifier les mouvements et lignes de forces qui structurent le thème du regroupement familial en droit européen comme en droit belge. Télécharger gratuitement la publication (pdf, 755 KB

Source : Fondation Roi Baudouin

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et l’Instance chargée du « Dialogue national Médias et Société »  organisent la Première conférence des journalistes marocains du monde, qui se tiendra à El Jadida du vendredi 4 février au soir au dimanche 6 février.

Cette rencontre inédite, devrait regrouper près de 180 journalistes et  professionnels des médias travaillant dans dix-huit pays : Afghanistan, Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Danemark, Émirats Arabes Unis, Espagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Iran, Italie, Liban, Pays-Bas, Qatar, Russie, Soudan. De nombreux journalistes du Maroc et des membres de l’Instance chargée du « Dialogue national Médias et Société » participent aussi à cette rencontre qui  fait suite aux échanges que l’Instance a eues en avril 2010 avec un certain nombre de professionnels marocains émigrés, ainsi qu’à l’audition du CCME par ladite instance ...

Pour consulter l'argumentaire, cliquez ici.

Le Sénat a commencé mercredi l'examen du projet de loi sur l'immigration déjà voté en première lecture par les députés, nouvelle occasion d'un bras de fer avec le gouvernement notamment sur les questions clé de l'extension de la déchéance de nationalité et de la rétention des sans-papiers.

Le gouvernement a déjà reçu deux avertissements des sénateurs.

Le groupe centriste du Sénat a ainsi décidé à l'unanimité de voter contre l'extension de la déchéance de nationalité aux personnes ayant acquis la nationalité française depuis moins de 10 ans et qui se sont rendues coupables de crimes à l'encontre de personnes détentrices de l'autorité publique.

"Nous ne voulons pas créer deux catégories de Français", ont dit les sénateurs centristes, en écho à des oppositions manifestées à l'automne, à l'Assemblée nationale, bien au-delà des rangs de la gauche.

L'extension de la déchéance de nationalité avait été intégrée au projet de loi initial préparé par Eric Besson à la suite du discours sécuritaire prononcé l'été dernier par le président de la République, à Grenoble.

L'UMP ne disposant pas de la majorité absolue au Sénat et l'opposition étant contre cette disposition, il sera difficile au gouvernement de la faire passer, sauf coup de théâtre.

Lors de l'examen du projet en commission, les sénateurs ont conservé l'extension de la déchéance de nationalité mais en ont réduit la portée en raccourcissant la longue liste des "dépositaires de l'autorité publique" pour la limiter aux magistrats et aux forces de l'ordre.

Autre point fort de désaccord entre le gouvernement et les sénateurs: les dispositions relatives au maintien en rétention administrative des sans-papiers en instance d'expulsion.

Ces dispositions, approuvées en première lecture par les députés, prévoient de retarder l'intervention, en rétention, du juge des libertés et de la détention (JLD) à cinq jours (au lieu de deux jours actuellement).

Les mesures, très décriées par les associations, avaient été inspirées par la Commission Mazeaud qui, en 2008, avait diagnostiqué un "enchevêtrement des compétences", aux "conséquences graves", avec pour résultante un taux d'exécution des éloignements très faible (environ 20% des sans-papiers placés en rétention).

En commission, les sénateurs ont détricoté le projet, optant donc pour un maintien de la procédure d'expulsion actuelle des sans-papiers.

Mercredi matin, le chef de file des sénateurs UMP Gérard Longuet est revenu à la charge, sur demande expresse du président de la République, en présentant à la commission des Lois un amendement rétablissant le texte initial sur le contentieux de la rétention. Peine perdue, l'amendement a été repoussé par 20 voix contre 16 et au moins 4 sénateurs UMP ont voté contre leur président.

Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur en charge de l'immigration et nouveau défenseur du texte, a par ailleurs annoncé devant les sénateurs qu'il allait déposer un amendement établissant un régime spécial de rétention pour les étrangers condamnés pour actes de terrorisme.

La durée de la rétention pour cette catégorie de personnes pourrait ainsi être portée à six mois avec possibilité d'une prolongation de 12 mois "pour des cas exceptionnels". M. Hortefeux a précisé que la procédure se passerait toujours sous contrôle du JLD et a souligné l'avis favorable, le 13 janvier, du Conseil d'Etat à cette mesure.

2/2/20011

Source : L’Express.fr

Les envois de fonds des Mexicains émigrés vers leur pays d'origine, la plupart en provenance des Etats-Unis, se sont stabilisés en 2010 à 21,2 milliards de dollars après deux années de forte chute.

Ce chiffre représente une légère hausse, de 0,12% par rapport à 2009, selon des chiffres diffusés mardi par la Banque centrale du Mexique.

Seconde source de devises du Mexique après le pétrole, les envois de fonds des émigrés, avaient fortement chuté en raison de la crise, de 3,6% en 2008 et de 15,5% en 2009.

Selon la Banque du Mexique, ces mauvais résultats étaient liés à la décélération de l'économie des Etats-Unis provoquant des problèmes d'emploi pour les quelque 12 millions de Mexicains qui résident dans ce pays selon les estimations, pour la moitié d'entre eux sans papiers.

Le Mexique est le troisième pays du monde dans le classement des envois de fonds des émigrants, selon un rapport de la Banque mondiale publié en novembre, derrière l'Inde et la Chine.

2/2/2011

Source : AFP

Il ressort  des statistiques de l'Office un recul de 5,3 pc des transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui ont atteint environ 50,2 MMDH au terme de 2009 contre 53 MMDH une année auparavant.

Les échanges de services du Maroc avec le reste du monde, portant essentiellement sur le tourisme, le transport, les communications et les centres d'appel, ont dégagé en 2009 un excédent estimé à 41,2 milliards de dirhams (MMDH) contre 51,5 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes.

Les recettes au titre de ces services ont atteint quelque 97,6 MMDH en baisse de 5,6 pc, alors que les dépenses se sont élevées à 56,3 MMDH en hausse de 8,6 pc, précise l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.

Concernant le secteur du tourisme, qui a évolué en 2009 dans un contexte de crise internationale, les recettes voyages ont atteint 52,8 MMDH, pour afficher une baisse de 5 pc par rapport au niveau enregistré en 2008.

Les recettes touristiques ont progressé par contre de 8,9 pc par rapport à la moyenne des années 2004 à 2008, soit 48,5 MMDH, souligne la même source.

Pour leur part, les dépenses voyages ont augmenté de 2,8 pc à environ 8,7 MMDH en 2009. La balance voyages fait ainsi ressortir un excédent de 44 MMDH contre 47 MMDH.

Par ailleurs, les recettes générées par les services de transport et de communication et par les centres d'appel ont atteint respectivement 16 MMDH (-16,6 pc), 5,4 MMDH (+9,8 pc) et 3,3 MMDH (+13 pc).

Il ressort également des statistiques de l'Office un recul de 5,3 pc des transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui ont atteint environ 50,2 MMDH au terme de 2009 contre 53 MMDH une année auparavant.
Les recettes MRE ont enregistré une hausse de 7,3 pc en comparaison avec la moyenne des recettes des années 2004 à 2008.

Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont accusé une baisse de 26,1 pc, passant de 35,3 MMDH en 2008 à 26 MMDH en 2009, précise la même source.

Par nature d'opération, les investissements directs ont participé à hauteur de 73,4 pc dans le total de ces recettes. Les investissements de portefeuille et les prêts privés y ont participé respectivement pour 14,3 pc et 12,3 pc.

Source : MAP/La Vie éco

Les publications de l'Institut universitaire de la recherche scientifique (IURS) de l'Université Mohammed V-Souissi se sont récemment enrichies avec la parution du 52ème numéro de la revue des sciences humaines et sociales en langue français et arabe: "Migrations et écosystèmes : les réfugiés de l'environnement".

Ce livre de 292 pages (format moyen) se penche sur différents thèmes environnementaux, climatiques et agricoles, notamment la migration, une question qui représente aujourd'hui une préoccupation universelle.

Les pays développés comme les pays en développement sont interpellés par le phénomène migratoire, par ses causes et ses retombées. Ce phénomène, qui remonte à des dates anciennes, a conduit à la répartition spatiale des groupes humains, toujours remise en cause, à leur métissage et à l'urbanisation de la planète, lit-on dans l'avant-propos de l'ouvrage.

Les auteurs du livre, illustré également par des tableaux, des schémas et des graphes, ont abordé nombre de sujets relatifs au climat et à la migration, dont, "Les changements climatiques et la réaction de la communauté internationale", "Une protection juridique pour les réfugiés environnementaux : enjeux et limites" et "Une approche des migrations forcées dans deux écosystèmes fragiles : éleveurs sahéliens confrontés aux sécheresses et populations des littoraux antillais face aux cyclones et aux éruptions volcaniques".

"Le droit international face au phénomène des réfugiés environnementaux", "Impact des changements climatiques sur les précipitations annuelles et mensuelles au Maroc (1960-2002)" et "Les réfugiés de l'écologie : cas de nomades de la Moyenne Moulouya au Maroc oriental", figurent également dans la liste de thèmes traités dans cet ouvrage.

2/2/2011Source : MAP/Aufait

Alors que le projet de loi sur l’immigration doit être discuté au Sénat à partir du mercredi 2 février, un aspect du texte a suscité peu de débats depuis son vote par l'Assemblée nationale, en octobre 2010. C'est la création d'une « carte bleue » européenne.

Un titre de séjour qui devrait être accessible à tous les ressortissants des pays tiers désireux de travailler dans un Etat membre de l'Union européenne, mais qui sera réservé aux plus « hautement qualifiés » d'entre eux, sur le modèle de la «green card Il américaine…Suite

Résider en Espagne en tant que Marocain devient de plus en plus difficile par les temps qui courent. Avec un taux de chômage élevé, ce pays, à l'instar d'autres contrées de l'Europe, touchées par la crise économique mondiale, peine à créer plus d'emplois. Pour les Marocains résidant dans ce pays, c'est une question de survie.

Ils se battent chaque jour pour trouver un emploi décent capable de les tirer de la misère. «Ici, les Marocains vivent dans des situations lamentables, surtout ceux qui sont en chômage», a confié au Matin un jeune chauffeur dans une société de transport. Et pour cause, la pension faisant office d'indemnités de chômage ne dépasse pas 450 euros alors que le loyer d'un appartement démarre à partir de 500 euros. Même un couple, avec un revenu de 900 euros, n'arrive pas à joindre les deux bouts, témoigne un MRE. «Actuellement, on voit de plus en plus de couples partager le même appartement pour pouvoir économiser un peu d'argent, ce qui crée beaucoup de désagréments», a affirmé Abdelaziz. Ce dernier a même souligné que s'il avait le choix, il serait parti dans un autre pays de l'UE pour chercher un travail mieux payé et s'y installer en attendant des jours meilleurs. «Cela fait quinze ans que je suis ici et je n'ai pas pu avoir la nationalité. Pour le moment, j'ai une carte de séjour et je dois pointer chaque trois mois au département du travail, sinon je perds mes droits».

Un autre jeune Tangérois nous a déclaré que beaucoup de Marocains ont préféré quitter l'Espagne et revenir au Royaume, en attendant un revirement de situation. «J'en connais beaucoup qui travaillent actuellement au Maroc en tant que chauffeurs de taxis ou qui ont monté des petits commerces ou encore qui ont laissé leur femme et leurs enfants au Royaume et sont rentrés en Espagne seuls pour faire des économies». «Suite à la crise, j'ai du vendre ma maison et je suis parti habiter en Belgique où il reste encore des opportunités à saisir», avance Mohamed, un autre MRE.

Pour ceux (les plus chanceux), qui ont un boulot en Espagne, ils font tout pour pouvoir le garder. Ce sont surtout les plus jeunes qui souffrent de cette situation. «Si je n'avais pas d'emploi, j'aurais suivi le conseil de ma femme qui m'a suggéré de nous installer à Bilbao, à coté de sa famille, où l'allocation chômage est plus élevée qu'à Madrid», a affirmé Abdelaziz. Il nous a confié que c'est une carte qu'il pourra jouer au cas où il perdrait son boulot, chose qu'il n'espère pas.

Ces angoisses et soucis quotidiens, dont nous ont fait part, les MRE rencontrés par Le Matin lors d'un récent voyage de presse en Espagne, ne sont qu'une petite part des déceptions des Marocains qui sont partis en Espagne à la recherche de l'Eldorado. Qu'elle fut grande leur déception dès lors qu'ils ont pu avoir le permis de travail pour pouvoir exercer légalement et qu'ils se sont rendus compte que la course pour garder ce boulot, quel qu'il soit, est longue et rude pour éviter de retourner à la case départ.
Ces difficultés sont corroborées par une étude publiée à Madrid le 20 janvier dernier sur "l'impact de la crise économique sur les immigrés marocains en Espagne", élaborée pour le compte de la Fondation "Casa Arabe" par le collectif "Ioé". Selon ce rapport, le problème du chômage se fait particulièrement ressentir chez les immigrés marocains avec une perte de 26% des postes d'emploi occupés par ce collectif entre 2007 et 2010. Les plus touchés sont les jeunes âgés de moins de 25 ans avec presque deux tiers des jeunes actifs (62,5%) sans emploi, souligne ce rapport qui relève également que ce taux a atteint 40% chez les immigrés âgés de 40 ans et plus, ce qui devient particulièrement préoccupant vu la détérioration des conditions de vie de la diaspora marocaine en Espagne que Le Matin a constatée sur place.

Certes, le chômage concerne tous les travailleurs mais les immigrés, qui représentent 16% de la population active, sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28% contre près de 16% chez la population active autochtone, souligne le rapport. A noter que la situation en Espagne est très difficile. Ce pays affiche un taux de chômage deux fois supérieur à la moyenne dans l'Union européenne et le ministre du Travail ibérique avait prévenu en septembre qu'il faudrait "trois ou quatre ans pour revenir à un taux d'avant la crise". D'après l'AFP, le gouvernement a récemment revu à la hausse sa prévision pour 2011, tablant désormais sur 19,3%, contre 18,9% auparavant. Il attend 17,5% en 2012 et 16,2% en 2013.

Deux chiffres restent inquiétants: le chômage des moins de 25 ans, qui dépasse encore les 40%, et le nombre de foyers dont aucun membre n'a un emploi, qui atteint 1,3 million. De son côté, la Banque d'Espagne avait annoncé que "l'emploi ne montre toujours pas de signes de reprise, même si on observe une baisse très prononcée des taux de destruction d'emploi sur un an". Finalement, vu ces prévisions pessimistes, les Marocains résidant en Espagne ne sont pas encore sortis de l'auberge.

Plus d'un Espagnol sur cinq au chômage

Le chômage est reparti à la hausse en Espagne, atteignant à fin 2010 un taux de 20,33%, son plus haut niveau depuis le deuxième trimestre 1997 et un record dans l'Union européenne, selon les chiffres publiés, le 31 janvier dernier, par l'Institut national de la statistique (Ine) cités par l'AFP.

Le taux de chômage n'aura donc finalement baissé que sur un seul trimestre, le troisième, au cours de l'année 2010, repassant brièvement sous la barre symbolique des 20% (19,79%) qu'il avait franchie en début d'année. Il dépasse en fin d'année l'objectif de 19,4% que s'était fixé le gouvernement socialiste, et retrouve un niveau record, jamais atteint depuis le deuxième trimestre 1997 (20,72%). Le nombre de sans emploi était à fin 2010 de 4,69 millions, soit 121.900 personnes de plus qu'au trimestre précédent et 370.100 de plus qu'un an plus tôt, selon l'Ine.

L'augmentation du chômage n'a quasiment pas cessé depuis l'été 2007, quand il avait atteint un plancher historique à 7,95%. Frappée par la crise et l'éclatement de sa bulle immobilière, l'Espagne est entrée en récession fin 2008 et n'en sort aujourd'hui que timidement.

3/2/2011, Nadia Dref

Source : Le Matin

La caravane «Le Maghreb en route pour Dakar» est partie de Rabat le 28 janvier dernier en direction de la capitale sénégalaise où se tiendra le Forum social mondial  le 6 février. Interview de Mohamed Leghtas, coordinateur de la caravane.

Pourquoi avoir jugé utile d’organiser une telle caravane avant le Forum mondial social de Dakar ?

La décision d’organiser des caravanes convergentes vers Dakar, pour l’édition 2011 du Forum social mondial, a été prise par le comité international du FSM. Les réseaux et forums sociaux ont donc planifié l’organisation de caravanes en provenance des quatre coins du monde. Le comité de suivi du Forum social maghrébin a pour sa part pris l’initiative d’organiser la caravane «Le Maghreb en route vers Dakar» sous le slogan : «Liberté de circulation et d’installation pour tous». Cette caravane a quitté Rabat le 28 janvier dernier et est arrivée à l’île de Gorée le 2 février pour participer à la rencontre de la charte mondiale des migrants.

Qui a pris part à cette caravane du Maghreb ?

Parmi les participants, figurent 19 hommes et 18 femmes, dont 15 migrants subsahariens de diverses nationalités (Cameroun, Côte d’ivoire, Ghana, Sénégal, Mauritanie, Tchad, Guinée), des militantes et militants marocains représentant diverses associations et organisations de plusieurs régions du pays, ainsi que des activistes de France, de Belgique et d’Italie. Huit migrants et six Mauritaniens embarqueront à partir de Nouadhibou et de Nouakchott pour se joindre à la Caravane jusqu’à Dakar. Puis, les caravanières et caravaniers provenant de toutes parts formeront un cortège commun lors de la marche d’ouverture du Forum social mondial.

La caravane emprunte l’itinéraire des migrants illégaux qui traversent l’Afrique pour une éventuelle traversée vers l’Europe. Tout un symbole. Que voulez-vous prouver en faisant cela ?

Tout au long de l’itinéraire qu’ils parcourent à travers l’Afrique pour une éventuelle traversée vers l’Europe, les migrants subsahariens subissent des traitements cruels, dégradants et inhumains. En empruntant cet itinéraire, la Caravane contribuera à sensibiliser l’opinion publique, la société civile et les médias sur la question migratoire et faire connaître la situation de ces migrants au Maroc et en Mauritanie. Nous voulons également créer une synergie entre migrants et acteurs associatifs marocains, notamment les jeunes des associations de quartiers.

A chaque étape, des conférences et discussions seront organisées. Quels seront les thèmes abordés ?

Tout au long du parcours de la Caravane, des débats et rencontres seront organisés autour des thématiques fondamentales du FSM comme les droits des migrants, les droits humains, les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, la liberté de circulation et d’installation, ou encore la résolution des conflits.

La question migratoire est évidemment au centre des débats et rencontres programmés aux étapes de Nouadhibou, Nouakchott et Saint-Louis. Ces rencontres sont organisées en coordination avec les associations de défense de droits humains et des migrants et les composantes du Forum social mauritanien.

Le migrant semble être placé au cœur de vos préoccupations. Qu’espérez-vous que le Forum mondial social change à sa situation ?

Les 3 et 4 février, une Rencontre mondiale des migrants se tiendra sur l’île de Gorée, en vue d’amender et adopter la Charte mondiale des migrants.

Le projet de cette charte est une démarche qui veut permettre aux migrants d’élaborer et d’écrire collectivement, au niveau mondial, une charte de principes garantissant la liberté de circulation et d’installation sur l’ensemble de notre planète.

Elle consacre les droits qui sont accordés à la libre circulation des marchandises et des capitaux, permettant l’exercice par tous d’une pleine citoyenneté fondée sur la résidence et non la nationalité. Cette charte a la singularité d’être le seul document élaboré par les migrants eux-mêmes.

3/2/2011, Salma T.Bennai

Source : Le Soir Echos

La première conférence des journalistes marocains du monde aura lieu du 4 au 6 février à El Jadida, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et l'Instance chargée du dialogue national «Médias et société», annonce, lundi, un communiqué conjoint.

Cette rencontre inédite devraitr egrouper près de 180 journalistes et professionnels opérant dans le secteur des médias dans 18 pays, à savoir l'Afghanistan, l'Allemagne, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Danemark, les Emirats Arabes Unis et autres. De nombreux journalistes du Maroc et des membres de l'Instance chargée du dialogue national «Médias et  société» prendront part également à cette rencontre qui fait suite aux échanges que l'Instance a eus, en avril dernier, avec un certain nombre de professionnels marocains émigrés, ainsi qu'à l'audition du CCME par ladite instance, souligne le communiqué.

Source: Aujourd'hui le Maroc

Rabat"Quarante ans d'émigration marocaine en Hollande, Bilan et perspectives" est l'intitulé d'un ouvrage publié dernièrement par l'Institut universitaire de la recherche scientifique (IURS) relevant de l'Université Mohammed V-Souissi.

Cette publication (238 pages/format moyen) relate les actes du colloque qui a  été organisé, à Rabat les 14 et 15 mai 2009, par l'IURS en collaboration avec  l'Institut néerlandais du Maroc (NIMAR).

Le 14 mai 2009, les Royaumes du Maroc et des Pays Bas commémorent les  quarante ans de la signature de la "Convention concernant le recrutement et le  placement des travailleurs marocains aux Pays Bas", indique le comité  d'organisation dans l'introduction de cet ouvrage.

"Bien que ceux-ci aient établi des relations depuis 1610, leurs rapports  sont restés embryonnaires durant des siècles. Mais Quarante ans après la  conclusion de la Convention de 1969, ces relations sont devenues si étroites  que certains qualifient la Hollande de +Dix-septième Région du Maroc+, et le  nord du Maroc de +Treizième province de la Hollande+", ajoute-t-on.

Le Maroc est devenu depuis les années soixante, un pays d'émigration alors  que la Hollande d'après-guerre est indéniablement devenue un pays  d'immigration, relève la publication, estimant que dans les deux pays, le thème  de la migration figure en tête des agendas sociaux et politiques.

La situation de la communauté marocaine aux Pays-Bas a donné lieu, tant du  côté marocain que néerlandais, à de nombreux ouvrages, études et rapports.

Les chercheurs de NIMAR et de l'IURS se sont donnés pour but par le bais de  ce colloque d'offrir avant tout une vue d'ensemble de l'évolution marocaine aux  Pays-Bas et de donner une idée de la nature et de la composition de la  communauté marocaine aux Pays-Bas ainsi que de l'état des choses sur leur  intégration et leur participation au sein de la société néerlandaise en se  basant sur nombre de contributions de chercheurs néerlandais triés sur le  volet, estiment le directeur du NIMAR, M. Jan Hoogland et son prédécesseur, M.  Paolo De Mas.

Dans cette œuvre, Fatima Mesdali traite du thème "Le vécu de la femme  immigrante marocaine en Hollande", quant à Herman Obdeijn, il se penche sur "Le  discours sur la migration aux Pays-Bas depuis 1950, Faits et opinions".

Cette publication compte notamment des contributions de Abdelfattah Ezzine  sur "l'image du Marocain dans les médias hollandais : le traitement  cinématographique", d'Annemarie Cottaar sur "The recruitment treaty of 1969 and  its effects", Hans Nicolaas sur "Migration of Moroccans to the Netherlands and  their socio-economic position in the Netherlands" et Mariska Kromhout sur "The  social position of Moroccans in the Netherlands".

Source : MAP

 

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