lundi 25 novembre 2024 02:44

Les députés ont entamé hier l'examen du projet de loi sur l'interdiction du voile intégral, dans un climat électrisé par l'affaire Woerth.

Les députés avaient-ils vraiment la tête au niqab? Hier soir, à l'Assemblée Nationale, s'est ouvert l'examen du projet de loi sur «l'interdiction de se dissimuler le visage», dans une ambiance encore électrique après un après-midi agité: le nom d'Eric Woerth est revenu avec insistance et les élus socialistes ont fini par quitter la séance.

Ce projet de loi s'appuie en grande partie sur les conclusions de la mission présidée par le députée PCF du Rhône, André Gerin, même si la question de la religion apparaît aujourd'hui au second plan après avoir été au cœur des débats. Il faut dire que le 30 mars dernier, le Conseil d'Etat, saisi à titre consultatif, a émis de sérieux doutes quant à la possibilité légale d'interdire le voile intégral sur d'autres motifs que l'ordre public.

La garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie a ouvert le débat en insistant donc sur le caractère profondément républicain d'une loi qui n'est affaire «ni de sécurité ni de religion» mais «d'ordre public social ou immatériel» avec une triple visée de «dignité», «d'égalité» (des sexes) et de «transparence». Explicitation et slogan de la ministre : «La République se vit à visage découvert.»

Boycott socialiste

Lors de sa présentation, MAM a estimé que le projet présentait un «bon équilibre entre prévention et sanctions» tout en espérant un consensus entre la majorité et l'opposition. Raté! Les députés socialistes, plutôt nombreux dans l'hémicycle, ont déposé une motion de rejet par l'intermédiaire de Jean-Marc Ayrault, leur président. Plus tôt dans la journée, ils avaient fait part de leur volonté de ne pas participer au vote, mardi prochain.

Jean Glavany (PS), membre de la mission parlementaire, a expliqué la défiance de son camp vis-à-vis de cette loi en provoquant l'ire de la droite. L'élu des Hautes-Pyrénées a justifié ce boycott par deux raisons: le caractère inopportun de la loi et le risque d'un retoquage au niveau supérieur, qui serait un «formidable cadeau pour les intégristes». Au nom de son parti, Jean Glavany a assuré n'avoir aucune indulgence pour le voile intégral tout en regrettant que le projet s'inscrive «dans la continuité du débat sur l'identité nationale».

Le socialiste a ensuite accusé Jean-François Copé d'avoir parasité les discussions par «ses oukases» et «ses diktats» ravivant des braises encore chaudes. Le chef de file des députés UMP, porte drapeau des anti-burqa, avait souhaité présenter une proposition de loi sur la question en janvier dernier.

L'argument central du PS concerne les limites d'application de l'interdiction de se dissimuler, arguant qu'une prohibition totale exposerait l'Assemblée à cinglant revers de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) notamment. Enfin, les noms d'oiseaux ont fusé lorsque Jean Glavany a lâché: «Les Français sont plus préoccupés par autre chose en ce moment» ; invoquant ensuite «la crise économique, politique et morale».

«Vous êtes bien énervé»

Excédés, les députés de la majorité ont répondu qu'il fallait que le groupe socialiste aille au fond de sa démarche et s'oppose à la loi. «Ils n'en sont pas capables car ils savent que les Français sont avec nous», a jugé un élu de la majorité. «Vous êtes bien énervés aujourd'hui», a ironisé l'ancien ministre de l'Agriculture sous Jospin. Au PS, quelques voix discordantes se sont néanmoins manifestées plus tôt dans la journée: Manuel Valls, Jean-Michel Boucheron ou Aurélie Filipetti, ont annoncé leur attention de voter pour.

Excepté André Gerin, les communistes s'abstiendront avec les socialistes. Tandis que chez les Verts, Noël Mamère a défendu une mention de renvoi en commission et critiqué un projet de loi «ostracisant» à l'encontre des musulmans de France. Le maire de Bègles estime qu'il existe déjà des «dispositifs permettant l'interdiction du voile intégral». C'est pourquoi il votera contre. L'examen reprendra cet après-midi et le vote aura lieu mardi prochain. L’accalmie n'est pas au programme.

Source : Libération.fr

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a critiqué mardi à Genève l'annonce par le gouvernement britannique d'un plafonnement du nombre des immigrés non originaires de l'Union européenne…Suite

Des artistes marocains de la musique gnaouie prendront part à la 13ème édition du Festival des Traditions du Monde de Sherbrooke (Canada), qui ouvrira ses portes en août prochain à tous ceux et celles qui cherchent à voir le monde d'un autre œil.

Cette invitation a été l'objet d'un accord de partenariat signé entre l'association "Yerma Gnaoua" et les organisateurs du festival des Traditions du Monde de Sherbrooke (FTMS), en marge du festival "Gnaoua et musiques du monde", organisé en juin dernier à Essaouira, a confié à la MAP la présidente du FTMS, Mme Malika Bajjaje.

Fidèle à sa mission d'harmonisation des relations interethniques par la valorisation et la célébration des traditions du monde, cette 13 ème édition du festival (11-15 août) sera dédiée à la musique gnaouie et à sa capacité fascinante d'aller à la rencontre des musiques du monde, a ajouté Mme Bajjaje.

A Sherbrooke, le Palais de l'Orient se transformera en Ryad des maâlems Gnaouis, lors de cette grande fête des cultures du monde entier, lieu de découvertes, de surprises et d'heureuses rencontres avec des maîtres de l'art gnaoui, dont Mohamed Kouyou et Abdeslam Alikane, a ajouté la présidente du FTMS.

Par le truchement de dégustations culinaires, de créations artistiques et d'expositions artisanales, les différentes communautés culturelles oeuvrent à faire connaître, lors de cet événement de cinq jours, toute la richesse de leurs créations et de leurs patrimoines culturels.

Source : MAP

Plus de 51.000 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont été enregistrés à l'entrée de Bab Sebta depuis le lancement, le 5 juin dernier, de l'opération Marhaba 2010, a-t-on appris mardi auprès des services de douanes.

e nombre de voitures et de bus enregistrés au niveau de ce poste durant la même période, s'élève respectivement à plus de 14.000 et plus de 20, a-t-on précisé de même source.

A signaler que les autorités ont pris cette année toutes les mesures nécessaires en vue de faciliter l'accueil des MRE, notamment avec la mobilisation de plus de 130 douaniers et douanières.

Ces derniers ont reçu au préalable des séances de formation en matière d'accueil, de contrôle et d'information.

L'administration de la douane a, par ailleurs, mis sur place une cellule d'accueil pour informer les MRE de tout ce qui a trait au domaine douanier, et recevoir leurs doléances en vue de les aider à résoudre les problèmes qui peuvent surgir.

Parmi les autres mesures prises par la douane au niveau de Bab Sebta, figurent l'ouverture de couloirs réservés aux MRE et l'équipement de ce poste en ordinateurs dernière génération afin de permettre la célérité et la fluidité du passage.

Rappelons que l'accueil des MRE en provenance d'Algésiras se fera pour la première fois au Port Tanger-Med ouvert le 17 mai dernier.

L'opération transit 2010 qui prendra fin le 15 septembre prochain, est organisée par une Commission nationale spécialisée, sous la présidence du ministère de l'Intérieur. Elle est composée de 30 instances représentant les ministères, les autorités en charge de la sécurité et les établissements concernés.

Source : MAP

Un total de 148.322 Marocains résidant à l'étranger (MRE) sont entrés au Maroc via le port Tanger Med Passagers depuis le lancement de l'opération Transit 2010.

Les MRE sont arrivés à bord de 41.682 véhicules et 341 autocars, depuis le début de cette opération le 5 juin dernier et jusqu'à lundi.

Depuis début juillet, la cadence des arrivées a connu une nette augmentation, le weekend dernier (samedi et dimanche seulement) ayant enregistré le passage de 41.340 MRE à bord de 10.806 véhicules et 55 autocars.

Côté départ, quelque 18.519 MRE ont choisi Tanger Med Passagers pour quitter le Maroc depuis le début de l'opération, à bord de 5.774 véhicules et 224 autocars.

L'opération Transit 2010 se déroule dans des conditions optimales de souplesse grâce aux équipements et au système de gestion moderne mis en place au niveau du port Tanger Med Passagers. Ces atouts ont permis de diminuer considérablement la durée des procédures administratives et douanières.

Le port est notamment doté de huit postes à quais et d'une gare maritime moderne dont la capacité d'accueil dépasse le volume des mouvements des passagers entre les deux rives du Détroit de Gibraltar.

Pour Transit 2010, douze navires, dont trois fast ferries, assurent le transport des passagers entre les ports d'Algésiras et de Tanger Med Passagers, avec une cadence d'un voyage toutes les demi-heures pendant les périodes de pointe, ce qui permet de garantir une meilleure gestion du flux.

Par ailleurs, depuis le début de l'opération Marhaba 2010, les éléments de la Fondation Mohammed V pour la solidarité veillent à apporter l'assistance nécessaire aux MRE empruntant cette nouvelle plate-forme portuaire.

La fondation a ainsi effectué, jusqu'à mardi matin, 5.262 interventions, réparties sur l'orientation (1.280 interventions), l'assistance médicale (281) et le transport et la facilitation des procédures administratives et douanières (1.347) en plus de 3.567 interventions diverses.

Source : MAP

Les positions de chaque formation politique se sont affinées mardi soir sur la question de la burqa, alors que l'examen du projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral a débuté à l'Assemblée nationale.

Après la séance des questions au gouvernement très mouvementée de mardi après-midi, conséquence de l'affaire Woerth, les députés de l'opposition sont revenus dans l'hémicycle du Palais Bourbon pour une séance de nuit consacrée à la burqa. Les bancs et les tribunes de l'Assemblée nationale étaient d'ailleurs inhabituellement garnis pour l'occasion. Et dans cette ambiance tendue a débuté l'examen du projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral.

Mardi, le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, avait précisé qu'il ne ferait "pas obstacle" à l'adoption, du projet de loi, mais que ses députés ne participeront pas au vote du texte si celui-ci "ne bouge pas" au cours des débats. La position ne fait toutefois pas l'unanimité au sein du PS. Deux députés socialistes, Manuel Valls et Jean-Michel Boucheron, comptent voter pour. Aurélie Filippetti pourrait les imiter. A l'inverse, Jean-Jacques Urvoas rejettera par son vote le projet de loi. Sans entrer dans le débat de fond, l'élu du Finistère regrette la position de son "groupe" dans Les Echos, mercredi: "Comment le PS peut-il ne pas prendre part au vote? On est pour ou contre une loi! "

Les élus communistes, qui qualifient ce texte "d'opération politicienne", exprimeront leur position avant de quitter l'hémicycle et ne participeront pas au scrutin. Seul André Gérin du PCF, qui avait présidé la commission d'enquête sur le voile intégral, votera le projet de loi. Les Verts sont, eux, bien présents, mais, selon Noël Mamère, ils devraient voter contre. La quasi-totalité des dix députés radicaux de gauche émettront en revanche un vote positif.

L'examen du texte se prolongera jusqu'à vendredi, se clôturant par un vote solennel le 13 juillet avant d'être envoyé au Sénat.

Source : JDD


L'Administration US veut ester en justice l'Etat de l'Arizona (sud des Etats Unis) dans le but de contester la constitutionnalité d'une loi sur l'immigration, rapporte, mardi, la presse américaine.

Le ministère de la Justice veut démontrer que l'autorité fédérale est usurpée par cette nouvelle loi qui autorise la police locale à interroger, voire arrêter des immigrés illégaux, sur la base d'un soupçon sur leur statut, explique-t-on de même source.

L'action du Département de la Justice était attendue depuis plusieurs semaines, le Président ayant qualifié cette loi de texte "mal guidé", alors que d'autres estiment qu'il s'agit d'une mesure en réaction à l'"inaction" du gouvernement fédéral face à l'immigration illégale.

Promulguée le 23 avril dernier par la gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, cette loi donne l'autorisation aux policiers de contrôler les résidents sur la base d'un "soupçon raisonnable" au sujet de leur statut. Beaucoup de détracteurs de ce texte n'ont pas hésité à évoquer le délit de faciès.

Source : Aufait/MAP

Le nombre de résidents étrangers au Japon a baissé de 1,4% en 2009, une première en 48 ans, en raison du départ de nombreux travailleurs étrangers précaires et d'expatriés trop coûteux, selon les derniers chiffres publiés mercredi par le bureau de l'immigration du ministère de la Justice.

Le Japon totalisait fin décembre dernier 2.186.121 immigrés enregistrés, 31.305 de moins qu'un an plus tôt.

Les étrangers au Japon ne représentaient ainsi plus que 1,71% de la population (127,5 millions d'habitants recensés), soit 0,03 point de moins que fin 2008.

Le recul enregistré en 2009 est le premier depuis 1961, selon les statistiques du bureau, lequel souligne néanmoins que le nombre d'immigrés au Japon a très fortement augmenté en une décennie.

"Si l'on compare les chiffres actuels à ceux d'il y a dix ans, la population immigrée a augmenté de 40,5%", a-t-il rappelé.

Le reflux de 2009 concerne surtout des travailleurs immigrés sud-américains, descendants de Japonais qui avaient émigré au Brésil ou au Pérou.

Ces derniers, venus dans la patrie de leurs aïeux, étaient souvent employés dans des usines comme salariés temporaires. Ils ont perdu leur travail au plus fort de la crise fin 2008 ou début 2009, avant d'être incités par les autorités nippones à retourner dans leur pays.

La baisse notable du nombre d'immigrés brésiliens ou péruviens dans les régions où sont concentrées des usines d'assemblage de pièces d'automobiles ou d'électronique confirme l'impact de la crise sur ces communautés.

Des expatriés d'entreprises étrangères ont également été rappelés en raison de la récession, de la cherté du yen et de mesures de réduction de coûts appliquées dans de nombreuses sociétés de pays riches.

En revanche, le nombre de Chinois ou de Philippins au Japon a continué de croître en 2009.

La communauté chinoise est de loin la plus importante dans l'archipel, représentant presque un tiers du total des immigrés.

Les Coréens viennent en deuxième place (26,5% du total), devant les Brésiliens (12,2%), Philippins (9,7%), Péruviens (2,6%) et Américains (2,4%).

Source : AFP

Le gouvernement n'en a fait, c'est un euphémisme, aucune publicité excessive. L'accord, adopté le 18 juin, entre le ministère de l'immigration et la CGT pourrait pourtant bien constituer un tournant dans la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy. Obtenu après huit mois de grève de travailleurs sans papiers, soutenus très efficacement par l'organisation syndicale, l'accord assouplit notablement les critères de régularisation par le travail. Officiellement en vigueur jusqu'en mars 2011, il ouvre la voie à la régularisation de dizaines de milliers de travailleurs déclarés par leurs employeurs et qui travaillaient jusqu'ici avec des faux papiers. En ce sens, il entame singulièrement le dogme sarkozyste de non-régularisation des clandestins.

En 2002, quand il arrive au ministère de l'intérieur, Nicolas Sarkozy semble d'abord hésiter sur la question des régularisations. Lors de l'adoption de sa première loi sur l'immigration, en 2003, il n'abroge pas le dispositif de régularisation au fil de l'eau institué par la gauche en 1998 : 80 000 étrangers devenus ni expulsables ni régularisables par les lois Pasqua avaient ainsi obtenu des papiers au début des années 2000. En maintenant cette procédure qui permettait la régularisation après dix ans de séjour illégal, il sort avec succès du premier conflit de sans-papiers auquel il est confronté.

Le revirement qu'il effectue en 2005 n'en est que plus spectaculaire. Alors que la concurrence à droite se durcit dans la perspective de la présidentielle, il prône, lors d'une convention UMP, l'abandon de tout mécanisme de régularisation automatique - désormais présenté comme une incitation à la criminalité des passeurs clandestins. M. Sarkozy théorise alors l'idée d'une immigration choisie - celle d'étrangers qualifiés qu'il peine pourtant à attirer - qu'il oppose à l'immigration subie - familiale notamment, alors qu'elle est légale et protégée par les conventions internationales. La lutte contre l'immigration clandestine est érigée en priorité : en 2006, une loi durcit sensiblement les conditions de régularisation individuelle.

Cela n'empêchera pas M. Sarkozy, la même année, d'accorder des papiers à une partie des parents d'enfants étrangers scolarisés. Il minimise aussitôt la portée de son geste, en affirmant que seules 6 000 personnes seront régularisées - sur 30 000 au total. Ce coup de canif dans le contrat sera vite effacé une fois accédé à l'Elysée. Le président de la République communique sur l'objectif de 27 000 reconduites à la frontière qu'il impose au nouveau ministre de l'immigration, Brice Hortefeux. Pas un mot, en revanche, sur la contradiction qui consiste à faire régulariser dans le même temps et de façon discrétionnaire des milliers d'étrangers - souvent les mêmes que ceux expulsés -, au titre notamment du respect de la vie familiale et du travail. Le ministère de l'immigration, qui ne communique jamais sur le sujet, tient secret le nombre des régularisations annuelles.

Depuis 2007, en toute discrétion, le gouvernement a ainsi ouvert, par le travail, un moyen de régularisation régulière qui ne dit pas son nom. L'article 40 de la loi Hortefeux accorde, sous conditions, le droit au séjour aux travailleurs sans papiers qui exercent une profession dans laquelle il existe des difficultés de recrutement. Une fenêtre s'est entrouverte dans laquelle s'engouffrent des milliers de sans-papiers, soutenus par la CGT. La première année d'application, la loi Hortefeux a permis la régularisation de 2 800 étrangers : mais devant les disparités d'application entre préfectures, la CGT lance un nouveau mouvement de grève à l'automne 2009. Fait nouveau, elle est rejointe par une frange du patronat qui reconnaît ainsi implicitement le rôle de variable d'ajustement que jouent les immigrés dans l'économie, notamment dans des secteurs non qualifiés et-ou pénibles comme la restauration ou le bâtiment et les travaux publics.

Après huit mois de conflit, l'organisation syndicale, très en pointe dans ce combat - elle tient désormais la place que la CFDT occupait dans les années 1970 et 1980 sur ce sujet -, vient d'obtenir "une avancée significative". Selon l'accord, les sans-papiers qui justifient de douze mois d'activité salariée dans les dix-huit derniers mois peuvent prétendre à une régularisation. L'accord concerne les intérimaires et les nounous sans papiers dont la régularisation était jusqu'ici quasi impossible. Au total, les nouveaux critères ouvrent la voie à la régularisation de plusieurs milliers de clandestins.

Certes, le gouvernement ne parle pas de mouvement de régularisation. Mais en desserrant l'étau qui pèse sur les travailleurs clandestins, il affiche mezzo voce son pragmatisme. Toute l'histoire de la politique migratoire le prouve : il vaut mieux, pour un gouvernement, se doter d'un dispositif solide de régularisation continue plutôt que de devoir accepter tous les dix ans et sous la pression sociale des campagnes de régularisation "massive" aux multiples effets pervers - désorganisation de l'administration, afflux de candidats à la régularisation venus de pays voisins. N'en déplaise à la politique de coups de menton sur l'immigration clandestine, l'accord du 18 juin semble signer le ralliement de Nicolas Sarkozy à un certain principe de réalité.

Source : Le Monde

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème “sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels”.

Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l’étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l’immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960, indique, jeudi, un communiqué du CCME.

Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des Fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s’articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l’éclosion et au développement du sport national marocain.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l’immigration et les choix qu’ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu’ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

Source : Marocains du Monde

Amnesty International a demandé lundi aux députés qui vont examiner mardi le texte sur l'interdiction du port du voile intégral de "rejeter ce projet de loi".

Dans un communiqué, John Dalhuisen, expert d'Amnesty International sur les discriminations en Europe, estime qu'"une interdiction complète de la dissimulation du visage violerait les droits à la liberté d'expression et de religion de ces femmes qui portent la burqa ou le niqab en public en tant qu'expression de leur identité ou de leurs convictions".

"Le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative française, a déjà exprimé de sérieuses réserves quant à la compatibilité d'une telle interdiction générale avec la jurisprudence actuelle du Conseil constitutionnel et avec les obligations du pays en matière de droit international des droits humains", ajoute AI.

"Ne pas tenir compte de l'avis du Conseil d'Etat sur cette question serait trahir une indifférence au droit des droits humains en général et aux droits des femmes musulmanes qui choisissent de porter le voile intégral, en particulier", ajoute M. Dalhuisen.

L'examen par l'Assemblée de ce projet de loi doit commencer mardi, et durer deux ou trois jours, avant le scrutin solennel le 13 juillet.

Le texte sera ensuite débattu au Sénat en septembre. Gouvernement et UMP misent sur un vote conforme qui entraînera l'adoption définitive du texte.

Source : La Croix/AFP

Le Festival de la culture Amazighe,  avec sa 6ème édition placée sous le signe de l'implication du phénomène de la migration dans la composante identitaire du socle multiculturel marocain…Suite

En Allemagne, la littérature chrétienne pour enfants est abondante, mais les parents musulmans ne peuvent pas s'appuyer sur un grand choix de livres pour l'éducation religieuse de leurs enfants. La maison d'édition allemande Salam veut combler ce manque de livres pour enfants musulmans, et proposer des approches indépendantes pour répondre aux questions fondamentales que peuvent se poser de jeunes musulmans.

Selon le directeur général des éditions Salam, Ahmad Milad Karimi, un million d'enfants et de jeunes reçoivent une éducation musulmane en Allemagne sans pouvoir retrouver les éléments centraux et les questions que se posent les jeunes dans des livres jeunesse. Pour avoir des réponses à des questions telles que « Qui était Mohamed ? Qu'est-ce le Coran ? Pourquoi je fais mes prières ? Pourquoi les musulmans ne boivent-ils pas d'alcool ? », les jeunes musulmans n'ont souvent comme seul référent les parents. A travers les éditions Salam, lL'éditeur veut en créer d'autres, en proposant des réponses plurielles, indépendantes, et qui font découvrir aux jeunes l'Islam dans sa diversité.

Karimi, philosophe, poète, dessinateur et auteur d'une traduction allemande du Coran, est né à Kabul, d'où sa famille a fui quand il avait 12 ans. Il a ensuite grandi en Allemagne. En phase finale d'un thèse de doctorat sur la philosophie de Hegel, il est actuellement installé à Fribourg en Brisgau, où il est devenu directeur général des éditions Salam, fondées en 2009 par Andreas Hodeige, PDG de la maison Rombach. Comme le rapporte le quotidien Badische Zeitung, Karimi considère que son travail sera de démontrer que « l'Islam a un grand cœur », assez grand pour contredire les affirmations selon lesquelles l'Islam et la société occidentale seraient incompatibles.

Un premier pas devra être franchi cet automne, où les 5 premiers ouvrages jeunesse devraient être présentés au célèbre salon du livre à Francfort. Parmi eux se trouvera éventuellement le premier prix d'un concours d'écriture lancé par l'éditeur sur le thème de « qui était Mohamed » ? Des auteurs de toute l'Allemagne avaient jusqu'au 1er juillet pour soumettre leurs récits axés sur un public jeune, et le meilleur sera publié par les éditions Salam.

Un autre moyen de mettre en avant et œuvrer pour l'ouverture de l'Islam en Allemagne sera la publication d'ouvrages bilingues, en Arabe et en Allemand. Cela devra aider à surmonter les incompréhensions qui peuvent être liées à la langue, même entre parents (arabophones ou autre) et enfants (germanophones). Incompréhensions que les éditions tentent de minimiser en se basant un deuxième volet du travail éditorial sur les livres d'apprentissage des principales langues de l'Islam : l'Arabe, le Turc, le Persan, l'Urdu et l'Indonésien. L'apprentissage de ces langues n'est pas assez valorisée en Allemagne, mais serait important, surtout pour les enfants dont ce sont les langues d'origine, pour profiter de l'interaction culturelle existante sur le sol allemand.

En proposant ce deuxième pilier, Karimi entend aussi se démarquer des organisations islamiques existantes en Allemagne. Il veut proposer des livres et, par là, un enseignement indépendant des différents courants de l'Islam en Allemagne. Et pourquoi pas éditer les livres scolaires, quand l'Islam deviendra matière à part entière dans les lycées allemands?

Source : Yabiladi

05.07.2010

Débuté le 5 juin dernier, l’Opération Transit 2010 se déroule dans des bonnes conditions et dépasse même les espérances. Un mois jour pour jour après son lancement, les ports de Tanger Med et de Sebta continuent d’attirer la majorité des voyageurs, avec cependant la première place pour le nouveau port tangérois.

Selon le ministre espagnol de l’Intérieur, le temps d’attente dans les ports ibériques est entrain de diminuer et les responsables espagnols viseraient désormais un temps d’attente zéro dans les ports. En attendant, il est à retenir que les vacanciers ont débarqué massivement à Tanger Med et à Sebta, et que le nombre de passagers a augmenté par rapport à la même période de l’année 2009.

Mais entre les deux plateformes, nombreux  sont les vacanciers à choisir le nouveau port de Tanger Med passagers pour leur retour au Maroc.  Moins de deux mois donc après son ouverture, le géant de la Méditerranée secoue énormément le port de la ville de Sebta. Ce qui est dû comme nous l’annoncions il y a peu, au fait que les Marocains voyageant avec leurs véhicules se dirigeaient le plus souvent vers Tanger Med.

Du 5 juin au 4 juillet, 123 236 personnes ont embarqué à Tanger Med, contre 104 932 pour Sebta, selon un rapport bilan (du 4 juillet) de la protection civile espagnole. De même, concernant le trafic de véhicules, les chiffres sont respectivement de 45 808 et 21 844 véhicules débarqués à Tanger Med et à Sebta. Tanger Med a enregistré plus du double (42,8%) de l’ensemble des arrivées depuis les ports espagnols(compte tenu des départs vers l'Algérie, 5,6% du total) , contre 20,4% pour Sebta. Un pic a été enregistré ce week-end, avec environ 43 000 arrivées en provenance d'Espagne pour la seule journée du dimanche, 4 juillet.

Source : Yabiladi

05.07.2010

L'artiste-peintre Rajae Benzakour expose durant tout ce mois de juillet ses dernières créations à la galerie Art Aéro (Terminal 2) de l'aéroport international Mohammed V à Casablanca.

Cette exposition dont le vernissage a eu lieu récemment se tient sous le thème ''Signe-Nature-Matière, le jour d'après''. Elle offre au regard des millions de voyageurs, qui débarquent dans le pays, une collection attrayante et accrocheuse par la variété des thèmes et surtout par l'omniprésence saisissante de la calligraphie arabe.

''Il suffit de regarder quelques toiles de Rajae Benzakour, certaines en apparence surchargées, aux formes accumulées, aux volumes superposés, puis de passer à d'autres où quelques courbes se suffisent à elles- mêmes pour savoir que le plein et le vide sont l'un comme l'autre, des mondes (au sens architectural autant qu'artistique) qu'elle est à même de parcourir avec aisance'', souligne Jean Debengy, critique d'art et responsable au ministère de la Culture en France.

Sur le thème de prédilection de l'artiste, l'alphabet, il ajoute que ''Toute sa vision du monde, son regard sur le réel, l'attention qu'elle porte à ce qui l'environne semble se résumer en cet alphabet. Il s'agit à la fois d'un support, celui qui structure l'oeuvre et d'une forme d'évasion de la contingence''.

Rajae Benzakour, doctorat en 3ème cycle en arts plastiques, est née à Fès. Elle vit et travaille depuis 1979 en France.

Cette exposition à Casablanca est l'une des rares accrochages de l'artiste au pays puisqu'elle expose principalement dans les galeries étrangères, notamment en France, Allemagne, Etats-Unis ou encore le Japon.

Source : MAP

05/07/10

Une association baptisée "Coordination des jeunes du Sahara marocain en Europe" a été créée, lundi à Bruxelles, à l'initiative de jeunes marocains établis en Belgique dans l'objectif de défendre la cause légitime du Sahara marocain et faire face à toutes les tentatives visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume.

La création de cette coordination vise aussi à intensifier la mobilisation en Belgique et en Europe pour un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain et à oeuvrer pour la libération et le retour à la mère patrie des séquestrés marocains dans les camps de Tindouf en Algérie, tout en soutenant l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud, a indiqué à la MAP, le président de cette structure, M. Ahmed El Harouch.

Cette nouvelle association se fixe également pour objectif d'organiser des manifestations et des rencontres pour informer l'opinion publique européenne de la justesse de la cause nationale, a-t-il ajouté, précisant que la coordination est ouverte à tous les Marocains et toutes les personnes appuyant le dossier de l'intégrité territoriale du Royaume.

Après avoir souligné que la proposition d'autonomie pour le Sahara s'inscrit dans le cadre d'un processus lancé par le Maroc pour le renforcement de la démocratie en tant que levier de développement, M. El Harouch a affirmé que l'ensemble des Marocains, partout dans le monde, apportent leur soutien "indéfectible" à ce projet qui a recueilli l'adhésion de la communauté internationale.

Il a également souligné la mobilisation constante de l'ensemble de la communauté marocaine établie à l'étranger derrière SM le Roi Mohammed VI, saluant à cette occasion les grandes avancées enregistrées au Maroc sous la conduite éclairée du Souverain.

M. El Harouch a de même assuré du soutien inconditionnel de la coordination aux réformes engagées au Maroc, faisant savoir que son association encouragera l'ensemble des jeunes sahraouis établis en Europe à investir dans leur pays d'origine.

Tout en condamnant la situation "déplorable des frères sahraouis" retenus dans les camps de Tindouf, M. El Harouch a appelé la communauté internationale à intervenir "de toute urgence" pour lever le blocus imposé aux séquestrés dans ces camps de la honte.

Source : MAP

05/07/10

La 9-ème session du Conseil ministériel maghrébin de la formation, de l'emploi, des affaires sociales et de la communauté maghrébine établie à l'étranger s'est ouverte, lundi à Rabat, au niveau des experts.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en Œuvre des recommandations de la 11-ème session de la commission ministérielle maghrébine chargée des ressources humaines, réunie du 24 au 26 mars 2008 à Alger.

Les participants à cette session se pencheront sur la révision et l'évaluation de la mise en Œuvre des décisions prises lors de la dernière réunion, l'examen des recommandations des groupes de travail techniques relevant du conseil, et la prise en charge des préoccupations des jeunes maghrébins en matière d'emploi et de formation, outre l'élaboration du prochain programme de travail.

Intervenant à l'ouverture de cette session, le secrétaire général du ministère de l'emploi et de la formation professionnelle, M. Mimoun Bentaleb a indiqué que cette rencontre illustre l'importance que les pays maghrébins attachent à la coopération dans ces domaines.

Il a appelé, à cet égard, à trouver des solutions adéquates aux problématiques sociales dans la région maghrébine, surtout dans le contexte de la crise économique internationale qui a eu un impact économique et social notable sur toutes les régions du monde, comme l'attestent notamment la hausse du taux de chômage et le déficit budgétaire des caisse de couverture sociale.

Cette réunion doit déboucher sur des propositions créatives censées créer davantage d'opportunités de travail dans le Maghreb, notamment à travers l'élaboration d'un plan d'action permettant l'intégration de la dimension sociale dans les programmes de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), a souligné M. Bentaleb.

La session doit, en fin de compte, dégager une vision claire et pratique en vue de mettre en place une plateforme commune de travail visant à promouvoir l'emploi, le développement social et la condition de la communauté maghrébine établie à l'étranger, a-t-il estimé.

Pour sa part, le président de la commission d'experts et directeur de la gestion des catastrophes au comité populaire général des affaires sociales en Libye, Ahmed Abdessalam Mohamed, a déclaré à la presse que cette réunion vise à mettre en place un mécanisme sérieux de coordination pour assurer la convergence des positions des pays maghrébins à propos des questions de l'emploi, des affaires sociales et de la communauté maghrébine résidant à l'étranger.

Les délégations participantes souhaitent en faire le point de départ pour la relance de l'action de l'UMA en perspective de faire face aux défis de la mondialisation, a-t-il indiqué, précisant que la commission d'experts est en train de préparer une nouvelle méthode de travail et d'activer l'exécution des conventions conclues dans le cadre de l'Union.

Le Conseil ministériel maghrébin de la formation, l'emploi, des affaires sociales et de la communauté maghrébine établie à l'étranger a été créé en 1990 à Tunis par la commission maghrébine chargée des ressources humaines conformément à une décision prise par la présidence de l'UMA dans sa session de janvier 1990.

Le conseil élabore la vision des plans et programmes ainsi que l'agenda de mise en oeuvre des actions de l'UMA.

Source : MAP

05/07/10

La 41e campagne d'accueil des Marocains du Monde (MDM) lancée par la Banque Populaire a commencé le 1er juillet. C’est l'extension du réseau des Banques populaires à l'étranger ainsi que l'élargissement des offres «Solutions Bladi» qui sont les deux axes majeurs de cette campagne. Le réseau Chaabi Bank compte désormais six succursales en France, Belgique, Espagne, Italie, aux Pays-Bas et en Allemagne et 31 agences éclatées sur les principaux pays d’Europe à forte concentration marocaine. Ce déploiement de moyens mis à la disposition des MDM a pour but de faciliter les transferts de fonds de l’étranger vers le Maroc. La banque a souligné que, durant les cinq premiers mois de l’année, les ressources MRE collectées se sont élevées à 20,3 milliards de DH, en hausse de 11% par rapport à la même période de 2009.

Pour cibler au mieux cette clientèle, la BP complète son offre de packs Bladi généraliste en y ajoutant un pack Bladi Energy destiné aux jeunes (18 à 35 ans), et un pack Bladi Prestige réservé à une clientèle haut de gamme. En outre, un nouveau service Bladi Express permet désormais un transfert de fonds dans la journée de l'Europe vers le Maroc. Selon la banque, «ces packs sont caractérisés par une tarification avantageuse combinant des produits et services bancaires et extra-bancaires spécifiques». Les clients pourront ainsi obtenir des produits ou services à des conditions très favorables auprès de 300 enseignes spécialisées (transport aérien, l’immobilier, la location de voitures, l’hôtellerie et la restauration et les loisirs).

Source : La Vie éco

05/07/2010

11 est l'une des centaines de compétences marocaines dont l'activité et la réputation ont dépassé les frontières de la mère patrie pour devenir une valeur sure prisée par les clubs nationaux et internationaux, qui cherchent à s'attacher leurs services et profiter de' leur expérience et leur savoir- faire...Suite

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