dimanche 29 décembre 2024 16:05

15, 16 et 17 mai 2024, El Jadida : 13ème édition des rencontres marocaines sur la chimie à l’état solide (REMCES) à l’université Chouaïb Doukkali, évènement organisé par l’Association marocaine des sciences des matériaux, l’Université Hassan I de Settat, l’université Hassan II de Casablanca et l’université Chouaïb Doukkali d’El Jadida.

10 mai, Rabat, réunion de travail avec l’Association cultures et connaissance du monde arabe (ACCMA) Blois – France autour de leur projet intitulé « Marcheuses de Oujda », projet de mise en relation de femmes engagées au Maroc et en France autour du vieillissement

Oujda, Zagora, Taza, Lalla Takerkoust, Ahermoumou, Alhuceima....
Quelle est l’origine des noms des villes et des villages du Maroc ? Que nous disent-ils sur l’histoire, la géographie, les langues, les modes de vie, les mentalités, la mémoire des anciens événements, les substrats culturels des civilisations présentes et passées?
Les noms de lieux conrment en ce sens leur rôle de témoin de la diversité. Ils nous renseignent sur leurs auteurs que sont les peuples dont les langues et les cultures se sont interpénétrées avec des conséquences surprenantes en matière d’hybridation depuis l’antiquité jusqu’à nos jours.
Présenté sous la forme pratique d’un dictionnaire, cet ouvrage puise dans un corpus ample et varié et tente de livrer des pans essentiels à la compréhension de l’histoire du Maroc sous le prisme de la toponymie.
Avec plus de 460 entrées, il couvre toutes les régions du pays dans des correspondances notables avec les autres pays du Maghreb, voire au-delà.
Mêlant histoire, étymologie, ethnologie, il regorge aussi d’inédites anecdotes et de passionnants récits mythiques...

La réédition de ce livre, Tanger : Fortunes et Infortunes d’une Ville, était indispensable. Publié pour la première fois en 2008, cet ouvrage, depuis longtemps épuisé, n’a pas manqué de susciter un vif intérêt parmi les lecteurs et les chercheurs. Aussi, l’auteur et l’éditeur ont-ils décidé de le remettre au goût du jour en actualisant les informations et en analysant les transformations de l’espace urbain qu’a connues Tanger au cours des vingt dernières années.

Plus d’une soixantaine d’intervenant·e·s en provenance du Maroc et de neuf autres pays (Allemagne, Belgique, Espagne, États-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Qatar) ; près d’une vingtaine de partenaires pour l’élaboration du programme et un pavillon partagé avec six autres institutions de protection des droits, de la bonne gouvernance, du développement humain et de la démocratie participative . Voilà quelques éléments qui disent ce que le CCME propose à l’occasion de la 29ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) sous le titre : écrire le Maroc, raconter le monde.

C’est donc dans le cadre d’un large partenariat que le programme de cette année a été réfléchi avec quatre grands axes et plusieurs événements spéciaux.

Le premier axe intitulé : « Un livre, un partenaire », permettra de présenter quatre ouvrages co-édités par le CCME et quatre maisons d’édition (Langages du sud, la Croisée des chemins, Sochepress et Malika éditions), dont un livre publié en trois langues.
Le deuxième axe consiste en une « Carte blanche » offerte à neuf romancières, écrivains et chercheur·e·s, qui ont décidé du thème qu’ils souhaitent mettre en discussion avec deux invité·e·s de leur choix. Seront ainsi présent·e·s pour ces cartes blanches Mmes Chadia Arab, Hassnae Bouazza, Samira El Ayachi, Soundouss Chraïbi et MM. Kébir Mustapha Ammi, Mohamed El Morabet, Farid El Asri, Hassan Bousetta et Merouane Touali.
Le troisième axe, intitulé « Vient de paraître » reflète l’actualité littéraire de l’année écoulée en permettant au public du SIEL de découvrir les derniers ouvrages de Laïla Bahsaïn, Rim Najmi, Nesrine Slaoui, Khalid Lyamlahy, Zineb Mekouar et Karima Moual.
Trois avant-premières exceptionnelles sont enfin programmées au cinéma Renaissance. Le public marocain pourra ainsi découvrir un film de fiction (Sisterhood, de Nora El Hourch), un documentaire (Mora est là, de Khalid Zairi) et une comédie musicale (Arrivée par avion, de Nadia Benzakour).

En parallèle, plusieurs autres activités sont prévues. Ainsi, en partenariat avec le Cercle des lauréats de Belgique (CLB) et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc, un hommage sera rendu à feu Lahcen Zinoun, disparu récemment, et une table-ronde est par ailleurs prévue en partenariat avec le Club des journalistes accrédités au Maroc (CJAM) sur le thème : « Être journaliste aujourd’hui » avec des journalistes marocains du monde et du Maroc et M. le directeur général de la MAP, qui prononcera l’allocution d’ouverture.

Ce programme reflète ainsi l’extraordinaire vitalité des écrivain·e·s et artistes marocains du monde, la diversité de leurs talents et leur aspiration à tisser, chacun à sa manière, un lien avec l’origine, tout en refusant les assignations définitives et en assumant la multiplicité des appartenances. Cette richesse que reflète ce programme se révèle de diverses manières dans de nombreuses autres initiatives.

Ainsi, pour ces seuls mois de mai et de juin, deux manifestations de célébration des talents marocains du monde sont organisées avec le soutien de notre Conseil, le Diwan Awards à Bruxelles le 18 mai et les Trophées des Marocains du monde à Marrakech le 25 mai. A Paris, les 1er et 2 juin, le Maghreb des livres met avec notre soutien les lettres marocaines à l’honneur dans les locaux de l’Hôtel de ville.
Du côté du partenariat entre compétences installées à l’extérieur et universités et secteur privé au Maroc, on retiendra plusieurs rendez-vous dont la 13ème édition des rencontres sur la chimie de l’état solide, organisées par plusieurs universités de la région Casablanca-Settat (El Jadida, 15, 16 et 17 mai 2024), la 6ème édition de l’université d’été organisée par le Réseau international des spécialistes marocains en aéronautique Eman Aerospace (Agadir et Laâyoune, du 24 juin au 6 juillet 2024) et plus loin, au mois de septembre à Paris, la 16ème édition de Tremplin Maroc organisée par Maroc entrepreneurs.

Ce ne sont là que quelques illustrations parmi de nombreuses autres activités prévues dans les semaines à venir (voir le planning des activités soutenues par le CCME, p. 39).

Parallèlement au SIEL, un autre événement mérite aussi d’être évoqué : la réédition de sept œuvres de feu Mohammed Khaïr-Eddine (1941-1995) rassemblées dans un coffret co-édité en partenariat avec l’Académie du Royaume du Maroc et les éditions le Fennec . La présentation du coffret aura probablement lieu en juin. Deux autres coffrets devraient suivre dans les prochains mois, consacrés respectivement aux romans de Kebir Mustapha Ammi et de Rachid Benzine.

Alors que de très nombreuses sociétés sont traversées par des mouvements de rejet de l’autre ou de celui qui est perçu comme tel, même s’il est né et a grandi dans le pays, cette programmation témoigne de l’immense créativité qui traverse toutes les communautés « d’ascendance étrangère », et dans notre cas les Marocains du monde et leurs descendants. Dans tous les domaines et dans toutes les langues du monde, les créateurs invités ici font preuve d’un immense talent, enrichissant à la fois la culture marocaine et la culture du pays de résidence et/ou de naissance, avec en arrière-plan une lame de fond : la féminisation de cette créativité, comme en témoigne la liste de nos invités, presque paritaire. Une autre bonne nouvelle.

Driss El Yazami
Rabat, le 6 mai 2024

 

 

[1] Conseil économique, social et environnemental ; Médiateur du Royaume ; Haute autorité de la communication audiovisuelle ; Conseil de la concurrence ; Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption et Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel.

[2] Il s’agit des œuvres suivantes toutes publiées au Seuil : Agadir, 142 pages, 1967 ; Moi, l’aigre, 168 pages, 1970 ; Le déterreur, 150 pages, 1973 ; Une odeur de mantèque, 176 pages, 1976 ; Une vie, un rêve, un peuple toujours errants, 176 pages, 1978 ; Légende et vie d’Agoun’chich, 158 pages, 1984 et Il était une fois un vieux couple heureux, 172 pages, 2002.

En partenariat avec le Cercle des lauréats de Belgique (CLB) et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc
Café la Scène, cinéma Renaissance à 18 h

Hommage à Feu Lahcen Zinoun, danseur, chorégraphe, écrivain, metteur en scène et réalisateur. Premier danseur d’origine marocaine en Europe, Lahcen Zinoun était aussi le premier à être désigné danseur étoile en Belgique, avant de revenir dans son pays natal pour mener une longue carrière artistique aux multiples facettes

Dans cet ouvrage publié en arabe, en français et en anglais, Aomar Boum, anthropologue marocain installé aux États-Unis et membre de l’Académie du Royaume, retrace la vie de son père, qui fut probablement l’un des derniers Rekkas du Maroc, ces messagers qui portaient à pied les lettres avant l’arrivée de la poste. Le récit est illustré par Majdouline Boum-Mendoza, fille de l’auteur, née aux États-Unis et âgée aujourd’hui de quatorze ans.
Aomar Boum et sa fille scellent dans ce livre les liens entre trois générations et entremêlent leur histoire familiale et la grande histoire du Maroc, éclairant au passage des pans peu connus de notre passé.

Ce programme liste des activités organisées par le CCME seul ou en partenariat, ou des activités qu’il soutient ou enfin des activités dans lesquelles il est invité à intervenir. Il est bien évidemment appelé à être régulièrement actualisé.

 

  • - 9-19 mai, Rabat : 29ème édition du Salon de l’édition et du livre, Rabat
    - 10 mai, Rabat, réunion de travail avec l’Association cultures et connaissance du monde arabe (ACCMA) Blois – France autour de leur projet intitulé « Marcheuses de Oujda », projet de mise en relation de femmes engagées au Maroc et en France autour du vieillissement
    - 15, 16 et 17 mai 2024, El Jadida : 13ème édition des rencontres marocaines sur la chimie à l’état solide (REMCES) à l’université Chouaïb Doukkali, évènement organisé par l’Association marocaine des sciences des matériaux, l’Université Hassan I de Settat, l’université Hassan II de Casablanca et l’université Chouaïb Doukkali d’El Jadida.
    - 18 mai 2024, Bruxelles : Diwan Awards célèbre les 60 ans de l’immigration marocaine en Belgique
    - 20 mai, Rabat : leçon inaugurale du président à l’UIR en ouverture de l’atelier « Informer sur les migrations et déconstruire les préjugés », qui se déroule du 20 au 22 mai à destination d'ONG, de journalistes et de chercheur.se.s, du Sénégal, du Niger, de France et du Maroc.
    - 23 mai, Rabat : participation du président à la commémoration de l’anniversaire de création de la Fondation orient-occident
    - 24-25 mai, Marrakech : 6ème édition des Trophées Marocains du monde
    - 25 mai, Paris : journée Maroc entrepreneurs à Paris
    - 26 mai au 5 juin 2024 : Tournée de la pièce de théâtre « Bonheur » dans trois villes marocaines Oujda, Taza et Rabat. Spectacle produit par le Cie Coliberté du metteur en scène Soufiane Guerraoui (en partenariat avec l’Institut français de Rabat).
    - 6 juin, Oxford, Royaume-Uni : participation du président à la table ronde finale du cycle « Migration Goverance in the Global South »
    - 27-29 juin : Forum des droits de l’Homme organisé en parallèle au Festival Gnaoua sur le thème : Maroc-Espagne-Portugal, une histoire qui a de l’avenir
    - 24 juin-6 juillet, Agadir et Laayoune : 6ème édition de l’université d’été EMAN AEROSPACE, orgtanisée par le réseau des experts marocains d’Amérique du Nord en aérodynamique
    - 11-14 août, Imilchil : 6ème édition du Festival des Marocains du monde

Journaliste au magazine Yabiladi, Ghita Zine s’intéresse notamment aux sujets culturels, historiques et sociétaux dans le contexte du Maroc et de la région. Ses articles traitent souvent de thématiques rattachées à la migration, à l’histoire du Maroc en interaction avec les évolutions ayant marqué l’Afrique du Nord, le sud de l’Europe et le pourtour méditerranéen. Ses écrits portent aussi sur les questions contemporaines du champ culturel marocain, qu’il s’agisse de littérature ou de cinéma.

Fatima Zibouh est docteure en sciences politiques et sociales, experte sur les questions de diversité & inclusion. Sa recherche doctorale portait sur les expressions culturelles et artistiques des Belgo-Marocains. Diplômée en sciences politiques (ULB) et est titulaire d’un Master spécialisé en Droits de l’Homme (UCL/Saint-Louis), elle a travaillé durant dix ans comme chercheuse au CEDEM - Centre d’Études de l’Ethnicité et des Migrations (ULg) et à l’Institut d’Études Européennes (ULB). Ses domaines de recherche sont principalement liés à la sociologie de l’ethnicité, à la participation politique des personnes d’origine étrangère, au droit de vote des étrangers, aux politiques d’intégration ainsi que de manière générale aux questions liées à la gestion de la diversité culturelle dans un contexte post-migratoire. Elle a entre autres publié : La participation politique des élus d’origine maghrébine. Élections régionales bruxelloises et stratégies électorales (Academia-Bruylant, 2010) ; Culture, ethnicité et politique. Expression artistique des minorités ethnoculturelles (Presses Universitaires de Liège, 2015) ; Ville, Culture et Diversité (VUB Press, 2018) ; Lokale, translokale en transnationale solidariteitspraktijken in het hart van Brussel (Politeia, 2019).
Désignée personnalité belgo-marocaine de l’année par les Diwan Awards en 2014, elle fait également partie des Belgium’s 40under40, et compte parmi les 40 leaders belges de moins de 40 ans.
En 2023, elle a été désignée par le Gouvernement bruxellois comme co-chargée de mission pour faire de Molenbeek et Bruxelles la capitale européenne de la culture en 2030.

Producteur-réalisateur, Khalid Zairi a étudié le cinéma à la Sorbonne Nouvelle et a produit des longs et courts métrages et documentaires dont Zéro de Nour-Edinne Lakhmari, Secret d’Oreiller de Jilali Ferhati, Ali JNah Freestyle de Hicham Lasri, et Ballon de Sable, réalisé par Younes Jaddad. En tant que réalisateur, il a réalisé Sur les Routes du Sahara, 65 mn, Prix du Jury, Prix de la meilleure Musique du deuxième Festival du Film Documentaire sur la Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani de Laayoune. Il présentera Mora est là dans le cadre des activités hors les murs de l’édition 2024 du SIEL.

Journaliste avec plusieurs années d’expérience dans la presse magazine féminine engagée, Aïcha Zaimi Sakhri est co-fondatrice du magazine Femmes du Maroc, dont elle a été directrice de la publication (1995-2009) ; co-fondatrice de l’événement Caftan, ainsi que directrice générale, directrice de publication et fondatrice du site Illi, Marocaines, libres et modernes (2011-2016).
Elle a présenté et coordonné l’émission TV hebdomadaire Horrates sur M24, la chaîne de télévision de la MAP, de janvier 2022 à août 2024. En tant que consultante, elle a accompagné l’association Jossour dans la mise en œuvre de la campagne Parité Maintenant, initiée en 2017. Elle a conçu et réalisé l’étude sur la place des femmes journalistes dans les médias au Maroc (mai 2021). Le 16 décembre 2023, elle a lancé les premières Assises du féminisme à Rabat et créé le média féministe en ligne egalitemag.com.

Consultant en communication institutionnelle et en relations publiques, il dirige un bureau de consulting à Rabat, Merouane Touali préside le Cercle des Lauréats de Belgique, une association de droit marocain qui regroupe les diplômés.es de Belgique résidant au Maroc, et œuvre pour le renforcement des liens entre les deux royaumes.
Diplômé de l’Université Libre de Bruxelles et de l’Université de Liège, il a travaillé pendant les quinze dernières années pour des institutions marocaines dédiées aux droits de l’Homme et aux Marocains de l’étranger, et a été conseiller en diplomatie publique au ministère des Affaires étrangères et chargé de mission auprès du Chef du Gouvernement marocain.
Président de l’Association internationale sans but lucratif, Wafin Europe, basée à Bruxelles, qui œuvre à la mise en avant de la culture du vivre ensemble, M. Touali est membre de différents cercles de réflexion et d’engagement au sein de la société civile, au Maroc et à l’international.

Ahmed Skounti est un chercheur et écrivain marocain spécialisé dans les domaines de l’anthropologie sociale et du patrimoine culturel. Il est professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) à Rabat et à Marrakech. Titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris, M. Skounti a consacré sa carrière à l’exploration et à la préservation du riche patrimoine culturel marocain. Il a joué un rôle important en tant que consultant pour l’UNESCO, notamment en contribuant à la rédaction de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en 2003 et de ses Directives Opérationnelles, en tant que délégué du Maroc au sein de ses organes et en tant que président de l’organe d’évaluation du Comité intergouvernemental du patrimoine culturel immatériel en 2015 et 2017. Son expertise dans ce domaine est reconnue à l’échelle internationale. Parmi ses publications, on peut citer Intangible Cultural Heritage and Sustainable Development. Inside a UNESCO Convention (2024, avec Chiara Bortolotto) ; De l’immatérialité du patrimoine culturel (2011, avec Ouidad Tebbaa), et Le Sang et le Sol. Nomadisme et Sédentarisation au Maroc (2012) ; Secrets du Sud marocain (2006).

Psychopédagogue et experte en genre, ancienne femme politique belge, Fatiha Saïdi se consacre entièrement à l’écriture depuis 2018. Elle a contribué à plusieurs livres collectifs et a publié : Les Fourmis prédatrices (Bouregreg, Rabat, 2017), Par les liens forcés du mariage (La Boîte à Pandore, Bruxelles, 2018), Dans la peau d’une femme mendiante (La Boîte à Pandore, 2019), Echos de la mémoire sur les montagnes du Rif (La Croisée des chemins-CCME, Casablanca, 2020), Confémininement (Femmes Prévoyantes Socialistes, Bruxelles, 2020), Sous les izran, l’héritage (Citizenne-Avansa, 2023), Izran, erfgoed in woord en muziek (Citizenne-Avansa, 2024) et Résister et militer au féminin, (Soralia, 2024). La traduction en arabe d’Echos de la mémoire sur les montagnes du Rif est parue cette année (la Croisée des chemins-CCME).

Professeure au département d’études arabes et islamiques de l’Université de Séville et à l’International College of Seville, Rocío Rojas-Marcos a également enseigné à l’Université Pablo de Olavide. Docteure en littérature et esthétique dans la société de la connaissance, elle est aussi diplômée en philologie arabe de l’Université de Séville. Elle a publié les essais Mohamed Chukri (Malaga, Editorial Zut, 2021), Tánger. Segunda Patria (Córdoba, Almuzara, 2018), Carmen Laforet en Tánger, (Tanger, Khbar bladna, 2015), Sanz de Soto y Buñuel. La tercera España transfretana, (Khbar Bladna, Tanger, 2012), Tánger. La ciudad Internacional, (Almed, Grenade, 2009), ainsi que divers articles et chapitres de livres. Elle est l’autrice de plusieurs recueils de poésie dont ; Habitada por palabras (Madrid, Huerga y Fierro, 2020), GMTT (dans Calle del Aire nº 2, décembre 2021, Séville, Editorial Renacimiento), Y si supieran, Plaquette (Séville, Hojas de hierba, 2022), Anoche soñé que regresaba a Manderley, (Séville, Hojas de Hierba, 2023). En 2020, elle a reçu le prix Manuel Alcántara de poésie pour le poème Anoche soñé que regresaba a Manderley et le prix El Drag de création littéraire de l’Université de Cadix pour le recueil de poèmes GMTT.

Né au Maroc, Abdallah Redouane est depuis 1998 secrétaire général du Centre islamique culturel d’Italie. Il est diplômé de l’Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (ISCAE) et docteur en sciences des organisations et en sociologie de l’Université de Caen. Enseignant à Caen de 1980 à 1984, il a occupé entre 1984 et 1998 différents postes au sein du ministère des Habous et des Affaires islamiques au Maroc. Il a été ainsi Attaché au cabinet du ministre (1984), Chef de cabinet du ministre (1985), Directeur général des publications, éditions et imprimeries (1994), puis Directeur général des études et des affaires administratives et financières. Parallèlement, il a présidé le groupe de travail Cultes et éducation religieuse du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).

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