Selon Faouzi Lakhdar Ghazal, président du groupe, "le Conseil s'est penché dès ses débuts sur la question de la mobilisation des compétences marocaines du monde ". Le programme a été élaboré autour de trois axes : "des activités dans les pays d'accueil, qui avaient pour but de se rapprocher des compétences dans leur environnement, des rencontres avec les institutionnels dans le cadre d'une démarche participative et le soutien d'activités ou de projets portés par des compétences dans différents domaines". En parallèle, des groupes de réflexions ont mené des études sur des thématiques liées à la gestion de ces compétences.
"Le Maroc s'est intéressé à ses compétences à l'étranger depuis près de vingt ans, un ministère a été créé à cet effet, la fondation Hassan II est aussi le fruit de l'intérêt porté à la question", soutient Faouzi Lakhdar Ghazal, en précisant que "le CCME a une singularité : c'est la seule institution dont les membres sont issus de l'immigration".
"Le Maroc n'est pas le seul pays à connaître des difficultés à structurer ses communautés à l'étranger. Des pays comme le Liban ou les Philippines, qui connaissent une forte immigration au sein de leurs populations, sont dans le même cas", a déclaré le président du groupe de travail, ajoutant que " ces dernières années, nous assistons à une vraie volonté de la part des institutionnels de faire évoluer la question de la mobilisation des compétences et qu'aujourd'hui les conditions nécessaires pour passer à une vitesse supérieure sont réunies".
Faouzi Lakhdar Ghazal a toutefois insisté sur "l'implication des Marocains de l'intérieur dans l'élaboration d'une stratégie nationale de mobilisation des compétences marocaines du monde".