samedi 30 novembre 2024 05:37

LA fe ria de Sebta n'aguiche plus autant les immigrants clandestins. Ce qui était devenu une véritable passoire à destination de l'Europe connaît un Strict renforcement de la sécurité. Les forces de sécmité espagnoles, habituées à jouer au chat et à la somis ont mis en place un protocole de sécurité annuel destiné à éviter le passage de ces clandestins…Suite

Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, la majorité des musulmans vivant et travaillant à l'étranger sont beaucoup plus dévoués dans leur 'pratique des traditions culturelles et religieuses durant le mois sacré de Ramadan.

La fondation OXFAM défend le droit des travailleuses agricoles à l'international. Au Maroc, la structure milite pour l'amélioration des conditions de travail dans le secteur de la fraise...Suite

Human Right Watch a vigoureusement dénoncé mercredi la chasse aux immigrés sans-papiers menée par la police grecque dans le centre d'Athènes ces derniers jours, qui selon cette ONG, n'a aucune "base légale".
"La Grèce a le droit d'appliquer ses lois sur l'immigration et après une procédure juste d'expulser ceux qui n'ont les papiers légaux pour séjourner au pays", a indiqué Benjamin Ward, vice directeur de la section Europe et Asie centrale de HRW.
"Le pays n'a pas le droit de traiter les gens comme des criminels ou de présumer qu'ils ont un statut irrégulier en raison de leur race ou leur ethnicité" a-t-il ajouté.
Depuis la semaine dernière, la police grecque a entamé une opération surnommée "Xenios Zeus" (du nom du roi des dieux de l'Antiquité Zeus, protecteur des hô tes), au cours de laquelle 1.595 arrestations et 6.000 interpellations ont été effectuées.
La plupart des migrants arrêtés ont été transférés en Thrace (nord-est), région frontalière avec la Turquie et passage habituel des migrants venant d'Asie et à destination de l'Europe occidentale.
Le ministre conservateur de la Protection du citoyen, Nikos Dendias, a demandé mardi "le soutien" des maires de cette région, qui, ont fortement réagi au transfert du problème dans leurs villes.
"Au nom de votre patriotisme et de l'instinct de survie du citoyen grec, je vous demande de soutenir cet effort, la question de l'immigration illégale est l'un des grands problèmes du pays avec celui de l'économie", a dit M. Dendias.
Il a qualifié "d'effort national" l'opération en cours qui vise à mettre fin "à l'illégalité et aux ghettos de clandestins, qui deviennent victimes de l'exploitation, ce qui conduit ensuite à la criminalité, une menace pour les citoyens grecs".
Le dirigeant du parti socialiste Pasok, Evangélos Vénizélos, qui participe avec le parti de la Gauche démocratique au gouvernement de coalition dirigé par le conservateur Antonis Samaras avait mis en garde lundi contre le risque de transfert des problèmes athéniens dans les villes du Nord du pays.
Au cours de sa récente campagne électorale juste avant sa victoire aux législatives du 17 juin, M. Samaras s'était engagé à "reconquérir" les villes et arrêter "l'invasion" de l'immigration illégale.
08 août 2012
Source : AFP

Le Canada est un pays accueillant pour les immigrants, mais la sévérité de son administration aboutit parfois à des drames, comme celui d'un Portugais, vivant au Québec depuis 32 ans, qui doit être expulsé à cause d'une lettre perdue.
Marié à une Québécoise, Jose Pereira a eu quatre enfants et plusieurs petits-enfants au Canada et n'y a commis aucun délit.
Il était au Portugal pour rendre visite à son père malade lorsque sa carte de résident permanent a expiré et il a omis de répondre à la demande du consulat qui lui réclamait des preuves supplémentaires de son séjour au Canada, a rapporté mardi Radio-Canada.
Il est rentré au Québec et n'a pas reçu une lettre de rappel qui lui avait été adressée au Portugal. Il ne s'en est aperçu que deux ans plus tard: lorsqu'il a demandé la citoyenneté canadienne, le ministère de l'Immigration a décidé de l'expulser pour "utilisation abusive des lois d'immigration".
M. Pereira, qui a passé 26 ans de sa vie au Portugal et 32 au Canada, s'apprête à vendre sa maison et à retraverser l'Atlantique avec sa femme dans quelques semaines.
"On me met à la porte comme un criminel, ça n'a pas de sens", a-t-il dit à Radio-Canada.
Selon un avocat canadien spécialiste des questions d'immigration, Me Stéphane Handfield, l'immigré n'a pas abusé du système, mais a fait preuve de négligence en se croyant en règle.
7 août 2012
Source : AFP

Le réalisateur marocain Faouzi Bensaidi a reçu le prix du meilleur réalisateur pour son film " Mort à vendre" lors de la 12ème édition du festival du cinéma asiatique et arabe de New Delhi.
Dans une déclaration à la MAP, Bensaidi s'est dit heureux de remporter ce prix lors de cette manifestation d'envergure qui a célébré cette année le centième anniversaire du cinéma indien.
"Ce prix revêt un goût particulier de par la valeur artistique des films en lice et les grandes figures du cinéma ayant pris part à la compétition lors de ce festival", a indiqué le réalisateur.
"Mort à vendre" était en lice dans la compétition officielle de cette manifestation cinématographique aux cô tés de onze longs-métrages de réalisateurs issus de différents pays, dont les célèbres réalisateurs chinois Wu Quan et japonais Yoshimasa Ishibashi.
Le film décrit le parcours de trois personnages qui, vivant dans des conditions sociales difficiles, verront leur amitié se transformer en tragédie après leur décision de braquer une joaillerie.
"Mort à vendre" a participé à plusieurs festivals et décroché de nombreux prix, dont le prix Panorama du Festival international du film de Berlin (février 2012), le prix du meilleur film du Festival du film de Bruxelles, le grand prix de la 18ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, ainsi que le prix du jury du Festival national du film de Tanger.
06 août 2012
Source : MAP

Selon une nouvelle estimation publiée mardi par l'Institut des politiques migratoires (MPI), 1,76 million d'immigrés sans papiers présents aux Etats-Unis pourraient bénéficier de la suspension des expulsions décidée par le président Obama le 15 juin.
La mesure concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés, et n'ayant pas d'antécédents judiciaires. Après examen de leur dossier, ceux-ci pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail de deux ans.
Alors que le gouvernement a estimé à plus de 800.000 le nombre de personnes potentiellement bénéficiaires de la nouvelle mesure, le MPI, un centre d'études indépendant, affirme qu'il y a déjà 1,26 million de sans papiers dans la tranche d'âge concernée, et que 500.000 autres seront à leur tour éligibles quand ils auront 15 ans. Pour les chercheurs du Pew, un autre centre d'études indépendant, ils seraient 1,4 million au total.
Selon le MPI, les trois-quarts des bénéficiaires potentiels sont originaires du Mexique ou d'un autre pays d'Amérique centrale. Les Etats ayant le plus grand nombre d'immigrés qualifiés sans papiers sont la Californie, le Texas, la Floride, l'Etat de New York, et l'Illinois.
Si les dossiers peuvent être envoyés dès le 15 août, un fonctionnaire de l'administration confie qu'il faudra sans doute "plusieurs mois" aux candidats avant de recevoir leur permis, en raison des vérifications à faire.
En annonçant la mesure, M. Obama avait déclaré qu'il ne s'agissait ni d'une "amnistie" ni d'une première étape vers la citoyenneté, mais de "la chose la plus censée à faire".
Cette décision, largement approuvée par la communauté latino-américaine, pourrait, selon des analystes, aider Barack Obama à remporter la présidentielle de novembre. Courtisant aussi un électorat latino de plus en plus important, les républicains critiquent, eux, une décision politique.
"Les Américains devraient être outrés de savoir que le président compte outrepasser l'autorité conférée par la Constitution au Congrès en amnistiant par décret un million d'étrangers en situation irrégulière", avait critiqué le représentant conservateur l'Iowa Steve King le jour de l'annonce.
7 août 2012
Source : AFP

Les forces de l'ordre ont arrêté, mardi à Tanger, 18 subsahariens qui projetaient de gagner la cô te nord du détroit de Gibraltar, apprend-on de source policière.
Les prévenus, de différentes nationalités, ont été interpellés sur la cô te de Rmilat par des policiers et des éléments des Forces auxiliaires, indique la même source, précisant que le coup de filet a permis la saisie du zodiac, muni d'un moteur puissant et du matériel de navigation.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, a-t-on souligné de même source.
07 août 2012
Source : MAP
Au Canada depuis 32 ans, il risque l'expulsion à cause d'une lettre perdue
Le Canada est un pays accueillant pour les immigrants, mais la sévérité de son administration aboutit parfois à des drames, comme celui d'un Portugais, vivant au Québec depuis 32 ans, qui doit être expulsé à cause d'une lettre perdue.
Marié à une Québécoise, Jose Pereira a eu quatre enfants et plusieurs petits-enfants au Canada et n'y a commis aucun délit.
Il était au Portugal pour rendre visite à son père malade lorsque sa carte de résident permanent a expiré et il a omis de répondre à la demande du consulat qui lui réclamait des preuves supplémentaires de son séjour au Canada, a rapporté mardi Radio-Canada.
Il est rentré au Québec et n'a pas reçu une lettre de rappel qui lui avait été adressée au Portugal. Il ne s'en est aperçu que deux ans plus tard: lorsqu'il a demandé la citoyenneté canadienne, le ministère de l'Immigration a décidé de l'expulser pour "utilisation abusive des lois d'immigration".
M. Pereira, qui a passé 26 ans de sa vie au Portugal et 32 au Canada, s'apprête à vendre sa maison et à retraverser l'Atlantique avec sa femme dans quelques semaines.
"On me met à la porte comme un criminel, ça n'a pas de sens", a-t-il dit à Radio-Canada.
Selon un avocat canadien spécialiste des questions d'immigration, Me Stéphane Handfield, l'immigré n'a pas abusé du système, mais a fait preuve de négligence en se croyant en règle.
7 août 2012
Source : AFP

Les transferts des kenyans résidant à l'étranger ont atteint 50,08 milliards de shillings (596,23 millions de dollars) durant les six premiers mois de cette année, contre 406,5 millions de dollars durant la même période de 2011, soit une hausse de 47 pour cent, a indiqué mardi la Banque centrale du Kenya (CBK).
La diaspora kenyane envoie chaque mois 7,5 milliards de shillings en moyenne, ce qui en fait l'une des principales sources de devises pour le Kenya.
Les envois de fonds vers le Kenya ont subi une tendance à la hausse depuis 2010, et ce malgré la crise financière et l'affaiblissement de l'environnement économique mondial", a déclaré la Banque dans un communiqué.
L'afflux croissant des transferts de fonds est attribuée aux efforts constants du gouvernement pour assainir le climat des affaires et inciter les Kenyans de l'étranger à investir dans leur pays d'origine, souligne la même source, précisant que la majorité des fonds sont investis dans l'immobilier et la consommation intérieure.
Cette forte augmentation des envois de fonds de la diaspora kenyane est due à une utilisation accrue des canaux formels et à une réduction des coûts , a déclaré Charles Koori, directeur de recherche à la CBK.
En 2011, les transferts effectués par les 3 millions de Kenyans résidant à l'étranger avaient atteint 74,85 milliards de shillings, soit la quatrième source de devises derrière le thé (109 milliards), le tourisme (98 milliards) et l'horticulture (91,6 milliards).
Par région, les Kenyans résidant en Amérique du Nord représentent 45 pour cent des envois de fonds, suivis de l'Europe avec 30 pc et le reste du monde 25 pour cent, indique la CBK.
Selon la banque mondiale, les envois de fonds vers les pays en développement ont totalisé l'année dernière 372 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 12,1 pour cent des envois de fonds totaux reçus en 2010.
La Banque a recommandé une amélioration des données sur les envois de fonds, tant au niveau national que bilatéral, afin de permettre le suivi des progrès accomplis dans la réduction des coûts de transfert de fonds.
Dans la Communauté Est-africaine (CEA), l'Ouganda arrive en deuxième position en recevant l'an dernier 937 millions de dollars de transfert de fonds de la diaspora, contre 915 millions de dollars en 2010, suivi du Burundi et de la Tanzanie avec seulement 25 millions de dollars.
La banque mondiale souligne également que tous les pays de la CEA ont enregistré une augmentation des envois de fonds étrangers, ce qui reflète la tendance dans la plupart des pays en développement. "Pour la première fois depuis la crise financière mondiale, les envois de fonds à toutes les régions en développement ont augmenté de six pour cent en 2011 , relève un rapport de la banque.
La croissance devrait se poursuivre dans les pays en développement à un taux de 7 à 8 pour cent par an pour atteindre 441 milliards de dollars d'ici 2014, note la même source.
07 août 2012
Source : MAP

La colère monte en Espagne face à la décision controversée du gouvernement d'éliminer l'assistance gratuite du système de santé publique aux sans-papiers, mécontentement renforcé mardi par le projet de leur proposer des assurances payantes pour accéder aux soins.
AFP - La colère monte en Espagne face à la décision controversée du gouvernement d'éliminer l'assistance gratuite du système de santé publique aux sans-papiers, mécontentement renforcé mardi par le projet de leur proposer des assurances payantes pour accéder aux soins.
"Ma loyauté envers les patients ne me permet pas de manquer à mon devoir éthique et professionnel et de commettre un abandon", lance un manifeste déjà signé sur Internet par 870 médecins de famille
En le ratifiant, ils entrent dans un mouvement d'"objecteurs de conscience" lancé en juillet par la Société espagnole de médecine de famille et communautaire (semFYC, 19.500 membres), qui rejette cette mesure devant entrer en vigueur le 1er septembre.
Engagé dans un effort de rigueur sans précédent pour tenter de réduire son déficit public à moins de 3% du PIB en 2014, le gouvernement conservateur a ainsi décidé de priver les immigrés en situation irrégulière d'accès au système gratuit de santé publique.
Pour les sans-papiers, seules les urgences pour maladie ou accident, le suivi de grossesse, accouchement et post-partum et l'assistance sanitaire aux moins de 18 ans seront encore assurés gratuitement à la rentrée.
Cette nouvelle norme "nous confronte à la situation de devoir arrêter de soigner des gens qui ont été nos patients, et cela viole le code déontologique" des médecins, affirme l'association.
Pour le gouvernement, il s'agit avant tout d'économiser "environ un milliard d'euros par an" avec cette décision, ajoutée à une mesure visant à limiter le "tourisme sanitaire" des Européens non-résidents en Espagne.
Mais comme en réponse au malaise des médecins, le ministère de la Santé a toutefois fait un pas mardi pour réintégrer les sans-papiers dans le système de santé publique... à condition de payer.
Ce dernier a ainsi indiqué être en train de travailler à la création de "conventions" payantes qui permettront notamment aux citoyens non-européens "d'être reçus dans le système public", sans donner le détail des montants envisagés.
Le ministère semblait réagir ainsi à une information du journal El Pais publiée mardi, qui chiffrait le coût de ces "conventions" pour sans-papiers à 710,40 euros par an pour les moins de 65 ans. Une somme qui bondirait jusqu'à 1.864,80 euros par an pour les plus âgés.
Du côté des associations d'immigrés, la nouvelle a provoqué une "grande surprise et inquiétude".
"Cela touche les personnes les plus vulnérables, celles qui n'ont pas de papiers", souligne Vladimir Paspuel, président de l'association hispano-équatorienne Ruminahui.
"Beaucoup n'ont pas de travail ou des emplois très précaires", souligne-t-il. "Et leur peu de revenus, ils les destinent tout simplement à survivre", explique-t-il, précisant toutefois que son association ne serait pas contre l'introduction d'une cotisation, mais moins élevée que les chiffres avancés mardi.
"Nous voulons aussi participer à l'effort pour sortir de la crise", martèle-t-il.
"Mais il faut arriver à un consensus pour que cela ne touche pas les plus faibles", ajoute-t-il, appelant au dialogue avec le gouvernement et les 17 régions, qui sont en Espagne chargées du budget de la santé.
Parmi les rares régions n'étant pas gouvernées par le Parti populaire, au pouvoir à Madrid, l'Andalousie, les Asturies, la Catalogne et le Pays basque ont déjà annoncé qu'elles maintiendraient les soins gratuits pour les sans-papiers.
Et le gouvernement socialiste basque a rappelé mardi son opposition à un système de santé "basé sur les coupes et les restrictions".
"Ce que doivent faire les immigrés illégaux c'est entrer en Espagne légalement", a réagi mardi le porte-parole adjoint du Parti populaire au Congrès des députés, Rafael Hernando, interpellé par les médias sur la polémique créée par l'annonce d'une assurance payante.
L'Espagne "ne doit plus être le paradis de l'immigration illégale", a-t-il ponctué.
7/8/2012
Source : France 24/AFP

La justice a tranché. L'homme de 44 ans qui a tiré sur des jeunes qui fêtaient la rupture du jeûne du ramadan samedi soir 4 août à Aigues-Mortes (Gard) a été condamné, lundi, par le tribunal de Nîmes, à quatre ans de prison ferme. La femme qui l'a aidé dans son agression a été condamnée à deux ans ferme. Les peines sont conformes aux réquisitions du parquet. Ils ont été écroués.
"UNE CHASSE À L'HOMME" POUR LE PROCUREUR
Dans la nuit de samedi à dimanche, des jeunes s'étaient rassemblés sur le parking d'une supérette dans le quartier du Bosquet, après la rupture du jeûne, comme ils le faisaient tous les soirs depuis le début du ramadan sans que personne n'ait trouvé quoi que ce soit à y redire. Mais ce soir-là, un couple était dans sa voiture. Les jeunes ont d'abord cru à un couple de touristes, quand ils ont vu l'homme, employé du cimetière, sortir du véhicule, proférer des insultes racistes, puis prendre une carabine dans son véhicule et tirer à huit reprises au moins, d'abord sur leur petit groupe, ensuite sur une voiture dans laquelle se trouvaient une maman et sa fille de 9 ans, d'origine maghrébine. L'agression –la "chasse à l'homme", a dit le procureur pendant ses réquisitions– a duré une quarantaine de minutes, faisant un blessé léger.
Selon des témoins, la femme de l'agresseur a aussi tenu des propos racistes, et a aidé son compagnon à recharger son arme. Tous deux étaient en état d'ébriété. Le couple est passé en comparution immédiate pour "violences avec ITT (interruption de travail) inférieure à 8 jours", avec quatre circonstances aggravantes: "la préméditation", "l'alcool", "l'arme" et "l'appartenance des victimes à une ethnie, race ou religion".
UNE RÉUNION EN MAIRIE "DANS UN CLIMAT APAISÉ"
Le préfet du Gard, Hugues Bousiges, a tenu à réagir très fermement. C'est dans le Gard que Marine Le Pen a réalisé son meilleur score au premier tour de la présidentielle et c'est dans la circonscription incluant Aigues-Mortes qu'a été élu un des trois seuls députés d'extrême droite, l'avocat Gilbert Collard. Le préfet a réuni, dimanche, une quarantaine de personnes en mairie. Le colonel de gendarmerie, les victimes, les témoins et leurs familles étaient présents à cette réunion qui s'est tenue dans un climat apaisé, selon des personnes présentes.
La gendarmerie s'est engagée à renforcer les patrouilles dans la ville, qui bénéficie déjà de davantage de gendarmes mobiles pendant toute la saison estivale.
7/8/2012, Anne Devailly
Source : Le Monde

Les immigrés de l’Afrique subsaharienne ne sont plus les bienvenus au Maroc. Ces derniers temps, le Royaume chérifien, qui souhaite réguler les flux migratoires, a durci sa politique de répression des immigrés clandestins. Le député socialiste Abdelhadi Khayrate a même affirmé qu’ils représentaient un « danger » pour le Maroc.
Les immigrés y penseront à deux fois avant de se rendre au Royaume chérifien. Ces derniers temps, le Maroc a durci le ton contre les migrants en situation irrégulière qui résident sur son territoire, les contrôles sont beaucoup plus stricts aux frontières. L’objectif, limiter à tout prix les flux migratoires.
La police justifie sa politique de répression envers les immigrés, en les accusant d’être des « criminels de guerre ». Le député socialiste Abdelhadi Khayrate est même allé plus loin. En mai dernier, lors d’une séance à l’Assemblée nationale, il a été jusqu’à affirmer que les immigrés sont armés et entrainés et qu’ils représentent un danger pour le peuple marocain. De même, début juin, le journal indépendant marocain Assabah avait également créé la polémique avec un article intitulé Les immigrés africains impliqués dans des crimes de guerre. Le quotidien avait publié une enquête du gouvernement sur les immigrés résidant au Maroc et recherchés pour crimes de guerre à l’international.
« Ils subissent des traitements inhumains »
Les immigrés sénégalais, eux, affirment avoir été victimes de brimades dernièrement, selon le journal sénégalais Le Quotidien. Certains sont torturés dans les commissariats de police, d’autres rejetés à la frontière. Une traque qui se fait jusqu’à leur domicile, raconte l’un d’entre eux au journal. « Actuellement tous les Sénégalais sont menacés d’expulsion », assure-t-il. Dakar et Rabat sont pourtant des pays-amis. Cette situation pourrait bien ternir leurs relations.
Selon une enquête menée par le Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME), le nombre d’immigrés africains n’excéderait pas 10 000. Ils sont originaires du Cameroun, de Guinée, du Sénégal ou du Nigeria. Pour certains, le Royaume chérifien est un passage obligé pour se rendre en Europe. D’autres y viennent pour se réfugier ou trouver du travail.
La majorité des migrants rejoignent le Maroc via la frontière avec l’Algérie. C’est d’ailleurs à cette frontière que la police n’hésite pas à les refouler. Plusieurs immigrés de l’Afrique subsaharienne ont été reconduits à la frontière de façon brutale, dénonce l’Association marocaine des droits humains. Selon l’organisation, « ils subissent des traitements inhumains, avec des coups et des insultes à connotations racistes et discriminatoires ».
7 AOUT 2012, ASSANATOU BALDE
Source : Afrik.com

Les apprentis issus de l'immigration font souvent de meilleurs résultats que les Suisses et réussissent une meilleure entrée dans le monde professionnel, selon une étude de l'Université de Fribourg.
L'étude du groupe de recherche de Margrit Stamm, professeure au Département des sciences de l’éducation de l’Université de Fribourg pourfend de nombreux clichés. Un compte-rendu en est donné mardi sur le site de l'Université fribourgeoise.
Le parcours de 750 diplômés de l'école obligatoire ayant décroché de bons résultats en 2009 a été analysé. La moitié d'entre eux était suisses, l'autre issue de l'immigration. Au final, l'étude affirme que ce sont les migrants, et non les indigènes, qui ont le mieux réussi leur apprentissage.
Le rôle des formateurs
Même résultat pour leur entrée dans le monde professionnel. Les migrants ont perçu un salaire plus élevé et acquis un meilleur statu professionnel que les Suisses. Ce cas de figure apparaîtrait toutefois surtout chez les hommes.
Le rôle joué par les formateurs, qui agissent comme des mentors et des modèles pour ces apprentis est important dans leur réussite, selon l'étude. Le soutien de leur famille est également un facteur de réussite considérable.
Les migrants ayant obtenus de bons résultats sont ainsi issus de lignées paternelles ambitieuses et/ou sont soutenus par des frères et sœurs aînés ou encore, par une bourse d'étude. Ce point tord le coup à un autre cliché affirmant que les familles migrantes ne sont pas intéressées par la réussite de leur enfants, selon Margrit Stamm.
Pour la chercheuse mandatée par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), ces résultats devraient pousser les acteurs de l'éducation à dépasser le regard unilatéral et négatif porté sur les «migrants en échec». Ceci afin d'exploiter leur potentiel, notamment face à la pénurie annoncée de certaines professions spécialisées.
Un catalogue de mesures
Car la réussite de ce groupe d'apprentis ne représente toutefois qu'un petit pourcentage de la majorité des élèves issus de l'immigration. Quelque 80% d'entre eux effectueraient un parcours à la traîne en raison d'un manque de soutien global dans leur formation.
A partir de sa recherche, et afin de se concentrer sur les facteurs positifs de la réussite, la professeure Margrit Stamm compte élaborer un catalogue de mesures permettant de mieux aider ces enfants et adolescents jusqu'à leur envol vers le monde professionnel.
07.08.2012, Sandrine Perroud.
Source : Tribune de Genève/Newsnet

Kamal Oudrhiri, ingénieur à la NASA, à la tête de l'équipe de radio-science. La mission de Curiosity est de révéler les secrets de la vie sur mars...Suite

Fier de sa décoration par le préfet de la région alsacienne pour actes de courage et de dévouement, Mustafa Zaâri dédie cette distinction à SM le Roi Mohammed VI. C'était à l'occasion de la traditionnelle cérémonie à la mémoire des policiers morts pour la France au cours de laquelle 21 personnes ont été distinguées dernièrement à Strasbourg...Suite

« Je serai attentif àux évolutions des conditions de vie de mes compatriotes du Maroc». Dans cette interview accordée à ALbayane, M. Pouria Amirshahi, député de la 9ème circonsctiption des Français à l'Etranger, fait le point sur le rôle qu'il jouera dans cette circonscription dont fait partie le Maroc.Il a souligné l'attention qu' il accordera «aux évolutons qes conditions de vie de ses « compatriotes du Maroc» surtout étant donné l’importance...que revêt le Maroc dans cette circonscription…Suite

Un millier de Cosaques, qui formaient une force militaire redoutée à l'époque des tsars, aideront la police à patrouiller dans la région méridionale de la Russie qui sera l'hôte des Jeux d'hivers de 2014, dans la ville de Sotchi, en bordure de la Mer Noire. La police doit s'assurer que des travailleurs migrants du Caucase voisin n'envahissent pas la région.
Le déploiement prévu des Cosaques, annoncé par le gouvernement de la région de Krasnodar, a été vivement critiqué en Russie, certains craignant que cela ne mène à une hausse des tensions ethniques dans la région, voire des crimes haineux contre les migrants musulmans au teint généralement sombre.
Les Cosaques ne seront pas armés, mais porteront tout de même des uniformes les identifiant comme des membres d'une force militaire qui célèbre toujours son rôle de défense des frontières russes à l'époque pré-soviétique.
Leur mission, qui doit débuter le 1er septembre, sera de contrôler les migrants dont «le comportement n'est pas toujours légal, et pas toujours correct», selon ce qu'a déclaré lundi le chef adjoint de l'armée cosaque de Kubam, Konstantin Perenishko.
Le gouverneur Alexander Tkachyov a annoncé la semaine dernière le déploiement des Cosaques lors d'un discours devant des policiers.
«Ce que vous ne pouvez pas faire, un Cosaque peut l'accomplir», a déclaré M. Tkachyov. Il a ajouté que les Cosaques ne seraient pas restreints, comme la police, à maintenir l'ordre public et à faire respecter les lois sur l'immigration.
«La police a des pouvoirs suffisamment importants, mais il y a des limites, a dit le gouverneur. Nous l'avons constaté ces dernières années en raison de la démocratie et de la plus grande attention accordée aux droits de la personne et à la société civile.»
Il a ajouté que la présence des Cosaques ferait fuir les Russes immigrés de venir s'installer au Krasnodar, une région agricole.
M. Tkachyov a semblé très inquiet à propos des citoyens russes provenant de la région multiculturelle du Caucase, qui a été frappée par une insurrection musulmane et des problèmes économiques depuis le début de la première guerre d'indépendance de la Tchétchénie, en 1994.
Les Russes de souche traitent les natifs du Caucase de façon de plus en plus xénophobe et hostile. Les travailleurs migrants des anciennes républiques soviétiques de l'Asie centrale, de l'Arménie et de l'Azerbaïjan sont également victimes de discrimination.
Les remarques du gouverneur lui ont valu de vives critiques. Un membre de la Chambre publique, un organisme consultatif approuvé par le Kremlin, a dit qu'il demanderait aux procureurs de l'État d'enquêter à savoir si les remarques violaient la loi russe sur l'incitation à la haine ethnique.
«Tkachyov en a appelé à la désintégration du pays», a déclaré le membre de la Chambre publique Alexander Sokolov dans une déclaration, vendredi. «Il considère les provinces du Caucase comme un territoire ennemi et demande à les isoler avec des milices paramilitaires illégales.»
Les groupes paramilitaires cosaques ont été le fer de lance de l'expansion russe sous les tsars, et sont tristement célèbres pour des pogroms antisémites qui ont provoqué d'importantes migrations juives vers l'Ouest. Pendant l'ère soviétique, les Cosaques ont été persécutés et ont fait l'objet de purges en raison de leur résistance au pouvoir communiste, et le retour de leurs escadrons et défilés après 1991 est souvent vu comme des bravades sans importance. Lors du recensement russe de 2010, environ 70 000 personnes se sont identifiées comme étant cosaques.
6/8/2012, Mansur Mirovalev
Source : La Presse.ca/ Associated Press

Dans la nuit du 28 au 29 juillet, la mosquée de Limoges ainsi que d'autres bâtiments de la ville avaient été tagués. SOS racime a décidé de porter plainte.
Des inscriptions à la bombe noire avaient été taguées sur les deux portes d'entrée de la mosquée de Limoges, située rue Émilie Zola, alors que les musulmans sont en plein mois du ramadan. Les mêmes signes avaient également été retrouvés sur la porte de l'association Roma Bair, en centre ville, près du théâtre de la passerelle. Plus tard, des têtes de cochon dessinées avaient été découvertes sur la vitrine d'un restaurant kebab.
"La gangrène loin d'être éradiquée"
SOS Racimse 87 a été consterné par ces actes et a décidé de déposer plainte pour incitation à la haine. "Ces provocations [...] démontrent que la grangrène des idéologies fascistes et nazies est loin d'être éradiquée. La représentation du symbole des Jeunesses Hitlériennes suggère la présence dans nore ville de personne qui se revendiquent d'une mouvance nazie" a déclaré Hugues Mathieu, président de SOS racisme.
En effet, les signes retrouvés ressemblent à ceux utilisés par le groupe des nazis d'Odal. Ils représentent la lettre Othila. L'extrémiste néonazi ultra-nationaliste, Anders Behring Breivik, auteur d'une tuerie en Norvège, en faisait d'ailleurs partie. Cet insigne fut utilisé pendant la seconde guerre mondiale par la jeunesse hitlérienne et la 7e division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen.
Depuis ces faits, d'autres tags ont été retrouvés ailleurs dans Limoges, en particulier en zone Nord de la ville. Les taggeurs ont semble t-il emprunté un chemin passant par le Zénith, Ester et le Palais-sur-Vienne.
06/08/2012,  Sarah Rebouh
Source : France 3 Limousin

La Cimade, qui s'attendait à la baisse des taxes appliquées sur les titres de séjour des étrangers à l'occasion du vote du projet de loi de finances rectificative, dénonce des taxes «exorbitantes» sur les titres de séjour des étrangers. Mais cette association, qui défend le droit des étrangers, a déchanté. Le ministre français du Budget a décidé de laisser courir ces taxes jugées «exorbitantes» en raison de la crise économique et financière et le rôle que ces taxes jouent dans le budget de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
Le Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade) qui est une association qui apporte de l'aide aux immigrés, n'est pas du tout content des taxes appliquées sur les titres de séjour des étrangers en France. Dans un communiqué, cette association dénonce le fait que «les taxes exorbitantes exigées aux personnes étrangères restent en vigueur». En effet, un étranger doit s'acquitter d'une taxe pour recevoir sa carte de séjour. Cette taxe, appliquée aux primo - arrivants, varie entre 77 euros (50 mille 508,689 francs Cfa) pour les étudiants et 368 euros (241 mille 392,176 francs Cfa) selon les autres situations.
Mais «ces dernières années, le montant des taxes que doivent s'acquitter les personnes étrangères pour obtenir un titre de séjour n'a cessé d'augmenter de façon exponentielle», fait remarquer le Cimade. Qui ajoute : «En décembre dernier, la loi de finances pour 2012 avait enfoncé le clou non seulement en augmentant considérablement les différentes taxes existantes pour les personnes étrangères (jusqu'à 500 % d'augmentation de la taxe de régularisation par le travail), mais également en obligeant la personne qui demande à régulariser sa situation à payer une partie du droit de visa de régularisation au moment même de la demande de titre de séjour (110 euros non remboursables en cas de rejet de la demande).
«Aujourd'hui, un titre de séjour peut coûter plus de 700 euros», s'insurge cette association qui a pour mission la défense des droits des étrangers en France. Sans perdre espoir, le Cimade espérait qu'avec l'arrivée de la Gauche au pouvoir, il y aurait une occasion de faire baisser ces taxes. Surtout que le gouvernement de François Hollande a déposé un projet de loi de finances rectificative qui a été discuté entre le 11 et le 31 juillet 2012.
Pour les responsables du Cimade, c'était «une occasion idéale pour revenir sur ces dispositions excessives et injustes». Mais en cette période de crise économique et financière, les députés et les sénateurs français n'ont pas voulu toucher un point sur ces dispositions tarifaires. Malgré le lobbying mené par le Cimade. «Interpellés par nos organisations, les députés ont choisi de ne pas évoquer le sujet», explique-t-on dans le texte. Au Sénat, les groupes socialiste, écologiste et communiste ont déposé des amendements visant à revenir sur ces taxes excessives et discriminantes. Pour Eliane Assassi, qui a déposé cet amendement, si «demander un titre de séjour était une obligation et non une possibilité, il était tout à fait anormal, injuste et contre-productif que les étrangers nouvellement arrivés, c'est-à-dire ceux dont la situation sociale est encore précaire ou fragile, soient ainsi contraints de payer des taxes exorbitantes pour l'obtention de leur titre de séjour».
Tout en reconnaissant «l'injustice que représentent ces taxes», le ministre français du Budget a «mis fin à toute discussion en rappelant les impérieuses contraintes financières de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), dont le budget est alimenté à 80 % par ces taxes». Si le Cimade reconnaîet que cet argument économique semble de taille, cette association indique qu'il ne faut pas oublier que «ces taxes s'inscrivent dans la politique restrictive du gouvernement précédent (Sarkozy, Ndlr) en matière d'immigration». Surtout que «celui-ci cherchait tout autant à financer le budget de l'Ofii qu'à dissuader les personnes étrangères de solliciter un titre de séjour».
Hollande a raté l'occasion de marquer le changement
Pourtant, le Cimade souligne qu'à la veille d'une opération de régularisation annoncée pour l'automne par le ministre de l'Intérieur, «des milliers de personnes étrangères répondant aux critères annoncés risquent de se retrouver bloquées par l'exigence de ces taxes qu'elles ne pourront verser». Avant d'indiquer que c'est «une occasion ratée pour marquer le changement», le slogan favori de l'ex-candidat socialiste, devenu président de la République, François Hollande.
Les sénateurs, croit le texte, détenaient là une occasion pour envoyer «des signaux clairs de rupture» avec la politique d'immigration précédente. «Le Cimade regrette qu'ils ne l'aient pas saisie. En attendant une hypothétique prochaine réforme, les personnes étrangères vont être contraintes dans les prochains mois de s'acquitter de ces taxes ou bien de renoncer à se faire régulariser. Manuel Valls (ministre de l'Intérieur, Ndlr) avait pourtant rappelé lors d'une interview au Monde le 28 juin 2012 que 'les difficultés à obtenir un titre de séjour sont des facteurs de fragilisation économique, psychologique, sociale et donc des obstacles à l'intégration'», rappelle le Cimade.
06/08/2012,  Moustapha Barry
Source : Wal Fadjri

Comment les musulmans vivent leur quotidien à Paris ? C'est la question posée par les Fondations pour une société ouverte (Open Society Foundations). L'organisation, qui agit dans la lutte contre les discriminations, a ainsi pu observer que la religion musulmane n'est pas un frein à l'intégration en France. Un constat dont elle fait part dans son enquête « Les Parisiens musulmans », dévoilée en juillet dernier.

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