«Une école primaire accueille plus de deux cents élèves. Plus de 70% sont de confession musulmane. C’est le temps de l’Avent. Le chef d’établissement installe une crèche dans le hall. Un parent musulman exige que la crèche soit retirée car "un musulman ne peut entendre que Jésus est Fils de Dieu". Question : "Pour accueillir et respecter l’autre dans sa culture, faut-il pour autant faire disparaître tout signe chrétien ?"» Le cas de figure est exposé dans le dossier «Musulmans en école catholique» que la direction de l’enseignement catholique diffuse en cette rentrée auprès de ses équipes éducatives. Un travail inédit qui illustre les nouveaux problèmes auxquels les écoles catholiques sont désormais confrontées. Elles accueillent de plus en plus d’élèves musulmans, devenus majoritaires dans certains établissements de Villeurbanne (Rhône), de Marseille ou de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Dans les banlieues difficiles, les parents se tournent en effet vers le privé sous contrat, relativement abordable, en espérant que leurs enfants seront mieux encadrés et échapperont aux mauvaises influences. Ils pensent aussi qu’à la différence du public, qui bannit les «signes religieux ostentatoires», leurs enfants pourront mieux y pratiquer leur religion.
fêtes. Du coup, l’école catholique se retrouve déstabilisée. Comment accueillir tous ces élèves musulmans sans risquer d’y perdre son âme ? Où trouver l’équilibre entre l’ouverture aux non-catholiques - la loi interdit aux écoles sous contrat de refuser des élèves sous prétexte de leur religion - et la volonté de garder un «caractère propre», autrement dit d’afficher haut et fort les couleurs catholiques ? Pendant deux ans, un groupe de travail, constitué de chefs d’établissement et d’experts, a planché. Objectifs : améliorer les connaissances de l’islam des équipes enseignantes afin de mieux argumenter leurs positions, et surtout leur suggérer les bonnes réponses.
Résultat : seize fiches d’informations très didactiques - sur le vocabulaire islamique, les fêtes, le voile, les conceptions musulmanes de la maladie, de la mort et de la résurrection, etc. - et des dossiers analysant quatorze cas concrets qui se sont posés dans des établissements, face auxquels les directions n’ont pas su réagir ou ont mal réagi. Les responsables de l’enseignement catholique y apparaissent tiraillés entre un souci de pragmatisme et un raidissement identitaire.
Piscine. Dans l’affaire de la crèche dont un père musulman réclame le retrait, la réponse est «niet». Mais encore faut-il savoir le dire sans braquer le parent de l’élève. La «fiche C5» rappelle que les musulmans ont une vision très différente de Jésus-Christ - pour eux, «il n’a pu être crucifié» - et renvoie à la sourate 4 qui en parle. Mais s’il faut comprendre l’agacement du père, il n’est pas question pour autant de céder : «Il est important que des signes chrétiens rendent visible l’identité de l’établissement catholique.»
Même fin de non-recevoir pour les familles demandant une dispense de piscine pour leurs enfants durant le ramadan, de peur qu’ils boivent de l’eau. «Toutes les écoles juridiques musulmanes s’accordent à regarder l’intention : l’acte est-il volontaire ou accidentel ?Dans le cas présent, avaler de l’eau ne casse pas le jeûne», tranche la «fiche B2». En plus, le code de l’éducation rend obligatoire l’assiduité scolaire. Enfin, toujours selon la fiche, il faut rappeler au père rétif «le projet» catholique de l’établissement dont il a eu connaissance lors de l’inscription.
Internats. Logiquement, les écoles catholiques connaissent les mêmes problèmes que l’enseignement public. Mais au nom du respect de la foi - les musulmans croient aussi «en un Dieu unique», rappelle le dossier -, les réponses peuvent être très différentes. Ainsi, une directrice de lycée voyait les élèves musulmans prier dans la cour. Un jour de pluie, prise de pitié, elle leur a proposé une salle. Depuis, elle ne peut plus en disposer et les élèves y font venir des croyants de l’extérieur.
«Actuellement, face aux influences radicales, mieux vaut répondre négativement pour éviter une source de conflit», recommande prudemment la «fiche B4». Une exception, toutefois, pour les internats. Mais la salle attribuée doit s’appeler «salle polyvalente» et servir aussi à «des fêtes, des groupes de discussion, des repas partage»… Des directeurs ont aussi fait un mauvais choix, selon cette étude, en instaurant des repas halal dans leurs internats. Comme quoi diriger une école catholique peut être parfois un chemin de croix.
4 octobre 2010
Source : Libération.fr
Une délégation de la Commission européenne doit arriver lundi à Tripoli pour une visite de trois jours consacrée à la coopération dans la lutte contre l'immigration clandestine, dont la Libye est devenue l'un des principaux points de passage en Afrique…Suite
Monsef Derraji est un militant associatif : secrétaire général de l'association des jeunes professionnels marocains de 2006 à 2008 et président fondateur du congrès maghrébin au Québec depuis 2009…Suite
« Nous sommes désormais, nous Marocains, insérés dans le temps des mobilités internationales»
Quel rôle joue le CCME dans la promotion des artistes marocains à l'étranger?
Il s'agit pour nous de les faire connaître au sein de l'immigration et, d'autre part, de faire découvrir au Maroc même les créateurs marocains qui vivent à l'étranger. En près d'un quart de siècle, la communauté marocaine expatriée a connu une expansion démographique remarquable, s'est féminisée, rajeunie et s'est projetée au niveau mondial, comme le prouve encore une fois la diversité des pays de résidence des artistes invités à l'exposition «Résonances». Nous sommes désormais, nous
Marocains, insérés dans le temps des mobilités internationales, avec tous leurs effets en termes de confrontation artistique et d'enrichissement par le dialogue avec les autres.
Comment est née la collaboration du CCME au projet de l'exposition «Résonances» ?
De manière assez naturelle pourrait-on dire car la rencontre entre le projet porté par le commissaire Brahim Alaoui et notre stratégie était évidente.
C'est en fait la rencontre entre un Marocain du monde, spécialiste reconnu dans son domaine et une volonté du Conseil d'être en permanence ouvert sur les grandes potentialités que recèle l'émigration dans tous les domaines.
Que pensez-vous de cette première édition de Marrakech Art Fair?
Cette initiative est à mes yeux une nouvelle impulsion dans cette grande dynamique culturelle et ce foisonnement de la scène culturelle marocaine qui se manifeste au niveau des arts plastiques, des musiques urbaines, des festivals, etc. C'est non seulement une contribution à la promotion de l'art mais aussi un apport au développement du pays.
Source : La revue Diptyk n07
« Mon père a perdu toutes ses dents, je peux enfin le mordre. » C'est sur cette phrase que s'ouvre le site de l'un des artistes marocains les plus cotés du moment. Les œuvres de ce Tangérois drôle et provoc' sont exposées en ce moment à Moscou, Bâle, Amsterdam et Paris…Suite
Un haut responsable de la communauté musulmane d'Allemagne a salué lundi la main tendue par le chef de l'Etat Christian Wulff, qui s'est présenté la veille comme le président de tous les Allemands, musulmans compris.
"Le discours de Wulff était le signe que les musulmans ne sont pas des citoyens de seconde classe", a affirmé le président du Conseil central des musulmans d'Allemagne (ZMD), Aiman Mazyek, dans le quotidien Bild.
"Wulff a dit clairement: des projets de vie différents et la diversité sont souhaités", a-t-il ajouté.
A l'occasion des célébrations du 20e anniversaire de la Réunification dimanche, le président de la république a assuré que l'islam faisait aussi "à présent" partie de l'Allemagne.
"Nous sommes un peuple. Cet appel à l'unité doit être aujourd'hui une invitation à tous ceux qui vivent chez nous", avait assuré le conservateur Christian Wulff lors des cérémonies à Brême (nord), rappelant le slogan "Nous sommes le peuple" des Allemands de l'Est lors des manifestations ayant précédé la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989.
La chute du Mur avait conduit moins d'un an plus tard à la Réunification, officialisée le 3 octobre 1990 et dont l'Allemagne a célébré dimanche le 20e anniversaire.
L'Allemagne a connu ces dernières semaines une violente polémique sur l'intégration des quelque 4 millions de musulmans installés sur son sol après la publication d'un pamphlet stigmatisant les étrangers en particulier ceux de confession musulmane.
"Beaucoup (de musulmans) ont l'impression: une nouvelle fois on parle de nous au lieu de parler avec nous", a également indiqué M. Mazyek dans le Frankfurter Rundschau. "Nous disons aux musulmans: ne vous retirez pas dans une émigration intérieure mais engagez vous".
Le Conseil central des musulmans d'Allemagne est l'une des nombreuses organisations représentatives d'une communauté aussi diverse que morcelée.
Source : La Croix/AFP
Le musée de Marrakech abrite à partir du 7 octobre l'exposition Résonances: artistes marocains du monde. Cet événement avec au total 15 artistes entre dans le circuit du …Suite
Le procès du député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, chef de file du Parti pour la liberté (PVV), poursuivi pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans, s'est ouvert lundi matin à Amsterdam. "Je suis poursuivi en justice, mais avec moi, c'est la liberté d'expression de beaucoup de Néerlandais qui est poursuivie en justice", a déclaré le député. "J'ai donné mon opinion dans le cadre du débat public et je peux vous assurer que je continuerai à le faire, a dit M. Wilders. La démocratie a besoin d'un débat ouvert et libre, surtout sur des sujets sensibles." M. Wilders, 47 ans, a été autorisé par les juges à s'exprimer pendant deux minutes, comme l'avait demandé son avocat qui avait annoncé qu'ensuite son client ne prendrait plus la parole durant le procès, prévu sur sept journées d'audience. "J'ai dit tout ce que je voulais dire et n'en retirerai aucun mot", a annoncé M. Wilders en achevant sa déclaration : "Sur conseil de mon avocat, je fais appel à mon droit au silence."
Une dizaine des 24 députés que compte le parti anti-islam de M. Wilders ont pris place aux premiers rangs de la tribune du public. Geert Wilders est arrivé au tribunal en voiture, évitant les médias. Le chef de file et fondateur du PVV, arrivé troisième lors des élections législatives anticipées du 9 juin, est poursuivi pour avoir notamment qualifié l'islam de "fasciste" et réclamé l'interdiction du Coran, qu'il avait comparé au livre Mein Kampf d'Adolf Hitler.
Geert Wilders doit répondre d'incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans et les étrangers non occidentaux, en particulier les Marocains, ainsi que d'injures envers les musulmans. Le député, sous protection policière vingt-quatre heures sur vingt-quatre, encourt un an de prison ou 7 600 euros d'amende pour des propos tenus entre octobre 2006 et mars 2008 dans des journaux néerlandais, sur des forums Internet et dans son film de 17 minutes Fitna, diffusé sur Internet en 2008. L'examen du dossier est prévu lundi, mercredi et vendredi. L'accusation présentera ses réquisitions le 12 octobre et la défense plaidera le 19. Le jugement devrait être rendu le 4 novembre, selon le tribunal.
Après deux heures d'audience, l'avocat de M. Wilders, Bram Moszkowicz, a demandé la récusation des juges, mettant en doute l'impartialité du tribunal et reprochant au président Moors ses commentaires à propos du droit au silence réclamé par le prévenu. M. Moors avait lancé à Geert Wilders : "Le tribunal a lu le dossier, le tribunal lit aussi les journaux et regarde la télévision (...) vous semblez être bon pour émettre une opinion mais ensuite vous évitez la discussion." "Il semble un peu que vous faites cela aujourd'hui encore", avait estimé le président. "Je pense que vous avez éveillé un soupçon de partialité", a dit l'avocat, s'adressant au président. L'audience a été alors suspendue.
Aucun témoin ne devrait être entendu durant le procès. Trois experts cités par l'accusation ont déposé par écrit et trois témoins cités par M. Wilders, des "experts de l'islam", selon son avocat, dont l'identité n'a pas été communiquée, ont été entendus par un magistrat à huis clos. Le parquet néerlandais avait décidé, le 30 juin 2008, que les déclarations du député, qui réclame l'arrêt de l'immigration, ne justifiaient pas de poursuites car elles s'inscrivaient "dans le cadre du débat public". Mais la cour d'appel d'Amsterdam avait ordonné le 21 janvier 2009 au ministère public de poursuivre Geert Wilders. La cour avait estimé que "la façon dont le débat public est mené sur des thèmes controversés comme l'immigration et l'intégration ne tombe pas sous le coup de la loi en principe, mais cela est différent lorsque des limites fondamentales sont dépassées".
M. Wilders, dont le parti compte désormais 24 députés sur 150, s'est engagé à soutenir un futur gouvernement minoritaire composé des libéraux, arrivés en tête aux élections, et des chrétiens-démocrates. Libéraux et chrétiens-démocrates ont besoin des députés du parti de M. Wilders, qui a participé à l'élaboration du programme de la future coalition, pour avoir une majorité parlementaire.
Source : Le Monde
L'Assemblée a voté jeudi soir, dans le cadre du projet sur l'immigration, en faveur d'une carte bleue européenne, équivalent de la "green card" américaine, pour les travailleurs étrangers hautement qualifiés.
Un permis de séjour temporaire européen pourra ainsi être accordé aux travailleurs "hautement qualifiés", bac+3 ou cinq ans d'expérience professionnelle, qui justifient d'un contrat ou d'une promesse d'embauche pour au moins un an. S'ils peuvent justifier d'un contrat, il faudra que le salaire mensuel soit d'au moins 3.991 euros.
Cette disposition est la transposition dans le droit français de la directive européenne du 25 mai 2009.
Danièle Hoffman-Rispal (PS) a remarqué que la directive européenne prévoyait des critères moins contraignants en ce qui concerne le salaire minimum en cas de pénurie de main d'œuvre.
Si 55% des immigrés titulaires d'un diplôme universitaire quittant leur pays, souhaitent se rendre aux Etats-Unis, ils ne sont que 5% à choisir un pays européen.
La gauche a demandé, en vain, au gouvernement une évaluation de la carte "compétences et talents" censée attirer vers la France une "immigration choisie".
Elle a aussi exprimé son "malaise" de voir ainsi le "tri" fait entre "les bons et les moins bons" immigrés, a dit le socialiste Serge Blisko.
Patrick Braouezec (GDR) a dénoncé le pillage des cerveaux.
"On est dans une concurrence mondiale, a dit le rapporteur UMP Thierry Mariani, n'ayons pas honte de dire que nous voulons les meilleurs!".
Source : AFP
L'examen du projet de loi sur l'immigration, qui suscite un réel malaise chez les députés de l'opposition mais aussi au sein même de la majorité, entre dans sa deuxième semaine.
Ce texte controversé, baptisé "immigration, intégration et nationalité", a fait son entrée à l'Assemblée nationale mardi dernier et le gouvernement espérait que tout serait bouclé le vendredi.
La session extraordinaire de septembre s'est achevée jeudi à minuit avec 75 articles, sur 90, et les 370 amendements, sur 570, encore à examiner.
La lenteur des débats s'explique par la résistance attendue de l'opposition, qui a défendu pied à pied tous ses amendements, mais également par de réelles réticences au sein de la majorité.
Il faudra donc attendre mardi et l'ouverture de la session ordinaire 2010-2011 du Parlement pour reprendre la copie présentée par le ministre de l'Immigration, Eric Besson.
La procédure dite du "temps législatif programmé", qui a pour but d'éviter les manoeuvres d'obstruction en affectant à chaque groupe une "enveloppe de temps de parole", devrait permettre de boucler mercredi l'examen du projet de loi.
Les députés devront ensuite se prononcer le 12 octobre par un vote solennel sur l'ensemble du texte que le Sénat examinera à son tour fin octobre ou début novembre.
Le texte, qui reprend plusieurs mesures annoncées le 30 juillet dernier par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Grenoble liant immigration et délinquance, prévoit notamment d'élargir les motifs de déchéance de la nationalité.
LA MAJORITÉ SE DÉCHIRE
Ce projet de loi est loin de faire l'unanimité au sein de la majorité. Eric Besson et le rapporteur du texte, Thierry Mariani (UMP), pourtant auteur d'amendements durcissant le texte, ont dû intervenir pour calmer l'ardeur de certains de leurs amis politiques.
Les coups les plus durs contre le texte ont été portés par quelques orateurs de la majorité et notamment par l'UMP Etienne Pinte qui, rappelant être né belge avant d'obtenir la nationalité française, a accusé le gouvernement de "draguer l'électorat du Front national".
"La démobilisation des députés de droite manifeste le doute et le malaise dans la majorité", estime Sandrine Mazetier, porte-parole du groupe socialiste dans ce dossier, soulignant au passage qu'à plusieurs reprises, la droite était minoritaire dans l'hémicycle.
C'est l'examen de l'article étendant les motifs de déchéance de la nationalité française aux condamnés naturalisés depuis moins de dix ans ayant causé la mort d'une personne dépositaire de l'autorité publique qui a provoqué les débats les plus tendus.
L'article a été adopté à une courte majorité de 75 voix pour et 57 contre, plusieurs élus de la majorité mêlant leurs voix à celles de la gauche, comme l'UMP Pierre Méhaignerie, le président de la commission des Affaires sociales.
Il a fallu que le groupe UMP, quelques minutes avant le scrutin, batte le rappel de ses troupes pour éviter un mauvais sort à cette mesure que plusieurs élus de l'opposition et de la majorité jugent inconstitutionnelle et inapplicable.
Imperturbable, le ministre de l'Immigration, qui a quitté en 2007 les rangs du PS pour rejoindre l'UMP, défend son projet de loi.
"Rien de ce que nous votons ne pose problème, ni au regard des conventions internationales, ni à celui de la jurisprudence du Conseil constitutionnel", a-t-il affirmé, jugeant "absurde, grotesque et déplacée" l'accusation de vouloir séduire l'électorat du FN.
Source : Reuters
Le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, a annulé le discours d'un imam, directeur du Congrès islamique canadien (CIC), en raison des positions extrémistes de son organisation, a annoncé son porte-parole samedi.
Zijad Delic devait prononcer un discours lundi au quartier général de la Défense nationale dans le cadre du mois du patrimoine islamique.
Dès qu'il a appris que M. Delic avait été invité, le ministre a fait retirer son discours du programme en raison des positions extrémistes du CIC.
Jay Paxton, directeur des communications du ministre, a expliqué, dans un courriel à l'AFP, la décision de M. MacKay. Le "CIC a déclaré que tous les Israéliens de plus de 18 ans étaient des cibles légitimes pour des attentats suicides", a-t-il indiqué.
Ces commentaires "divisent simplement les Canadiens, font la promotion de la haine et n'ont pas de place dans les célébrations de lundi", a ajouté le porte-parole.
En février 2009, le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, avait déjà condamné des propos antisémites du CIC et de son président d'alors Mohamed Elmasry.
Pour Zijad Delic, interrogé sur la chaîne publique CBC news, son organisation ne devrait pas être jugée sur les remarques de son prédécesseur.
"Nous avons dénoncé toutes les violences à l'encontre d'un être humain n'importe où dans le monde", a expliqué M. Delic, précisant qu'il ne se sentait pas coupable en raison de remarques faites par quelqu'un de son organisation.
"Ce qui m'effraie le plus", a-t-il ajouté, c'est que la décision d'annuler le discours "est une indication très claire et un message aux musulmans canadiens. Peu importe ce que vous faites, peu importe votre degré d'engagement (...), peu importe votre contribution, vous êtes juste une sorte de citoyen de seconde zone".
Dans un courriel à l'AFP, le Congrès musulman canadien (MCC), une autre organisation musulmane, a salué la décision du ministre de la Défense. "Ces dernières années, nous avons vu que le mois du patrimoine islamique s'est métamorphosé en machine de propagande pour les islamistes du Canada qui veulent introduire la Charia et se cacher derrière l'excuse de l'enseignement de l'histoire pour infiltrer les plus hauts niveaux du gouvernement à Ottawa", a indiqué Salma Siddiqui, vice-présidente du MCC.
"L'enseignement de l'histoire de l'islam devrait être le fait d'universitaires et d'historiens et non de religieux et de propagandistes", a-t-elle poursuivi.
La réunion de lundi portera sur l'évolution de l'islam au sein des Forces canadiennes et sur la contribution de la communauté musulmane à la vie de la société.
Source : Romandie/AFP
Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé un excédent estimé à 29,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin août dernier, contre 32,8 MMDH une année auparavant, selon l'Office des changes.
Les recettes au titre de ces services portant sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint quelque 69,4 MMDH en progression de 3,9%, alors que les dépenses se sont élevées à 39,9 MMDH en hausse de 17,4%, précise l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.
Les recettes voyages se sont élevées à fin août dernier à quelque 37,7 MMDH, contre 36,1 MMDH une année auparavant, en progression de 4,4%. Pour leur part, les dépenses voyages ont augmenté de 17,2% à environ 6,25 MMDH.
La balance voyages dégage ainsi un excédent de 31,4 MMDH contre 30,8 MMDH à fin août 2009.
Les recettes générées par les services de transport, de communication et par les centres d'appel, à fin août 2010, se sont établies respectivement à 12,4 MMDH (+5,7%), 3,6 MMDH (+8,8%) et 2,6 MMDH (+19,8%).
Par ailleurs, les recettes MRE se sont élevées à 36,2 MMDH à fin août 2010, contre 33,5 MMDH une année auparavant, en progression de 7,9%, souligne la même source.
Source : La Vie éco/MAP
Le gouvernement du Québec est disposé à explorer avec le Maroc des pistes de coopération portant sur l'intégration des membres de la Communauté marocaine au marché québécois de l'emploi, a indiqué, jeudi à Montréal, le directeur de l'intégration professionnelle au ministère de l'Immigration et des Communautés Culturelles du Québec (MICC), M. Marc Lafrance.
Lors d'une conférence-débat sur le thème de l'intégration de la Communauté marocaine au marché canadien de l'emploi et la reconnaissance des titres et acquis étrangers, M. Lafrance a mis en exergue les différentes actions entreprises par son Département pour mieux évaluer les titres et acquis étrangers et faciliter l'accès à l'emploi par le biais de la formation et de l'information.
Afin d'atteindre ces objectifs, le MICC a mis en place plusieurs mesures dont notamment des évaluations comparatives des études effectuées hors du Québec, un service d'information sur les professions et métiers réglementés et des programmes de formation d'appoint, a-t-il précisé.
Pour sa part, le président du Comité de l'ONU sur les travailleurs migrants, M. Abdelhamid El Jamri, a mis l'accent sur la nécessité de prendre en considération le droit des immigrants à l'éducation et à l'accès à l'emploi dans l'élaboration des politiques migratoires.
Il a souligné dans ce sens que le Maroc à travers des mécanismes aussi bien internationaux (ratification de la convention internationale pour la protection des travailleurs immigrés et leurs familles) que nationaux (mise en place du Conseil supérieur de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et de l'Agence de promotion de l'emploi et des compétences) est bien engagé dans cette voie.
De son côté, l'ambassadeur du Royaume du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a rappelé que le Maroc conscient de son capital humain, a lancé l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) afin de combler les déficits sociaux en améliorant l'accès à l'éducation, à la santé au logement et à l'emploi.
Et d'ajouter que cet investissement dans le développement humain a pour corollaire la consolidation de la démocratie et des droits de l'Homme et de la femme qui sont des choix irréversibles pour le Maroc.
Mme Chekrouni a, par ailleurs, souligné que la Communauté marocaine résidant au Canada qui constitue un vecteur de rapprochement entre le Maroc et le Canada est un facteur de développement et de rayonnement de son pays adoptif, se heurte à des difficultés liées à l'intégration professionnelle.
Initiée par l'Ambassade du Maroc au Canada, cette rencontre a permis d'ériger un débat constructif et responsable au sujet de l'intégration des immigrants à la vie active sous toutes ses dimensions internationale, provinciale, municipale et communautaire.
Source : MAP
L'islam et la laïcité ne sont pas en opposition, affirme Abdellah Boussouf, invité à prononcer une conférence à l'Université Laval, à Québec. Le Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger évoque sa vision de l'islam…Suite
La crise financière et l'augmentation du chômage ont conduit à une baisse de l'immigration illégale dans l'Union européenne, particulièrement visible au premier semestre 2010, a indiqué l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (Frontex) vendredi…Suite
Une ambiance électrique prévalait vendredi à l'Assemblée nationale française où les députés planchent depuis mardi sur le projet de loi sur l'immigration, l'intégration et la nationalité qui ne fait pas l'unanimité tant auprès de l'opposition que dans les rangs de la majorité.
La gauche qui dans son ensemble est opposée à ce projet, a annoncé qu'elle se battrait becs et ongles pour faire passer les 500 amendements déjà déposés sur les 90 articles…Suite
"RÉSONANCES, Marocains du monde" est indubitablement une première dans notre pays. A commencer par le nombre de créateurs rassemblés au Musée de Marrakech du 7 octobre au 7 décembre 20I0…Suite
L’islamophobie gagne du terrain au sein des sociétés occidentales. Une énième profanation. Dans la nuit du samedi 18 à dimanche 19 septembre 2010, des individus sont s'en sont pris à la mosquée Esselem de Lyon, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a dû encore une fois, dénoncer cette profanation…Faits et dessous d'une psychose tentaculaire…Suite
Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a indiqué jeudi que l'opération "Marhaba 2010", qui s'est déroulée du 5 juin au 15 septembre, a enregistré l'entrée sur le territoire national de plus de 2 millions de Marocains résidant à l'étranger (MRE), soit une hausse de 3,94 pc.
Lors d'un point de presse à l'issue de la réunion à Rabat du Conseil de gouvernement, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, a indiqué que, dans son exposé devant le Conseil sur le bilan du programme national d'accompagnement des MRE, M. Ameur a ajouté qu'il a été procédé à l'enregistrement de 364.243 véhicules lors de cette période.
Le ministre a rappelé que l'opération transit a débuté le 5 juin au lieu du 10 du même mois comme ce fut auparavant en raison de sa coïncidence avec le mois sacré de Ramadan et le début des activités du port Tanger-Med.
Il a relevé que l'opération "Marhaba", qui bénéficie d'une sollicitude royale très particulière, s'est déroulée, de manière générale, dans de bonnes conditions.
M. Ameur a, en outre, donné un aperçu sur les axes de l'opération d'accompagnement des MRE, mettant l'accent sur les multiples mesures prises par l'ensemble des ministères et établissements concernés qui ont procédé au traitement des requêtes et doléances des MRE, à l'accompagnement de leurs demandes au niveau local et à l'adoption d'une approche de proximité en ce qui concerne les questions qui les intéressent.
Par ailleurs, le ministre a présenté le bilan du programme social qui a été mis en oeuvre pour atténuer les répercussions de la crise économique mondiale sur la situation sociale des MRE en situation de précarité.
Source : MAP
L'Alliance des Marocains résidant en Italie (AMRI) a attiré l'attention du Parlement européen et de plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'homme sur la nécessité d'une intervention urgente pour la libération de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé par les milices du "Polisario".
Dans une lettre adressée à ces instances, dont copie est parvenue vendredi à la MAP, l'AMRI appelle à une mobilisation internationale en vue de préserver la vie de M. Ould Sidi Mouloud et de lui permettre de recouvrer la liberté pour exprimer librement ses opinions.
L'alliance a souligné, à cet égard, qu'à travers sa description de la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf, M. Ould Sidi Mouloud n'a fait que «satisfaire les espérances et attentes interminables de ceux, nombreux dans les camps, qui rêvent de liberté et d'une vie digne et stable, à l'abri des privations, des frustrations et de la +polisarisation+ quotidienne des camps».
Tout en réaffirmant sa grande préoccupation pour la séquestration arbitraire de cet ancien responsable du "polisario", qui a eu le courage d'exprimer librement ses opinions, l'AMRI a rappelé le soutien et l'adhésion inconditionnels exprimés par M. Ould Sidi Mouloud à la proposition marocaine d'autonomie et sa dénonciation, comme l'avaient fait d'anciens dirigeants du "polisario" ayant regagné la mère-patrie, des thèses des séparatistes dont la faillite est établie.
L'Alliance a, par ailleurs, appelé les organisations destinataires de la lettre à plus de vigilance concernant notamment l'instrumentalisation dont sont victimes les jeunes sahraouis, contraints à contracter des mariages forcés dès l'âge de 13 ans, dans le vil objectif d'accroitre - à travers la croissance démographique que cela est de nature à générer- le nombre des camps, de tirer ainsi profit des subventions et d'espérer des jumelages et pactes d'amitié avec des administrations communales et des ONG étrangères.
Elle a attiré également leur attention sur la nécessité de diligenter des enquêtes sur la destination réelle de ces subventions et aides et sur leurs véritables bénéficiaires qui les détournent souvent à leur profit.
Les organisations des droits de l'homme doivent aussi soutenir les efforts déployés par le Maroc pour l'instauration d'une paix durable dans la région et faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour se départir de leurs positions radicales, a souligné l'AMRI.
Outre le Parlement européen, cette lettre a été adressée au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR/ACNUR), à l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et à l'Institut interrégional des Nations-Unies pour la recherche sur la criminalité et la justice (UNICR).
Des copies de la lettre ont également été adressées à Amnesty Internationale, au Centre de politique internationale CeSPI, à Freedom House et à Front Line (Fondation internationale pour la protection des défenseurs des droits humains).
Source : MAP