Le CCME été représenté aux travaux de ce Forum par M. Younès Ajarraï, président du Groupe de travail "Cultures, Education, Identités".
Membre de la délégation marocaine, conduite par Mme Akharbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Ajarraï a eu des rencontres fructueuses avec les responsables de différentes organisations s'activant dans le domaine de la migration, notamment le directeur général de l'Organisation internationale des migrations, M. Lacy Swing.
"La participation du CCME au forum de Rio est naturelle tant l'immigration est au centre des questions de diversité culturelle et du dialogue entre les cultures abordées par cette rencontre mondiale", a-t-il affirmé.
M. Ajarraï a souligné l'engagement important pris par le Maroc dans le cadre de l'Alliance des civilisations, que le CCME a enrichi par son implication dans la rédaction du Plan d'action national.
Il a signalé que les migrants, de par leur appartenance à leur pays d'origine et à leurs liens avec celui de résidence, sont porteurs d'un message de dialogue entre la culture de la mère patrie et les cultures du monde.
Il a de même insisté dans son intervention devant la session sur les migrations, sur le fait que le respect de cette double appartenance doit s'imposer à tous, aux pays de résidence, certes, mais aussi au pays d'origine et aux organisations internationales".
De ce fait, a-t-il poursuivi, les migrants sont appelés à agir de sorte à faire respecter leur culture, leurs traditions et croyances dans le respect des cultures et des lois en vigueur dans les pays de résidence.
Les migrants peuvent aussi s'avérer des piliers de changement des perceptions et des clichés sur les cultures d'origine dans les pays d'accueil, a-t-il noté, soulignant que le CCME oeuvre à accompagner les millions de Marocains du monde à vivre leur identité dans la quiétude, attachés à leur culture, tout en étant adaptés aux conditions de vie dans les pays de résidence.
M. Ajarraï a, par ailleurs, rappelé que les migrants peuvent être de grands acteurs de développement économique dans les pays d'accueil, ainsi que dans les pays d'origine à travers les transferts financiers, le soutien à la famille restée au pays et l'apport de compétences désormais avérées aux plans économique, scientifique et technique.
Source : MAP
A partir du 1er janvier 2011, les anciens combattants issus des troupes coloniales verront leurs pensions réhaussées pour atteindre celles de leurs homologues français. La différence de traitement remontait à la fin des années 50. Le Maroc a salué samedi cette « bonne nouvelle» .
L’égalité est rétablie. Les anciens combattants originaires des ex-colonies de la France, doivent recevoir les mêmes pensions d’invalidité ou de retraite que les ressortissants français ayant également servi dans l’armée, a décrété le Conseil constitutionnel.
Saisi pour la première fois par de simples citoyens, des Algériens, grâce à la réforme constitutionnelle de 2008, les « sages» ont décidé de contraindre le gouvernement à procéder à cette réforme au plus tard en janvier 2011 selon la décision publiée vendredi. Elle tranche un litige remontant à l’indépendance des colonies.
Le Conseil constitutionnel ne conteste pas totalement que les ressortissants de différents pays ne perçoivent pas tous le même montant, en raison des divergences de pouvoir d’achat, mais juge illégale une discrimination fondée sur la seule nationalité.
En effet, souligne-t-il, un Français résidant en Algérie est par exemple privilégié par rapport aux Algériens. La décision du Conseil entrera en vigueur au 1er janvier 2011, et le gouvernement devra donc d’ici là réformer le système. Des dizaines de milliers de personnes sont concernées.
Les ressortissants des anciennes colonies françaises ont été intégrés en nombre dans les troupes qui ont combattu pour la France durant les deux guerres mondiales mais aussi dans les corps expéditionnaires envoyés dans certains conflits coloniaux, comme celui d’Indochine, de 1945 à 1954.
Leurs pensions avaient été gelées en 1958 et 1959 et elles étaient donc souvent symboliques dans les années 2000. En 1981, sous François Mitterrand, le système avait été rendu moins injuste avec une première augmentation. Puis, sur initiative du gouvernement de gauche de Lionel Jospin et de celui de droite de Jean-Pierre Raffarin, une deuxième réforme avait augmenté les pensions des étrangers, maintenant cependant une inégalité avec celles des Français.
Une troisième réforme avait été menée sous la présidence de Jacques Chirac en 2006, mais elle maintenait toujours une inégalité entre Algériens, ressortissants d’autres anciennes colonies et Français, souligne le Conseil. C’est cette réforme qui est jugée inconstitutionnelle.
C’est une bonne nouvelle» , a déclaré Mohamed Ameur ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. « Cette décision répond à une injustice criante et elle tombe au bon moment car ces anciens combattants sont malades et vivent des conditions difficiles» .
Source : La VieMarocaine/Europe1
Le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a indiqué que cette institution adhère pleinement aux actions des réseaux internationaux et régionaux des instances nationales des droits de l'Homme.
S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre initiée à l'occasion du 20ème anniversaire de la création du CCDH, M. Herzenni a souligné que cette institution a pu renforcer sa position au niveau international et consolider ses relations avec les grandes instances internationales des droits humains.
M. Herzenni a souligné que le parcours du CCDH s'est caractérisé, depuis sa création en 1990 et jusqu'à la restructuration en 2001, par l'accompagnement des réformes et initiatives visant à garantir la confiance en l'Etat des institutions et le dépassement des points négatifs du passé.
Cette étape s'est également caractérisée par la mise en place de l'instance indépendante pour la réparation des préjudices causés et des violations passées des droits de l'Homme.
Il a également mis l'accent sur le lancement d'une nouvelle dynamique des droits de l'Homme et des processus de réforme dans le cadre de la dynamisation des recommandations de l'Instance Equité et réconciliation (IER) et l'élaboration de rapports annuels sur les droits de l'Homme, rappelant la publication de rapports sur les prisons et la migration ainsi que l'observation des élections 2007.
M. Herzenni a indiqué que l'action du CCDH a porté sur deux axes relatifs à la culture des droits de l'Homme et le plan national sur la démocratie et les droits de l'homme.
Il a précisé que les missions du CCDH ne se sont pas limités aux droits civils et politiques, elles ont touché aussi les questions économiques, sociales, culturelles et environnementales.
A cette occasion, le wali de Diwan Al Madalim, Moulay M'hamed Laraki, a indiqué que la commémoration de cette anniversaire constitue un moment fort de réflexion, soulignant que la création du CCDH est une étape historique dans le processus de consolidation de la démocratie et la consécration de l'Etat de droit.
De son coté, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami a indiqué, dans une allocution lue en son nom, que la commémoration du 20ème anniversaire de la création du CCDH, est une étape pour passer en revue les réalisations accomplies, rappelant les concertations auxquelles le CCDH a pris part pour la création du CCME.
A cette occasion, le Conseil a organisé une exposition de ses publications ainsi qu'une exposition itinérante de timbres postaux dédiés aux droits de l'Homme, en partenariat avec Poste Maroc.
Le Conseil a également édité une nouvelle publication comprenant une série de documents qui jettent la lumière sur les étapes saillantes qui ont marqué le parcours du CCDH durant deux décennies.
Publiée sous le thème "vingt ans au service des droits de l'Homme", cette publication s'arrête sur les principales étapes qui ont marqué la vie du Conseil depuis sa création, le 8 mai 1990, à travers la présentation d'un certain nombre de documents (discours et lettres Royaux, recommandations, avis consultatifs, textes de lois et textes réglementaires, mémorandums, documents de références, etc.) qui témoignent du parcours d'une institution nationale indépendante et pluraliste ayant joué un rôle central dans le raffermissement du processus de réconciliation, de promotion et de protection des droits de l'Homme au Maroc.
Source : MAP
Le gouvernement américain tente d'empêcher l'Arizona de mettre en oeuvre sa loi qui punit les entreprises employant des immigrants en situation irrégulière. L'administration a encouragé vendredi la Cour suprême à faire obstacle à ce texte qui va à l'encontre des lois fédérales.
La position présentée à la Cour est la même que celle exprimée par Barack Obama à propos de ce texte discriminatoire envers les communautés hispaniques. Quand elle prendra effet fin juillet, la loi de l'Arizona obligera la police à contrôler le statut migratoire des personnes interpellées pour n'importe quel motif.
Le ministère de la Justice a rencontré l'équipe du gouverneur Jan Brewer pour tenter de dissiper le malentendu. L'administration considère que la question doit être réglée nationalement, et non pas au niveau des Etats. Comme dans le cas des lois sur les droits civiques, la règle fédérale devrait primer sur les dispositifs légaux locaux.
Dès lors, si les entreprises de l'Arizona utilisent sciemment des clandestins, elles peuvent se voir sanctionner en perdant leur licence dans les 49 autres Etats américains. Toutefois, les tribunaux locaux ont rendu des décisions en sens inverse.
Source : Chalenge/AP
La ville catalane de Lérida (nord-est) a été vendredi la première en Espagne à prendre un arrêté pour limiter le port du voile intégral, en interdisant son usage dans tous les édifices municipaux, a annoncé la municipalité. Le conseil municipal a voté à une large majorité un texte "limitant l'usage du voile intégral et autres vêtements et accessoires qui couvrent totalement le visage et empêchent l'identification dans les bâtiments et les installations de la municipalité". Cet arrêté municipal, dont le parti nationaliste catalan CiU a pris l'initiative, a reçu le soutien du Parti socialiste qui dirige la mairie et des conservateurs du Parti populaire (PP).
Le texte qui a été approuvé à une confortable majorité (23 voix pour, une contre et deux abstentions) est le premier du genre en Espagne où le voile intégral est relativement peu visible. L'arrêté s'accompagne de l'engagement pris par la municipalité de "sensibiliser" les habitants au "respect de la dignité des femmes et des valeurs d'égalité et de tolérance", selon un communiqué diffusé par la municipalité. CiU avait estimé en rédigeant sa proposition initiale que la présence dans cette ville de représentants salafistes, adeptes d'une doctrine rigoriste de l'islam, avait "facilité la diffusion de pratiques incompatibles avec les principes de l'égalité des sexes et du respect de la femme".
La France et la Belgique débattent
Le ministre du Travail du gouvernement socialiste espagnol, Celestino Corbacho, avait déclaré lundi être partisan d'une interdiction du voile intégral sur les lieux de travail et dans les locaux de l'administration. "Cacher complètement la femme au moyen d'un vêtement, quel que soit le symbolisme, heurte violemment notre société et empêche les progrès visant à l'égalité entre les hommes et les femmes", une valeur "qui ne doit pas régresser", avait-il expliqué.
L'Espagne est un pays où l'immigration explose depuis les années 1990. La population issue de pays musulmans, notamment du Maroc, a fortement augmenté. Une importante communauté pakistanaise réside en Catalogne. Une interdiction de ces vêtements islamiques est débattue dans plusieurs pays européens, comme la France et la Belgique.
Source : Le Point/AFP
M. Saad Eddine El Othmani, président du Conseil National et de la Commission centrale des relations extérieures du Parti Justice et Développement (PJD), s'est félicité, samedi à Rome, du caractère fructueux des contacts établis à divers niveaux par la délégation de son parti, en visite depuis mercredi en Italie.
Dans une déclaration à la MAP, M. El Othmani a souligné l'importance accordée par la partie italienne à l'ensemble des sujets abordés ainsi que l'intérêt tout à fait particulier que la délégation qu'il conduit a eu à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine et de ses préoccupations.
La question de l'intégrité territoriale, la régionalisation, la gestion de la chose locale et la situation de la communauté marocaine immigrée sont, entre autres thèmes, à avoir été au menu des rencontres que la délégation a tenues, jusqu'à présent, à Gênes (nord) et à Rome (centre) avec des responsables régionaux, des élus locaux, des parlementaires, des dirigeants de partis politiques et des acteurs du tissu associatif et syndical.
Les responsables italiens se sont montrés attentifs aux exposés qui leur ont été faits sur tous ces thèmes, a affirmé M. El Othmani en faisant état également de leur compréhension en ce qui concerne les problèmes auxquels les ressortissants marocains sont confrontés en Italie.
Le responsable du PJD s'est réjoui de manière particulière de l'accueil réservé à la délégation par les membres de la commission des droits de l'Homme du Sénat italien qui se sont enquis des derniers développements de la question du Sahara marocain et du plan d'autonomie des provinces du sud.
La commission a été notamment renseignée sur la réalité de la situation dans les provinces du Sud et sur le caractère fallacieux des allégations des ennemis de l'intégrité territoriale qui tentent d'instrumentaliser la question des droits de l'homme pour induire en erreur la communauté internationale.
M.Othmani a précisé, dans ce cadre, avoir lancé une invitation au président de la Commission, Pietro Marcinaro, à se rendre en visite dans les provinces sahariennes pour se rendre compte par lui-même de la réalité de la situation.
Cette rencontre a été également l'occasion pour la délégation du PJD, composée également des députés Nezha El Ouafi et Said Khairoun, de souligner le caractère remarquable des droits de l'homme au Maroc comparativement aux pays de la région et de réitérer sa volonté de renforcer la coopération avec cette importante commission du Sénat italien.
S'agissant des questions touchant à la communauté marocaine, les deux parties ont exprimé la nécessité d'oeuvrer de concert pour le traitement rationnel de ce dossier et d'initier des actions visant à lutter contre la marginalisation notamment des jeunes.
Au nombre des rendez-vous pris par la délégation du PJD, les rencontres tenues avec des responsables de deux des plus importants syndicats italiens, la confédération générale italienne des travailleurs (CGIL) et l'Union italienne du travail (UIL), ont constitué des occasions pour approfondir l'examen des problèmes de l'immigration.
M. El Othmani a souligné, a cet égard, l'importance du renforcement de la coopération avec pareilles organisations en tant qu'outils de pression sur les autorités gouvernementales pouvant mener à l'adoption de politiques favorables à l'immigration.
Le responsable du PJD a mis l'accent également sur les vertus du dialogue et de la coordination des efforts en tant que moyens de trouver des solutions aux problèmes posés, sachant que la communauté marocaine en Italie a, en l'espace de quelques année, connu un important accroissement, atteignant actuellement quelque 470 mille personnes.
Tous les intervenants nationaux dans les questions de l'immigration (gouvernement, parlement, société civile, ambassade et consulats généraux du Royaume) doivent tenir le même discours et avoir une vision claire et homogène pour pouvoir ensuite être persuasifs lors de leur dialogue avec les responsables italiens, a-t-il insisté.
La visite de la délégation marocaine a été marquée, par ailleurs, par la tenue d'une réunion avec des responsables de la fondation italo-européenne de culture politique, un espace de réflexion et de recherche, présidée par M. Massimo D'Alema, anciens président du Conseil Italie et ministre des affaires étrangères.
Lors de son séjour en Italie, qui se poursuivra jusqu'à lundi prochain, la délégation se rendra également à Brescia (nord) et à Turin (nord-ouest) où elle aura des entretiens avec des responsables locaux italiens et avec les représentants de la communauté marocaine.
Source : MAP
La 7ème édition du Salon de l'immobilier marocain "SMAP IMMO", qui s'est tenue du 21 au 24 mai à Paris, a attiré plus de 52.000 visiteurs, confirmant l'attractivité pour l'investissement immobilier au Maroc de la part des Marocains Résidant à l'Etranger, des Français et autres Européens, indiquent les organisateurs.
Durant l'édition 2009, rappelle-t-on, quelque 48.440 visiteurs, dont 20 pc européens, ont fréquenté les espaces du salon, selon des statistiques communiquées par le SMAP Group et certifiées par l'organisme "Expocert".
L'édition 2010, qui s'est déroulée pendant quatre jours pleins au Parc des Expositions de Porte de Versailles, a également connu la participation d'un nombre record d'exposants et de villes représentées, comme elle a constitué un forum où plusieurs ministres marocains ont exposé leur politique sectorielle et la dynamique de développement en cours au Maroc.
Plus de 140 exposants représentant 55 villes de toutes les régions du Royaume ont participé à cette édition, proposant une offre immobilière de plus en plus large et diversifiée, comme de tradition accessible à tous les budgets.
La grande satisfaction des promoteurs après la manifestation est le reflet de la concrétisation d'un nombre important de transactions et/ou de réservations fermes, effectuées par les Marocains mais aussi les nombreux Européens présents en France et jusque dans les pays frontaliers. Un succès qui montre une fois de plus le potentiel extraordinaire que recèle l'immobilier marocain en France et en Europe.
Inaugurée par M. Ahmed Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, accompagné de M. Mostafa El Sahel, Ambassadeur du Maroc en France, cette édition exceptionnelle a été rehaussée par une série de conférences/débats animés par les ministres sur divers thèmes.
S'exprimant sur le thème particulier "Le logement social, pour une stratégie de l'offre", M. Hejira a d'emblée souligné la bonne santé du secteur immobilier marocain, grâce au potentiel important que présente le logement social, mettant l'accent sur la politique déployée par le gouvernement, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI en vue de combler le déficit dans cette filière.
De son coté, M. Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, s'est associé à la conférence sur "Les Marocains du monde, des citoyens à part entière", dans laquelle il a souligné l'apport fort de la communauté marocaine résidant à l'étranger au développement territorial de son pays d'origine, à même de constituer un élément générateur "de cohésion sociale, de solidarité et de lutte contre la précarité".
Pour sa part, Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité a contribué à la réunion autour du sujet "Femmes marocaines, les enjeux de l'égalité", au cours de laquelle elle a exposé les grandes réformes entreprises par le Maroc dans le domaine social, sous l'impulsion de SM le Roi, mettant l'accent sur l'esprit et la portée de cette politique qui vise en premier lieu à réhabiliter la famille marocaine et a ériger un projet sociétal moderniste et démocratique.
Outre la présence de membres du gouvernement, cette édition du SMAP Immo a été aussi marquée par l'organisation, dans l'espace "Media Lounge", de conférences/débats avec des notaires du Maroc, traitant de thèmes intéressant un public nombreux, désireux de s'enquérir des modalités d'investissements immobiliers et de l'environnement juridique en vigueur au Maroc.
Cette année encore, le Salon s'est déroulé sur une surface d'exposition de 15.000 m2 et a pu réunir promoteurs immobiliers, banquiers, agents immobiliers, notaires, conseillers juridiques, architectes, ainsi qu'une multitude de prestataires de services connexes au secteur de l'immobilier.
Enfin, SMAP Immo 2010 a bénéficié d'une large couverture par les médias écrits, électroniques et audiovisuels français, en particulier l'hebdomadaire +Le Nouvel Observateur+, les quotidiens économiques +La Tribune et Les Echos+, et généraliste +Le Figaro+ qui a consacré un spécial à l'immobilier marocain.
Source : MAP
Cette journée d'étude souhaite contribuer à sortir d'une perspective « franco-française » sur « l'identité nationale » , et ouvre un espace de discussion scientifique faisant place aux analyses de ces jeunes chercheurs étrangers - à la fois en tant que chercheurs, et en tant qu'étrangers, sur la France, et sur les différents pays qu'ils étudient. La journée d'études organisée à l'EHESS a ainsi vocation à faire entendre, après « le grand débat » , des voix autres et d'autres accents.
La Journée d'étude aura lieu le Vendredi 04 juin 2010 à Paris.
Source : Calenda
Réclamé depuis des décennies, l'alignement des retraites des anciens combattants issus des troupes coloniales et résidant à l'étranger sur celles de leurs homologues français sera prochainement une réalité, grâce à une décision du Conseil constitutionnel rendue vendredi.
Les neuf sages ont estimé constitutionnel et non contraire au principe d'égalité que les pensions soient différentes, selon que l'ancien combattant réside en France ou à l'étranger.
Mais, répondant pour la première fois à une "Question prioritaire de constitutionnalité" (QPC), ils ont censuré les dispositions législatives qui réservaient un sort différent aux bénéficiaires résidant à l'étranger, selon qu'ils sont aujourd'hui de nationalité française ou étrangère.
Compte tenu de l'enchevêtrement des textes législatifs, trois articles de trois lois ont été censurés.
Mais afin de permettre au législateur "de prendre de nouvelles dispositions, et d'en étendre le bénéfice à tous ceux dont le recours est en cours", le Conseil a fixé au 1er janvier 2011 la date d'abrogation de ces articles.
"Prenant acte" de cette décision, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, s'est engagé "à rédiger de nouvelles dispositions législatives".
"Nous considérons que quelque 30.000 personnes pourraient être concernées", a-t-on indiqué vendredi dans son entourage.
Pour la sénatrice verte Alima Boumedien-Thiery, "cette décision met un terme à une injustice scandaleuse", un "traitement discriminatoire" dénoncé "depuis plusieurs décennies".
En novembre 2006, l'Assemblée nationale avait entériné la revalorisation des pensions des anciens combattants des ex-colonies, un dossier en souffrance depuis 45 ans et débloqué par Jacques Chirac lors de la sortie du film "Indigènes".
Les députés avaient alors adopté à l'unanimité dans le cadre du budget 2007 des Anciens combattants un amendement du gouvernement en ce sens.
Il concrétisait l'engagement pris par le président de la République d'alors à la sortie du film de Rachid Bouchareb qui avait remis au premier plan le sort des anciens combattants d'Afrique, de Madagascar et d'Indochine.
A l'époque, 84.000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités devaient en bénéficier, s'ils en faisaient la demande (57.000 au titre des retraites du combattant et 27.000 à celui des pensions d'invalidité).
Mais cette "décristallisation" ne portait que sur "la retraite du combattant", distincte de la pension de retraite et versée au titre de la détention d'une "carte de combattant", et les pensions militaires d'invalidité.
Les pensions de retraites, versées aux anciens militaires en fonction du grade ou de la durée d'engagement sous les drapeaux et concernées par la décision du Conseil constitutionnel de vendredi, n'avaient en revanche été que partiellement alignées.
Cette situation avait encore été pointée par la Cour des comptes dans son rapport 2010 qui parlait d'une "égalité de traitement trop longtemps retardée".
Le gel, ou "cristallisation" des pensions au moment de l'indépendance des colonies françaises, était vécu comme une injustice infligée par la France à l'égard de combattants qui s'étaient battus pour elle pendant les deux guerres mondiales, en Algérie ou Indochine, au prix de la vie de dizaines de milliers d'entre eux.
Source : Le Point/AFP
Jusqu'à 50.000 manifestants étaient attendus samedi à Phoenix, en Arizona, par les organisateurs du boycott d'une loi de lute contre l'immigration clandestine qui doit entrer en vigueur le 29 juillet dans cet Etat frontalier du Mexique. Une contre-manifestation de soutien au texte devait également attirer des milliers de personnes.
Les détracteurs du projet de loi affirment qu'il vise injustement les Hispaniques et pourrait mener à des interpellations motivées par la couleur de peau. Ses partisans affirment que l'Arizona doit agir parce que le gouvernement fédéral ne le fait pas, alors que cela relève de ses prérogatives.
Source : Nouvel Observateur/AP
Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, a proposé vendredi à ses homologues du G6 et des Etats-Unis la création d'une "task force antifilières" euro-américaine pour lutter contre l'immigration clandestine, selon un communiqué de ses services reçu samedi.
Lors d'une réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Italie, France, Pologne, Royaume-Uni) plus les Etats-Unis, à Varese (Italie) vendredi, M. Besson a "demandé aux ministres chargés de l'immigration des six principaux pays de l'Union Européenne et des Etats-Unis, de renforcer ensemble la lutte contre les filières d'immigration clandestine dans les principaux pays tiers d'origine et de transit".
Il a proposé la création d'une "task force antifilières" euro-américaine qui serait notamment chargée "de définir des zones géographiques d'action prioritaire", "de mutualiser le renseignement des différents services de police et "d'élaborer un programme conjoint de coopération technique et opérationnelle avec les principaux pays tiers d'origine et de transit", selon ce texte.
Une première séance de travail sur ce thème se tiendra à Paris d'ici à fin juillet, annonce le cabinet du ministre.
En marge de la réunion internationale, M. Besson et Theresa May, nouvelle ministre britannique de l'Intérieur, "ont notamment réitéré l'engagement de la France et du Royaume-Uni à poursuivre avec détermination la lutte contre l'immigration irrégulière le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord", poursuit le communiqué.
Par ailleurs, M. Besson et David Heyman, ministre délégué pour la sécurité intérieure des Etats-Unis, "sont également convenus d'engager de nouvelles coopérations opérationnelles contre le trafic d'êtres humains et dans le domaine de l'intégration".
Ils ont paraphé les bases d'un accord sur la lutte contre l'immigration irrégulière aux frontières aériennes, qui doit être signé à Washington en août prochain, selon la même source.
Source : AFP
La diaspora marocaine trouve progressivement sa place au cœur des partis politiques français. Cela peut donner un nouvel élan aux relations franco-marocaines, car ces hommes et ces femmes gardent des liens étroits avec leur pays d'origine. En témoigne une visite de responsables politiques franco-marocains pour une mission de trois jours au Maroc. Au programme, rencontres, réunions de travail et échanges de bonnes pratiques avec des élus locaux.
L’un des principaux objectifs de la mission est « de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains », a déclaré à la MAP Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.
Cette chargée de mission auprès du Préfet de la région Ile-de-France, conduira une délégation mixte, composée de six autres responsables politiques franco-marocains, représentant de divers partis politiques, à l’instar de Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Parti Nouveau Centre), Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir (Parti communiste).
L’agenda de la délégation qui a atterri mercredi dans la soirée, la conduira à rencontrer des responsables politiques locaux à Rabat et à Fès. Dans la capitale, la délégation rencontrera notamment Fouad Ali El Himma, leader du Parti Authenticité et Modernité, Abdelwahed Radi (USFP). Une rencontre est également prévue avec Mohamed Ameur, responsable de la Communauté des Marocains résidents à l’étranger.
La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, Hamid Chabat, avant de s’envoler depuis l’aéroport de la capitale spirituelle du Royaume le Samedi 29 mai, dans la journée.
Source : Yabiladi
La majorité à l'Assemblée nationale à Paris s'apprête à punir le port de la burqa ou du niqab dans tous les lieux publics. Sans la crise politique qui secoue le pays et le report du débat à une date postérieure aux élections, le Parlement belge aurait déjà adopté un texte semblable prévoyant même des peines de prison.
Dans le nord de l'Italie, certaines collectivités locales appliquent déjà des sanctions contre les femmes qui portent le voile intégral. Ainsi, en prenant appui sur d'anciennes lois antiterroristes, la police municipale de Novara a récemment infligé une amende de 500 euros à une femme musulmane à cause de sa tenue vestimentaire.
Le débat sur l'interdiction de la burqa agite également la Suisse, l'Allemagne et plusieurs autres pays européens. Bien qu'un sentiment d'islamophobie soit parfois sous-jacent, l'un des arguments, qui revient, le plus souvent est qu'il y va de l'intérêt même des femmes. On considère en effet que l'interdiction du voile les aiderait à se libérer.
Cette hypothèse n'est corroborée par aucun fait, aucune étude. L'adoption de lois d'interdiction risque plutôt, en ciblant si ostensiblement les fidèles d'une religion spécifique, de stigmatiser les quelques femmes concernées et de les exclure encore davantage de la société.
Pour aborder le problème sérieusement, il faut évaluer les véritables conséquences des décisions prises dans ce domaine. Par exemple, la proposition d'interdire la présence de femmes portant la burqa ou le niqab dans des établissements publics tels que des hôpitaux ou des administrations peut avoir pour seul résultat de dissuader ces femmes de s'y rendre. Ce n'est pas une libération.
En réalité, l'interdiction pourrait aller à l'encontre des normes établies en matière de droits de l'homme, en particulier le droit au respect de la vie privée et à l'identité personnelle, et la liberté de manifester sa religion ou sa conviction. La Convention européenne des droits de l'homme précise que ces droits ne peuvent faire l'objet d'autres restrictions que celles qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publics, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
Nul n'a réussi à démontrer que le port de la burqa et du niqab représente un quelconque danger pour la démocratie et la sûreté publique ni même qu'il pose un problème de société majeur. Pourtant, on a projeté cette pratique vestimentaire sur le devant de la scène en insistant sur la nécessité d'en débattre et de légiférer d'urgence. Délibérément ou non, d'autres problèmes relatifs aux inégalités et aux tensions interculturelles beaucoup plus graves ont ainsi été mis de côté. Nous nous trompons de débat.
En principe, l'Etat devrait éviter de légiférer sur l'habillement. Néanmoins, dans certains cas, l'intérêt général exige que les gens montrent leur visage pour des raisons de sécurité ou à des fins d'identification. Cela ne prête pas à controverse. D'ailleurs, aucun incident sérieux concernant les quelques femmes qui portent la burqa ou le niqab n'a été signalé à cet égard.
Il ne fait pas de doute que le statut de la femme dans certains groupes religieux est un problème grave qu'il ne faut pas éluder. Toutefois, ce n'est pas en interdisant les vêtements, qui ne sont qu'un symptôme, qu'on s'y attaquera efficacement.
A juste raison, nous réagissons fortement contre les régimes qui imposent aux femmes le port du voile intégral. C'est une mesure foncièrement répressive et inacceptable, mais on ne la combattra pas en interdisant cette tenue en Europe.
Source : Le Monde
Le Maroc représente un modèle en matière de droit de la famille, ont estimé jeudi les participants à un séminaire international, ouvert jeudi à Rome sous le thème "Genre et citoyenneté entre les deux rives de la Méditerranée: quel dialogue?".
Ce séminaire de deux jours vient couronner le projet "Tempus Drive" soutenu par la Commission européenne qui a été à l'origine du lancement, en 2008, à l'Université Abdelmalek Essaadi de Tanger, d'un Master de second niveau destiné à former les professionnels de la justice, particulièrement sur le nouveau Code de la famille et sa mise en oeuvre.
Les participants, dont des professeurs italiens, marocains et français, outre des représentants de l'Institut pour la Méditerranée (IMED-Rome) et de l'Association d'études et de recherches sur les migrations (AMERM-Rabat), ont mis l'accent sur l'importance du nouveau Code de la famille pour le renforcement de l'égalité des sexes et de la démocratie au Maroc.
Les intervenants ont, par ailleurs, émis l'espoir de voir la Méditerranée devenir un lieu de rencontres et de brassage culturel, estimant que les changements de l'univers mondialisé doivent être appréhendées, non seulement sous l'angle économique et marchande, mais doivent favoriser l'échange entre les peuples de la région en matière de compétences et du savoir.
Pour le Pr Malika Benradi, de l'Université Mohammed V de Rabat et membre de l'AMERM, qui analysait la question du genre et la participation politique dans le sud de la Méditerranée, le système des quotas, adopté par le Maroc lors des dernières élections communales, a donné des résultats positifs quant à la représentativité des femmes qui s'élève actuellement à 12 pc.
Le nouveau Code de la famille, a-t-elle noté, a permis de lancer un véritable débat de société sur la situation des femmes et sur la question de l'égalité.
Les autres interventions ont porté sur le statut des femmes, la citoyenneté et la diversité, les droits familiaux de la femme en migration, les aspects culturels des droits des femmes dans le sud de la Méditerranée ou encore les droits des citoyens extracommunautaires en Europe dans la récente jurisprudence.
Le Master, lancé à l'Université Abdelmalek Essaadi, avait bénéficié à 30 étudiants et à cinq auditeurs libres. Il visait à contribuer à améliorer l'offre formative de l'Université et à renforcer la qualification des étudiants en relation avec les besoins d'insertion professionnelle.
Le cursus dispensé a privilégié la méthodologie pluridisciplinaire, liant le thème du droit de la famille et de son application à des thèmes plus généraux, tels les droits de l'Homme et de citoyenneté, les sciences sociales, la philosophie et les langues, outre des thématiques spécifiques comme le phénomène de la migration.
Ce master s'est articulé autour du nouveau Code de la famille au Maroc et approche genre, du droit des femmes entre l'universel et le spécifique et de mise en oeuvre du Code de la famille pour les Marocains de l'étranger, outre un stage de qualification.
Il a réuni, outre l'Université Roma Tre (chef de file) et l'Université Abdelmalek Essaâdi (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger qui a abrité cette formation), l'Université la Sorbonne, l'Université Toulon-Var (France) et l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fès).
Le Pr Abdellah Ounnir, de l'Université Abdelmalek Essaadi, coordonateur de ce master, a qualifié de "très courageuse" la décision de lancer cette formation par le département chargé de l'Enseignement supérieur dans la mesure où elle a intégré plusieurs matières qui ne figurent pas dans le cursus de la faculté de droit.
Il s'agit d'une formation multidisciplinaire qui a été bien accueillie par les juristes, a-t-il indiqué, précisant que des professeurs marocains et étrangers y ont participé.
M. Ounnir a émis le souhait de voir cette expérience de partenariat et d'échange à l'échelle méditerranéenne reconduite.
Source : MAP
Le livre marocain est représenté par plusieurs Maisons d'édition à la BookExpo America (BEA) 2010 de New York qui s'est ouverte mercredi au Palais des Congrès de Javits, avec la participation de quelque 1.500 éditeurs, imprimeurs et libraires du monde entier.
"Croisées des chemins", "Yanboue Al Kitab", "Aini Bennai", "Afrique Orient", "Marsam", "Malika édition" et "Tarik édition" prennent part, à l'initiative du ministère de la Culture, à ce carrefour de rencontres entre les professionnels du livre, avec des nouveautés et une sélection variée de livres et d'ouvrages dédiés à la jeunesse, aux sciences humaines, à l'art berbère, à la calligraphie, à l'architecture et à la sociologie.
Tous ces ouvrages "reflètent notre culture et notre créativité et ce Salon nous donne l'opportunité d'exposer l'image plurielle du Maroc", a déclaré à la MAP le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, Hassan Nejmi, à l'ouverture de cette exposition de deux jours sous le signe "Matière et Murmure.
Encouragé par une première participation, lors de l'édition 2009, où le monde arabe était l'invité d'honneur, le ministère de la Culture a décidé d'inscrire cet évènement international sur son agenda.
"Faire voyager le livre marocain est essentiel pour véhiculer le patrimoine culturel multiséculaire" de notre pays et "séduire un lectorat à la fois différent, exigeant et curieux de l'autre", a souligné M. Nejmi.
"Notre richesse, c'est notre diversité et elle s'illustre parfaitement dans notre stand", a-t-il fait observer, en présentant un livre sur l'architecture marocaine à un imprimeur américain très intéressé par une approche urbanistique comparée entre Tanger et Casablanca et un ouvrage sur la "Tarika Tijania" réclamé par un éditeur canadien.
Il s'agit pour M. Nejmi de "faire découvrir aux participants le marché de l'édition marocaine et les opportunités qu'il offre, mais également de trouver des débouchés" pour les éditeurs nationaux.
Mais la promotion du livre marocain se fait également "intra-muros" et le Salon international du livre de Casablanca (SIEL) lui semble être un lieu tout indiqué et il le fait savoir.
Le SIEL a "mûri et devenu l'expression de l'innovation féconde locale. Mais, il est également une fenêtre ouverte sur les autres cultures" a-t-il expliqué à l'adresse des nombreux visiteurs qui s'attardent longuement devant le stand.
"Tout le monde peut y trouver sa place", a ajouté M. Nejmi, insistant sur la position du Royaume, carrefour entre l'Europe et l'Afrique, le Machrek et le Maghreb.
D'ailleurs, a-t-il fait savoir, c'est grâce à la dynamique créée par le SIEL que plusieurs Salons régionaux ont d'ores et déjà vu le jour.
Aujourd'hui, justement le stand marocain se veut être l'interprète de ce foisonnement culturel. Une aubaine pour les éditeurs représentés à ce Salon par Yacine Retnani, jeune diplômé dans les métiers du livre, pour qui l'objectif est de mieux faire connaître le livre marocain tout en permettant aux professionnels de nouer des contacts avec leurs homologues étrangers et éventuellement de conclure des contrats.
Il a, en outre, insisté sur l'"offre très diversifiée qui aborde différentes thématiques et se décline en plusieurs langues".
Principale Foire du livre aux Etats-Unis et seconde au niveau mondial après celle de Francfort (Allemagne), BookExpo America est la plus importante en langue anglaise. "Ici, toute la chaîne du livre se côtoie", a-t-il confié à la MAP.
De fait, la foire est le rendez-vous d'un très large public mêlant auteurs et éditeurs, venant négocier droit et licence d'édition, libraires, illustrateurs, journalistes, lecteurs avertis ou simples visiteurs qui sillonnent les quelque 25.000 m2 et neuf pavillons du Javits Center, où l'Espagne est l'invitée d'honneur du Salon.
"Nous sommes présents dans la plupart des Salons de renom, aussi bien en Europe, en Asie qu'en Amérique", a-t-il précisé.
Même si les livres marocains ne s'exportent pas encore en nombre, il se montre optimiste. Le marché de l'édition au Maroc est jeune, pas plus de quarante Maisons d'édition, et saura par conséquent s'adapter rapidement aux exigences du marché pour donner naissance à une véritable industrie du livre, a-t-il estimé.
Source : MAP
D'anciens militaires espagnols ont exprimé, jeudi à Rabat, leur soutien à la proposition d'autonomie marocaine, qualifiant le projet marocain du "plus valable" pour le règlement de la question du Sahara.
Lors d'un entretien avec le Secrétaire Général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, les membres de la délégation, dont la majorité est issue des Iles Canaries, ont estimé que l'autonomie est la meilleure solution qui pourrait garantir la stabilité, précisant que les Iles Canaries n'ont aucun intérêt à voir un micro Etat se constituer dans la région.
Dans une déclaration à la MAP, M. Miguel Otriz Asin, qui conduit cette délégation représentant les derniers espagnols chargés de la direction des affaires du Sahara à l'époque coloniale, a indiqué que cette visite au Maroc, constitue une occasion pour constater de visu les progrès réalisés dans les provinces du sud du Royaume.
M. Otriz Asin a mis en exergue "l'essor économique et social" que connait la région, notamment en matière d'habitat et des infrastructures.
Et d'ajouter que les conditions de vie dans les provinces du Sud se sont beaucoup améliorées et les habitants ont pu tirer profit de ce progrès afin de développer leurs affaires et leur situation économique.
Réunir toutes les familles sahraouies est tributaire du retour de leurs frères à Tindouf à leur patrie, le Maroc, où ils peuvent vivre dans un climat de paix, de liberté et de progrès et bénéficier de ces énormes possibilités d'autonomie offertes par leur pays, a-t-il noté.
Pour sa part, M. Boussouf, a mis l'accent sur la nécessité de maintenir la paix et la stabilité en Afrique du nord, soulignant à cet égard l'importance de l'initiative marocaine.
Cette rencontre, a-t-il indiqué, constitue l'occasion d'encourager l'initiative de ce groupe qui a vécu la période coloniale et celle de l'indépendance du Sahara marocain.
Ce groupe d'anciens militaires espagnols rassemblé dans le cadre d'une ligue de défense du projet d'autonomie proposé par le Maroc, jouera un rôle important dans le cadre de l'action de la société civile en sensibilisant l'opinion publique espagnole sur la réalité et les progrès réalisés dans les provinces du Sud, a-t-il ajouté.
Source : MAP
Les programmes de cinq partis néerlandais candidats aux élections législatives du 9 juin sont en contradiction avec les règles européennes sur l'immigration et l'intégration. Telle est la conclusion de deux universitaires auxquels les programmes des différents partis été soumis. La question de l'islam, et plus généralement du rapport de la société néerlandaise avec les étrangers, est au cœur de la vie publique depuis plusieurs années aux Pays-Bas.
Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.
Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.
LE VVD VEUT UN "OPT-OUT"
Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.
Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.
A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.
S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan Peter Balkenende, chef du gouvernement sortant, et Job Cohen, le nouveau leader du parti travailliste.
Source : MAP
Le projet du programme national d'accompagnement de l'estivage des Marocains résidant à l’étranger sur le territoire national durant cette année a été au centre d'un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, lors du Conseil de gouvernement réuni, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion du Conseil, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, a indiqué que M. Ameur a précisé que ce projet comprend les quatre volets "administratif et juridique", "culturel et récréatif", "économique et développement" et "information et communication".
Le volet administratif et juridique consiste notamment à assurer une permanence efficace, à renforcer les services d'accueil, à créer "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) dans les villes de Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda, à dynamiser le comité central pour le traitement des doléances et organiser des ateliers de sensibilisation et de formation en matière de droit de la famille, a dit M. Ameur.
S'agissant du volet culturel et récréatif, le ministre a indiqué qu'il concerne notamment l'organisation d'universités d'été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines, la participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances, outre la participation de 230 jeunes marocains résidant à l'étranger à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône.
Ce volet porte également sur l'organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, ainsi que du 7-ème Raid des Marocains du Monde, avec la participation d'une centaine de participants.
L'aspect économique et de développement du programme national d'accompagnement consiste quant à lui, au suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest", à la création de 1.000 PME des MRE en partenariat avec l'Agence française de développement (AFD) et au suivi de l'exécution des projets de la communauté marocaine à l'étranger, dans le cadre du programme du développement territorial durable des oasis du Sud, a ajouté M. Ameur.
Le volet "information et communication" porte essentiellement sur le lancement de la nouvelle version du portail électronique du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la présentation du guide des MRE (2010) en plusieurs langues.
Il concerne aussi plusieurs supports sur les questions des Marocains du monde et l'organisation de rencontres d'information avec cette catégorie sociale dans les préfectures et provinces du Royaume.
M. Ameur a passé en revue les nouveautés de l'opération du transit au titre de cette année, particulièrement le début de fonctionnement du port Tanger Med, l'accueil des croisières aller-retour entre Tanger et Algésiras et la réduction d'une heure de l'opération de transit.
Il s'agit aussi de l'amélioration de la qualité des services d'accueil, la coïncidence de l'opération de transit avec le mois sacré du Ramadan, le lancement officiel de l'opération "Marhaba" le 5 juin au lieu du 10 juin et l'entrée en vigueur du passeport biométrique.
L'opération de transit 2010, explique le ministre, vise à assurer la fluidité des déplacements à travers les postes frontières, ainsi que l'ordre public, la sécurité et la prévention, à garantir l'assistance sociale et la proximité administrative et à développer la communication et la sensibilisation.
Pour sa part, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a présenté un exposé sur sa participation, les 23 et 24 mai à Ryad, à la première conférence internationale du patrimoine architectural dans les pays islamiques.
Cette conférence a été une occasion pour souligner la richesse et la diversité culturelle du Maroc et mettre en valeur son patrimoine architectural, a-t-il dit.
Source : MAP
Sept personnalités politiques françaises (de gauche comme de droite) d’origine marocaine sont actuellement en visite de trois jours au Maroc.
Des entretiens sont prévus avec les représentants du PAM, PI, USFP et RNI.
Une demi-douzaine de militants, responsables et élus des partis politiques français, toutes tendances confondues, sont actuellement en visite au Maroc. Leur point commun : ils sont tous d’origine marocaine. La délégation conduite par Khadija Gamraoui, chargée de mission auprès du Préfet de la Région Ile-de-France, devrait s’entretenir, durant les trois jours de la visite entamée jeudi, avec l’élite politique du pays.
Au programme, des entretiens avec Fouad Ali El Himma et Habib Belkouch pour le PAM, Abdelwahed Radi pour l’USFP, Anis Birou pour RNI et …Hamid Chabat pour le PI auquel cette délégation rend visite dans la ville de Fès. Soit avec des représentants des principaux partis politiques du pays. L’objectif de ce déplacement de ces MRE représentant un éventail des partis politiques français (UMP, PS, Verts, PC, Nouveau centre et le Parti radical valoisien) : «instaurer un échange avec la classe politique marocaine», explique une source du CCME, également partie prenante de cette initiative. «La classe politique marocaine ignore souvent le degré d’implication des MRE dans la société politique française et surtout l’apport et l’expérience que peuvent lui apporter ces Marocains de France», ajoute la même source. Pour Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation, «l’objectif consiste également à donner une impulsion pour faire évoluer l’image et la «perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains».
«La diaspora marocaine est en mouvement, elle se distingue par de nombreux talents. En effet, très engagés dans la vie politique française et citoyens à part entière, ces femmes et ces hommes ont également à cœur de hisser des passerelles entre le Maroc et la France», affirme-t-on auprès de cette délégation. Et de préciser que «leur engagement au sein des partis politiques est une réalité : certains ont été soutenus par la communauté franco-marocaine dans de nombreuses villes.D’autres ont été séduits ou approchés par les grands partis en France. Ils ont tous en commun la volonté d’accompagner et de s’inscrire dans la dynamique de développement du Maroc avec pour levier la coopération décentralisée». Et c’est, entre autres, pour cette raison que la délégation, qui compte sept personnes, a également prévu des entretiens avec le wali directeur des collectivités locales, Allal Sekrouhi. Le déplacement à Fès, la ville de Hamid Chabat, entre également dans ce registre. Le député maire de la ville est d’ailleurs l’un des instigateurs de cette initiative.
Sept personnalités politiques françaises (de gauche comme de droite) d’origine marocaine sont actuellement en visite de trois jours au Maroc.
Des entretiens sont prévus avec les représentants du PAM, PI, USFP et RNI.
Source : Le Soir Echos
Le tribunal du travail d'Anvers a estimé dernièrement que la loi contre les discriminations n'autorise pas le port de signes extérieurs d'appartenance religieuse sur les lieux de travail.
La firme G4S, spécialisée dans les questions de sécurité, avait donc le droit de faire état du principe de neutralité de l'entreprise pour interdire le port du foulard à un membre de son personnel. Ce jugement fait l'objet d'une analyse de la revue spécialisée "De Juristenkrant". L'intéressée avait commencé à travailler sans porter le foulard et était en contact avec divers clients de G4S.
En avril 2006, elle a fait savoir à son employeur qu'elle avait l'intention dorénavant de porter le foulard durant ses heures de travail. G4S a immédiatement fait connaître son refus, pour préserver la neutralité de l'entreprise.
A son retour d'une période d'incapacité de travail, la travailleuse a également appris qu'elle devrait désormais porter un uniforme. Une tentative de conciliation ayant échoué, l'intéressée a été licenciée.
Par ailleurs, le conseil d'entreprise de G4S a modifié le règlement de travail, interdisant désormais aux travailleurs de porter des signes faisant état de leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses. Devant le tribunal du travail, la femme a défendu la thèse selon laquelle elle avait été licenciée illégalement à cause de ses convictions religieuses.
Selon le tribunal, il y aurait eu une discrimination directe si elle avait été licenciée parce qu'elle était une adepte de l'Islam, écrit le Juristenkrant.
Katayoun Alidadi, collaborateur scientifique à la KULeuven, estime que ce jugement du tribunal du travail supprime en grande partie la protection mise en place pour éviter les licenciements discriminatoires.
Source : Lalibre.be