La seizième session de la Foire internationale du livre doit introduire des améliorations et nous sommes ouverts à toutes les propositions et idées novatrices», a affirmé Bensalem Himmich, ministre de la Culture.
Intervenant lors de la réunion du Comité culturel de la Foire internationale de l'édition et du livre, jeudi dernier au siège du ministère de la Culture à Rabat, le ministre a expliqué les nouvelles orientations concernant l'organisation du Salon. Il s'agit notamment de l'abandon de la fonction du commissariat général du Salon, en confiant l'organisation entière à la direction du livre en partenariat avec l'Office des expositions de Casablanca, souligne un communiqué du ministère parvenu mardi à l'agence MAP.
Après avoir souligné que la participation des éditeurs au Salon se fera désormais selon le principe des quotas, le ministre a appelé au renouvellement des thèmes des colloques et des débats, à travers une originalité et la considération des thématiques nouvelles.
Au sujet du grand Prix du Maroc, il a appelé à des mesures pour améliorer son image et renforcer sa crédibilité et aussi augmenter sa valeur financière et symbolique.
Pour ce qui est des invités à cette manifestation, M. Himmich a recommandé de s'ouvrir sur les intellectuels et auteurs de la Méditerranée, ainsi que sur des noms d'envergure internationale connus sans omettre ces intellectuels qui, malgré la pertinence de leurs démarches, sont boudés parfois par les médias et les grandes institutions dominantes.
La communauté marocaine à l'étranger sera le principal élément de cette session à travers la présentation des intellectuels et des artistes Marocains qui produisent dans d'autres cultures et à travers les ouvrages et les séminaires sur les dimensions culturelles des phénomènes migratoires, a-t-il indiqué.
Sorce: Le Matin
Le Comité des droits de l'homme de l'ONU s'est inquiété mardi du prochain référendum qui vise à interdire la construction de minarets en Suisse.
Le Comité, composé de 18 experts indépendants, qui examinait le rapport périodique de la Suisse, a posé plusieurs questions au sujet de cette consultation qui doit avoir lieu le 29 novembre prochain, selon un compte-rendu de séance communiqué par l'ONU.
Deux experts du Comité ont interrogé la délégation suisse sur la compatibilité d'un tel référendum avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et l'un d'eux s'est indigné d'une campagne d'"affiches sinistres" pour inciter les électeurs à interdire la construction de minarets.
L'expert de l'ONU faisait allusion à une affiche de la droite populiste qui représente une femme complètement voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets dont la silhouette stylisée évoque des missiles.
La Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif, a jugé la semaine dernière que cette image "attise la haine". Cependant, la décision d'en interdire l'affichage sur le domaine public est de la compétence exclusive des cantons et des communes, a expliqué la délégation suisse.
Les villes suisses sont profondément divisées sur la question, les unes ont interdit le placardage de l'affiche tandis que d'autres se sont abstenues au nom de la liberté d'expression.
Les représentants de la Suisse devant le Comité de l'ONU ont souligné par ailleurs que le gouvernement et les deux chambres du Parlement suisse ont recommandé aux électeurs de se prononcer contre une interdiction des minarets. Ils ont également fait valoir que la loi helvétique ne permet pas d'interdire une telle consultation populaire.
Le Comité des droits de l'homme doit communiquer ses conclusions à la fin de la session, le 30 octobre prochain.
Source: 24 Heures
Le ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Eric Besson, a lancé lundi le Réseau des élus de la diversité (RED) qui revendique une centaine d'élus locaux, pour la plupart membres de la majorité UMP.
Selon le RED, seulement trois députés sur 577 et quatre sénateurs sur 343 sont issus de l'immigration extra-européenne.
"Il faut que les élus de France ressemblent aux Français dans toute leur diversité", a déclaré Eric Besson lors d'une conférence de presse tenue à son ministère, six mois avant les élections régionales de mars 2010.
"Nous allons dans le bon sens mais il faut essayer d'accélérer le mouvement", a lancé le ministre, président d'honneur de cette nouvelle association.
Il a profité de l'occasion pour saluer la décision de Nicolas Sarkozy d'avoir nommé en juin 2007 trois ministres issus de la diversité, Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade. "Ces nominations feront jurisprudence pour tous les prochains gouvernements, de droite comme de gauche", a-t-il dit.
Le président du RED, Sidi El Haimer, maire-adjoint à l'action sociale et à la prévention de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, a annoncé que la première réunion de travail de l'association aurait lieu le 21 octobre à l'Assemblée nationale.
"C'est de bon augure car, actuellement, les élus issus de la diversité sont plutôt rares à l'Assemblée nationale et au Sénat", a-t-il dit.
Assia Meddah, une des deux vice-présidentes de l'association, chargée de mission au ministère de la Santé et conseillère chargée de la jeunesse à la mairie de Sucy-en-Bie, dans le Val-de-Marne, a réclamé qu'au sein de l'UMP de nouvelles responsabilités soient confiées tant au niveau départemental, régional que national aux jeunes issus de la diversité.
Dans son manifeste-fondateur, le RED "souhaite une politique de diversité plus concrète et efficace afin d'assurer une meilleure représentation de la société française en politique, comme l'ensemble de la vie politique et sociale".
Source: La Tribune.fr
La voie de l'Atlantique et du Detroit est très bien contrôlée grâce au système Frontex et aux patrouilles mixtes hispano-marocaines, a expliqué Consuelo Rumi, ajoutant que la route depuis la Libye est, elle aussi, contrôlée dans le cadre des opérations du Frontex.
La seule route d'immigration clandestine qui reste est celle en provenance d'Algérie à destination des Côtes du Levante espagnol, a-t-elle ajouté.
Les arrivées massives de clandestins Algériens vont continuer à se produire tant qu'il n'y aura pas de contrôles aussi efficaces comme c'est le cas avec des pays comme le Maroc, a affirmé la responsable espagnole pour qui l'ensemble de la côte Levantine espagnole est concernée par cette vague d'immigration clandestine en provenance d'Algérie.
"En plus d'Almeria, les immigrants clandestins affluent vers Murcie, Alicante et même aux îles Baléares, à bord d'embarcations de fortune qui ont pris le départ depuis l'Algérie et avec à bord des passagers majoritairement Algériens", a souligné la responsable espagnole.
"Ces clandestins continueront à venir tant que les contrôles ne seront pas aussi efficaces comme ceux effectués en collaboration avec d'autres pays. Ce que nous voulons, c'est que l'Algérie collabore", a-t-elle encore dit.
Depuis quelques jours, les côtes sud de l'Espagne sont prises d'assaut par une avalanche sans précédent d'embarcations de fortune avec à bord des clandestins algériens.
Durant les trois derniers jours, une cinquantaine d'immigrants clandestins Algériens ont été secourus au large d'Almeria par des effectifs de la garde civile et du sauvetage maritime espagnols, portant à près de 300 le nombre de clandestins en provenance d'Algérie interceptés tout au long de la semaine écoulée au sud de l'Espagne, sans compter ceux ayant réussi à s'infiltrer au pays.
La dernière opération en date a eu lieu le week-end dernier lorsqu'une patrouille maritime de la garde civile a repêché 16 clandestins algériens en difficulté au large de Cabo de Gata près d'Almeria.
Source: Aufait
Essaouira accueillera a la fin du mois une exposition sur les marocains de Grande Bretagne. Et parallèlement à cet évènement, les deux pays ont signé un protocole d'accord au profit du 7ème art.
Cette année, l'Angleterre et les liens qui nous lient avec le royaume de sa majesté Elisabeth II sera à l'honneur lors du Festival des Andalousies Atlantiques à Essaouira du 29 octobre au 1er Novembre. En marge de ce festival, Paul Dahan propose une exposition baptisée "MOROCCAN MEMORIES IN BRITAIN", et organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Comme l'intitulé de l'exposition l'indique, il est là question de mettre en relief l'héritage commun entre les deux royaumes. L'exposition présentera notamment le parcours de Marocains d'Angleterre.
Parallèlement a cette activité culturelle, on apprend que les deux gouvernement se sont engagés a collaborer activement dans le domaine cinématographique. En effet le Maroc et Angleterre adoptent un accord de coopération en la matière. Le but est de mutualiser les installations et les compétences. Les exemples de collaboration sont nombreux. Les films tels que Kingdom of Heaven, Black Hawk Down, Troy ou encore Laurence d'Arabie montrent que l'industrie cinématographique anglaise a toujours plébiscité les studios, décors et paysages marocains. Mais aujourd'hui elle souhaite passer à la vitesse supérieure.
Le département de la Culture du gouvernement Britannique souhaite voir les cinéastes des deux pays collaborer. Il prévoit, entre autre, de mettre a la disposition des marocains, les moyens de post-production anglais. Selon Simon Sion, Ministre des Industries Créatives, il est temps de redynamiser cette coopération. « Le Maroc a été très populaire pour les cinéastes depuis de nombreuses années, [...] mais jusqu'à présent il y a eu peu d'avantages pour les producteurs marocains et britannique travaillant ensemble sur des projets ».
Source: Yabiladi
La voie de l'Atlantique et du Detroit est très bien contrôlée grâce au système Frontex et aux patrouilles mixtes hispano-marocaines, a expliqué Consuelo Rumi, ajoutant que la route depuis la Libye est, elle aussi, contrôlée dans le cadre des opérations du Frontex.
La seule route d'immigration clandestine qui reste est celle en provenance d'Algérie à destination des Côtes du Levante espagnol, a-t-elle ajouté.
Les arrivées massives de clandestins Algériens vont continuer à se produire tant qu'il n'y aura pas de contrôles aussi efficaces comme c'est le cas avec des pays comme le Maroc, a affirmé la responsable espagnole pour qui l'ensemble de la côte Levantine espagnole est concernée par cette vague d'immigration clandestine en provenance d'Algérie.
"En plus d'Almeria, les immigrants clandestins affluent vers Murcie, Alicante et même aux îles Baléares, à bord d'embarcations de fortune qui ont pris le départ depuis l'Algérie et avec à bord des passagers majoritairement Algériens", a souligné la responsable espagnole.
"Ces clandestins continueront à venir tant que les contrôles ne seront pas aussi efficaces comme ceux effectués en collaboration avec d'autres pays. Ce que nous voulons, c'est que l'Algérie collabore", a-t-elle encore dit.
Depuis quelques jours, les côtes sud de l'Espagne sont prises d'assaut par une avalanche sans précédent d'embarcations de fortune avec à bord des clandestins algériens.
Durant les trois derniers jours, une cinquantaine d'immigrants clandestins Algériens ont été secourus au large d'Almeria par des effectifs de la garde civile et du sauvetage maritime espagnols, portant à près de 300 le nombre de clandestins en provenance d'Algérie interceptés tout au long de la semaine écoulée au sud de l'Espagne, sans compter ceux ayant réussi à s'infiltrer au pays.
Lundi et mardi, Rabat abritait une conférence internationale sur "l'impact des crises sur la migration". L'objectif affiché de cette rencontre de deux jours, était d'étudier l'impact des crises -surtout la crise économique actuelle- sur le phénomène migratoire, aussi bien pour les pays d'origine que les pays d'accueil.
Les participants à la session du lundi se sont penchés sur les effets de la crise sur les Marocains résidant à l'étranger (MRE), particulièrement ceux résidant en France, en Espagne et en Italie.
Des conditions de vie difficiles
Il ressort de cette première session, que les MRE sont acculés par des conditions de vie difficiles et à l'instar des autres communautés expatriées d'Europe, ce sont eux qui souffrent le plus de chômage car ils sont nombreux à travailler dans le secteur du bâtiment, un secteur particulièrement touché par la crise économique actuelle.
Selon ces participants, les MRE souffrent aussi de discrimination à l'embauche et au licenciement. Ils ont par ailleurs dénoncé les politiques migratoires "restrictives" adoptées par l'Europe en faisant référence à la loi sur la réunification familiale en France, la loi sur la sécurité publique en Italie et les programmes de retour volontaire proposés par ces pays.
Conséquences économiques
Les principales conséquences annoncées par les intervenants sont le recul des investissements, une stagnation des acquisitions des biens de luxe mais surtout, une baisse des transferts de fonds des émigrés vers les pays d'origine. En effet, les transferts des émigrés vers les pays en voie de développement avaient augmenté de 15% entre 1997 et 2007. En 2008, ces flux financiers avaient atteint les 328 milliards de dollars mais cette année, la Banque mondiale prévoit une baisse de plus de 7%.
Les transferts des MRE ont accusé une baisse de 15,5% durant le premier trimestre à cause de la crise financière mondiale, avait indiqué le 26 mai dernier, le ministre de l'économie et des finances, Salaheddine Mezouar.
La fraise sur le gâteau
En juin dernier, Eduardo Martin Toval, conseiller du travail et des affaires sociales à l'ambassade d'Espagne à Rabat avait averti les femmes marocaines habituées à aller travailler dans les champs de fraises espagnoles, qu'il y aurait une "incidence à la baisse pour les recrutements de Marocains (...) car en ce moment, il est très difficile de trouver du travail".
Cette année donc, 5.500 ouvriers espagnols et étrangers résidant en Espagne ont été recrutés par les propriétaires et les coopératives de fraise. Quelque 3.000 autres ouvriers proviendront des pays de l'Est membres de l'UE alors que le reste, soit 2.500 ouvriers pour compléter les 11.000 ouvriers nécessaires à la campagne, seront recrutés parmi les chômeurs locaux. Une situation qu'a fortement condamné lundi à Rabat, le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
"Les politiques de repli identitaire, de fermeture des marchés de l'emploi et des frontières sont regrettables. Elles contribuent à renforcer certains préjugés à l'encontre des migrants et à alimenter la xénophobie au sein des populations d'accueil."
William Lacy Swing, directeur général de l'OIM
Voies de sortie
Pour s'en sortir, beaucoup de MRE ont décidé de se serrer les coudes et de faire preuve de plus de solidarité, comme le souligne Lahoussain Jamal, président de l'Association Migrations et Développement: "Les effets de la crise financière internationale participent à la consolidation des valeurs de solidarité entre les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, notamment envers les catégories en situation de précarité et les sans-papiers". Une solidarité également apprécié par les autorités marocaines.
"Une dynamique solidaire, privilégiant le partenariat et le co-développement, est la démarche la plus appropriée pour préserver à la fois les intérêts des pays de départ et d'accueil ainsi que les droits et acquis des populations immigrées."
Mohamed Ameur, ministre délégué chargé des MRE
A part la solidarité, les intervenants ont préconisé d'appuyer les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et de mettre au point une banque de données portant sur les opportunités d'affaires au Maroc. Pour rappel, des mesures avaient déjà été prises pour aider les MRE: tout d'abord, la création d'un fonds d'aide à l'investissement destiné à inciter les MRE à investir davantage au Maroc ensuite, l'extension de la garantie "Damane Assakane" qui permet aux MRE notamment d'acheter ou de construire un logement avec des facilités de crédits et enfin, la suspension des commissions prélevées sur les transferts des MRE.
Source: Aufait
Le Maroc vient en tête des pays qui ont bénéficié du financement en matière de développement local avec huit projets pour un montant global de 1,6 million d'euros, dans le cadre de l'Initiative conjointe des Nations-unies et de la Commission européenne pour la Migration et le Développement (ICMD), a indiqué Mme Giulia Lagana, du bureau du PNUD à Bruxelles.
Les projets marocains ont été retenus parmi 527 en lice présentés par 16 pays devant bénéficier de ce programme triennal (2008-2011), qui a nécessité une enveloppe globale de 15 millions d'euros, a précisé à la MAP, Mme Lagana, en marge de la signature, mardi à Bruxelles, de 55 projets qui seront financés dans le cadre de cette initiative.
Le nombre des projets marocains retenus, témoigne que le Royaume est l'un des pays les plus actifs dans cet ambitieux programme, tant au niveau quantitatif que qualitatif, a-t-elle souligné, ajoutant que le nombre de projets financés par pays a été fixé à huit.
Les projets éligibles portent sur quatre domaines thématiques, à savoir les transferts financiers des migrants, le renforcement des capacités des migrants, les communautés migrantes et les droits des migrants, a noté Mme Lagana.
Et de préciser que ces projets doivent être menés par deux associations dont une, au moins, est basée dans l'un des pays cibles de cette initiative et une autre dans l'un des 27 Etats membres de l'Union européenne.
Les projets marocains intéressent plusieurs domaines notamment l'agriculture, l'alphabétisation des femmes et les soins de santé et touchent plusieurs régions du Royaume.
Les pays dont les projets ont également été retenus sont la Moldavie avec sept projets, les Philippines, le Mali et la Géorgie avec quatre projets chacun, le Sénégal, l'Egypte, le Nigeria, la Jamaique, l'Equateur, l'Algérie et le Cap Vert avec trois projets chacun, la Tunisie, le Sri Lanka et le Ghana avec deux projets chacun, et enfin l'Ethiopie avec un projet.
La somme allouée à chaque projet est comprise entre 50.000 et 200.000 euros, alors que la durée de réalisation est fixée entre 12 et 18 mois.
Pour le vice-président de la Commission européenne, M. Jacques Barrot, cette initiative met à contribution la société civile à travers le monde dans des démarches concrètes et innovantes en matière de migration et du développement.
Ces projets sont à même de contribuer à améliorer la vie des individus et des communautés locales dans les pays d'origine et peuvent démontrer des avantages significatifs dans le domaine du développement par l'utilisation des connexions positives avec la migration, a-t-il estimé.
Les initiatives retenues feront l'objet d'une exposition en ligne lors de la Foire Virtuelle 2009 sur la Migration et le développement qui aura lieu les 2 et 3 novembre prochain en Grèce, parallèlement aux journées de la société civile du Forum global sur la Migration et le Développement.
Source: Biladi
Créé par des jeunes diplômés MRE de Hollande, le groupe d'action « Stop la criminalité des jeunes marocains », veut que la communauté marocaine des Pays-bas se prenne en main et se responsabilise face à la violence de ses jeunes.
C'est sans langue de bois que les jeunes diplômés du groupe Stop la criminalité des jeunes marocains de Hollande (Stop criminaliteit Marokkaanse jongeren) ont rédigé un manifeste pour que la communauté installée dans ce pays s'occupe de sa jeunesse et prenne ses responsabilités. « La nuisance causée par ces jeunes est devenue un problème pour la société néerlandaise, mais aussi pour la communauté. C'est le règne de la culture de la rue » déclare Hassan, fonctionnaire de police à La Haye.
Pour lui, les jeunes marocains de Hollande ont une mauvaise image dans la société et sont considérés comme des « citoyens de seconde zone ». Il note que les actes de violences sont de plus en plus grave et de plus en plus nombreux.
Face à ce constat, le manifeste appelle les marocains, et en particulier les professionnels et les associations à se mobiliser pour redonner des repères a cette jeunesse désœuvrée.
L'association appelle la communauté marocaine à mettre en place une politique de suivi social de ses jeunes. Des « assistants sociaux » marocains pour les marocains en quelque sorte. Ces derniers auront pour vocation de prévenir et de corriger, mais aussi d'aider à l'intégration des jeunes marocains dans la société a travers les études et l'emploi. « Nous voulons les mettre sous pression avec un suivi continu » affirme le manifeste.
Une approche différente et intéressante selon le criminologue Frank Van Gemert, de l'Université libre d'Amsterdam. « Les parents marocains ont un style d'éducation dur et autoritaire mal accepté par la société Hollandaise. Il y a une nette différence, car désormais ce sont des gens qui ont grandi dans ce pays et qui savent comment fonctionne la société qui prennent les choses en main. C'est un changement très positif ».
Parmi les premiers signataires du manifeste, on compte des organisations comme l'Union des organisations musulmanes marocaines des Pays-Bas (UMMON), NIV, SMN, mais aussi beaucoup d'employés marocains des administrations hollandaises de l'aide sociale, de la culture, de l'éducation, de la police et de la justice.
Des séminaires de formation devraient avoir lieu dans les prochaines semaines.
Source: Yabiladi
Essaouira accueillera a la fin du mois une exposition sur les marocains de Grande Bretagne. Et parallèlement à cet évènement, les deux pays ont signé un protocole d'accord au profit du 7ème art.
Cette année, l'Angleterre et les liens qui nous lient avec le royaume de sa majesté Elisabeth II sera à l'honneur lors du Festival des Andalousies Atlantiques à Essaouira du 29 octobre au 1er Novembre. En marge de ce festival, Paul Dahan propose une exposition baptisée "MOROCCAN MEMORIES IN BRITAIN", et organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Comme l'intitulé de l'exposition l'indique, il est là question de mettre en relief l'héritage commun entre les deux royaumes. L'exposition présentera notamment le parcours de Marocains d'Angleterre.
Parallèlement a cette activité culturelle, on apprend que les deux gouvernement se sont engagés a collaborer activement dans le domaine cinématographique. En effet le Maroc et Angleterre adoptent un accord de coopération en la matière. Le but est de mutualiser les installations et les compétences. Les exemples de collaboration sont nombreux. Les films tels que Kingdom of Heaven, Black Hawk Down, Troy ou encore Laurence d'Arabie montrent que l'industrie cinématographique anglaise a toujours plébiscité les studios, décors et paysages marocains. Mais aujourd'hui elle souhaite passer à la vitesse supérieure.
Le département de la Culture du gouvernement Britannique souhaite voir les cinéastes des deux pays collaborer. Il prévoit, entre autre, de mettre a la disposition des marocains, les moyens de post-production anglais. Selon Simon Sion, Ministre des Industries Créatives, il est temps de redynamiser cette coopération. « Le Maroc a été très populaire pour les cinéastes depuis de nombreuses années, [...] mais jusqu'à présent il y a eu peu d'avantages pour les producteurs marocains et britannique travaillant ensemble sur des projets ».
Source: Yabiladi
Une exposition sur "les mémoires des Marocains en Grande-Bretagne" sera organisée du 29 octobre au 1er novembre à Essaouira à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à Etranger (CCME), le Moroccan Memories Foundation et la Moroccan British Society.
Prévue en marge du Festival des Andalousies Atlantiques, "cette exposition est l'aboutissement d'un travail de deux années de recueil des archives, de l'histoire orale et iconographique de la communauté marocaine au Royaume-Uni, dont la présence dans ce pays remonte au XIX-ème siècle", souligne le CCME dans un communiqué.
Cette exposition, réalisée par Mme Myriam Cherti, explore la longue histoire des relations maroco-britanniques et célèbre l'héritage commun. Elle a été présentée au Royaume-Uni durant trois mois (décembre 2008-mars 2009), d'abord à la prestigieuse British Library à Londres, puis dans 5 grandes villes (St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh) et a attiré de très nombreux visiteurs.
L'objectif de cette exposition est triple. Elle invite le plus large public à découvrir et à réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées et crée un environnement favorable aux Maroco-britanniques pour partager la diversité de leurs histoires de migration et montrer la façon dont cette communauté a enrichi l'environnement culturel de la société britannique d'aujourd'hui, indique la même source.
L'exposition s'articule autour de trois parties. Il s'agit de "Premiers échanges" qui vise à mettre en lumière la relation séculaire entre le Maroc et la Grande-Bretagne par la voie diplomatique, sociale et des échanges culturels. Cette partie présente également des pièces de la collection du Musée du judaïsme marocain à Bruxelles.
Le volet "Histoires occultées" met en lumière les histoires de vie des Marocains qui sont arrivés en Grande-Bretagne depuis les années 1960 alors que "Héritage partagé" présente la manière dont le patrimoine marocain est perçu et utilisé par les artistes Maroco-britanniques et les artistes non marocains.
En marge de l'exposition, d'autres activités sont prévues : projection de films, ateliers éducatifs pour enfants en coordination avec les écoles et les associations locales, concerts de musique, ainsi qu'une conférence portant sur le thème "Le Maroc et la Grande-Bretagne : Histoire partagée, héritage et avenir", au cours de laquelle les intervenants reconstitueront et débattront de l'héritage et de l'histoire des relations maroco-britanniques.
"L'exposition est un voyage documenté et illustré à travers les échanges diplomatiques et sociaux, les biographies des Marocains émigrés en Grande-Bretagne. Une façon d'inviter le public à découvrir les aspects souvent méconnus de l'histoire de cette communauté marocaine en Grande-Bretagne. Une histoire qui est aussi au cœur de la mémoire et de la singularité d'Essaouira", soulignent, pour leur part, les organisateurs du festival des Andalousies Atlantiques.
Source: Bled.ma
Le Maroc est investi dans la lutte contre l'immigration irrégulière, et partant doit être soutenu dans ses efforts déployés notamment dans la surveillance des frontières et la lutte contre les réseaux de passeurs de clandestins, a indiqué M. Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne.
"Le Maroc doit être aidé dans la surveillance de ses frontières et dans sa lutte contre l'immigration irrégulière'' en transit vers l'Union européenne, a déclaré à la MAP, M. Barrot, en marge de la signature, mardi à Bruxelles, de 55 projets financés dans le cadre de l'Initiative conjointe des Nations unies et de la Commission européenne pour la Migration et le Développement (ICMD).
Pour le responsable européen, le Maroc est en effet aujourd'hui moins un pays émetteur du flux migratoire qu'un pays de transit, se félicitant que les jeunes cadres marocains ainsi que "des élites" préfèrent rester dans le Royaume et contribuer ainsi largement au développement du pays.
Il a, en outre, salué la contribution de la communauté marocaine établie dans les pays de l'UE à travers les projets de l'ICMD qui favoriseront la dynamisation de transfert des fonds et le développement de certaines régions du Royaume.
Le Maroc a été en tête des pays bénéficiaires du financement en matière de développement local avec 8 projets pour un montant global de 1,6 million d'euros.
Ces projets ont été retenus parmi 527 en lice présentés par 16 pays devant bénéficier de ce programme triennal (2008-2011) d'une enveloppe globale de 15 millions d'euros. Ils portent sur plusieurs domaines notamment l'agriculture, l'alphabétisation des femmes et les soins de santé et touchent plusieurs régions du Royaume.
Les pays dont les projets ont également été retenus sont la Moldavie avec sept projets, les Philippines, le Mali et la Géorgie avec quatre projets chacun, le Sénégal, l'Egypte, le Nigeria, la Jamaïque, l'Equateur, l'Algérie et le Cap Vert avec trois projets chacun, la Tunisie, le Sri Lanka et le Ghana avec deux projets chacun, et enfin l'Ethiopie avec un projet.
Source: Le Matin
L'intérêt accordé aux transferts financiers ne doit pas occulter les transferts en matière de savoir et de savoir-faire des migrants, ont relevé les conférenciers, soulignant que la réflexion sur la problématique de la fuite des cadres doit s'intéresser plus à ce que les pays émetteurs peuvent tirer comme profit dans le cadre d'une politique innovante.
La défense des droits sociaux des émigrés au sein des pays d'accueil et le renforcement de la coopération entre les pays de la région euro-maghrébine figurent également parmi les décisions préconisées par les conférenciers en tant qu'alternative aux conséquences de la crise sur les émigrés.
Les participants ont souligné que certains programmes mis en faveur des émigrés dans les pays d'accueil, tels le programme d'aide au retour, n'ont pas été attractifs, ce qui impose un débat sur la nécessité de mettre en place "un nouveau modèle de croissance où la migration est conçue comme une partie intégrante de solution".
Les recommandations issues de cette conférence seront "une inestimable contribution à l'enrichissement du débat sur les retombées de la crise et sur les moyens d'éviter qu'elle se reproduise demain", a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur lors de la séance de clôture.
La conférence a permis aux participants de s'entendre sur la nécessité de consolider les partenariats et de "bannir l'unilatéralisme dans l'appréhension des retombées de cette crise mondiale", a ajouté M. Ameur.
Les thématiques débattues lors de cette rencontre de deux jours ont insisté sur l'impact de la crise économique sur la migration, aussi bien les pays d'origine que d'accueil des migrants.
Organisée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la conférence est initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Organisation internationale pour les migrations, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère chargé des Affaires économiques et générales, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
La conférence a réuni d'éminents experts internationaux ainsi que de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.
Source: MAP
Le gouvernement autonome d'Andalousie a procédé récemment à l'édition d'un manuel scolaire, visant à favoriser l'intégration des élèves marocains établis dans cette région.
"Parlons Espagnol", est élaboré sur la base du dialecte marocain (darija), et profitera aux 22.745 élèves marocains, inscrits dans les écoles primaires et secondaires de l'Andalousie.
L'apprentissage de la langue espagnole est un très important pour l'intégration des enfants immigrés marocains, a indiqué, Javier Gil, enseignant, et l'un des promoteurs de cette initiative, lors de la cérémonie de présentation du livre.
M. Gil a également souligné que ce manuel renseigne sur les coutumes et les traditions de chaque région espagnole et les normes des comportements au sein de cette société ibérique.
Autre particularité du manuel: l'utilisation du dialecte marocain et de transcriptions non scientifiques devant faciliter aux enseignants la prononciation dans la langue maternelle des élèves, l'objectif étant de faciliter le contact avec ces jeunes.
Quelque 5.000 exemplaires de ce manuel seront distribués dans les centres d'accueil et les collèges où étudient les enfants des immigrés établis dans la communauté autonome d'Andalousie.
La cérémonie de présentation a été marquée par la présence, notamment, de la directrice générale de la politique migratoire au gouvernement autonome andalous, Rocio Palacios, et du délégué provincial de l'Emploi, Juan Bouza.
Source: MAP
Le directeur général de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), M. William Lacy Swing, a souligné lundi à Rabat que les politiques de repli identitaire, de fermeture des marchés de l'emploi et des frontières sont "regrettables", dans la mesure où elles contribuent à renforcer certains préjugés à l'encontre des migrants et à alimenter la xénophobie au sein des populations d'accueil.
Ces politiques expliquent la baisse des transferts d'argent des immigrés vers les pays en voie de développement, a affirmé M. Swing à l'ouverture de la conférence internationale sur "l'impact des crises sur la migration", qui se tient les 12 et 13 octobre à Rabat sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
"En 2008, ces flux financiers ont atteint les 328 milliards de dollars, alors que la Banque Mondiale prévoit, en 2009, une baisse de 7,3 pc", a-t-il précisé.
M. Swing a déploré, à ce titre, que les migrants, notamment les moins qualifiés, soient régulièrement exclus du marché du travail ou bien perçus, dans le meilleur des cas, comme une simple réserve de main d'œuvre taillable et corvéable à merci que l'on peut recruter et licencier en fonction des fluctuations des économies nationales.
Les migrants, a-t-il rappelé, jouent un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté dans les pays d'origine, par leur capacité à rapatrier des fonds. Les familles sont souvent dépendantes de ces entrées d'argent pour satisfaire des besoins élémentaires tels que l'alimentation, le logement, la santé et l'éducation, a-t-il souligné.
Aussi, M. Swing a-t-il appelé les gouvernements à prendre conscience du rôle positif que les migrants peuvent jouer dans la croissance et le redressement économique et ne pas céder à la tentation de restreindre l'accès à l'emploi ou de fermer leurs frontières aux migrants en période de crise économique.
"Il est donc essentiel de lutter contre la +marchandisation+ des immigrés en mettant les droits des migrants au cœur de toutes les politiques migratoires.
Ces droits sont indispensables pour faire en sorte que la migration contribue positivement à la fois au développement des individus et des pays d'origine et de destination", a-t-il affirmé.
Pour sa part, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, a expliqué l'impact de la crise économique sur la contribution des MRE dans l'économie marocaine.
Le gouverneur de Bank Al Maghrib a, par ailleurs, rappelé les mesures prises par le Maroc pour aider les MRE à affronter les effets de la crise. Il a cité à ce titre la création d'un fonds d'aide à l'investissement destiné à inciter les MRE à investir davantage dans leur pays d'origine.
Côté accès à la propriété, M. Jouahri a cité l'extension de la garantie Damane Assakane aux MRE afin de permettre à cette catégorie de la population d'acheter ou de construire un logement avec des facilités de crédit. En vue de booster la relance des transferts de fonds, les banques marocaines, a-t-il ajouté, ont également décidé de suspendre les commissions prélevées sur les transferts des MRE et de rééchelonner leurs dettes.
La séance d'ouverture a été marquée par la présence de MM. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Nizar Baraka, ministre délégué chargé des affaires économiques et générales, Jamal Rhmani, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle et Abdellah Bousouf, secrétaire général du CCME ainsi que plusieurs ambassadeurs.
La conférence est organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'OIM, en partenariat avec le ministère des affaires étrangères et de la Coopération, le ministère des affaires économiques et générales, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le PNUD.
Se proposant d'étudier l'impact des crises, particulièrement la crise économique actuelle, sur le phénomène migratoire, aussi bien dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil, elle réunit d'éminents experts internationaux et de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.
Source: InfoMaroc
Les participants à la session introductive de la conférence internationale sur "l'impact de la crise économique sur la migration" se sont penchés, lundi à Rabat, sur les effets de la crise sur les Marocains résidant à l'étranger, particulièrement en Espagne, en France et en Italie.
Se basant sur une étude préliminaire menée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le ministère chargé des MRE, les intervenants ont mis en exergue les conditions de vie difficiles de la communauté marocaine à l'étranger, en raison de l'actuelle crise.
Les MRE sont les plus exposés au chômage, vu qu'ils sont nombreux à travailler dans le secteur du bâtiment. Cette catégorie souffre également de discrimination à l'embauche et au licenciement, ajoutent les intervenants.
Les participants ont également mis l'accent sur les politiques migratoires plus restrictives adoptées par des pays européens. Ils ont à ce titre pointé du doigt les nouvelles lois sur la réunification familiale en France, la loi sur la sécurité publique en Italie et la nouvelle loi de l'immigration en Espagne ainsi que les programmes de retour volontaire proposés par ces pays.
Se référant aux enseignements tirés des précédentes crises, les intervenants ont souligné que les crises financières ne se traduisent pas nécessairement par l'augmentation des flux migratoires irréguliers mais sont associées à une augmentation du nombre des migrants irréguliers.
Ils ont, à ce titre, affirmé que les travailleurs migrants doivent être protégés pendant les crises financières, non seulement en raison du chômage mais aussi en raison de la détérioration des conditions de travail.
La session introductive a été présidée par l'économiste Fathallah Oualalou, qui a présenté un aperçu sur le déclenchement de l'actuelle crise économique, son évolution et ses effets.
Les travaux de la conférence, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI se poursuivent par une deuxième session sur "l'impact de la crise actuelle sur les pays d'accueil des MRE".
La conférence est organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'OIM, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère des Affaires économiques et Générales, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le PNUD.
Se proposant d'étudier l'impact des crises, particulièrement la crise économique actuelle, sur le phénomène migratoire, aussi bien dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil, la conférence réunit d'éminents experts internationaux et de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.
Source: MAP
Durant tout le week-end, la 4ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine, s'est attachée à renforcer les liens entre les deux pays, et appelle a saisir les opportunités d'affaires ouvertes par l'accord de libre échange.
Cette 4ème édition, placée sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir) a vu la participation de MRE américains venus de plusieurs états jusqu'au Washington Plaza pour l'occasion. Lors de la première journée de ces rencontres, il a été question de l'implication de la communauté maroco-américaine dans le pays d'accueil.
Journée et thème choisis par Driss El Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine résident à l'étranger (CCME) pour son intervention. Avec 100.000 marocains installés aux Etats-Unis, El Yazami a fait remarqué que la communauté ne cesse de croitre, et ce, avec une « diversification de plus en plus prononcée ». Pour lui, bien que la communauté marocaine aux USA ne soit pas si différente de celle des autres pays, elle dispose « d'un vécu socio-professionnel différent ». Enfin, pour terminer son intervention, le président du CCME a salué « l'implication de plus en plus active de ces Marocains dans la vie civique de leurs pays de résidence ».
Pour sa part, l'ambassadeur à Washington, Aziz Mekouar, a prôné l'implication de tous dans la société d'accueil. Il a mis en avant le rôle crucial qui incombe au réseau d'associations dans la préservation des intérêts des Marocains établis aux USA et le renforcement de leurs liens avec le pays d'origine, se félicitant de voir des Marocains occuper des positions très importantes au sein d'entreprises américaines de renommée internationale.
Quand à la seconde et dernière journée de ce forum, elle a été dédiée aux opportunités d'affaires ainsi qu'à l'accord de libre échange conclu entre les États-Unis. L'occasion pour la sous Secrétaire américaine adjointe au Commerce, chargée de l'Afrique et du Moyen Orient, Holly Vineyard, de faire remarquer au passage que l'accord de libre échange (ALE) entre les deux pays va bon train. En effet les échanges commerciaux entre le Maroc et les États-Unis ont augmenté de 147% depuis l'entrée en vigueur de l'ALE en 2006.
Site web de la Coalition Maroco-Américaine : www.macoalition.net
C'est la première fois qu'un candidat noir se présente à un scrutin en Russie : Joaquim Crima, originaire de Guinée-Bissau, a adopté le prénom Vassili et sera candidat en octobre à des élections de district, non loin de Volgograd (sud-ouest). Agé de 37 ans, cet instituteur a mené ses études dans cette région, puis s'est installé définitivement il y a douze ans en Russie, où il s'est marié. Ses chances de l'emporter sont minces... Il n'existe pas de statistiques officielles sur les crimes racistes, mais plus de 12 immigrants auraient été tués dans le pays depuis le début de l'année, selon une ONG américaine installée à Moscou. Et plusieurs centaines d'autres auraient subi des agressions en raison de la couleur de leur peau.
Source: L'Express
L'immigration revient assez souvent au cinéma. Thème récurrent certes, mais cette fois le metteur en scène marocain Hassan Benjelloun, aborde le sujet sous un nouvel angle à travers une production maroco-belge : ''Les oubliés de l'histoire''.
Ce film, qui sera prochainement à l'affiche des salles obscures, met en avant l'histoire émouvante, et non moins pathétique, d'immigrés clandestins et d'autres en situation régulière en quête d'accomplissement, d'amour et de stabilité. Rêve combien loin !
Le long-métrage, écrit et réalisé par le même H. Benjelloun, tout en apportant une preuve de plus que l'Europe est loin d'être ce paradis que les jeunes ''crédules'' s'imaginent, passe en revue les multiples clavaires que subissent ces hommes et femmes : exploitation, racisme, maltraitance, traite des blanches, entre autres.
''Tourné au Maroc et en Belgique, le film montre que l'Europe n'est pas cet Eldorado qu'on imagine. C'est un avertissement à ces jeunes crédules qui s'accrochent aux rêves chimériques'', déclare à la MAP, le metteur en scène marocain.
Une jeunesse ''exploitée et consciente que son unique chance de survie est de bien s'accommoder d'une réalité qui oscille entre cauchemar et espoir'', ajoute le réalisateur.
Co-produit notamment par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), 2M, la Société Bentaqerla, Radio Culture 3 et Imagifilms, ''Les oubliés de l'histoire'' est un film de société, où se nouent et se dénouent plusieurs tranches de vie tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Maroc.
Il relate l'histoire de trois jeunes filles qui se retrouvent à la merci d'une mafia qui les exploite étroitement pour s'enrichir. Elles sont blasées par une société ''intolérable et agressive''
Dans le film, leur destin rejoint celui de quelques sans-papiers qui se font exploiter à mort, outre l'histoire d'amour entre Yamna et Azzouz, qui commence au Maroc et se poursuit à Bruxelles.
La mise en image d'un tel récit n'est pas chose facile, a-t-il confié. "Montrer les choses telles qu'elles sont n'est pas chose aisée. Il ne s'agit surtout pas de provoquer, de choquer, mais de révéler'', a-t-il expliqué.
Pour le cinéaste marocain, un autre défi de taille se posait : le casting. Les comédiens, qui campent les rôles dans ce film, étant de différentes nationalités : marocains, africains subsahariens, arabes et européens.
Au demeurant, la ligne directive puise dans le néoréalisme, en plus d'une recherche psychologique et intérieure de chaque personnage, selon Benjelloun.
Une panoplie de comédiens marocains dont Amine Naji, Meriem Ajadou, Abderrahim El Meniari ou encore Youssef Al Joundy donnent la réplique à des acteurs belges et français parmi lesquels Sacre Benoit, Claire Hélène Cahenmani, Paul Marie et Anaiss Moreau.
S'agissant des sites de tournage de ce film, bilingue en arabe et français, Benjelloun a fixé sa caméra dans les villes marocaines de Casablanca et Fès et la capitale européenne Bruxelles.
Réalisateur, doublé de la casquette de scénariste, Hassan Benjelloun est né en 1950 à Settat. Passionné du 7ème art, il suit à Paris, en 1980, des études de réalisation au Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF) pour sortir, trois ans plus tard, son premier court métrage ''A sens unique''.
De retour au Maroc, il s'associe à quatre autres réalisateurs marocains pour créer ensemble le groupement de Casablanca, qui a donné naissance à cinq long-métrages, dont ''La Fête des Autres'', première fiction de Benjelloun.
Sa filmographie compte six autres longs métrages : ''Yarit ou le temps d'une chanson'' sorti en 1993, ''Les Amis d'hier'' (1996), ''Les Lèvres du silence'' (2000), ''Jugement d'une femme'' (2001), ''La Chambre Noire'' (2004) et ''Où vas-tu Moshé ?'' (2007).
Source: MAP