vendredi 27 septembre 2024 22:23

La police ressemble désormais à la France. Contrariant l'image d'un corps largement composé essentiellement de Blancs, venus de province, une étude inédite que Le Figaro a pu se procurer montre au contraire comment la diversité s'est installée ces dernières années sous l'uniforme. Un policier sur dix est d'origine étrangère. L'enquête lancée en 2008 par l'Observatoire de la diversité que Nicolas Sarkozy a créée lors de son passage Place Beauvau, dessine le portrait d'une police creuset, «loin des blagues de commissariat que l'on pouvait redouter», reconnaissent les chercheurs.

Quelque 4 500 fonctionnaires ont renvoyé un long questionnaire anonyme à l'Institut national des études démographiques (Ined) qui conduisait la recherche. Parmi eux, les trois quarts sont policiers, les autres travaillent dans l'administration. Les «métropolitains» représentent 79 % du personnel sondé. Les immigrés restent rares puisqu'il faut être devenu français pour entrer au ministère de l'Intérieur. Les fils d'immigrés européens, Portugais, Italiens, Espagnols représentent 6,7 % des fonctionnaires. Les enfants de Maghrébins et d'Africains forment eux 3,7 % des troupes, tandis que les Domiens (essentiellement des Antillais) que les enquêteurs ont voulu mettre à part, pour tester d'éventuelles discriminations sur la couleur de peau, représentent 9,2 % des sondés.

«Forte culture interne»

Cette diversification devrait se poursuivre puisque la plupart des fonctionnaires d'origine maghrébine et africaine ont été embauchés récemment. Ils représentent 6 % des recrues sur la dernière décennie. Cet afflux «de personnes issues de l'immigration maghrébine correspond en partie à l'arrivée sur le marché du travail des générations nées dans les années 1970», note François Héran, l'ancien directeur de l'Ined dans son rapport. «Toutefois, on observe une rupture de tendance en 1997 (…) qui correspond à la mise en œuvre de politiques actives de recrutement dans les zones urbaines sensibles (ZUS) et de l'ouverture de l'accès au corps des gardiens de la paix via le statut d'adjoints de sécurité (ADS)».

À l'époque, le ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, voulait que la population puisse se reconnaître dans sa police. L'arrivée de ces jeunes venus des cités et cantonnés à des tâches simples avait d'abord suscité des réticences. Certains avaient été renvoyés suite à des infractions. «La police est réfractaire au changement, mais, dans le fond, elle a une immense capacité d'assimilation, car sa culture interne est forte», assure Patrice Ribeiro, secrétaire général adjoint de Synergie. Treize ans plus tard, «les apprentis sont bien intégrés, la police est à l'image du pays», se réjouit Henri-Michel Comet, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur. Beaucoup d'ADS ont finalement passé un concours aménagé pour devenir fonctionnaire. Tandis que des prépas intégrées doivent faciliter l'accès au concours d'officiers ou de commissaires de candidats ceux venus des ZUS. «Les résultats sont plus lents car, cette fois, les concours restent les mêmes pour tous», reconnaît Patrice Ribeiro. «D'ailleurs personne ne voudrait d'un concours bradé.»

Racisme communautaire

Globalement, l'évolution professionnelle des policiers issus de l'immigration se déroule «normalement», selon l'étude. «Même si nous manquons encore de recul», explique François Héran. Aujourd'hui les policiers d'origine maghrébine et africaine se sentent absolument comme leurs collègues au sein de l'institution. Ils ne signalent qu'une difficulté particulière : avec le public. Si 14 % des sondés disent subir de l'agressivité, ils sont 24 % parmi «les minorités visibles» et attribuent cette hostilité à leur couleur de peau. Un racisme essentiellement communautaire, semble-t-il : les jeunes des cités les considèrent comme des «traîtres». «Les policiers noirs sont appelés des bounty (en référence à la friandise bicolore, NDLR)», raconte le syndicaliste Patrice Ribeiro. «Pour les voyous, un policier reste un ennemi, quelle que soit sa couleur. En revanche, les gens normaux apprécient la diversité. Elle crée parfois de la proximité», reconnaît l'officier. Mais comme la hiérarchie du ministère, il refuse totalement «la police ethnique», telle qu'elle se pratique aux États-Unis ou encore au Royaume-Uni, où les forces de l'ordre reflètent le visage du quartier. À l'inverse, «nous veillons à composer des équipes invisibles, c'est-à-dire de toutes les couleurs, tous les genres».

Source : Le Figaro

Trois nouvelles vedettes des douanes italiennes ont été livrées mercredi à la Libye lors d'une cérémonie officielle au port de Gaeta (centre de l'Italie), avec pour objectif des patrouilles communes dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine.

Trois premières vedettes avaient déjà été livrées en mai 2009.

Etaient présents à la cérémonie: le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni, membre du parti populiste et anti-immigrés de la Ligue du Nord, l'ambassadeur libyen Hafed Gaddour, le chef de la police Antonio Manganelli et le commandant général des douanes Cosimo D'Arrigo.

La priorité est "la sauvegarde des vies en mer, au-delà de la lutte contre les organisations criminelles qui se livrent à ces trafics ignobles", a affirmé le général D'Arrigo.

L'Italie a conclu un accord avec la Libye pour refouler les candidats à l'immigration, très critiqué par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). L'organisation a dénoncé les retours forcés de réfugiés ayant des raisons valables pour demander l'asile en Europe.

M. Maroni a affirmé que grâce à l'accord avec la Libye, les arrivées d'immigrés avaient "chuté de 90% en quelques mois". Mais "l'Italie et la Libye ne peuvent pas prendre en charge toutes seules un problème qui concerne toute l'Europe", a indiqué M. Maroni, affirmant : "la Commission européenne n'a pas fait grand chose jusqu'à présent".

Selon les derniers chiffres disponibles, 35.000 personnes avaient débarqué sur les côtes italiennes en 2008. 75% avaient demandé une protection internationale et elle avait été accordée à 50% des demandeurs, selon le HCR.

L'Italie a demandé que ces demandes soient traitées dans un pays africain riverain de la Méditerranéenne et s'est faite l'avocate de la Libye, en quête de reconnaissance internationale.

Source : Medi1/AFP

La 7ème édition du festival d'Agadir "Cinéma et Immigration", s'est ouverte mercredi soir, à l'initiative de l'association "Initiative culturelle".

Outre la projection des récentes productions cinématographiques nationales et internationales sur la migration, le programme de cette septième édition comporte des documentaires, ainsi que l'organisation de tables-rondes et d'ateliers au profit des cinéphiles.

S'exprimant à l'ouverture de cette édition, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, président d'honneur du festival, a souligné que cette manifestation a acquis ses titres de noblesse au fil des éditions pour devenir l'un des importants rendez-vous culturels au niveau national, ainsi que dans le pourtour méditerranéen et en Afrique.

Il a également mis l'accent sur l'importance du thème de ce festival, à savoir l'immigration, un sujet important aussi bien pour les pays d'accueil que ceux d'origine.

Le phénomène de la migration a toujours constitué une source d'inspiration pour les acteurs et professionnels du 7-ème art, a indiqué M. Ameur, soulignant que plusieurs réalisateurs ont traité cette problématique à travers leurs propres expériences.

Il a également fait savoir que son département accorde un intérêt particulier à toutes les initiatives visant à renforcer les liens entre les MRE et leur pays d'origine.

M. Driss Moubarak, président de l'association "Initiative culturelle", a pour sa part indiqué que la question de l'immigration occupe une place de choix pour les industriels du 7-ème art, relevant que ce phénomène nécessite un débat sur ces causes et origines.

Organisé en partenariat avec l'Observatoire régional des migrations, espaces et sociétés (ORMES) relevant de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d'Agadir, le festival sera marqué par la tenue de plusieurs conférences sur des thèmes ayant trait à l'immigration et à la coopération culturelle entre les pays du Maghreb.

Cette édition sera l'occasion de rendre hommage à deux grandes figures du cinéma national et international, en l'occurrence l'actrice marocaine Naïma Lemcharki et le réalisateur algérien Merzak Allouache.

Au menu de cette manifestation figure également un concert organisé et animé par un nombre d'artistes marocains, et la projection du court métrage "silence à haute voix" du réalisateur marocain Driss Idrissi.

Plusieurs films seront projetés au cours de ce festival, notamment "Harragas" et "Bab El Web" de Merzak Allouache, "Ad-Dar lakbira" de Latif Lahlou, "l'Absence" de Mama Keita , "Parcours de Réfugiés" d'Ali Benjelloun et "Sin palabras" (Sans mots) de Othmane Naciri, ainsi que la projection de différents films marocains par la caravane cinématographique du Centre Cinématographique Marocain (CCM).

Source : MAP

Les écrivains marocains établis à l'étranger, comme Tahar Ben Jelloun et Kébir Mustapha Ammi, seront à l'honneur de la 16ème édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), du 12 au 21 février à Casablanca, selon les organisateurs. Une quarantaine de pays, dont le Maroc, représentant 500 éditeurs et 720 exposants sont attendus. Placé sous la devise "La lecture: une clef pour la société du savoir", le SIEL annonce la participation de plus de 150 invités marocains et étrangers -écrivains, critiques d'art, poètes, acteurs, peintres et chercheurs- venant de 17 pays dont la France, les Etats-Unis, la Syrie et l'Algérie.

Ces personnalités vont "faire découvrir à travers leurs expériences la richesse du patrimoine culturel marocain à l'étranger", indiquent les organisateurs. "Cette édition mettra pour la première fois à l'honneur les Marocains du monde en célébrant la richesse et la diversité de leur production en sciences humaines, philosophie, littérature et dans toutes les formes d'expression artistique", disent-ils. L'édition 2010 du Salon du livre "constituera un saut qualitatif dans l'histoire de cette manifestation culturelle", s'est félicité le ministre marocain de la Culture Bensalem Himmich lors d'une conférence de presse. La célébration des "Marocains du monde" a été dictée par "le changement de fond qu'a connu cette communauté sur le plan social, intellectuel et professionnel lors des dernières décennies", a estimé le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger Mohamed Ameur. "Ces changements, a-t-il dit, ont permis de faire émerger une élite qui joue des rôles essentiels dans tous les domaines de la vie publique des pays d'accueil". Un stand sera réservé aux écrivains marocains de l'étranger, avec des "publications inédites" au milieu d'une "grande librairie de l'immigration" dotée de plus de 1.200 titres, selon les organisateurs. Lors du SIEL, un hommage particulier sera rendu aux écrivains françaçs Jean Genet, enterré au Maroc, et marocains Driss Chraïbi, Mohamed Khair-Eddine, Mohamed Leftah, Mohamed Bahi ainsi qu'Edmond Amran El Maleh. Quelque 110 rencontres culturelles, six soirées musicales et théâtrales ainsi que des activités pour enfants (ateliers, contes, théâtre) auront également lieu pendant le salon.

Parmi les invités français, figurent l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qui inaugurera par son intervention vendredi le programme des conférences, et la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville Fadela Amara. Dominique de Villepin, tout juste relaxé dans l'affaire Clearstream, "est sur notre agenda depuis longtemps et sa participation est d'ordre strictement culturel", a précisé M. Himmich à l'AFP

Source : Le Monde/AFP

Il est des conférences de presse extrêmement révélatrices, véritable baromètre d'une relation au beau fixe ou au contraire d'une relation en tension. Celle donnée ce mardi, par M. Amer ministre délégué chargé de la Communauté marocaine et Eberhardt Van Der Laan ministre néerlandais de l'Intégration, du logement et des quartiers était instructive à cet égard car les Pays-Bas sont actuellement un véritable «laboratoire » en matière de stratégie européenne de l'émigration. En d'autres terme, chaque mesure prise dans ce pays pourrait être rapidement dupliquée par les autres Etats membres de l‘Union Européenne.

D'où la «raison gardée »et une extrême vigilance des autorités marocaines en général et d'un M. Amer en particulier, resté sur ses gardes durant toute la conférence, défendant au mieux les intérêts de la communauté marocaine résidant dans ce pays ,face à un redoutable argumentaire du ministre néerlandais. Pour mieux comprendre cet état d'esprit, sans doute faut-il revenir à la nature même du pays et des Néerlandais eux-mêmes. Beaucoup confondent les Pays-Bas avec la Hollande qui n'est qu'une région de ce pays et dont le nom est plus qu'un symbole. C'est en fait une réalité physique, le pays est situé «en bas», sur une faible altitude, et plus d'un quart se trouve au niveau de la mer, parfois en dessous de celui-ci. Pour protéger le pays des inondations, pour lutter contre la férocité de la nature des travaux titanesques ont été réalisés et des digues ont été construites.La terre a été gagnée sur la mer et aujourd'hui d'immenses serres de plantes et de fleurs coupées, notamment ces fameuses tulipes, font la réputation de ce pays, à l'instar du fameux fromage Gouda.

Pour comprendre les «néerlandais» qui sont peu nombreux, à peine quelque 16 millions d'habitants, rien de mieux que la géographie et ses contraintes qui ont façonné les hommes et les femmes de ce pays, rigoureux, travailleurs, solidaires. Cette nature où il fallait survivre a également façonné le système politique et social, l'un des plus avancé d'Europe, fondé sur l'équité sociale et sur une véritable tradition de «welfare state». En témoigne la première loi sociale datant de 1800 fondée sur une idée simple : donner à chaque citoyen les moyens de se réaliser et faire mieux pour ceux qui ont le plus besoin.

Durant ces dernières décennies les émigrés marocains ont pu profiter de cette philosophie et ont pu s'intégrer comme l'a souligné Mr Amer en faisant des progrès considérables dans le domaine du sport de la politique, des arts…L'exemple le plus célèbre mais il n'est pas le seul étant celui du maire de Rotterdam, Mohamed Boutaleb ou celui de Fouad Laroui, professeur d'économie à l'université d'Amsterdam et romancier à ses heures. Une forte communauté de marocains ayant émigré dans les années 50 et 60 du Rif et de l'oriental, soit prés de 300 000 personnes ont vécu aux Pays-Bas dans une grande discrétion jusqu' à ces dernières années avant d'être propulsés sous les feux de la rampe à la défaveur d'un acte d'une extrême violence, l'assassinat d'un réalisateur connu pour ses positions anti-islamqiues.

Cet acte des plus condamnable dans un pays où la liberté est érigée en principe de vie a fait remonter une violence inouïe : incendies de mosquées et d'églises, radicalisation de part et d'autre, montée de l'extrême droite et des extrémismes sous toutes ses formes portés par la peur et la haine de l'autre, l'étranger. Depuis les mesures du gouvernement hollandais se sont multipliés : tentatives d'imposer des contributions exorbitantes pour la couverture sociale, tentative de répondre à une requête parlementaire et d'interdire la double nationalité aux ressortissants marocains résidant dans ce pays», autant de mesures qui conduiraient à dénouer les liens juridiques, culturels et spirituels de cette communauté avec son pays d'origine. Et donc d'augmenter le déracinement, les problèmes d'identité et in fine les problèmes d'intégration et de délinquance étant entendu comme le répète M. Amer que seuls ceux qui savent d'où ils viennent peuvent se frayer un chemin de vie».

Que faire face aux chocs des civilisations ?

Lentement, laborieusement et grâce à un dialogue constructif, des « bombes » ont pu être désamorcées. Les retraités marocains rentrés au pays n'auront à payer qu'1% de ce qu'ils auraient payé s'ils étaient restés aux Pays-Bas. De l'autre coté et face au rejet catégorique du gouvernement marocain qui a estimé que la perte de la nationalité marocaine d'origine ne peut être autorisée qu'à titre exceptionnel et par décret seulement, en fonction de paramètres et de critères objectifs, basés sur le respect de la légitimité religieuse ancestrale et de la légalité politique et juridique»,le débat sur l'interdiction de la double nationalité a été dépassé. Reste les questions profondes de désaccord, importantes il faut le reconnaître, qui peuvent dit le ministre néerlandais créer des obstacles à l'intégration. La première question est celle du libre choix donné à chaque individu de choisir son nom berbère ou autre. La demande est fondée et Mr Amer de déclarer qu'il n'y avait pas de listes de noms interdits. Reste cependant à assumer les conséquences jusqu'au bout, notamment en termes de droit successoral. Même chose quant au libre choix dans le mariage : pour répondre à une question saugrenue d'un journaliste néerlandais qui assurait que les Maroco-Néerlandais venaient se marier au Maroc pour chercher des « femmes de ménage » en lieu d'épouses, M. Amer a répondu que la question de mariage était une question personnelle et que le gouvernement marocain n'avait évidemment pas droit de regard sur ce choix.

Autre point d'achoppement, la question du transfert de l'argent était également au menu des discussions : faut-il, déclare le ministre néerlandais, qu'une famille achète un ordinateur pour son enfant ou transfère l'argent pour acheter une maison ? D'autre part quelle est actuellement le degré de réciprocité du transfert d'argent ? Un immigré qui hérite de ses parents peut il transférer son argent librement aux Pays- Bas ? Autre problématique de fond, l'apprentissage des langues. Celle du néerlandais est bien sûr prioritaire car déclare Mr Van Der Laan, « on ne peut pas rester une jambe au Maroc et l'autre aux Pays-Bas ». Qu'en est-il de l'apprentissage de l'arabe ? Le ministre néerlandais a opposé un niet catégorique quant à un éventuel soutien « son pays, dit-il, ne prendra aucune charge dans ce sens ». C'est aux pays d'origine d'organiser des cours, chaque pays étant libre de créer des centres culturels dédiés à cet usage.

Source : Le Matin

Plus que quelques semaines pour l’entrée en service du port roulier et passagers de TangerMed.
Le port devrait recevoir ses premiers passagers au mois d’avril, selon des sources proches du dossier. L’entrée en service réelle se ferait au mois de juin avec le démarrage de la campagne Marocains résidant à l’étrange. A noter que ce seront des installations provisoires qui seront aménagées, la gare maritime définitive du port roulier ne devra entrer en service qu’en 2012.
Source : L’Economiste

DES présentations d’ouvrages, des conférences, des débats … La 16e édition du Salon international de l’édition et du livre (Siel 2010), prévue du 12 au 21 février à l’Ofec, promet d’être particulièrement animée. Pour l’organisation, le ministère de la Culture a eu l’appui du ministère chargé de la Communauté marocaine à l’étranger (MCCMRE) et du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Une conférence de presse s’est tenue lundi dernier. Cette édition met à l’honneur les Marocains du monde.

Placée sous la devise «La lecture, une clef pour la société du savoir», cette édition verra la participation de 38 pays et 500 éditeurs. Plus de 250 exposants auront leurs stands, dans un espace couvert de 11.000 m2.

L’inauguration officielle est prévue le jeudi 11 février et le salon sera accessible au public à partir de vendredi matin. Quelques 110 conférences sont prévues dans les salles Abdelhadi Boutaleb, Abdelkébir Khatibi et Mustapha Kasri sur des sujets d’actualité, autour de la problématique migratoire, mais aussi sur la religion, les arts, les médias, l’architecture, les sciences, l’histoire…Une conférence d’ouverture sera donnée par Dominique de Villepin vendredi après-midi à la salle Abdelhadi Boutaleb, sur le thème: «La culture pour vivre dans le monde d’aujourd’hui». Samedi 13 février, plusieurs personnalités (André Azoulay, Hassan Abou Ayoub, Habib Malki, Fathallah Oualalou, Tahar Benjelloun et Driss Alaoui Medeghri, entre autres) animeront un débat sur «le projet de l’Union pour la Méditerranée.

Le stand du CCME et du MCCMRE aura une superficie de 270 m2. Pendant toute la durée du salon, plus de 150 MRE venant de 17 pays seront présents: des romanciers, mais aussi des poètes, des réalisateurs, des acteurs, des peintres et des chercheurs en sciences humaines. Ils animeront une trentaine de débats et conférences.

Le stand comportera une grande «librairie de l’immigration», contenant plus de 1.200 ouvrages écrits par des MRE ainsi qu’une collection constituée de traductions et de publications, conçue à l’occasion du Siel par La Croisée des Chemins, Le Fennec et Marsam.
Chaque jour, des lectures et animations encadrées par deux acteurs professionnels sont au programme du stand. Au menu aussi, des animations jeunesse et des signatures. Six hommages seront rendus à Jean Genet, Driss Chraïbi, Mohamed Khair Eddine, Mohamed Leftah, Mohamed Bahi et Edmond Amran El Maleh.

En marge du salon, un chapiteau aménagé par le ministère de la Culture proposera une série de concerts et spectacles, avec entrée sur invitation. Parmi les groupes invités figurent le groupe Gnaoua Blues avec Majid Bekkas, le groupe Jbara, l’ensemble Wajd avec Naziha Meftah et l’ensemble Ziriab avec Samira Kadiri. Les groupes Casa Crew et Kasba seront aussi de la partie.

La troupe du théâtre national Mohammed V présentera la pièce: «Almaratou Allati…» et Hassan Zahi, marocain résidant en France, présentera un one-man-show comique.

Du cinéma aussi

 

EN marge du Siel, la salle 7e Art à Rabat accueillera des projections de films, en présence de cinéastes et acteurs MRE, à partir de 20h. Elles seront suivies de débats avec les invités. L’entrée sera sur invitation. Au programme du 17 février «Les barons» de Nabil Ben Yadir (prix du jury au festival international du film de Marrakech). «Plus fort que tout le reste», un court-métrage de Rahma Benhamou El Madani et «Du côté de chez soi», un documentaire de la même réalisatrice sont prévus le 18 février, en sa présence. Le documentaire raconte l’histoire d’une vie, celle des parents de la cinéaste, qui vivent entre le Médoc en France et la ville de Fès. Au programme du vendredi 19 février, Northless de Rigoberto Perezcano, Etoile d’or du Festival international du film de Marrakech. Number One, comédie de Zakia Tahiri, sera projetée en dernière séance le samedi 20 février.

Source : L’Economiste

''French Dream'' est l'intitulé du nouveau roman de Mohamed Hmoudane, un poète et romancier marocain établi en France.

''French Dream'', (123 pages-Tarik Editions), est un roman qui raconte les tribulations de Najib Walou, le personnage principal, et les vexations et les humiliations qu'il a endurées durant les périodes d'indigence et de précarité dans son parcours d'immigré en France.

Malgré les vexations et les humiliations de toutes sortes, subies en permanence afin de ne pas crever de faim, il y a dans ''French Dream'', une jubilation à exister qui s'échappe de chaque page et ce, grâce à l'humour qui fait reculer le désespoir.

''French Dream'', une évocation peut-être de l'autre ''rêve français'' à l'instar du rêve américain, c'est aussi un regard objectif sur les proches parents et les compagnons d'infortune. La douleur et le chagrin de perdre un père atteint du cancer, les tensions et les ruptures avec les frères, Adam et Nadir, trop occupés à fortifier leur situation financière et sociale en France et qui ne se sont même pas donnés la peine de venir au chevet de leur père mourrant.

Des souffrances, des déceptions certes mais toujours une envie de vivre et jamais ce sentiment de faiblesse et de lâcheté face à la destinée, l'amertume, comme en témoigne l'ultime mot de la fin de ce roman : ''Et au fur et à mesure que j'avançais dans la nuit froide et déserte de Jolo (ndlr : Saint-Denis, Banlieue Nord de Paris), la voix qui m'accompagnait tout au long de ce récit devenait de plus en plus insistante, menaçante même, m'enjoignant de me taire, de faire offrande au feu de toutes ces pages. Mais noircir était pour moi une question de vie ou de mort. De vie surtout. Cette dernière phrase vaut peut-être tout le livre.''

Dans ce roman âpre, écrit au couteau, presque à la Kalachnikov comme le dit d'ailleurs le héros du roman ''Ma Kalachnikov, c'est le clavier. Les points, mes munitions. Les phrases, des rafales. Des salves tirées à bout de champ'', l'auteur, par la voix de Najib Walou (un nom synonyme en dialecte de ''rien'' et qui en dit long sur les désillusions ou peut-être la modestie du personnage) évoque sa condition d'immigré en France, les précarités des petits boulots des CDD à répétition, des phénomènes de société parisienne et aussi, preuve d'un enracinement aux origines et un attachement viscéral à la mère patrie, le Maroc, des souvenances des années de jeunesse au pays, des lieux et anciens camarades et toujours un regard sur le Maroc d'aujourd'hui, le Maroc qui bouge.

Sur ce roman, Salim Jay, écrivain et cinéaste écrivait sur les colonnes de ''Qantara'', revue culturelle de l'Institut du Monde Arabe à Paris, ''C'est, de très loin, l'autoportrait le plus radical que nous propose la littérature marocaine d'expression française. ''French Dream'' fait trinquer ensemble le vécu et l'invivable''.

La parution aujourd'hui de ce roman est à plus d'un titre significatif d'autant qu'il est édité à la veille de la 16-ème édition du Salon international de l'édition et du livre à Casablanca (12-21 février) qui met cette année à l'honneur les Marocains du monde dont nos écrivains qui ne cessent d'étonner par la fraîcheur et l'immense talent de leurs textes.

Mohamed Hmoudane est né en 1968 à El Maâziz, dans la région de Khémisset. Il réside en France depuis 1989. Parmi ses publications, on peut citer ''Incandescence'' (Ed Al Manar, coll. Poésie du Maghreb -2004), '' Blanche mécanique'' (Ed la Différence-2005), ''Parole prise, Parole donnée'' (Ed la Différence- 2007), ''Le général'' (Ed Al Manar-2009) ou encore ''Poème d'au-delà de la saison de silence'' (Ed l'Harmattan, coll. Poètes des cinq continents-1994).

Source : MAP

Le ministre de la Justice britannique Jack Straw s'est prononcé aujourd'hui fermement contre une loi interdisant le port de la burqa, le voile islamique intégral. "Chacun d'entre nous peut avoir des vues sur le port de la burqa, mais je ne pense pas que cela puisse être l'objet d'une loi qui prévoit que la police retire les pièces de vêtement de femmes qui choisissent pour des raisons religieuses ou culturelles de les porter", a fait valoir le ministre devant la chambre des Communes.

Jack Straw a souligné qu'il "s'opposerait fermement à un changement de législation" au Royaume-Uni, en réponse au débat en France sur l'interdiction du voile intégral. La question du port du voile islamique a déjà agité la scène politique britannique en 2006. Jack Straw, alors ministre des relations avec le parlement, s'était dit à l'époque "gêné" de parler à quelqu'un sans voir son visage, lançant une courte polémique.

69% des Britanniques sont favorables à l'interdiction du niqab, voile intégral qui ne laisse apparaître que les yeux à travers une fine fente, dans les lieux publics et les écoles, et 72% à l'interdiction de la burqa, selon un sondage publié par l'institut Angus Reid fin janvier.

Cependant, aucune loi n'interdit le port du voile intégral au Royaume-Uni. Il est, comme le simple foulard islamique (hijab), admis partout. Selon le Conseil des musulmans de Grande-Bretagne (CMB), le pays compte au total plus de 2,5 millions de musulmans et moins de 1% des musulmanes résidant dans le pays portent un niqab ou une burqa.

Source : Le Figaro

Le nombre d'immigrés clandestins aux Etats-Unis a baissé de 7% en 2009 à 10,8 millions, en raison notamment de la crise économique, a annoncé hier le département à la Sécurité intérieure.

La majorité des immigrés clandestins sont originaires d'Amérique latine. Quelque 62% viennent du Mexique (6,7 millions). Viennent ensuite le Salvador (530.000), le Guatemala (480.000) et le Honduras (320.000).

La baisse du nombre de résidents illégaux "coïncide avec la crise économique américaine", indique le département à la Sécurité intérieure dans un rapport, qui cite parmi les autres causes de cette chute le renforcement des mesures de sécurité à la frontière.

Au total, quelque 31 millions d'étrangers vivaient, légalement ou non, aux Etats-Unis en 2009, selon le rapport.

La Californie est l'Etat comptant le plus grand nombre d'immigrés clandestins (2,6 millions), suivi par le Texas (1,7 millions) et la Floride (720.000).

Source : Le Figaro

La profanation de la Grande Mosquée de Saint-Etienne (Centre de la France), en cours de finition, survenue lundi, a suscité l'émoi général des musulmans et des forces vives en France, inquiets de la multiplication des actes xénophobes et islamophobes, particulièrement dans le sillage du débat controversé sur l'identité nationale.

Des inscriptions comme "Heil Hitler", "Sales nègres, on vous aura", "Pas d'arabes ici", ainsi que des croix gammées ont été découverts sur les murs de la Grande Mosquée de la ville, qui doit ouvrir ses portes en juillet, a indiqué l'Association du "Centre socio-culturel marocain de Saint-Etienne", qui gère ce lieu de culte.

Une mosquée, "c'est un lieu de prière, c'est un lieu de paix et de tolérance", s'est indigné Larbi Marchiche, président de l'Association et futur recteur de la mosquée. "Que ce soit une église, une synagogue ou une mosquée, ils n'ont pas à faire ça", a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP.

M. Marchiche qui a déposé une plainte contre "X", a appelé à l'organisation, dimanche prochain dans l'après-midi, d'un rassemblement devant le siège de la future mosquée.

Le Maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent, qui s'est déplacé sur les lieux avec Préfet et le Consul du Maroc à Lyon, a exprimé sa "plus vive émotion et son soutien à la communauté musulmane".

Réitérant son "attachement à la cohabitation harmonieuse" de tous les habitants de la ville, il a demandé, dans un communiqué, que "tout soit mis en oeuvre pour identifier et interpeller les auteurs de ce délit dans les meilleurs délais".

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM), organe représentatif de l'islam en France, qui s'est dit "profondément indigné", a réitéré son appel aux pouvoirs publics français pour "mettre tout en oeuvre afin d'arrêter et punir sévèrement les profanateurs de ces lieux de paix, de prière et de recueillement".

Le CFCM demande "solennellement" au gouvernement "la mise en place d'une commission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie en France", ajoute-il dans un communiqué.

Le Rassemblement des Musulmans de France (RMF) qui a exprimé toute sa solidarité avec la communauté musulmane de Saint-Etienne, a fait part de "sa grande inquiétude et son profond écoeurement devant ces actes lâches et barbares", exhortant les pouvoirs publics français à "prendre la mesure de la gravité de la situation devant la répétition de ces actes qui visent la communauté musulmane de France".

Dans un communiqué transmis à la MAP, le RMF appelle tous les fidèles, ainsi que les représentants des différentes composantes de la communauté nationale française, "à s'associer au rassemblement" prévu dimanche devant la Grande Mosquée de Saint-Etienne.

Pour sa part, Dalil Boubakeur, Recteur de l'Institut musulman de la Grande Mosquée de Paris a condamné ces actes qui traduisent "une violence haineuse et islamophobe à l'égard du symbole de l'islam que sont les mosquées".

Dans un communiqué transmis mardi à la MAP, M. Boubakeur appelle les pouvoirs publics "à traiter d'urgence ce phénomène si contraire aux valeurs de la République et au dévouement, sinon le sacrifice, consentis par les musulmans pour la Nation" française.

Même élan de solidarité chez la communauté juive dont le président du consistoire israélite de la région Rhône-Alpes-Centre, Marcel Dreyfus, a dénoncé un "acte odieux" visant les lieux de culte. "J'espère que la justice passera rapidement", a-t-il déclaré à la presse.

Dans la classe politique, l'ancien secrétaire national du Parti Socialise chargé de l'égalité, Faouzi Lamdaoui, s'élève contre la recrudescence "très inquiétante" des actes à caractère raciste ou islamophobe, appelant à une enquête "rapide et efficace" ainsi qu'à des "sanctions exemplaires" à l'encontre des auteurs de ces faits.

De son côté, le Mouvement contre le Racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) dit avoir appris avec "effroi et indignation" cette énième profanation, soulignant que "le mobile raciste et fasciste des auteurs de cet acte ne fait aucun doute".

Dans un communiqué parvenu à la MAP, le Mrap fait remarquer que la multiplication de tels actes "intervient dans une atmosphère globale marquée par la stigmatisation de certaines populations immigrées, des musulmans en particulier, dans le contexte du +débat sur l'identité nationale+ qui aura libéré au cours des trois derniers mois des pensées et des paroles xénophobes".

A cet égard, le Mouvement interpelle le gouvernement français pour qu'il "fasse cesser tout discours qui stigmatise les étrangers, les immigrés ou les musulmans".

L'association SOS Racisme a, quant à elle, affirmé que "la violence des inscriptions, à caractère nazi et xénophobe doit faire l'objet d'une condamnation sans faille".

Les travaux de construction de la Grande Mosquée de Saint-Etienne ont débuté en 2004 et devraient prendre fin juillet prochain. Erigé sur un terrain de 1.400 m2 et pouvant accueillir 2.000 fidèles, la mosquée est décorée, depuis mai dernier, par une équipe de 50 artisans marocains.

En l'espace de moins de deux mois, c'est la quatrième fois qu'un lieu de culte est profané en France et chaque fois ces actes suscitent une profonde indignation mais les auteurs restent introuvables.

Source : MAP

Concilier entre préservation de l'identité et intégration dans le pays d'accueil et l'un des principaux défis auxquels font face les Marocains établis en Espagne, notamment la deuxième génération issue de l'immigration.

Cette question a fait l'objet d'un débat lors d'une table ronde organisée le week-end dernier, à Madrid dans le cadre de la 2ème Journée des Marocains de la capitale espagnole qui a connu la participation d'acteurs de la société civile marocaine en Espagne et de représentants d'ONG espagnoles.

Les participants à cette rencontre ont souligné l'importance de savoir gérer et préserver sa différence culturelle vis à vis de la société d'accueil pour renforcer sa capacité d'évoluer au sein de cette société et mieux s'intégrer.

C'est dans ce contexte que le chercheur espagnol à l'Université Complutense de Madrid, Juan Ignacio Castien, a souligné l'importance de la préservation de sa culture et de sa civilisation, de même que de réussir son intégration dans la société d'accueil.

Il a relevé, dans un exposé intitulé "immigration marocaine en Espagne: le kaléidoscope identitaire", que les différences culturelles ne sont pas un obstacle à la communication, mais au contraire, une source d'enrichissement de la société.

Castien n'a pas manqué de souligner, à ce propos, que la société espagnole apprécie plusieurs aspects de la culture et civilisations marocaines, ajoutant que le peuple marocain a "une tradition ancestrale de cohabitation et de diversité".

Le chercheur et enseignant à l'Université Complutense de Madrid, Mohamed El Madkouri, a présenté un exposé sur "la représentation de l'autre" dans lequel il a souligné que les stéréotypes liés aux Marocains en Espagne sont erronés d'un point de vue historique et n'ont rien à voir avec la réalité.

Il a relevé, par ailleurs, que la communication est un facteur important de socialisation et d'acculturation si elle est bien utilisée au service de l'intégration et pour lever les amalgames qui peuvent nourrir les confrontations sociales.

Walter Altis, chercheur du Groupe indépendant d'études IOE à Madrid, a axé son intervention, pour sa part, sur certains aspects socioéconomiques liés aux immigrés Marocains résidant en Espagne.

Le pourcentage des Marocains de deuxième génération en Espagne qui ont réussi leurs études est relativement plus important en comparaison avec les enfants appartenant à d'autres collectifs d'immigrés, a-t-il indiqué.

Evoquant les effets de la crise économique sur les Marocains résidant en Espagne, il a relevé que beaucoup d'entre eux ont perdu leurs emplois entre 2007 et 2009, expliquant ce résultat par le fait que les personnes affectées occupaient des emplois à contrats à durée déterminée ne nécessitant pas une grande qualification professionnelle, notamment dans le secteur du bâtiment, très touché par crise.

Les Marocains travaillant dans l'industrie et dans l'administration publique, des secteurs qui requièrent une qualification, ont en revanche, préservé leurs emploi, a-t-il ajouté, relevant qu'il s'agit notamment du cas de femmes marocaines qui travaillent comme éducatrices ou assistantes sociales.

La Journée des Marocains de Madrid se voulait un espace de débat et de réflexion sur la situation des Marocains résidant dans cette ville et le rôle qu'ils peuvent jouer dans le développement dans les pays d'origine et d'accueil.

Initiée sous le thème "de l'immigration au développement", cette journée avait pour objet de jeter la lumière et à attirer l'attention des Marocains résidant à Madrid et sa région, notamment les acteurs de la société civile, sur les rapports entre migration et co-développement.

Elle ambitionnait également d'aider à trouver des mécanismes d'action à même de favoriser le travail en réseau des différentes associations d'immigrés marocains à Madrid, dans l'objectif de mettre en œuvre des projets communs au service des immigrés marocains et de leur intégration.

Cette manifestation a été organisée par " Le Mouvement de la Paix ", en collaboration notamment avec l'Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID), la municipalité de Madrid, l'Association socioculturelle Ibn Batouta, l'Association des universitaires marocains de Madrid (AUM), l'Association Tayba et l'Association AIAMA.

Source : MAP

Le renforcement du contrat d'accueil et d'intégration (CAI) et la signature d'une charte des droits et des devoirs pour obtenir la nationalité française sont les deux mesures qui concernent les étrangers retenues dans le cadre du séminaire gouvernemental sur l'identité nationale.

Créé par Nicolas Sarkozy en 2003 quand il était ministre de l'Intérieur et devenu obligatoire depuis janvier 2007, le CAI vise à favoriser l'insertion sociale et professionnelle des étrangers et à instaurer "une relation de confiance et d'obligation réciproque" entre ces personnes et la France.

Le non-respect des lois et des valeurs de la République peut entraîner son annulation, selon les propositions du séminaire.

Depuis sa mise en place, plus de 500.000 étrangers ont signé un CAI, dont 103.953 en 2008, selon l'Office français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) chargé de sa mise en oeuvre.

Le CAI renforcé prévoit une formation civique d'une journée comportant une "présentation des institutions françaises et des valeurs de la République, notamment l'égalité entre les hommes et les femmes et la laïcité". Il sera institué par voie réglementaire.

Il prévoit aussi, lorsque cela est nécessaire, une formation linguistique sanctionnée par la délivrance du diplôme initiale de langue française (DILF). Plus de 14.000 diplômes ont été délivrés entre janvier 2007 et le 31 décembre 2008.

Un accompagnement social des étrangers et un bilan des compétences sont également prévues.

Dans le cadre du regroupement familial, les parents qui ont des enfants mineurs, participent à une journée d'information sur les "droits et devoirs des parents" qui doivent notamment s'engager à respecter l'obligation scolaire pour les enfants de 6 à 16 ans.

Dans le cadre de la naturalisation, est proposée la signature d'une "charte des droits et devoirs" devant une autorité publique, portant sur le respect de la Constitution et plus généralement des "lois et principes qui régissent notre société". Une modification législative sera nécessaire pour mettre en oeuvre cette nouvelle disposition.

Pour les jeunes scolarisés, la signature se ferait lors d'une cérémonie organisée par le chef de l'établissement.

Pour rendre "plus solennel" l'accession à la nationalité française, il est proposé de modifier la cérémonie d'accueil organisée dans les préfectures ou les mairies.

Cette cérémonie organisée actuellement après notification de la naturalisation pourrait devenir une condition préalable à la remise des documents français car "l'accès à la nationalité française ne peut être une simple formalité administrative" mais "doit résulter d'une volonté affirmée et affichée".

Source : Le Matin.ch

La SNCF et le Syndicat national des entreprises de sécurité ont signé aujourd'hui au ministère de l'Immigration une "charte des bonnes pratiques" concernant l'emploi des étrangers sans-papiers et parrainée par Eric Besson.

Cette signature intervient quelques mois après l'affaire des maîtres-chiens sans papiers employés dans les gares parisiennes au mépris des conditions habituelles de rémunération et d'horaires par des sociétés de gardiennage.

La charte exprime "la volonté de la SNCF et du SNES de prévenir tout risque de travail dissimulé et d'emploi d'étrangers sans titre". Elle prévoit une réunion annuelle pour faire le bilan des actions menées pour "lutter contre l'emploi d'étrangers sans titre de séjour et/ou de travail" et "prévenir le travail illégal de manière plus générale".

Afin de pouvoir soumissionner à un marché, une entreprise privée de sécurité agréée doit pouvoir remettre dès le début de la prestation, puis tous les six mois, la liste nominative des étrangers salariés, accompagnée pour chaque salarié de sa date d'embauche, de sa catégorie professionnelle ainsi que de la copie de son titre de séjour valant autorisation de travail.

"On doit être une entreprise socialement responsable", a déclaré Guillaume Peppy selon lequel la SNCF représente 3% du marché du gardiennage. Il a annoncé que l'entreprise allait désormais confier tous les contrats de gardiennage à un seul prestataire en veillant que celui-ci ne les sous-traite pas car "la sous-traitance est porteuses de risque".

Source : Le Figaro

À Calais, les No Border ont fait parler d’eux ce week-end. Mais ils sont une myriade d’associations de tous bords à intervenir auprès des sans-papiers

Ils se veulent avant tout pacifistes. Altermondialistes et défenseurs des libertés. Samedi 6 février, les No Border (« Pas de frontières ») ont fait une nouvelle fois parler d’eux à Calais.Avec le concours de l’association SOS Soutien aux sans-papiers, ils ont loué un hangar pour accueillir durant la journée les réfugiés retournés à la rue après la fermeture du local mis à leur disposition par la préfecture du Pas-de-Calais dans le cadre du dispositif grand froid. Une centaine de migrants, essentiellement Afghans et Kurdes irakiens, s’y sont abrités avant d’être chassés manu militari par les CRS le lendemain matin.

Retour à la case départ pour les sans-papiers donc, mais « coup de force » réussi pour les militants de No Border, qui cherchent surtout à alerter l’opinion publique et à secouer les politiques. Le mouvement, né en Grande-Bretagne en 2000, organise régulièrement ce type d’opération en Europe. « Les associations humanitaires font un travail extraordinaire sur le terrain mais, huit ans après la fermeture de Sangatte, rien n’a changé à Calais, estime Pascal Lefebvre, militant No Border.

Les migrants sont toujours aussi nombreux et leur situation toujours aussi difficile. Pour faire avancer les choses, il faut que le problème arrive sur le terrain politique. Nous vivons dans une société mondialisée où les marchandises, les capitaux et même les virus circulent librement. Mais pas les hommes. Pourquoi nos libertés s’arrêtent-elles aux portes des frontières ? »

"Notre seul moyen de pression est la résistance"

Dans le collimateur des No Border : la directive européenne prévoyant le renvoi des migrants dans le pays européen de première entrée, généralement la Grèce. Or celle-ci n’a aucune structure pour accueillir les réfugiés et refuse l’asile la plupart du temps. « Notre seul moyen de pression est la résistance. L’État essaie de bâillonner notre expression et de nous criminaliser mais nous sommes avant tout des non-violents », se défend Pascal Lefebvre, qui était déjà présent lors de la manifestation de juin à Calais.

Un millier de militants venus de toute l’Europe avaient alors dressé un camp dans le quartier du Beau Marais pour « réclamer la fin des contrôles migratoires et construire des liens avec les communautés de migrants ». Une manifestation encadrée par un important dispositif policier. Depuis les débordements survenus à Strasbourg lors du G20 de 2002, les autorités craignent en effet les dérives.

L’abbé Jean-Pierre Boutoille, porte-parole du collectif « C Sur » qui regroupe sept associations humanitaires œuvrant à Calais, renchérit : « Nous travaillons ensemble régulièrement, ils viennent nous donner un coup de main pour les distributions de repas ou autres. Leur idée de monter des ateliers pour occuper les migrants la journée était un beau projet. Il n’a pas pu se faire en raison de l’évacuation des locaux mais nous continuons à travailler ensemble. »

Sur le terrain, de nombreuses associations sont présentes auprès des migrants. Médecins du monde assure une permanence de soins en lien avec la Belle Étoile, qui assure une distribution de repas chauds. Le Secours catholique a mis en place un service de douches et un lieu d’accueil de jour pour les migrants les plus fragiles, mineurs et femmes seules avec leurs enfants. France Terre d’asile, qui dispose d’une antenne sur place depuis quelques mois, gère pour sa part les demandes d’asile et veille au respect des droits des migrants avec la Ligue des droits de l’homme, toujours vigilante à Calais.

Des équipes se relaient aussi pour tenir le vestiaire, distribuer de la soupe chaude… Au total, pas loin de 200 bénévoles s’investissent quotidiennement aux côtés de ces déracinés pour rendre moins pénible leur errance. « Cela fait huit ans que cela dure et l’on commence à s’essouffler, déplore l’abbé Boutoille. Nous interpellons régulièrement l’Etat. Mais son seul souci est d’éviter un second Sangatte. »

Source : La Croix

'Italie a affirmé mardi son engagement à combattre le racisme et la xénophobie lors de l'examen de son bilan en matière des droits de l'homme par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, évoquant notamment des incidents racistes à Rosarno (sud).

"La stigmatisation de certains groupes ethniques ou sociaux reste un important sujet d'inquiétude pour le gouvernement, l'Etat et les autorités locales", a déclaré le vice-ministre italien des Affaires étrangères Vincenzo Scotti devant le Conseil réuni à Genève.

"Nous sommes pleinement conscients des défis que nous affrontons dans ce domaine et nous nous sommes fortement engagés à éradiquer les attitudes racistes et xénophobes de notre société", a-t-il ajouté au deuxième jour de la session d'examen périodique du Conseil, qui se poursuivra jusqu'au 19 février.

M. Scotti a annoncé qu'un projet visant à améliorer le logement et l'intégration de travailleurs migrants avait été lancé à Rosarno (sud) après des affrontements entre immigrés et habitants de cette ville en janvier qui ont fait 67 blessés.

Une véritable "chasse aux Noirs" avait été menée par certains habitants contre les ouvriers agricoles africains, employés pour la plupart illégalement pour ramasser oranges et mandarines. Un millier d'entre eux avaient quitté la ville et l'incident avait révélé les conditions déplorables dans lesquelles vivaient et travaillaient ces migrants.

"En Italie, une économie informelle est apparue dans laquelle les travailleurs, et en particulier les travailleurs immigrés, ne sont pas protégés car ils ne sont pas officiellement employés", a reconnu M. Scotti, précisant que la situation de 300.000 travailleurs non européens avait pu être régularisée après l'adoption de mesures en 2009.

S'inquiétant des "attitudes xénophobes croissantes contre les travailleurs migrants qui ont conduit (...) aux tragiques événements à Rosarno", deux experts des droits de l'homme de l'ONU avaient réclamé en janvier une réponse "vigoureuse" de l'Italie contre ces violences.

Au cours du débat de mardi devant le Conseil des droits de l'homme, plusieurs pays se sont montrés compréhensifs au sujet des "défis" qu'affronte l'Italie où le nombre d'immigrés vivant dans le pays a bondi de près de 250% en dix ans, mais la plupart ont appelé Rome à faire mieux.

Ils ont également été nombreux à critiquer les patrouilles de la marine italienne en mer Méditerranée pour intercepter les migrants illégaux qui sont immédiatement renvoyés en Libye, ainsi que les mesures prises contre les roms.

Le représentant des Etats-Unis John Mariz s'est ainsi inquiété du recensement des 160.000 Roma et Sinti vivant en Italie, y compris à l'aide d'empreintes digitales, qui selon lui "pourrait servir à perpétuer leur stigmatisation sociale".

Certains pays, comme le Canada, ont enfin exprimé "leur préoccupation au sujet de la concentration des médias", alors que le Premier ministre italien Silvio Berlusconi contrôle via le groupe Mediaset trois chaînes de télévision gratuites.

Source : Le Monde

Dix ans après les fameux évènements racistes d'El Ejido, la situation des travailleurs immigrés, qu'ils soient légaux ou irréguliers, est toujours marquée par la précarité, selon les ONG de défense des droits de l'Homme et des immigrés en Espagne.

Dix ans après les graves événements racistes d'El Ejido, qui semblent avoir été relégués aux oubliettes, "la situation n'a pas changé pour le meilleur", s'insurge l'Association des Travailleurs Immigrés Marocains en Espagne (ATIME).

"Si la convivialité entre immigrés et population autochtone s'est améliorée un tant soit peu, elle reste cependant très fragile", tient à avertir cette ONG de défense des droits des travailleurs immigrés marocains, qui dénonce le non accomplissement des accords signés et des promesses données après les émeutes raciales de la localité andalouse.

Considérés comme l'une des émeutes à caractère racial les plus déplorables qui soient jamais survenues en Espagne, les événements d'El Ejido (Andalousie, province d'Almeria), en février 2000, se sont déclenchés après le meurtre de trois espagnols par des immigrés.

Trois jours durant (du 5 au 7 février), une véritable chasse à l'immigré va avoir lieu dans cette localité andalouse, célèbre pour ses milliers d'hectares de serre implantés et entretenus grâce à la main d'œuvre immigrée notamment Marocaine. Les travailleurs immigrés vont être la cible de violences racistes sans précédent et des locaux d'ONG de défense des immigrés vont être saccagés. Le rôle de la police espagnole, qui avait refusé d'intervenir, avait été pointé du doigt.

La vague raciste qui a secoué la localité espagnole d'El Ejido n'était fortuite. C'était le résultat d'une politique fondée sur la ségrégation envers les immigrés, en majorité Marocains, qui étaient acceptés et exploités comme main d'œuvre bon marché mais rejetés en tant que riverains et voisins.

Dix ans après ces douloureux évènements, la situation est la même et "la politique menée localement a peu changé", affirme, de son côté, SOS Racisme.

Bien qu'il s'agisse de l'un des évènements racistes les plus graves en Espagne, "personne n'a été condamné jusqu'à aujourd'hui et les conditions des personnes qui travaillent dans les serres sont toujours précaires", s'indigne l'ONG espagnole qui a saisi, l'occasion de la commémoration de ces évènements pour critiquer à nouveau et sévèrement la politique menée par l'Espagne en matière d'immigration.

Fin 2009, l'Espagne a adopté sa quatrième réforme de la Loi sur l'Immigration, une Loi plus restrictive qui a été fortement décriée par les associations des immigrés et les défenseurs des droits de l'Homme, unanimes à souligner qu'elle "comporte des restrictions importantes des droits fondamentaux des immigrés".

La nouvelle Loi, qui constitue un véritable revirement de la politique socialiste de l'actuel gouvernement espagnol, prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et de gestion de l'immigration. Parmi ces clauses décriées, l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum de rétention des immigrés en situation irrégulière, ainsi que des restrictions des procédures de regroupement familial.

Selon SOS Racisme, la nouvelle Loi sur l'Immigration, " qui n'a de nouveau que la forme et non pas le contenu ", continue d'être dans " son essence discriminatoire en encourageant le racisme institutionnel ". Cette nouvelle Loi, " propose de vieux remèdes à de nouvelles réalités " du panorama migratoire en Espagne, relève l'ONG de lutte contre le racisme et la discrimination.

De son côté, ATIME, a saisi l'occasion de la commémoration des évènements d'El Ejido pour réaffirmer son refus d'utilisation de la question de l'Immigration pour des considérations électoralistes. " L'utilisation de l'Immigration à l'approche de chaque échéance électorale ne peut être tolérée ". Instrumentaliser cette question d'une extrême sensibilité pour remporter des voix électorales est à bannir en raison des répercussions dangereuses qui peuvent en découler surtout en ces temps de crise, a tenu à avertir l'ONG des Travailleurs immigrés Marocains.

Source : MAP

La 16ème édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), qui sera organisée du 12 au 21 février à Casablanca, constituera un saut qualitatif dans l'histoire de cette manifestation culturelle, a indiqué le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich.

Initiée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, l'édition 2010 du SIEL met à l'honneur les Marocains du monde, a précisé le ministre lors d'une conférence de presse, lundi soir à Casablanca, consacrée à la présentation du programme de cette manifestation.

Placé sous le signe "La lecture: une clef pour la société du savoir", cet événement culturel accordera une place de choix à la jeunesse et aux enfants à travers l'organisation d'activités pour ces catégories, notamment des olympiades de récitation.

Pour sa part, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a indiqué que la célébration des Marocains du monde représente une première pour ce salon.

Le choix porté sur les MRE témoigne de l'intérêt particulier accordé par SM le Roi Mohammed VI aux Marocains du monde, a-t-il dit, relevant que cet événement sera une occasion pour célébrer leur créativité et production littéraire et de la faire connaître au public marocain.

Elle constitue également, selon le ministre, une occasion pour initier un débat et organiser des rencontres autour des questions essentielles du Maroc et des Marocains résident à l'étranger.

M. Ameur a souligné que le choix de ce thème dénote le changement de fond qu'a connu cette catégorie, notamment aux niveaux social, intellectuel et professionnel lors des dernières décennies.

Ces changements ont permis de faire émerger une élite qui joue des rôles essentiels dans tous les domaines de la vie publique des pays d'accueil, a-t-il estimé.

Pour sa part, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a mis l'accent sur l'importance de cette manifestation culturelle pour faire connaître les Marocains du monde, ajoutant que l'édition verra la participation d'artistes et intellectuels établis à l'étranger.

M. El Yazami a, de même, passé en revue le programme de cet événement, initié par le ministère de la Culture en partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger et le CCME, et qui comprend essentiellement la présentation de livres, outre l'organisation de conférences, de tables-rondes et de soirées.

Le 16ème SIEL verra la participation de 720 exposants représentant 38 pays arabes, africains, européens, asiatiques et américains, ainsi que l'organisation de 110 rencontres et six soirées (musicales et théâtrale) et des activités pour enfants (ateliers, contes, théâtre).

Les rencontres seront tenues, notamment, sous les thèmes de "l'Islam politique et l'institutionnalisation de la démocratie", "l'Union pour la Méditerranée", "la philosophie au Maroc d'aujourd'hui", "le Roman arabe et les Marocains", "le mysticisme vu aujourd'hui", "les changements littéraires à l'heure du numérique", "le roman marocain", "l'adaptation entre le scénario et le roman", "Quel avenir pour le cinéma marocain ?", "l'émigration dans l'histoire du Maroc".

Lors de cette manifestation, des livres d'auteurs marocains et étrangers seront présentés.

Parmi les moments forts que compte cette 16ème édition, organisée en partenariat avec la Foire des expositions de Casablanca, une conférence prévue pour vendredi prochain (15h00) et animée par Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français sur "la culture pour vivre dans le monde d'aujourd'hui".

Le 16ème SIEL se tiendra sur une superficie de 25.000 m2, soit une augmentation de 25 pc en comparaison avec les précédentes éditions, répartie en petites et grandes salles ainsi que des espaces couverts consacrés aux enfants et aux soirées artistiques.

Source : MAP

Une semaine culturelle sera consacrée aux premières femmes issues de l'immigration maghrébine en Belgique à partir du 10 février courant à Bruxelles.

Organisée par l'Espace culturel maghrébin "Magh", cette manifestation intitulée "Mémoire des mères et des grands-mères" a pour objectif de rendre hommage à "cette partie silencieuse de l'immigration" qui a contribué à l'éducation et à la formation des nouvelles générations.

Cette semaine évènementielle comprend un programme culturel et artistique riche en projections de films et représentations théâtrales, ainsi qu'en expositions de photographies et débats thématiques.

L'ambition étant de faire un éclairage sur le parcours courageux et le combat mené par ces femmes dans l'adaptation à une autre culture et une autre société.

La rencontre sera articulée notamment autour d'un débat littéraire avec Camille Lacoste-Dujardin, ethnologue et directrice de recherche au CNRS et un panel de femmes d'origine maghrébine, universitaires, élues et représentantes de la société civile, pour dégager des pistes de réflexions quant à la condition des femmes et des jeunes filles en immigration ou issues de l'immigration.

L'exposition "ma mère et moi" trace le portrait de la Mère par trois artistes, Daniel Simon (écrivain), Michel Rorive (musicien) et David Amey (photographe).

Depuis septembre dernier, les trois artistes ont rencontré des femmes, des hommes et des enfants. Chacun à sa manière a abordé la mémoire des migrations, en particulier le rapport à la mère, le résultat est une réalisation artistique plurielle où se mêle la photo, la musique et le récit.

L'espace Magh est un lieu culturel et artistique créé récemment à Bruxelles par le tissu associatif issu de l'immigration.

Inauguré en 2009, cet espace se définit comme un axe de création et de diffusion d'actions culturelles et artistiques tournées vers le public, ouvrant ses portes aux artistes du Nord et du Sud, du Maghreb et de la Méditerranée.

Financé par le ministère de la Culture de la Communauté française de Bruxelles en vertu d'un programme étalé sur cinq ans, l'espace Magh (Espace maghrébin) milite à sa manière pour faire revivre la culture des pays d'origine.

L'espace organise deux fois par mois, jusqu'en juin prochain, la lecture intégrale des "Mille et Une nuits".

Du 2 au 6 mars prochain, l'espace accueillera le poète marocain Abdellatif Laabi, Prix Goncourt de la Poésie en 2009 .

Source : MAP

Des croix gammées et des inscriptions racistes et islamophobes ont été découvertes lundi sur les murs de la grande mosquée de Saint-Etienne (Loire), qui doit ouvrir dans les semaines à venir, a-t-on appris de la police et de l'association gérant le lieu de culte.

Deux des quatre façades de la futur mosquée ont été recouvertes de tags noirs, avec une demi-douzaine d'inscriptions racistes anti-musulmanes telles que le mot musulmans barré, ainsi que des croix gammées, a précisé un responsable de l'association culturelle marocaine de Saint-Etienne, qui a découvert les faits lundi matin. Elle va porter plainte lundi auprès de la police et une enquête a été ouverte, a-t-on appris de sources policières.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a dénoncé "avec force la profanation de la grande mosquée de Saint-Etienne, qui fait suite à une série de profanations de lieux de culte musulmans". Dans un communiqué, "le CFCM exprime sa profonde indignation face à ces actes de profanation qui se sont multipliées de façon très inquiétante".

"Au moment où le gouvernement s'apprête à faire le point sur le débat sur l'identité nationale, le CFCM demande solennellement de faire figurer parmi ses préconisations la mise en place d'une mission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie en France", ajoute le communiqué. AP

Source : Le Nouvel Observateur

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