Le programme de cette rencontre, qui se poursuit jusqu'au 29 octobre, prévoit l'organisation de rencontres axées sur ''les origines de la différence et sa gestion par les Marocains à l’intérieur ou à l’extérieur du pays'', ''le rôle des lois et des coutumes dans la gestion de la différence'', ''le traitement par les Marocains de la différence dans les domaines politique et social'' et ''les dimensions de la gestion de la différence culturelle et les assimilations collectives marocaines''.

Les rencontres sont animées, notamment par une pléiade d'universitaires issus de nombreuses facultés, de chercheurs de l'institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du Centre des études d'Andalousie et du dialogue des civilisations, de représentants du Centre régional des métiers de l'éducation et de la formation (CRMEF, Kénitra) et du Centre d'orientation et de planification de l'éducation (COPE, Rabat).

''La thématique de la différence figure parmi les phénomènes normaux ayant marqué l’histoire de la société marocaine et n’a jamais été une source de conflit ou de tension, étant donné que les Marocains avaient géré la question de la différence de différentes méthodes'', a souligné le président de l'Association marocaine pour la recherche historique, Othmane El Mansouri , dans une déclaration à la MAP.

A cette occasion, des prix ont été remis dans le cadre d’un concours organisé par l'association au profit de jeunes chercheurs, notamment le chercheur Mourad Jeddi pour sa recherche intitulée "la Tendance Mahdaouie et mysticisme dans le Nord du Maroc: étude dans l’Histoire de l’imaginaire religieux", et Mohamed Abrhmouche pour sa recherche sur "la mort au Maroc d’avant l’indépendance, des remarques à la lumière des causes de la hausse des décès".

Au menu de cette manifestation figure aussi une cérémonie de remise de distinctions honorifiques à certains professeurs et chercheurs. 

27 oct 2016

Source : MAP