En Grèce, les journaux consacrent leurs principaux titres à l'occupation par un groupe d'extrémistes du terrain où devait être construit la mosquée d'Athènes qui traîne depuis des années mais dont la réalisation a été approuvée par les autorités.
Ainsi, le quotidien "To Vima" estime qu'alors que la Grèce peut se targuer de la solidarité qu'elle a manifestée à l'égard des immigrants, une autre face abominable du pays reflète, à chaque occasion, son racisme odieux et sa haine des étrangers, soulignant que cette occupation par le groupe d'extrême-droite pour empêcher la construction de la grande mosquée d'Athènes représente en réalité le racisme et les sentiments du nationalisme extrémiste qui sont enracinés dans la société.
Mais le pire dans cette situation n'est autre que la position extrémiste de l'évêque d'Athènes qui s'est dit non seulement opposé à cette construction en dépit de l'approbation de l'église orthodoxe mais craint que "cette mosquée ne soit contre le nationalisme grec et le christianisme", ajoute le journal, relevant qu'il est honteux que le chef de l'église grecque soutient les groupes de l'extrême droite et raciste.
Pour son confrère "I Kathimerini" rapporte que les groupes d'extrême droite ont occupé le terrain de la Grande Mosquée d'Athènes où manquent ces lieux de culte officiels mais seulement officieux.
La publication indique que le groupe portant des uniformes militaires en se faisant appeler "les officiers de réserve pour défendre les citoyens" refuse de permettre à quiconque de s'en approcher et demande aux autorités de le convertir en logements pour les Grecs ne disposant pas de logement, relevant que le gouvernement et les partis politiques ont dénoncé cet acte.-
4/11/2016
Source : MAP