Quelque 34 demandes de régularisation de la situation de migrants en situation irrégulière ont été déposées auprès du Bureau des étrangers de la Province d’Essaouira depuis le lancement, le 15 décembre, de la 2-ème phase de cette opération.
Par nationalité, les Sénégalais viennent largement en tête avec 25 demandes, dont 5 demandes déposées par des femmes, suivis des Ivoiriens avec 8 demandes, des Guinéens (2 demandes) et des Egyptiens (01 demande), précise le Bureau des étrangers.
A rappeler que des commissions provinciales ou préfectorales composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, dans le cadre d'une approche participative, sont chargées d’examiner les demandes de migrants postulants au maximum deux mois après le lancement de cette deuxième phase.
Une Commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’Homme, sera également mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les Commissions provinciales ou préfectorales.
Le Maroc avait procédé au lancement de la seconde phase de régularisation des migrants en situation irrégulière dans le pays sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.
Cette deuxième phase a été lancée dans les mêmes conditions que la première phase de régularisation menée depuis 2014 et qui a été un "succès", selon la Commission nationale chargée de la régularisation et de l'intégration des migrants au Maroc.
Environ 25.000 personnes, pour la plupart originaires d'Afrique subsaharienne et de la Syrie, avaient bénéficié de la première phase, selon les termes d'une nouvelle politique migratoire voulue par le Souverain en 2013 pour faire face aux flux de migrants clandestins tentant le passage vers l'Europe.
4 jan 2017
Source : MAP