vendredi 27 décembre 2024 12:33

Appel à créer un réseau des compétences africaines à travers le monde en matière des changements climatiques (CCME)

Le Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), Abdellah Boussouf, a appelé, vendredi à Marrakech, à créer un réseau des compétences africaines à travers le monde en matière des changements climatiques. 

Intervenant à l’ouverture du symposium international intitulé: "les changements climatiques: nouvelles approches, nouvelles technologies, nouvelles opportunités- implication des compétences africaines d’ici et d’ailleurs", M. Boussouf a jugé nécessaire de "réseauter des partenariats entre les compétences oeuvrant dans le continent africain et celles qui travaillent à l’international pour pouvoir soutenir la recherche scientifique face aux défis des changements climatiques".

La question de "la migration climatique est à l’origine de la migration humaine", a-t-il relevé lors de ce symposium organisé en marge de la COP22, ajoutant que le nombre de réfugiés climatiques atteindrait 250 millions à l’horizon 2050, selon l’Organisation internationale pour les migrations.

D’où le but de cette rencontre pour sensibiliser les compétences du monde entier afin de jouer leur rôle essentiel dans l’augmentation des décisions ayant trait au climat et de s’approprier les questions ayant trait à l’environnement et aux changements climatiques, ainsi que de trouver des solutions innovantes liées, notamment à l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques. 

De son côté, le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, Anis Birou, a précisé que ce symposium, qui permet de mobiliser les compétences africaines, la diaspora et plusieurs institutions en vue d’apporter une réflexion prospective sur les changements climatiques et leurs conséquences, constitue aussi une rencontre de la responsabilité car tous les acteurs doivent être responsables.

Cette rencontre se veut également une opportunité pour interagir et débattre les problématiques liées aux changements climatiques et une force de proposition pour des solutions efficaces de lutte contre les impacts de ces changements au Maroc et dans les pays africains. 

Pour sa part, la ministre déléguée chargée de l'Eau, Charafat Afailal, a fait savoir que le manque d’eau est un facteur qui déclenche le flux migratoire, estimant que cette ressource vitale contribue à instaurer la paix, la sécurité alimentaire et la stabilité politique dans le continent africain. 

Pour la directrice de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, le secteur de l’énergie contribue de 70% d’émissions de gaz à effet de serre, ajoutant que l’accès à l’énergie est fondamental et "l’Afrique reste le continent le moins électrifié avec 650 millions d’habitants qui n’ont pas d’accès à l’électricité".

Organisé par le CCME, cet événement labellisé COP22 s’assigne pour objectifs d’appréhender les nouvelles approches, les nouvelles technologies et les nouvelles opportunités en matière d’adaptation aux changements climatiques, de réfléchir aux modalités de transfert scientifique et technologique Nord-Sud et Sud-Sud.

11/11/2016

Source : MAP

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