La Coordination contre l’exclusion et la xénophobie met en scène son opposition au retour des contingents.
Ce matin à 10 h 30, la Coordination contre l’exclusion et la xénophobie a organisé une flashmob sur la plaine de Plainpalais. Une Dame Helvetia, le visage grave et triste, jouait - entourée de sa cour - la prisonnière de frontières redevenues étanches. La saynète illustrait l’opposition de la gauche, du PDC, des syndicats et d’association à l’initiative de l’UDC «contre l’immigration de masse», soumise en votation le 9 février.
Créée en 2005 à Genève, la Coordination regroupe une trentaine de partis, de syndicats et d’associations, tous opposés à la politique de fermeture prônée principalement par l’UDC. «Il nous est apparu logique d’agir contre cette initiative, a expliqué Aldo Brina, son président. Il y a bien sûr des arguments économiques qui militent en faveur du non, mais il existe aussi des raisons fondées sur des valeurs. L’UDC ne cesse, depuis des années, de vouloir faire des étrangers des boucs émissaires. Cette initiative véhicule le même message et veut avant tout priver les étrangers de tous droits.»
L’objet soumis en votation le 9 février propose d’en revenir au système des contingents d’étrangers acceptés chaque année en Suisse. Cela concernerait toutes les catégories d’immigrés: les requérants d’asile, les travailleurs frontaliers et les immigrés économiques.
7/1/2014, Eric Budry.
Source : TDG.CH
